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where did you go? ★ HOPE

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MessageSujet: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptyDim 6 Mar - 21:10

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“where did you go? don’t you know i’m
still here? You think you’re better all alone.”


Aria se regarda attentivement dans le miroir, inspectant son reflet de haut en bas, puis de bas en haut, sans oublier un seul carré de tissus prenant place sur sa personne. Elle remit en place sa jupe, ajusta sa marinière, mit correctement son pull long bleu marine, recoiffa vaguement ses cheveux lâchés sur ses épaules. En soupirant, elle prit le tube de rouge à lèvres – bio, bien sûr – qui trainait sur sa commode, s’en appliqua avec la précision que seul les années de pratique donnaient, avant de se déclarer parfaite, et de tourner les talons pour se diriger vers son sac à main. C’était tout le temps comme cela avec Aria ; la blonde avait besoin d’heures entières pour s’habiller, et le pire dans tout cela, c’est qu’elle changeait souvent de tenu dans la journée. Des heures et des heures perdues pour si peu. Si la demoiselle n’était pas fan des fourrures d’animaux et autres conneries dans ce genre (au contraire, elle trouvait cela aberrant et n’hésitait pas à insulter n’importe quelle femme en portant dans la rue), elle n’en était pas moins coquette, et faisait particulièrement attention à son image, tout en respectant l’environnement en sélectionnant ses vêtements. Cela lui revenait deux fois plus cher, elle avait nettement moins de choix à cause de ses convictions, mais elle ne le vivait pas particulièrement mal, et au contraire, elle avait une certaine fierté. Elle avait toujours cette classe, la classe Hathaway en soi, bien qu’elle ait toutes ses contraintes. Quand elle passait dans la rue, les gens la voyaient, les gens la regardaient, les gens l’admirait. Certes, elle se considérait comme supérieure à toutes ces filles qui ne faisaient qu’imiter de manières qui lui faisaient ressentir que de la pitié, mais elle en restait pas moins flattée de tous ses regards.

Elle prit son sac à main, vérifia s’il y avait bien son portable, un kit de maquillage de secours, et elle sortit de sa chambre. Elle prit une de ses nombreuses vestes quand elle passa devant l’armoire dans l’entrée de son appartement, et elle sortit de chez elle, fermant la porte à clef.
Elle avait prévu avec Hope d’aller voir Joshua ensemble ; elle passerait chez elle la prendre avec un taxi, et elles se rendraient, bras dessus, bras dessous, au Pizza Shack, histoire de lui faire une mini surprise et passer la soirée tous les trois. Aria descendit les escaliers, se maudissant encore plus d’habituer au quatrième étage de son appartement. Elle refusa de prendre l’ascenseur, donc elle était obligée d’emprunter les marches, et cela lui faisait son sport quotidien, puisqu’elle avait l’habitude de faire de nombreux allés-retours. Elle en avait souvent mal aux jambes, d’ailleurs, mais ce n’était qu’un détail parmi tant d’autre. Souvent, les personnes qui habitaient dans le même immeuble qu’elle la regardaient avec d’étranges regards, se disant que cette blonde là devait avoir un problème dans son cerveau. En même temps, ils étaient pour la plupart riches, faignants, bref, dans le genre à ne pas vouloir lever le petit doigt pour se rendre là où ils avaient envie.
Arrivée en bas, elle fit un signe de tête au portier, et héla un taxi qui se trouvait non loin. Elle pénétra dans l’habitacle, donna l’adresse de son amie, la connaissant sur le bout des doigts, et se cala dans son fauteuil, à l’arrière, tout en regardant le paysage défilé. Elle n’aimait pas prendre de taxi, mais elle y était obligée : sa voiture était en révision, Hope n’aurait pas forcément apprécié de prendre le bus ou le métro. De plus, en fin de journée, c’était ce qu’il y avait de plus sur. Elle observa New York, regarda défiler sous ses yeux Manhattan puis Brooklyn, et soupira de satisfaction quand le taxi s’arrêta devant l’immeuble de sa tendre amie. Il était 17 heures 30, heure à laquelle elles avaient convenu de se retrouver, en bas de chez elle. Elle eut un sourire quand elle aperçue Hope devant l’entrée, et lui fit signe pour qu’elle la rejoigne dans le taxi. Elle changea de siège pour qu’elle puisse s’asseoir là, et elle donna alors l’adresse du Pizza Shack avant de déposer une bise sur la joue d’Hope. Elle soupira, mit sa ceinture de sécurité, et se tourna vers elle.

« Je suis pile à l’heure. Admire l’effort, ça n’arrive pas souvent. »

Elle dit cela sur un ton plaisantin, et se mit à sourire. Elle croisa les bras, délaissant le paysage pour fixer la blonde dans les yeux.

« D’ailleurs, toi aussi t’étais à l’heure. Journée des records. »

Elle se mit à franchement rire, pendant que le taxi roulait dans les rues de Brooklyn pour rejoindre Manhattan.
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MessageSujet: Re: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptyDim 6 Mar - 23:15

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Dieu que ce miroir reflète une perfection ! me dis-je tout en contemplant ma silhouette dans ce passage qu'Alice avait emprunté une seconde fois pour entrer aux pays des Merveilles. Bien entendu, je ne me trouvais pas parfaite, loin de là, mais dans ma tête, je préférai me regarder et me dire que j'étais parfaite, sur un ton ironique, afin de ne pas me centrer sur mes imperfections qui risquaient de me donner envie de rester chez moi. Malgré la simplicité de cette sortie, ma tenue vestimentaire ne manquait ni de goût, ni de saveur. Ma mère m'avait donné ce goût pour la mode, ou plutôt sur la façon de s'habiller avec élégance, et harmonie. Je fis mine d'embrasser mon reflet en gloussant avec douceur, avant d'enfiler une paire de talons assez banale, et non ouverte.

Alors que je descendais les escaliers, je sentais les rayons de soleil traverser les fenêtre des étages, et cogner sur ma peau si pâle et si fragile. Non pas que je ressemble à un cadavre, mais ma peau était celle d'une blonde, qui brûle au soleil comme un vampire. Roulant des yeux vivement, je continuais ma descente joviale. On aurait dit une enfant; un rien m'amusait semblait-il, et même si le bruit régnait, je faisais mon petit bruit en faisant claquer mes talons sur la dureté des marches. Finalement, j'arrivai à la porte, et l'ouvrai doucement, scrutant l'extérieur afin de distinguer si ma tendre Aria était arrivée. Fort heureusement, une fois sortie, j'aperçu une voiture arriver, et après quelques secondes, le dessin de traits familiers m'apparurent. Sourire à pleine dent, signe de la main assez gamin, mais frais, je faisais mine de courir jusqu'à elle.

