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i need some explications △ RALEIGH & JAMES

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MessageSujet: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptySam 6 Oct - 22:24


❝ i need some explications ❞
Playground school bell rings again, rain clouds come to play again. Has no one told you she's not breathing? Hello, I am your mind giving you someone to talk to hello. If I smile and don't believe soon I know I'll wake from this dream. Don't try to fix me, I'm not broken, hello I am the lie living for you so you can hide. Don't cry. Suddenly I know I'm not sleeping, hello, I'm still here. All that's left of yesterday. HELLO ∞ EVANESCENCE


J’avais beau adoré mon travail, j’aimais bien aussi lorsque j’étais en congé. Comme j’avais beau adoré (et encore là, le mot était faible) Romy, sauf que j’étais bien aussi lorsqu’elle était à l’école. L’avantage, c’était que j’avais l’impression pendant quelques heures d’être une femme de vingt-deux ans qui ne devaient pas penser comme une mère, bien que j’étais un peu incapable de faire autrement, à force. J’envoyais un énième message à James, pour savoir s’il avait des cours, bien que j’aie peu d’espérance sur une réponse avant la fin du monde. Sauf que j’essayais quand même, je m’assoyais en indien sur ma chaise devant mon portable, enroulée dans ma veste en laine, avec une tasse de thé dans les mains. J’avais l’impression qu’on était au pôle nord, je reniflai, m’amusant sur des petits jeux idiots sur facebook, tout en écoutant de la musique, ne sachant pas vraiment quoi faire. C’était ça le problème, lorsque j’étais en congé et que Romy était à l’école, je n’avais rien à faire. Il y a un an, j’en aurais profité pour donner un coup dans mes travaux et dans mes lectures. J’avais passé les cinq dernières années à me démener comme une folle entre boulot, études et être une mère convenable, tout en tentant de maintenir une bonne santé, Sofie me rabattant les oreilles avec ces pamphlets sur la chorée d’Huntington. Je n’avais pas envie de regarder ça tout de suite, ça pouvait attendre. J’avais toujours eut cette excuse, mais en fait c’est que j’avais la trouille. Là, maintenant, je n’avais plus d’excuse. J’arrivais à joindre les deux bouts, bien que ma vie sociale en a manger un petit coup. Je tapai sur google « chorée d’Huntington », cherchant de fond en comble, remontant mes lunettes sur le nez. Puis, après une demie-heure de recherche, je ne trouvais rien qui pourrait réellement me convenir. Je laissais tomber. Observant avec une certaine rage mon portable, laissé à côté de mon ordinateur. Il n’avait pas sonné, ni vibrer, ni allumer, ni rien. D’accord, s’il avait un cours, il avait une bonne raison. Tout comme s’il bossait. Soigner des animaux tout en envoyant un sms, ce n’était pas la meilleure chose à envisager, je supposais. Sauf que c’était la goutte qui débordait le vase. Je ne savais pas si c’était différent dans la culture d’où venait James (d’après moi ça devait être l’Amérique), genre on arrête de parler à sa meilleure amie et on fait comme si elle n’existe pas, mais enfin.

