MANCHESTER ; 04/12/1988 – L’agitation commeçait à se faire sentir. Ce ne serait sûrement pas un accouchement facile, mais Catherine Lawford n’en était pas a son coup d’essai, elle allait mettre au monde son deuxième fils. A ses côtés, Robert Lawford, un comptable de 42 ans, semblait nerveux comme au premier jour. Mais il était partagé entre joie et fierté d’accueillir dans la famille un troisième homme. Un hurlement retentit dans la clinique principale de Manchester. C’était le début d’une vie. Tiraillée par les crampes, Catherine sentait que la délivrance était proche. Mais ce ne fût que treize heures plus tard que le petit Noam montra enfin le bout de son nez. La journée du 12 avril 1988 avait été longue mais la famille Lawford était heureuse.

LES PREMIERS PAS DANS LA VIE – Carter Lawford, le premier fils de Robert et Catherine, commençait doucement à se faire à l’arrivé d’un petit nouveau dans la famille. Il était heureux de se convaincre que la vie serait bien plus drôle avec son petit frère que si il n’avait été …. une fille. La famille vivait dans une petit maison cossue en périphérie de Manchester. Mais un déménagement était en cours. Robert avait été engagé pour un poste supérieur à Londres. Catherine, quand à elle, n’avait jamais travaillé mais incarnait la femme au foyer parfaite. Elle consacrait énormement d’importance à l’éducation de ses enfants. Même si il était né à Manchester, Noam n’y grandit pas. Il suivit sa scolarité dans un établissement privé du centre de Londres. Sa famille n’était pas dans le besoin, et il jouit d’une enfance confortable.

Il avait créer avec son frère une relation fusionnelle. Ils passaient leur temps à jouer aux aventurier de l’espace dans la chambre de Carter alors que leur parents les croyaient au lit. Il incarnait pour Noam la confiance et les liens du sang. Les deux garçons grandirent rapidemment et bientôt, Noam allait entrer au lycée. Son adolescence allait commencer alors que celle de son frère était déjà bien entammée et leur parents allaient vivrent quelques moments difficiles.

SWEET EIGHTEEN – La passion de Noam pour la bagare avait sûrement dû débuter à cette période de sa vie. Le lycée avait été un moment quelque peu difficil. En effet, Noam découvrait à se moment là un tas de choses intéréssantes comme les filles, l’alcool ou meme la drogue, parfois. Et c’était le fait de trainer à repetition dans des bars miteux qui firent que le jeune en venait régulièrement aux mains. Il passa finalement son Baccalauréat avec des notes très peu extraordinaires. Heureusement pour lui, la cohésion familiale était son seul pillier de stabilité et de sa famille il recevait énormement de soutient. A cet époque, Noam débuta la boxe, qui lui servirait plus tard, mais c’est un détail, pour apprendre à canaliser son énergie. En effet, il avait entamé une relation avec une jeune fille charmante de son école et un tas de problèmes avaient alors commences. Il en souffra beaucoup, elle avait été la première a qui il avait fait confiance et il en était ressorti déçu. Cela eu un impact sur sa vision des filles …

UNTIL NOW – Après le lycée, les chemins des deux frères Lawford se séparèrent. Carter avait débuté depuis un an déjà des études de journalisme à Paris alors que Noam allait s’envoler pour les Etats Unis pour y étudier le management. Certes, l’idée de se séparer de ses parents lui brisait le coeur mais à vingt ans déjà, il était temps pour le beau brun de prendre son envol. Et il le prit avec le vol X568GL9. Arrivé à New York, Noam n’y connaissait rien et les premières nuits au motel furent difficiles. Il avait un peu d’argent donné par ses parents et n’avait pas trop à s’en faire pour survivre. Mais le britannique était têtu et ne voulait de l’aide de personne. Il fini par se trouver un appartement et y emménagea seul. La semaine suivante, ses cours commençaient. Aujourd’hui, Noam a trouvé ses repères car il vit ici depuis deux ans mais sa patrie et sa famille lui manquent.