Je refermai la porte, après l'avoir ouverte et avoir pris place. Tendrement, je lui fis la bise avant de regarder rapidement aux alentours, comme si je m’apprêtais à partir en voyage. Le gogole beau gosse n'est pas au courant, hein ? dis-je d'un ton calme, et nacré. Je me tournai vers elle, le sourire aux lèvres. Je suis une blonde privilégiée il faut croire. Je repensais à la dernière fois que nous nous étions donnés rendez-vous, chacune de nous deux avaient été en retard, moi d'une heure, et elle d'une demi-heure, quelle honte ! Cependant, il fallait dire que cette fois-ci, nous allions voir Joshua, ou plutôt l'embêter. Nous avions toutes deux une relation assez proche avec cet être bien amusant. Je suis souvent à l'heure, malheureusement, j'ai un peu du mal à me faire à ce nouveau quartier. Nous entamâmes une discussion portant sur la mode, et les nouveautés rayon manteaux, alors que le conducteur nous amenais au Pizza Shack. Je songeais soudainement à Chloé, une autre amie, qui y travaillait, car la voir serait drôle, bien qu'elle semble surveiller mes relations masculines. En effet, je suis trop curieuse, et elle me le rend forcément.

Il ne fallut pas attendre longtemps avant d'arriver à destination. Notre entretient se termina par un rire échangé, tandis que je détachai ma ceinture. Comme une célébrité, j'ouvris la portière, puis laissai entrevoir une de mes fines jambes se poser avec délicatesse sur le béton, pour enfin m'afficher aux yeux du monde, prête à être juger. Je fixai l'enseigne, un sourire nuancé plein de malice qui s'illuminait sur mon visage. Sans comprendre pourquoi, je me tournai vers Aria, plaçant mes pouces sur mes temps, levant mes doigts en éventail et grimaçant tel un cerf, avant de lui rire au nez, et de pénétrer le lieu. Oh, chaud, chaud, fait chaud ! déclarai-je en déboutonnant mon cardigan, laissant apparaître quelque peu la poitrine généreusement moulée dans mon haut que je me trimbalais toujours un chouïa à l'air libre, sans qu'ils ne dégoulinent comme ceux des allumeuses professionnelles lors des soirées. Tu n'as pas chaud toi ? Les pizzas, c'est comme les beaux mecs: ça réchauffe... m'exclamai-je d'un ton plaisantin. Je regardai de gauche à droite, et ni de Joshua, ni de Chloé en vue.

Nous allions patienter surement, alors sans lui demander, je pris place à une des tables mises à disposition, et soufflai avec délivrance. Alors dis-moi, comment te portes-tu depuis la dernière fois ? C'est vrai que notre dernière soirée était... Je cherchais mes mots, tout en roulant des yeux doucement ... Épique ! Burlesque aurait été trop hyperbolique, mais la fin de ce soir-là ressemblait bien à celui typique des comédies américaines outrancières où les protagonistes se retrouvent dans des situations loufoques et incroyables. Je m'étais réveillée avec un centre de table sur la tête tout-de-même, et Aria avait connu pire. Alors qu'elle me répondait, je posai mon regard sur les autres visiteurs, les regardant avec curiosité, regardant leurs manières, leur façon de manger, de se comporter, et même l'attitude perverse de certains qui déjà nous faisaient des clins d'oeils. J'ouvris les yeux avec grandeur, exprimant une petite moue, et revenant face à face à Aria. Dieu que les gens sont en manque... Ou alors, notre sex-appeal est trop intense. Aria et moi adorions plaisanter sur cet égo que nous pouvions avoir, mais surtout, nous nous tournions en dérision par le biais d'exagération. Elle était l'une des rares avec qui je plaisantais sur ce sujet.
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MessageSujet: Re: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptyDim 27 Mar - 0:51

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“where did you go? don’t you know i’m
still here? You think you’re better all alone.”


« Bien sûr que non, il sait rien ! » répondit Aria en riant, tout en regardant le paysage défiler devant la fenêtre du taxi.

Elle soupira, entreprit de faire la conversation avec Hope, tout en conservant sa bonne humeur. Elle souriait sans se forcer, jouer avec ses longs cheveux blonds, se sentait comme neuve, comme fraiche, nouvelle. Les beaux jours commençaient à revenir à New York, et cela l’arrangeait : elle allait enfin pouvoir travailler en plein dans Central Park, pouvoir prendre des bains de soleil, laisser les fenêtres de son appartement grandes ouvertes. Le printemps et l’été étaient de très loin ses saisons préférées. Durant ces périodes là, elle avait l’impression que tout était beau, que tout flamboyait. Etant Australienne, elle avait toujours eu l’habitude d’avoir des étés à quarante degrés, et de se balader avec le moins de vêtements possible. C’était certainement la chose la plus dure qu’elle avait dû subir en venant à New York : subir les écarts de températures, les hivers durs, les étés pas si chauds que ça. Bien entendu qu’elle avait le mal de Sydney, bien entendu qu’elle rêvait de remettre les pieds sur une place du Queensland. La prochaine fois qu’elle irait, ce serait avec des amis américains. Elle avait tellement de choses à leur montrer.
Le taxi finit par s’arrêter lentement, et la conversation entre les deux jeunes femmes se clôt avec un rire. La blonde suivit en un mouvement son amie, descendit donc du taxi après lui avoir tendu un billet, et elle observa avec un petit sourire Hope se déshabiller. Elle, avoir chaud en cet instant ? Absolument pas. Aria se contenta donc juste de lever les yeux au ciel avec une moue amusée, et de refermer un peu plus sur elle sa veste. A l’intérieur du taxi, il avait fait bon, mais maintenant qu’elle pointait le bout de son nez dehors, elle sentait l’air froid lui glacer les narines. Certes, cela n’était même pas comparable avec la fraicheur qu’il avait fait quelques semaines plus tôt, mais pour l’Australienne, les températures étaient encore trop basses pour pouvoir se dévêtir dans prendre garde. Il manquerait plus qu’elle attrape un rhume !

« Il y a que toi pour avoir chaud en mars, Hope, simplement en mettant les pieds dans une pizzeria ! » dit-elle alors d’un ton amusé, alors qu’elle franchissait la porte du lieu de travail de Josh.