J’avais l’habitude d’abuser des sms avec lui, je pouvais comprendre qu’il en ait assez de me répondre, sauf que bordel. On avertit. On ne fait pas le con. Décidée, je pris une chance et je me levai, déposa ma tasse dans le lavabo, boutonnant ma veste en laine et prenant mon bonnet pour le mettre sur ma tête. Je pris du bout des doigts mon sac et barra la porte de l’appartement pour me diriger avec détermination vers Manhattan. J’adorais l’automne et vu que j’étais loin d’être pressée, je décidai d’au lieu de prendre le métro que j’allais marcher. Enfin, au moins traverser le pont jusqu’à Manhattan, ensuite je verrais si j’ai envie de me rendre jusqu’à Central Park, par la suite. Je mis mes écouteurs sur mes oreilles, faisant disparaître mes mains dans les manches de ma veste et marchai en respirant à plein poumon l’air autour de moi. Il en fallait pas beaucoup pour me rendre heureuse et je décidai de me concentrer sur les mots que j’allais trouver pour lui dire à quel point j’avais envie de lui dire que c’était un crétin de premier ordre. Quoi que fallait aussi savoir pourquoi est-ce qu’il ne voulait plus m’adresser la parole, ça devait en même temps être de ma faute et j’avais l’impression tout d’un coup d’avoir fait quelque chose de mal. Je me mordis la lèvre en tentant d’analyser les gestes que j’avais fait ces derniers temps, sauf que je trouvais rien. Il n’y avait rien de réellement nouveau dans mes gestes, je n’avais fait que ce à quoi j’avais l’habitude de faire. Oui, j’étais un peu affectueuse, sauf que bordel, ce n’était pas comme si c’était une nouvelle chose. Non sérieusement, Whitehead avait un sérieux problème. Ou bien, il s’était fait enlevé et/ou avait décidé de faire un voyage sur un coup de tête et de disparaître de la surface de la population de New-York. Il y avait beaucoup d’excuses, certaines complètement bancales qui ne servaient à rien, qui aurait pu expliquer la soudaine absence de mon meilleur ami, sauf que je les éliminais trouvant plusieurs arguments. J’étais complètement perdue et je n’y comprenais absolument rien. Sans m’en rendre compte, j’avais accélérer le pas et en… Pas loin de quarante-cinq minutes j’avais atteint Central Park. Je fis une petite moue, apparemment, j’avais un meilleur sens de l’orientation lorsque j’étais perdue dans mes pensées que lorsque j’étais complètement aux aguets.

Je pris mon portable, appelant Sofie pour lui demander si ça lui dérangeait d’aller prendre Romy à la maternelle, juste au cas où, tout en marchant dans l’allée pour atteindre le zoo. Ma sœur était sans doute la personne la plus formidable au monde et je lui décrétais que si je n’avais pas fait partie de sa famille, je lui aurais sans doute demandé en mariage, elle avait éclaté de rire tout en raccrochant ; ouais, j’étais impulsive. Doublée d’une personnalité affective. Sauf que ça n’avait fait peur à personne –enfin, me connaissant comme il faut- jusqu’à présent. Je me mordis la lèvre, entra dans la partie du parc consacré au zoo, tout en m’attardant devant les animaux encore placé dehors à l’automne. J’avais une adoration pour les animaux polaires et à chaque année, je venais voir s’ils avaient des ours polaires ou bien des pingouins, sauf qu’à chaque fois j’étais un peu déçue. Apparemment, un ours polaire c’était trop dangereux pour mettre ça dans un zoo en plein cœur de Manhattan. Bien que je comprenais un peu, à mes yeux ça restait qu’un ours polaire devait sans doute être le plus gentil des ours parce que c’était trop mignon. Et que dans la croisée des mondes, l’ours polaire aide Lyra, alors duh. Preuve irréfutable. Je fis le tour, prenant mon temps, puis je le vis marcher vers quelque part, que je ne savais pas trop distinguer. M’assurant que s’il ne faisait pas le saut, il n’allait pas risquer sa vie, je décidai de m’époumoner : « JAMES ! » Quelques personnes se retournèrent vers moi, me regardant avec un drôle d’air, sauf que moi je m’en fichais complètement. Pendant deux secondes, j’eus l’impression que c’était naturel, la situation, que ça ne faisait pas quelques semaines qu’il m’ignorait, le pourquoi je souriais comme une gamine, tout en m’approchant de lui. Observant les autres, je les dévisageais comme si c’était eux qui avaient crié. Hého. Vous avez jamais appelé quelqu’un de votre vie, vous ? Puis, je me rappelai la frustration que j’avais et lorsque je me postai devant lui, mon sourire complètement évaporé. « T’as oublié comment ça fonctionnait l’amitié ? Tu veux que je te récite le mode d’emploi, peut-être ? » Mon ton était un peu plus cinglant que ce que j’avais imaginé, je devais être un peu plus en colère que je croyais, finalement.



