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On se brûle les ailes ensembles ? • Juliett

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MessageSujet: On se brûle les ailes ensembles ? • Juliett On se brûle les ailes ensembles ? • Juliett EmptyDim 4 Mar - 3:34

Ne me torture pas, je suis déjà à l’agonie. ▬ Il y a des chansons qui nous donnent envie de danser. D’autres qui nous donnent envie de chanter à tue-tête. Mais les meilleurs chansons sont celles qui nous ramènent à l’instant précis où on les a entendus pour la première fois, et qui à nouveau vous brisent le cœur.


Une nuit percher sur un nuage, une lune éclatante reflétant les lumières de la ville et un sentiment de bonheur, un bonheur sans fin, voilà ce qu'était surement mon plus grand rêve. D'ailleurs ceux-ci en étaient éperdument remplis et j'avais la désagréable impression que jamais je n'y goûterais. Je passais donc mes nuits à ressasser et à tergiverser, essayant de comprendre pourquoi, mais je n'y trouvais aucune réponse. Accoudé à la fenêtre je n'avais trouvé autre occupation d'admirer le ciel et ses étoiles éclatante. Depuis tous petit j'étais sûr que la haut il y en avait une qui m'appartenait et qui veillait sur moi et depuis un certain jour, je l'appelais à présent maman. En ce soir de mars je n'avais pas réussi à fermer les yeux et le je connaissais le plafond dans ses moindres recoins, alors j'avais opté pour une vue un peu plus utopique et que de mieux que de plonger son regarde à travers la voie lactée. Après tout le plus vieux rêve de l'homme n'est-il pas de voler ? En ce moment je pouvais l'imaginer. J'adorais cette sensation qui était celle de se perdre, se laissant entrainer dans une valse avec les minuscules billes qui scintillait au-dessus de notre tête et que jamais on n'approcherait de si près. C'est dans mon plus simple appareil que j'étais venu river mon regard vers le ciel et à ma plus grande surprise je surpris que celui de ma voisine avait été attiré par autre chose. Un clin d’œil suivis d'un sourire suffire à la faire déguerpir et à la forcer de retourner se coucher auprès de son amant, un homme charmant. Le vrombissement des taxis et les éclats de rires montaient progressivement comme si la ville retenait son souffle, prêt à déverser toute sa folie, après tous j'habitais dans ce que l'on considérait comme l'une des villes les plus délirantes du monde. New-York avait été mon premier amour, j'en étais tombé sous le charme seulement au bout de quelques heures et je ne pensais pas que je finirais par la haïr au point que je ne veuille pas y remettre les pieds. D'ailleurs quelques-fois je me demande bien ce qui a pu autant m'attirer pour que je décide de revenir, peut-être l'âme d'une personne chère à mon cœur. J'aimais sentir monter cette atmosphère de soir de fête pour bon nombre d'étudiant, cette joie qui accompagnait chaque personne qui arpentait les rues de la grande pomme et qui était prêt à montrer toutes leurs extravagances. C'est pour de tels moments que j'avais décidé de devenir reporter, pouvoir prendre la réalité de la vie dans son contexte, en plein cœur de l'action. Après tout n'y a-t-il rien de plus excitant ? D'ailleurs je ne savais pas très bien ce que je faisais encore ici à poil accoudé au balcon alors qu'en dessus montait la température, même si je savais que demain j'allais surement avoir une journée de merde je ne pouvais résister à cet appel qui se faisait de plus en plus insistant. Tournant les talons après un dernier regard lancer chez la voisine, qui au vu du mouvement des rideaux s'amusait bien, j'allais chercher quelque chose à me mettre sur les fesses. Un coup de flotte passer sur le visage, un doit de pied entamer par un meuble et j'étais partie, sans oublier mon appareil photo, indispensable. Durant mes études j'avais souvent été engagé pour prendre des photos de soirée qui se passaient en plein cœur de la ville, cela avait été mes premiers amours et ce soir je retombais tête la première dedans. Les rues étaient surcharger, ce qui n'était pas rare par ici, car la ville ne dort jamais et puis on se trouvait dans l'un des quartiers les plus huppé du monde, celui que les fans de gossip girl ne manqueront pas de visiter un jour. Me laissant entrainer dans le tourbillon j'avais pris malgré moi la direction d'un endroit que j'avais énormément fréquenté et que j'aimais bien retrouver de temps en temps, il s'agissait d'une boite de nuit plutôt sélecte connue sous le nom du Exit Night Club.