La blonde regarda autour d’elle pour tenter d’apercevoir leur ami commun, mais elle ne vit rien, et se contenta donc de suivre Hope parmi les tables. Voyant son ami poser ses fesses sur une chaise, elle en fit de même, avec cette élégance propre aux Hathaway. Elle remit en place ses cheveux, posa son sac à main sur une chaise encore libre à côté d’elles, puis mit sa tête délicatement entre ses doigts tout en regardant Hope. Celle-ci évoqua la dernière soirée qu’elles avaient passée ensemble, et Aria lui envoya un petit sourire en coin qui en disait long. Elle tenta de se souvenir de ce qui s’était passé, mais tout ce qui pouvait lui revenir en mémoire n’était que des flashes, troubles et sans forme, qui ne voulaient pas réellement dire quelque chose. Elle soupira. Comment elle allait ? Bien. Sa vie se transformait en « métro, boulot, dodo », mais cela ne la dérangeait pas plus que cela. Elle bossait dur, s’investissait comme elle pouvait dans GreenPeace, passait quelques soirées en compagnie de June, ou encore d’Hugo. C’était tout.

« Si tu veux savoir, rien de bien intéressant à te mettre sous la dent, curieuse. » finit-elle par répondre. « Ma vie est d’un ennui mortel, je suis sûre que j’endormirais des insomniaques à raconter ce que j’ai fait depuis la dernière fois qu’on s’est vue. »

Pendant qu’elle lui répondait, elle observa le regard de son amie lentement dévié d’elle, puis elle finit par se retourner pour regarder la direction qu’elle fixait. De gros pervers, sans doute, comme à chaque fois qu’elles sortaient à deux. En même temps, elles étaient quand même un duo de belles blondes toutes en jambes et en décolletées… Normal que ces messieurs ne se sentent plus parfois. Aria se retourna pour regarder de nouveau Hope, avec un petit sourire aux lèvres.

« Notre sex-appeal est trop intense, ma chère. Remarque, t’imagines, peut être que parmi eux il y a un futur chiropracteur, ou bien un polytechnicien ? Je suis sûre qu’il y a plein de bons partis parmi ces vicieux qui regardent sans arrêt nos seins ou nos adorables petits fessiers. Ya peut être des millionnaires, qui sait. »

Elle regarda en l’air, faignant l’air rêveur, puis redevint plus sérieuse après avoir légèrement rit. Elle adorait imaginer ce que les gens pouvaient bien être, tout en restant vraiment ironique sur les bords. Pour l’instant, elle ne se voyait pas être en couple. Ou plutôt, il n’y avait qu’une seule personne qui occupait ses esprits, mais elle ne tenait pas à trop s’enfoncer, et elle ne voulait en aucun cas s’investir. Sa situation pour l’instant lui convenait parfaitement. Elle était confiante.

« Bon, c’est pas que Josh nous fait attendre là, mais j’irais bien lui botter le cul en cuisine. » dit-elle alors en regardant les serveurs. Où était-il passé ?
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MessageSujet: Re: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptyLun 28 Mar - 0:12

where did you go?  ★ HOPE 2eulr7p
"Where did we go ?"


Je sais que je suis curieuse mais il n'y a vraiment rien ? Tu me fais un remake à la Dylan, rien ne se passe de particulier alors qu'on est à New York et s'il y a bien une chose que je retire d'ici c'est qu'il arrive toujours quelque chose ! On aurait dit que je venais de sortir cette réplique d'une série américaine type. Et pourtant, le plus drôle était que ma remarque n'était pas dénuée d'intelligence puisque j'avais raison. Jetant soudainement un nouveau regard vers les hommes d'âge mur derrière nous, je continuai mon discours avec passion. C'est comme eux, pervers mais parmi eux se cache un riche comme tu dis, mais également un tordu frustré ! Ce sont les règles de New York, et certaines ne doivent pas entrer dans notre quotidien. Un roulement d'yeux ne se fit pas prier, puisque directement je songeai aux autres "valeurs" que prônent ce lieu de débauche, autre que le paraître. Et après avoir ronchonner quelques secondes dans ma barbe, je lâchai un soupire puis haussai la voix. Trahison, adultère et manipulation ! Telles sont les trois piliers de ce monde auxquelles j'espère ne jamais goûter. Et le mot goûter n'était pas de trop, puisque celle de mon ex-petit ami m'était resté en travers de la gorge mais surtout, notre amour sali s'était déposé au fond de mon coeur comme du calcaire, comme une crasse poisseuse et sombre.

Josh a intérêt à être là, et compte sur moi, je lui botterai son jolie cul avec toi ! Que faisait-il ? se demandait-on alors que nos regards farfouillaient chaque recoins de ce lieu, puis rapidement, une vision moins joyeuse se proposa à nous. Olivia, je ne la connaissais pas vraiment, mais une chose était sure: elle me détestait. Et la raison est simple et n'est pas unique, elle est multiple. Dès qu'elle nous aperçu, elle devint rigide et retourna aux fourneaux. J'ouvris de grands yeux et regarda Aria avec stupeur. Gosh, j'avais complètement oublié qu'Olivia travaillait là... Elle ne peut pas me voir, tu sais... Concernant Josh. Si seulement elle était jalouse et possessive, et verte de voir qu'il a une amie de débauche proche, cela serait facile à résoudre comme conflit, mais rajoutons à cela les baisers que j'adore voler, et que j'ai fait subir à Josh, sans oublier les rumeurs qui ont suivi nous concernant, la blonde d'à côté n'avait surement qu'une envie: m’assommer avec une de ces poêles. Je ne pouvais donc rien sauver, juste attendre que toute cette histoire se tasse. Moins les gens en savent, plus ils l'ouvrent. Règle d'or à New York. Et toi, elle peut t'encadrer de la même manière que moi c'est à dire "pas du tout" ou bénéficies-tu d'une immunité ? Me faire haïr était déjà un concept ridicule puisque je ne blessais personne, sauf les plus méritants, mais que l'on me déteste pour des ragots stupides et une jalousie maladive, c'était presque méprisable.

On aurait sans doute du lui laisser un message, ou lui faire une surprise à un autre moment, ou un autre endroit, surtout ?! Je commençai déjà à me prendre toute seule la tête, si bien que si l'autre avait eu l'intention de me chercher des noises, je lui aurai imposé un de mes nouveaux plats: la tarte à la Hope, -50% de matières grasses mais cela provoque des rougissements au niveau des joues. Après avoir lâché un long soupire, je fermai les yeux pour retrouver une paix intérieure puis les rouvris avec le plus grand sourire que le monde puisse offrir à quelqu'un. Passons... De toute évidence, elle ne m'a pas vu embrassé d'autres pour rigoler... Être l'une des seules excentriques hyperactives tordues de cette université n'a pas que du bon. Tiens, nous n'avions pas encore parlé de cours, mais était-ce une bonne idée ? Parler de cela en dehors, même si nous aimions ce que nous faisions faisaient peut-être trop sérieux. Fort heureusement, il y avait quelques sujets que nous pouvions nous permettre. Au fait, pour les pom-pom-girl, il va falloir travailler une heure de plus, et déjà que j'ai raté un cours important au théâtre, je sens que mon weekend se résumera à travailler encore et encore mon texte tout en faisant de la gymnastique. Les professeurs pouvaient passer pour des sadiques mais ils méritaient par moments amplement leur titre. Mais j'adorai Fordham University, c'était comme un second chez moi, les hypocrites et salopes en moins. Une odeur chaude et agréable vint titiller soudainement nos narines, et je ne pus retenir ce petit bruit que l'on émet du fond de notre gorge lorsque nous avons faim. Purée, j'ai la dalle bordel ?! Oh, la politesse, j'avais oublié. Roulant des yeux comme pour rembobiner, je pris une voix plus sérieuse avec un soupçon de prétention. Ciel Myriam, quelle délicate senteur que voilà, mes papilles gustatives sont toutes ouies.