Dernière édition par Raleigh A.Z. Schmidt le Dim 7 Oct - 7:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyDim 7 Oct - 3:49


❝ RALEIGH AND JAMES - I need some explications❞Summertime Sadness by Lana Del Rey on Groovesharkcode : Pepperland

    « Lulla?! J’y vais. Juste pour info, t’as prévu de manger quoi ce soir? Tu veux que je passe prendre quelque chose en rentrant du boulot? » Ma colocataire s’égosille depuis la salle de bain et je crois comprendre qu’elle insiste pour qu’on se fasse un chinois. Histoire de l’embêter un peu, je raille « Pas de soucis, je te ramènerai un Big Mac » avant d’attraper ma veste et de sortir de chez moi. Jetant un coup d’œil à ma montre, je remarque que j’ai encore une bonne demi-heure devant moi avant de commencer ma journée de travail. J’en profite donc pour faire une escale dans un café, histoire de me remplir l’estomac. Une fois chose faite je me remets en route, direction le Zoo de Central Park. Si mon travail me plaît? Bien sûr et encore, le mot est faible. Trouver ce poste de soigneur, ça a été une véritable aubaine pour moi. J’adore les animaux, le cadre est agréable et pour couronner le tout les horaires sont sympas. Franchement, je n’ai pas à me plaindre de mon emploi.

    En entrant dans les vestiaire je tombe sur Hanna - une collègue de travail. « Salut! Tu vas bien? Alors, tu te sens d‘attaque pour cette nouvelle journée? ». J’acquiesce d’un signe de la tête. Je n’ai pas envie de discuter, surtout pas avec elle. C’est injuste pour cette pauvre fille, elle ne m’a rien fait. Je sais bien que j’ai tort de me montrer aussi froid et expéditif avec elle, surtout que c’est une chic fille, toujours prête à rendre service; mais c’est plus fort que moi. Au fond, j’imagine que son seul défaut aura été de ressembler à ma meilleure amie. Raleigh. Je pousse un long soupir. Ça fait plusieurs semaines que je n’ai pas pris de ses nouvelles. D’ailleurs, elles me manquent énormément, elle et la petite. Ma boîte de messagerie? Saturée. Mon répondeur? Je filtre tous ses appels alors, je vous laisse imaginer. Pas plus tard que ce matin, elle m’a envoyé un autre SMS, en me demandant ce que j’allais faire de ma journée. Comme d’habitude, je me suis contenté de l’ignorer. Pourquoi je refuse de lui parler? C’est simple, j’ai décidé de couper les ponts et, je me suis dit que le faire de manière brutale rendrait la chose un peu plus acceptable. Pour moi en tout cas, parce que miss Schmidt ne semble pas décider à lâcher l’affaire. Pourtant, c’est la meilleure chose à faire. J’y ai longuement réfléchi et compte tenu des récents évènements, j’ai pensé qu’il était préférable qu’on prenne nos distances elle et moi. Je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur et je me doute bien que cette pauvre Raleigh n’y comprend rien, mais je ne savais plus quoi faire. Mes sentiments me terrorisent, j’ai eu peur de tout foutre en l’air alors, j’ai décidé de sortir de sa vie. Parce que je ne peux pas être amoureux d’elle, pas vrai? Je veux dire, ça n’a aucun sens. Dites moi que j’ai perdu la raison, que je suis tombé sur la tête. Rassurez moi, c’est un mauvais rêve? Non parce que j’ai beau tourner ça dans tous les sens, je ne vois aucune autre explication. Je crois bien que je la désire, que je l'aime, voilà le nœud du problème.