Emprunter les rues de New-York une fois la nuit tombée était quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie et j'avais pris l'habitude de comparer cela à un gigantesque disneyland. Sur mon chemin je fis la rencontre d'un vieil ami, d'un passé douloureux, d'un point connu de tous et qui encore aujourd'hui me faisait frémir. C'était ici que le monde entier avait pu voir deux très célèbres jumelles s'effondrer comme un vulgaire château de carte. Mes souvenirs de cette époque restaient flous, mais la douleur elle était toujours aussi lancinante, me prenant à la gorge et ne me lâchant plus. Passer à cet endroit avait été un pur hasard, car habituellement je le fuyais comme la peste. Il n'était que pur crainte à mes yeux et y déposer mon regard ne m'inspirait que de la haine et du dégout, j'aurais tout donné pour pouvoir à nouveau lever les yeux au ciel et apercevoir le sommet des tours baignant dans les nuages. Détournant le regard je continuai ma route et me baignait à nouveau dans la populace. La lune éclairait mon chemin et mon flash arpentait les rues, fixant dans le temps quelques moments de bonheur, de frénésies. Même moi qui n'était pourtant pas quelqu'un de très sociable, j'adorais sentir cette atmosphère unique qu'on a rarement l'occasion de gouter. Sans m'en rendre vraiment compte j'aperçus finalement l'entrée du club où j'avais décidé de me rendre et bingo en plus je connaissais le videur. « Max, comment va ? Y'aurait moyen de passer ? » Et c'est avec un superbe sourire que j'envoyai un clin d’œil à la file d'attente. Comme quoi ça sert d'avoir des contacts. La musique résonnait pas mal et malgré l'heure la folie était déjà au rendez-vous, attrapant mon appareil j'entrepris de faire le tour histoire d'essayer de choper de rare moment qui resterait inoubliaux. Au hasard d'un regard, mes yeux furent attirés par une superbe chevelure blonde, puis par une silhouette suivie d'un visage, un visage que je connaissais et que j'aurais pu reconnaitre entre mille. Me frayant un passage dans la foule je savais déjà ce qui m'attendait, mais j'avais besoin d'exprimer ma frustration. Elle n'était plus qu'à quelque centimètre de moi et je pouvais à nouveau sentir son parfum, celui-là même que j'avais humé quelques semaines auparavant lorsqu'elle était venue se blottir au creux de mes bras. Son dos me faisait face et je décidais de l'approcher ainsi, me baissant vers son oreille. « Dit moi Juliett tu te souviens d'un garçon que t'as laissé en plan au petit matin il y a un peu moins de trois semaines ? » J'avais l'agréable impression que cette soirée allait peut-être devenir encore meilleure.
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MessageSujet: Re: On se brûle les ailes ensembles ? • Juliett On se brûle les ailes ensembles ? • Juliett EmptyMer 7 Mar - 0:22

JULIETT & CLAYTON • this is my car, jump in. cinderella, no pumpkin. « I don't care who gets you, I don't care what they don't see. I don't need God to remix you : it's less for them, but mo' for meee ! » • N.E.R.D ♪ PERFECT DEFECT



All I ever wanted was for you to say you love me, but somehow that emotion got jumbled up in your circuitry.. ♪ En suivant le rythme effréné de la chanson, les paroles me semblaient accessoires. Matière à accompagner une cadence et a faire s’agiter tout ses new-yorkais en quête de décompression totale. Prise par le tempo, et l’ambiance générale les paroles sortaient de mes lèvres aussi naturellement qu’un discours que j’aurai cité quelques minutes plus tôt devant une assemblée d’humanitaires. Mes amies me déconseillaient de rester cloîtrée dans mon appartement haut perché dans un des bâtiments de Brooklyn. Prétextant qu’un petit-ami se remplaçait au même niveau qu’une blouse Vanessa Bruno, et que je n’avais donc pas à me morfondre pour un garçon qui n’en valait pas visiblement la peine. En théorie j’arrivais à maîtriser, en pratique j’avais l’impression de croiser des couples partout où mes yeux se posaient. Au départ je pensais à des coïncidences, puis à un réel acharnement. Jugeant sûrement que mon état psychologique était sérieusement touché, je me suis retrouvée ici. Pour ma défense, ce genre d’endroits je ne les fréquente pas. A vrai dire pas du tout. Mais la brunette du groupe me l’avait bien vendu, que pour y entrer il fallait soit être vraiment ami/ami avec les vigiles ou sinon connaître personnellement le propriétaire ou au moins son assistant. Je n’ai pas cherché si elle connaissait le vigile ou l’assistant, je m’en fichais beaucoup.