Jouer en dehors de la scène ou dessus, c'était automatique, mais bien évidemment, je ne me jouais pas des gens. Je parodiais, faisais la folle, pour ne pas perturber mes habitudes. Quoiqu'il en soit, on pouvait me féliciter de ne pas avoir commis une infraction depuis quelques jours, bientôt une semaine. Il faut dire que je préférai rencontrer des gens le soir dans une ambiance plus calme. Une envie, un désir de parler, d'échanger et de réfléchir. La psychologie était une passion que mes amis connaissent comme étant l'une des rares qui me fasse passer pour une première de classe. J'adorais tout bonnement cela, car découper le mental des individus pour mieux les analyser, c'était comme se faire draguer par un homme charmant, goûter à ses lèvres, le laisser nous installer son membre en notre sein afin de dégager le plaisir caché qu'il procure. Dieu, j'eus subitement une poussée de chaleur. Le manque sans doute puisque contrairement à ce que pourrait laisser supposer mon exemple, je ne me laissais pas souvent avoir aux premières rencontres, voire jamais. J'adorais jouer, et non coucher, bien que cela reste une aventure toujours orgasmique. J'étouffai soudainement un rire, sortant de mes pensées et lançant d'un ton naturel, comme un jette le cadavre d'une mère à sa pauvre fille qui la recherchait. Au fait, on t'a "beurré la biscotte" récemment ? Ne me prends pas pour une perverse, mais c'est juste que cela fait quelques temps que je ne t'ai vu avec... Quelqu'un ?! J’espérais juste qu'elle n'accuserait pas ma question d'avoir comme double sens qu'elle est une garce écarteuse de miches car elle savait que je ne le pensais pas. Mais j'aimais provoquer, cela restera ma nature. Les gens devaient s'y faire, ou iront s'y perdre.


Dernière édition par Hope A. Kylinson le Mar 5 Avr - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptyMar 5 Avr - 10:05

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“where did you go? don’t you know i’m
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Aria regarda avec un sourire amusée Hope qui lui parlait de New York avec un ton enflammé. Bien sûr qu’il se passait toujours quelque chose dans la Grosse Pomme… Mais cela dépendait de quoi. L’Australienne voulait bien admettre que cette ville avait un charme fou, qu’il n’y avait pas un jour sans qu’il lui arrive une sorte d’aventure mais c’était… Infime ? Insignifiant ? Incomparable avec les séries télévisées qui mettaient en scène des galas tous les trois jours, des histoires de couples qui se trompent et vise versa. Il fallait se l’admettre : si le rythme à New York était effréné, cela ne voulait pas pour autant dire qu’il y avait tous les jours un nouveau chapitre dans la vie de la Hathaway. A vrai dire, son pays natal lui manquait – forcément – bien qu’elle se sente bien à New York. Après tout, si elle avait déménagé là, ce n’avait pas été parce qu’elle avait été poussée par le rêve américain ou autre… Non. Si elle avait posé ses bagages, cela avait été parce que sa cousine avait eu besoin d’elle. Point. Donc elle ne faisait pas grand-chose pour que son existence devienne une succession d’aventures. Hope devait le savoir ça, même si elle avait du mal à accepter cette idée. Que lui dire ? Qu’elle avait failli renverser un chien en conduisant ? Qu’elle avait passé une après midi entière à hurler sur un aveugle ses quatre vérités parce qu’elle ne le supportait plus depuis la première fois qu’ils s’étaient rencontrés ? Qu’elle avait fait tomber ses affaires de cours dans une flaque d’eau et que ses feuilles étaient désormais irrécupérables ? La vie trépignante d’Aria Hathaway dans New York, tome un. Cependant, la blonde savait parfaitement que ce n’était pas ce genre d’informations que son amie désirait. Comme si cela puisse être une surprise.


« Je vais corriger ce que j’ai dit alors : si, il m’est arrivé des trucs, mais rien d’intéressant. New York commence à se faire vieille, plus rien d’inattendu et de grandiose comme dans les séries ! » dit-elle alors qu’Hope était partie sur un autre sujet.

Aria ne s’était pas retenue de lâcher une réplique au sujet de Josh. Ses doigts pianotaient sur la table à laquelle elles étaient installées, et elle se demanda si leur ami était là ou non. Elle n’avait pas demandé de nouvelles, rien dit, et c’était lancé dans leur débarquement surprise sur un coup de tête… Peut être que la Hathaway aurait mieux fait de lui demander, ni vue ni connue, dans étaient ses jours de congé, histoire qu’elles ne se plantent pas complètement. Songeuse, elle écouta d’une vague oreille Hope qui partait sur un commentaire sarcastique à propos d’Olivia, et elle se mit à sourire avant de chercher des yeux la blonde qui occupait leur conversation. Elle ne la connaissait de vu, et n’avait jamais eu de franche discussion avec elle.
Comme ça elle ne supportait pas Hope ? Elle lança un regard interrogateur, un peu surprise d’entendre que quelqu’un pouvait avoir pris en grippe cette blondinette adorable. Certes, il y avait Josh au milieu, mais ce n’était pas une excuse valable pour détester une fille comme cela… Si ? Après tout, elle volait un peu au dessus de tout ça. Tant qu’on ne touchait pas, de près ou de loin, à Hugo…

« Elle ne m’a jamais adressé la parole. » finit-elle par répondre, fronçant du nez. « Peut être que je lui fais peur ! »

Elle rit légèrement avant de baisser la tête sur son portable entre ses mains.

« Après tout, j’ai de quoi impressionner les gens. Je suis une Hathaway ! »

Remarque parfaitement ironique, bien entendu. Elles ne s’étaient jamais adressé la parole puisqu’elles n’en avaient jamais eu l’occasion, c’était surtout cela. Cependant, maintenant, même si elle était une bonne amie de Josh, elle ne se voyait pas sympathiser avec elle, surtout si elle ne pouvait pas voir en peinture Hope.
Préférant changer de sujet, son interlocutrice se mit donc à parler des pom-pom girl. Aria eut un grand sourire, puisqu’elle savait très bien qui était la capitaine… June. Sa cousine. Si elle n’avait pas postulé pour en devenir une, c’était surtout pour cela. Elle ne voulait pas trop empiéter dans la vie de sa cousine, de peur qu’après elle se sente oppressée. Ce qu’elle faisait, puisqu’elle ne pouvait pas s’empêcher de la soutenir, c’était qu’elle venait de temps en temps aux répétitions, afin de déstresser June quand elle s’énervait trop contre les autres. Gentille cousine.

« Hope, tu ferais mieux de te dédoubler. Je suis pas sûre que réviser en obéissant aux ordres de ma cousine est une très bonne idée… Tu risques de t’emmêler les jambes, et le cerveau aussi. »

Elle tira la langue, montrant qu’elle la charriait un peu, et hocha la tête avec vigueur quand Hope demanda à manger. Elle aussi, avait faim, et rester dans cette pièce avec une douce odeur de pizza la rendait encore plus affamée.

« Une à deux ou une chacune ? Sachant que si tu partages avec moi, ça sera sans viande, Hope d’amour. »

Elle lui lança un sourire un peu désolé, mais elle savait qu’elle ne lui en voudrait pas. Après tout, Hope respectait ses convictions, et savait parfaitement qu’Aria était végétarienne depuis une dizaine d’années maintenant. Elle enroula ses doigts dans ses cheveux, regarda Myriam qui attendait à côté d’elles qu’elles se décident, et elle eut un petit temps de réaction après qu’Hope lui ait posé une question sur sa vie sexuelle. Elle soupira d’un air amusé, lui lança un petit regard conspirateur, bien qu’au fond, elle ait elle-même peur de la réponse.
Qui lui avait beurré la biscotte ? Plus grand monde ? Aria n’avait jamais été une fanatique des histoires d’un soir, et misait plus sur de la longue durée. Cependant, il y avait Hugo… Hugo. Aria stoppa net ses pensées, préférant ne pas aller plus loin, et posa sa tête sur sa main en regardant Hope.

« Enfin, tu sais bien que je suis aussi vierge que la Sainte Vierge ! » répliqua-t-elle. Faux. Complètement faux. « Pour l’instant, aucun mec ne semble intéressant. Et aucun ne semble intéressé, aussi. J’crois que je vais finir par me convertir aux filles, moins de problèmes. »

Elle grimaça, absolument pas sérieuse.

« Mais raconte moi ta vie, Hope. La tienne est beaucoup plus intéressante ! »

L’éloigner du sujet, aussi, était intéressant.
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MessageSujet: Re: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptyMar 5 Avr - 22:09

where did you go?  ★ HOPE 2eulr7p
"Where did we go ?"


Tenir la flamme de la liberté, ce n'était pas moi, mais celle de la parole me revenait de droit. Non seulement je parlais franchement, mais le pire est que je pouvais nuancer certains propos, sans parfois m'en rendre compte; le sarcasme faisait presque partie intégrante de moi. Et New York était un sujet de conversation que me tenait souvent mes parents. En parlant d'eux, j'avais simplement touché quelques mots à propos d'eux à Aria, et j'avais oublié de lui dire quelques petites choses. Mais je n'avais plus de contact avec eux, je ne voulais tout simplement pas. Me forcer à croire alors que j'étais en plein apprentissage que la débauche contrôlée est un luxe qui mène au succès n'est finalement pas ce qui m'est arrivé de plus beau. J'ai grandis dans cette famille où je devais sourire et non pas être moi, mais être une Kylinson, la fille au grand mannequin, Evana Wood. Au final, elle m'avait perdue, je l'oubliais et je m'ignorais encore. J'étais construire sur les intentions de ma mère, et non dictée par mes propres choix et désirs.

Les choses changeaient depuis peu, je commençais à devenir humaine. Mon coeur devenait moins dur et plus ouvert. Je le sentais d'ailleurs se compresser lorsque quelqu'un me manquait et justement cela était le cas. Rien qu'en y repensant, les traits de mon visage se bloquèrent subitement. Je dus déglutir afin de me reprendre un rythme cardiaque correct, et de sourire comme à l'accoutumé. Il ne fallait rien laisser paraître. J'y arrivais seulement si je n'interrogeais pas mon coeur, car le secouer faisait comme ressortir toutes ces questions qui me terrifiaient: l'aime-je ? Tu es une Hathaway et une grande, tu m'étonnes qu'elle n'ose pas venir te voir mais je parie qu'elle ne peut te voir en peinture. C'est simple, elle semble avoir des envies de meurtre dès que tu dis bonjour à "gueule d'amour." Qui qu'elle soit, au final, j’espérais qu'elle ne croit pas que je sois une de celles qui croient que New York se contente d'accueillir les personnes ayant des relations à double tranchant. Elle et moi, d'ailleurs, étions la preuve que deux amies peuvent entretenir une relation saine et sans tromperie. La seule qui peut être considérée en tant que tel est un secret, mais nous en possédons tous un, au minimum, non ? Comme le sujet de mon frère. Personne ici ne savait que j'en avais un, mise à part ceux m'ayant connu aux années lycée, à mes débuts.

Aria était là, face à moi, resplendissante avec ce sourire naissant soudainement comme une fleur en éclosion. J'étais d'ailleurs surprise, mais la suite me réconforta. Oh oui, suis-je bête déclarai-je dans un rire tendre, j'avais oublié que c'était ta cousine, June... Et je devrais me dédoubler... Mais j'arrive à gérer, du moment que je ne me distrais pas avec d'autre chose., chose qui contredisait ma présence ici. Quand on y réfléchit, je prenais du bon temps, et je m'exposais à de nouvelles rumeurs. Si seulement elles étaient fondées. Et si j'allais au zoo, me traiterait-on de zoophile ? avais-je pensé. Comme si mes relations avec une quelconque importance. C'est simplement que les gens n'en ont aucune. Il fallait admettre que me faire aimer était facile puisque je ne forçai rien et était naturelle, tout en étant excentrique. En parlant de naturel, ces mélanges d’arômes pouvaient me donner faim, mais rapidement, ils se transformèrent en une odeur écoeurante. Trop de parfum tue le parfum, dit-on. Finalement, on prendra une salade à partager, avec des tomates et la sauce vinaigrette à côté, right ? Une petite grimace s'était formée aux coins de mes lèvres. Tu sais, j'adore les pizzas, mais une grosse pom-pom-girl, ça ne se marrie pas avec l'amour des autres mais plutôt leur mépris.