Les endroits confinés je ne les aime pas, je me doute que même si le club se dit select et très regardant sur les entrées ça finirait comme dans tous les autres. Une chaleur insupportable d’ici quelques heures car tout le monde aura eu la brillante idée de se donner à fond sur la piste. Pour une fille aussi rationnelle et raisonnable que moi, je me sentais comme aller à l’envers de mes principes les plus ancrés. J’avais beaucoup de travail pour le lendemain, un nouveau voyage à préparer en solo cette fois-ci (que cela me serve de leçon pour les prochaines fois). Mais pour ne pas gâcher la soirée j’ai préféré accepter, je me sentais en un sens bien épaulée. Entre ça et un duo télévision + pot Ben & Jerry’s le choix était rapidement fait.
Ayant quelques appréhensions au départ, je me faisais la plus discrète de la bande. Sauf que la blondeur de mes cheveux ajouté à la teinte merveilleusement azurée de mes prunelles ne faisaient qu’attirer les regards sur ma personne. J’aurai dû prendre mes lunettes, même si je voyais très bien sans. Cela m’aurait donné un air de fille plus sérieuse voire même coincée et donc fille à éviter. La programmation musicale entraînante mais sans plus, mes amies totalement surexcitées à chaque nouvelle chanson : « C’EST MAAAAAAAA CHANSON ! » , le regard qui voulait tout dire qui suivait, et sa main qui glisse dans la mienne m’entrainant dans la place que je craignais aussi fort que l’entrée en elle-même. La piste de danse…
Au départ j’ai juste bougé les épaules, quelques balancements de chevilles guère convaincants. Les filles qui me forçaient à sautiller, à lever les bras au l’air et ne pas chanter mais carrément hurler. La loi du je cherche à tout prix à me faire remarquer du DJ. Je suis entrée dans le jeu et surtout dans la danse (au sens le plus propre du terme) et pouvoir me défouler me procurait un sentiment indéfinissable. Il fallait que je comprenne que le problème ne venait pas de moi, que je commence à arrêter de porter des torts dont je ne suis même pas responsable. Les regards que je croisais me renvoyaient des messages positifs, de totale confiance en moi. Je n’étais pas intéressée mais flattée, inconsciemment ils avaient beau agir comme de gros lourds ils me venaient en aide d’une certaine manière. Il se rendra bien compte de ce qu’il avait laissé filé entre ses doigts, un con comme un autre…
Ce genre de pensées regonfle mon égo, j’en manque cruellement. Je commence à apprécier cette version de Juliett beaucoup plus épanouie, à moins s’en vouloir pour rien. Cela se ressent sur mon visage, sur mon sourire, sur mon état général. Je saute de plus en plus haut, mes Sledge vernies noires ne vont pas longtemps supporter ces vilains excès. J’entends les premières notes de Perfect Defect et j’agis de la façon que je critiquais quelques secondes auparavant. « I would bump, into ; the creme de la creme, that's you ! ♪ » Je m’étonne moi-même, l’éclairage joue avec mes nerfs. J’essaie de ne pas perdre de vue mes coéquipières, j’en repère déjà une accoudée au bar. Les yeux mielleux en direction d’un mec rencontré cinq minutes avant. Une autre encore en face de moi, à deux doigts de retirer ses escarpins quitte à les garder en main ensuite. Je lâche un petit rire qui ne se remarque même pas. Le moindre son est étouffé par la puissance des basses et des fêtards. Déclarant forfait à peine le second couplet entamé, je sens que mon corps ne va pas apprécier cette activité soudaine brutalement arrêtée. Je fais un signe de pause à la brunette, autant ne pas parler je sais qu’elle ne me comprendrait pas.
J’ai repéré le bar, et le coin sympathique situé à côté. Je devais l’avouer, ce club n’était pas aussi bondé que les clubs de tout la partie Queens de la ville. J’arrive à me faufiler sans grande encombre, je reçois quelques clins d’œil. Mais je ne crois sincèrement pas que La rencontre peut se faire dans un endroit ainsi. J’appartiens à la vieille école, la statistique de rencontrer sa moitié sur les bancs de la faculté ou au travail j y crois un peu plus plutôt que les clubs, ou bien les sites de rencontres sur internet. Eva que j’avais aperçu justement en pleine séance séduction, encore plus concentrée. Et avec déjà trois verres d’entamés. Autant je supportais les débuts de soirées, autant je détestais les fins de soirées ; ramasser les gens dans un sale état, être la seule à tenir debout, devoir jouer au taxi (entre autres).
Prête à m’immiscer et à casser involontairement son rencard de la soirée, des mots se distinguèrent bien trop franchement dans mon oreille. Sursautant, premier réflexe de saisir le poignet de ce nouveau lourd et le lui tordre bien comme il fallait. Les gens qui venaient par surprise… Mauvais souvenirs encore une fois..Son poignet soigneusement emprisonné et prêt à craquer, j’estime qu’il est temps de lui faire face. Et de lui faire comprendre que ça ne m’intéressait pas… Sauf que bien entendu, je me fais toujours avoir à ce truc. « J’ai une mémoire sélective, en ce moment tous les souvenirs où il y a un garçon je les supprime ! »
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