Ma remarque semblait dire que j'étais préoccupée par le jugement des autres, mais je l'étais moins. Me faire détester, je le voulais bien, mais j'avais assimilé depuis des années ce principe de devoir plaire. C'était une habitude, thanks to my mum. La seule chose que j'avais réussi à ne pas adopter était coucher pour nourrir ma popularité. Les principes que l'on m'avait donné venaient de mon frère. Une relation bipolaire, je l'adorais mais j'étais affreusement instable, surtout lorsqu'il était encore à la maison, et même mes idées noires me poussaient à devenir méchante et grossière avec lui. Quoiqu'il en soit, si Aria était vierge, je voulais bien être la nouvelle égérie de Barbie. Vierge ? Dis plutôt que ta somatotropine a été secrété par ton hypophyse lorsque tes globes oculaires se sont posés sur un individu de sexe masculin ! Mais soit, je ferai comme si je te croyais. Et d'un petit clin d'oeil, je clos ma phrase digne d'un cours sur la reproduction en sciences et vie de la terre. Si j'avais retenu cette phrase, c'était qu'elle m'avait été destinée lorsque mon frère a voulu me taquiner quand j'avais perdu ma virginité. Il adorait me répéter cela, mais avec une tournure plus personnalisée. Quant à te convertir aux filles, entre les michtonneuses superficielles et les cajots, tu tomberas soit sur des dépressives soit sur des filles en couple ou amoureuses. Ou plusieurs choix à la fois. Je roulai des yeux en prononçant ses mots, un peu comme Damon fait dans la série mythique qu'Aria et moi adorions regarder. Il fallait dire que dès qu'il passait à l'écran, nos lèvres se pinçaient miraculeusement.

Ma vie ? Une mère manipulatrice, obsédée par la conquête et la popularité, une figure paternelle effacée et un frère haïssant ses parents, dingue de sciences et de droit, qui avait des tendances suicidaire adolescent. Mais évitons de parler de ces bonnes choses, elles pourraient amener aux points noirs de ma famille me disais-je. J'étais ironique et sarcastique, même avec moi-même. Justement, puisque nous y étions, il fallait que je lui dise, le moment était venu qu'elle en sache un peu plus sur ma famille. Je baissai les yeux sur les rayures de la table, essayant de compter les ronds noirs formés à l'intérieur et prenant une voix plus douce et moins audible, je pris de nouveau la parole. Mon... Mon frère m'a envoyé un message, cela faisait un an que je n'avais pas de nouvelle, et il m'annonce qu'il va revenir habiter à New York et peut-être reprendre ses études pour étudier la psychologie. Je lâchai un soupire violent en relevant la tête, joignant les mains devant moi et plantant mon regard comme un poignard en direction du plafond. Dieu, mais qu'ais-je fait pour mériter que tu me les brises dès que tu en as l'occasion ? Je repris mon souffle en fermant les yeux quelques secondes. Je les rouvris après avoir déglutit, reprenant un ton normal. Je l'adore, c'est juste... Qu'il va se comporter encore comme le frère protecteur, soit je parle à un homme, il va le surveiller... Je songeais soudainement à mes amis masculins, àAdriano, à Kenzo... à Joshua. C'était lui que nous étions venus voir. Quel cauchemar s'il apprenait les rumeurs, plus mon attitude provocatrice. Sur qu'il essayerait de lui faire peur. Je pris mon front entre mes mains, gémissant des "oh lala..." à demi-voix.

Et... Soudain, un ton solennel se fit entendre, le mien. J'étais comme perdue dans mes pensées, mais présente et consciente à la fois. Le visage durci et presque sur le point d'avouer quelque chose de grave. Certes, pour moi c'était le cas, mais sinon, non. Et notre dernière conversation était une dispute, je lui ai dit que si sa fiancée l'avait trompée, c'est que ce n'était qu'un sale con... Je ne me confiais jamais, et encore moins en public. Mon regard venait finalement se perdre dans la vitre où la vision devient floue, entendant la pluie tomber, mais elle s'écoulait dans mon esprit. C'était les larmes de ma bêtise qui fondaient jusqu'à mon coeur pour me rappeler que j'avais dit la chose la plus horrible de ma vie à la personne qui a le plus donné pour me sortir des griffes de cette odieuse manipulation maternelle. Je secouai vivement la tête, feignant un sourire à travers un croissant de mes lèvres et un regard doux. Un rire nerveux et bref s'empara de moi. Enfin, ce sont des choses qui arrivent, et je suis persuadée qu'il m'a pardonnée. Non, je savais qu'il l'avait encore en travers de la gorge. Quelle immonde créature... N'as-tu... Jamais fait une bêtise de la sorte ?
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MessageSujet: Re: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptySam 7 Mai - 0:31

where did you go?  ★ HOPE Aria-hope-264dfb2
“where did you go? don’t you know i’m
still here? You think you’re better all alone.”


Aucune trace de Joshua dans le Pizza Shack. Pas une seule. Cependant, cela ne semblait pas déranger les deux amies, pour l’instant du moins. Comme à leurs habitudes, enfin, surtout grâce à Hope, la conversation était facile, et c’était en parlant qu’elles comblèrent le silence que pouvait créer l’attente. Passant des haussements d’épaules aux éclats de rire, c’était dans leur contemplation de la salle de restauration qu’elles avaient fini par apercevoir une tignasse blonde, et aborder un sujet plus épineux, moins joyeux, plus terre à terre. Les sourcils froncés, Aria lança quelques brefs regards vers Olivia, tandis qu’Hope continuait à argumenter sur le fait que la serveuse était certainement la personne la plus possessive de la planète, bien que cela ne soit pas vraiment… Justifié ? Elle se renfrogna, alors qu’elle lui avouait également que la demoiselle devait prendre ses distances quant à elle, autant par son nom de famille que par sa taille. Aria Hathaway, un mètre soixante-quinze, faire peur à une blonde serveuse dans une pizzeria. Difficilement admissible, mais soit. Posant son regard sur elle plus longuement, elle tenta sans grand succès d’analyser les traits de son visage pour voir si elle avait un réel fond méchant, ou bien si elle était tout simplement rongée par la jalousie, à un tel point qu’elle ferait mieux de consulter. Ne voyant absolument rien, elle se contenta de pousser un gros soupir et de se retourner vers Hope, tout en passant une main dans ses cheveux et s’étirant à moitié.
Aria ne s’était jamais vraiment mêlée des affaires de cœur de Joshua, et au contraire, préférait se tenir éloigner de toutes ses histoires pour ne pas l’embêter en étant trop présente. Elle était juste une conseillère, celle qui lui disait tout franchement et qui restait sur le côté, attendant juste les récits de ce qu’il voulait bien lui raconter. C’était sans doute pour cela qu’elle était complètement larguée quand on parlait de certaines personnes, puisqu’elle ne s’était pas donnée la peine de les connaître, ni même de leur parler pour obtenir des informations, quelles qu’elles soient. Elle avait beau d’être curieuse, quand cela touchait de trop près la vie intime de ses proches, elle s’arrêtait, et préférait se taire. Ce n’était pas le cas d’Hope, mais elle respectait ses agissements, sa façon d’être. Après tout… Tout le monde était différent. Et puis, jamais elle ne revendiquerait que sa manière de faire était mieux.

« J’en conclus que c’est dangereux pour nous de rester là ? » dit-elle alors d’un air amusé, prenant la carte posée sur la table pour faire mine de se cacher derrière. « Enfin… On a plus qu’à prier pour qu’elle soit clémente avec nous ! Hors de question que je vire mon royal fessier d’Hathaway de cette chaise à cause d’une blondinette qui devient teigneuse quand il s’agit d’approcher de trop près monsieur Warren. »

Elle leva les yeux au ciel, divaguant légèrement lorsqu’elle avait prononcé ses dernières paroles, puis finit par avoir un sourire s’esquisser lentement sur ses lèvres. Pendant quelques secondes, elle l’échangea avec Hope, avant de secouer sa tête pour mettre un terme au sujet Olivia, bien trop compliqué et prise de tête. Elle se redressa, posa ses mains jointes sur la table et regarda son amie dans les yeux. Celle-ci changea de sujet, et l’Australienne l’écouta attentivement, alors qu’elle se mettait à lui parler de tout ce qu’elle avait à faire pour les jours à venir. Petit sourire aux coins des lèvres, elle finit par admettre qu’Hope aurait du mal à faire tout cela, et elle haussa les épaules avant de lui proposer une solution miracle ; se dédoubler. Chose parfaitement impossible, obligatoirement, mais c’était l’humour de la Hathaway, sa manière de tenter d’atténuer les situations en lançant des petites phrases qui ne faisaient rire qu’elle.
Mais bon, autant se l’avouer, elle aurait adoré savoir se dédoubler. Mais la question n’était pas là.

« T’avais oublié que June était ma cousine ? » dit-elle en détachant chaque syllabe, son sourire plus immense que jamais. « La blondeur commence à toucher tes neurones ma pauvre Hope ! Si j’ai fini ici à New York, c’était avant tout pour elle. Les Hathaway ftw. »

Elle posa son coude contre la table, et mit sa tête dans sa main en regardant Hope tandis qu’elle disait ce qu’elles allaient commander. Aria hocha lentement la tête, déçue de ne manger qu’une salade, mais ne fit aucun commentaire sur la salade et ses tomates le temps que Myriam était encore à côté d’elle, puis quand celle-ci s’éloigna, elle leva les yeux au ciel avant d’ouvrir la bouche.

« Une salade ? On est dans une pizzeria, je pensais qu’on allait s’avaler des milliards de calories avant de pleurer sur notre sort une fois toute la grasse avalée ! Mais bon, comme tu veux. Mais je rejeté l’excuse du regard des autres… On s’en fout des autres. »

Dixit Aria Catahleen Willa Hathaway, aussi maigre que certains mannequins qu’on peut voir sur des couvertures de magazines. Ce n’était pas de sa faute, son métabolisme était ainsi : elle mangeait, tout sauf de la viande, mais elle ne grossissait pas. Elle pouvait absorber toutes les graisses du monde sans prendre le moindre gramme. Elle se considérait à la fois comme chanceuse, mais n’aimait pas non plus qu’on puisse voir ses côtes, et détestait se voir aussi fine que cela dans le miroir. Mais elle n’y pouvait rien… Bien souvent, les autres la détestait rien que pour la chance dont elle bénéficiait en étant née ainsi. Destinée à être mince toute sa vie.
Le sujet dévia sur sa virginité, mais Aria ne laissa pas la conversation s’étendre là-dessus. Innocemment, elle posa des questions à Hope, à propos de sa vie, ce qui se passait hormis son emploi du temps chargé, persuadée que cela était le meilleur moyen de détourner son attention de sa vie amoureuse. Cependant, elle regretta bien vite. La mine d’Hope s’assombrit, son ton devint plus calme, plus posé, plus grave même. Aria la regarda avec ses grands yeux, ne souhaitant pas l’interrompre. Elle ne connaissait pas le frère d’Hope, n’en avait presque jamais entendu parler, d’ailleurs. C’était le genre de sujet qu’elles n’abordaient pas, le genre de sujets qu’elles avaient enfermé à double tour dans le coffre des choses à ne pas dire, à ne pas évoquer. Très vite, Aria se sentit mal à l’aise, ne sachant que dire, et elle lui adressa un petit sourire.

« Vous êtes frère et sœur… Donc je pense qu’après ce silence, ça a changé. Après tout, vous êtes liés, vous ne pouvez pas vous ignorer indéfiniment. C’est ce qui est bien dans les relations au sein d’une fratrie, c’est que quelque soit le problème, la dispute, tout finit par trouver un équilibre. »

Elle disait cela, mais elle n’en savait rien. Elle avait été fille unique, délaissée de ses parents, trop occupés à travailler et courir à tous les coins de Sydney.

« Il m’est jamais arrivé la même chose. Je n’ai pas de frère et sœur, ça va plus vite… » dit-elle en haussant les épaules et en affichant un sourire triste. « J’aurais préféré en avoir et m’engueuler plutôt que passer dix huit ans de ma vie à vivre seule avec ma gouvernante. » Elle marqua un temps de pause, avant de soupirer et se redresser. « Mais je n’ai jamais perdu comme cela une personne de qui j’étais proche. Tu vois, j’ai une cousine, June, qui est comme ma sœur, mais je m’entends tellement bien avec qu’envisager une dispute n’est pas possible. J’ai des amis, comme toi et Josh, Serena, Hugo. Mais je tiens tellement à vous que même si j’étais en colère je ne pourrais pas élever la voix sur vous. »

Elle finit par se taire, pensive. Elle n’avait pas hésité à se confier, comme Hope avait pu le faire quelques secondes auparavant. Discussion sérieuse. Cela lui faisait étrange. Vraiment trop étrange.

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MessageSujet: Re: where did you go? ★ HOPE where did you go?  ★ HOPE EmptyLun 16 Mai - 1:40

where did you go?  ★ HOPE 2eulr7p
"Where did we go ?"


Il était clair que les chances pour que Joshua se pointe étaient désormais minimes et cela avait comme conséquences non pas de me rendre nerveuse mais particulièrement frustrée. C'est comme aller chez le médecin pour se rendre compte que l'on a rien, et on perd argent, temps et crédibilité. Sans oublier la fierté, car on passe pour quelqu'un de sensible qui a mal pour un rien. Like my mum said: si les gens te regardent de haut, fais leur profiter de la vue sur ton décolleté. Je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase m'était revenue soudainement alors que la jeune blonde farouche et serveuse près de nous venait de nous toiser comme si nous étions aux centres des rumeurs les plus folles, Aria & Hope, les dépravées de New York City, venez admirez les deux monstruosités de la nature dans le nouveau zoo où on sert des pizzas ! Je regardai Aria qui semblait amusée de la situation, et je grimaçai faussement à ses dires. Les Warren... Que veux-tu, rien qu'hier, je suis allée voir Nolan et... Dieu qu'il est craquant ! J'eus ce sourire que je sentais tellement stupide que j'en baissai les yeux de honte. Non, je n'étais pas sous le charme, je repensais simplement à la soirée d'hier qui avait été plus mouvementée que ce que j'aurai imaginé. Je reviens vers ma douce blonde afin de ne pas trop la rendre curieuse. Ils ont quelque chose, et je ne sais pas si Joshua sait embrasser, mais les lèvres de Nolan sont un pur délice finis-je par dire en battant des cils tout en gardant ce sourire narquois qui peut parfois énerver.

Quant à l'épisode de la cousine, j'avais complètement oublié. Sans doute que je n'étais pas très proche de June, tout simplement. Au final, je lui expliquai clairement que ma relation avec sa cousine était des plus simples et banales que le monde puisse connaitre et que ce détail m'a simplement échappé. Il faut dire que j'avais à penser à des milliers de choses que je pouvais m'en rendre malade et j'en sortais à peine. Aria était la seule avec qui je pouvais discuter ouvertement, sans me torturer l'esprit de trop et surtout, sans ayant trop peur que la moindre parole ne finisse par lui faire céder au rôle de policière en plein interrogatoire. C'est pour cela que je pouvais parler ambiguïté et bave sur certains hommes car je savais qu'elle ne porterait pas un jugement trop profond. Il faut dire que nous étions assez curieuses mais Aria n'était pas du genre à juger. La jolie blonde s'était toujours montrée fidèle comme amie, et elle savait rester à sa place, sans doute l'une des qualités qui me plait le plus chez elle. Et c'est sans doute un de mes défauts, puisque je me sens obligée de mettre mon grain de sel lorsque mes proches sont en mauvaise position. Il m'arrive de regretter mais souvent, je finis par me dire que j'ai fait le bon choix. Après m'être perdue encore dans mes pensées en l'espace de quelques petites secondes, je fermai mes paupières aussi rapidement que possible, afin de faire miner que je clignai des yeux.

Au final, tu sais quoi ? Et si on remettait à plus tard ce déjeuner ? J'ai peur que la serveuse nous empoisonne ?! La méfiance fait parfois bien les choses, et j'avais mes raisons. J'avais l'impression d'être une cible dans le viseur d'Olivia alors que ma seule erreur est sans doute d'avoir un peu allumer son "chéri d'amour" au début de notre relation. Mais le pire est que je me doutais que ce détail là, personne ne lui en avait fait part, et encore heureux, sinon, cela aurait été moi la pizza qui finirait au feu. La conversation, comme toujours, finit par dévier vers ses plus sombres aspects. Et parler de mon frère n'était pas le sujet le plus délicat puisque hormis Shelley, personne ne savait que j'en avais un. Je passai une main distraite dans ma longue chevelure, et évitant son regard ou cherchant réconfort dans celui des passants, à travers la fenêtre. Tout s'arrangera, je le sais, mais je pense que je l'ai atteins là où cela fait plus que mal... Quand on me cherchait, on me trouvait vraiment, et je n'avais pitié ni pour mes ennemis, ni pour mes proches sauf Shelley et mon frère a vu ce que cela faisait quand on faisait chier la petite Hope ! Je la regardai à nouveau, feignant un sourire aux coins de mes lèvres. Il a commis l'erreur de me dire dans un petit excès de colère que je ressemblais à ma mère. Je commençai soudainement à rire discrètement. Pour tout dire, j'aurai voulu continuer la conversation, mais me confier n'était pas encore d'actualité, en tout cas, pas en profondeur. Enfin, passons !

Puis Aria se montra rapidement plus sérieuse, ou tout bonnement, on aurait dit qu'elle venait de s'éventrer avec douceur, laissant entrevoir les méandres de son anatomie. Son coeur encore discret jusqu'à lors venait de confier quelques recoins grisants de son enveloppe corporel. Disons que cela occupe, mais le mien de frère s'est barré lorsqu'il est arrivé à maturité, il désirait vivre seul ! Ou plutôt s'éloigner de mes parents, de ma mère et de ses insultes nuancés pour lui faire comprendre qu'il ne méritait pas de porter ce nom de famille, lui, la honte des Kylinson, celui qui ne voulait pas être sous les projecteurs, même lors de ses tentatives de suicide, il aurait pu faire un effort et faire la une des magasines. Voilà ce que ma mère pensait, quelle déception pour elle. Regarder la douce beauté en face de moi était amusant. Petit à petit, je retrouvai mon franc sourire tout en l'écoutant attentivement. Tu es d'un naturel calme, ma chérie, mais les disputes débarquent souvent, enfin, si tu te mets en danger, si tu repousses tes propres limites... Ses limites ? Justement, il était peut-être temps qu'elle les repousse justement. Et me parler de ses proches, quelle bonne idée ?! Je pus saisir le prénom qui me plaisait à entendre: Hugo. Finalement, je pouvais m'en servir à ma guise cette fois, et je comptais bien la faire se tordre comme un vers en sa présence.

Tiens, en parlant d'Hugo, tu ne devineras jamais, mais... Tu gardes ça secret, promis ? Je scrutai les alentours du regard, me redressant et me penchant vers elle afin de lui confier un secret, murmurant avec douceur. Il est amoureux d'une de ses proches... Mais tu ne sais rien, d'accord ?! Bingo ! Je pouvais parfois agir comme une pétasse, mais il faut parfois astiquer le manche du destin pour qu'il s'active de jouir sur notre bonheur. Et celui d'Aria, à ma déclaration, allait peut-être prendre forme. Je ne savais pas vraiment si il lui plaisait, mais je savais de qui Hugo était fou. Il ne pourrait pas m'en vouloir car Aria ne dirait rien, et quand bien même, j'étais persuadée que la fraîche bombe allait tomber dans ses bras. Le brun était un des hommes les plus charmants qu'il m'avait été donné de voir, et si je devais encore la pousser à aller le voir, je l'aurai fait. Je lui lâchai un sourire, espérant qu'elle réfléchi à tout ceci avant de me lever subitement. Et si nous y allions maintenant ? Il est peut-être temps de rentrer ?! En effet, Joshua n'était pas là, la serveuse nous épiait et finalement, Aria avait de quoi réfléchir sur sa vie, plutôt amoureuse qu'autre chose. Et alors que nous sortions, j'avais ce sourire lumineux aux lèvres. J'étais heureuse et pourquoi ? Parce que l'amour venait de se mettre réellement en marche.
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