    Après quelques minutes de réflexion intense, je sors finalement de ma cachette. Il est plus que temps que je me mette au travail. C’est qu’elles ne vont pas se nourrir toutes seules ces petites bêtes! J'ai à peine le temps de m'occuper de mon premier animal que je l'entends qui m'appelle. « Raleigh? » Ma voix s’étouffe, je lui fais volte face. Qu’est-ce qu’elle fait là? Pas vraiment préparé à la voir débarquer, je reste interdit quelques secondes, mitigé entre ma joie de la revoir et la complexité des sentiments que je nourris à son égard. Je ne suis pas surpris d’apprendre qu’elle est en colère contre moi. « Ce n’est pas le moment Raleigh, je travaille là » je lâche un peu plus sèchement que je ne l’aurai voulu. « Et je n’ai pas spécialement envie de me donner en spectacle alors, t’es mignonne, mais tu baisses d’un ton » j’ajoute en lui saisissant l’avant-bras, histoire de l’emmener à l’écart. Je n’ai aucune envie que des étrangers prennent part à notre conversation, ça ne les regarde pas.


Dernière édition par James T. Whitehead le Lun 8 Oct - 13:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyDim 7 Oct - 8:18


❝ i need some explications ❞
Playground school bell rings again, rain clouds come to play again. Has no one told you she's not breathing? Hello, I am your mind giving you someone to talk to hello. If I smile and don't believe soon I know I'll wake from this dream. Don't try to fix me, I'm not broken, hello I am the lie living for you so you can hide. Don't cry. Suddenly I know I'm not sleeping, hello, I'm still here. All that's left of yesterday. HELLO ∞ EVANESCENCE


Je me rendais compte à quel point j’étais frustrée par la situation, mais aussi à quel point j’en étais blessée, pourquoi est-ce que du jour au lendemain, il avait arrêté de me parler ? J’avais BESOIN de lui, j’avais besoin de mon meilleur ami. J’avais l’impression tout d’un coup que c’était peut-être seulement moi qui pensait que notre relation avait autant d’importance, peut-être que pour lui ça ne voulait absolument rien dire. J’étais peut-être, un peu, comme ces filles qu’il séduisait et qu’ensuite, il allait en voir une autre. Je n’enviais pas réellement ces filles, oui fallait sans doute être aveugle pour ne pas remarquer à quel point James était séduisant et charmant. Sauf que je m’étais souvent demandé si elle en revenait le cœur brisée de ne pas avoir réussi de lui mettre un peu plus le grappin dessus, sur ce mec si… Merveilleux ? C’était un assez bon qualicatif pour décrire en un simple mot l’homme qui était devant moi. Parfois, je me disais même que j’avais sans doute plus de chance d’être la meilleure amie que d’être une de ces filles qui passaient dans sa vie comme un coup de vent, il y avait quelque chose d’un peu plus satisfaisant. Enfin, sur une matière plus psychologique. Quoi qu’évidemment si c’est pour ensuite faire le coup de ne plus vous parlez, sans rien dire, j’aimais presque mieux le coup de vent, ça faisait moins mal. Il y avait une foule de questions dans ma tête et rien de satisfaisant à quoi répondre, aussi bien devenir complètement cinglé. Tout comme ces questions que je me posais souvent et que j’expliquais seulement par le fait que c’était mon meilleur ami, rien que ça. Toutes ces questions afin de tenter d’expliquer pourquoi je le trouvais si parfait à mes yeux et que j’avais à n’importe quelle heure du jour quelque chose à lui dire tout simplement pouvait allumer des lumières pour certain. Moi, j’appelais ça de l’amitié. Peut-être un brin fusionnelle, mais je m’en fichais un peu, des détails. Je n’avais pas envie de perdre mon temps à analyser des sentiments qui ne seraient pas réciproques et que de toute façon je ne lui dirais jamais. Ce n’était pas comme si j’avais envie de gâcher mon amitié avec lui, j’évitais de penser à tous ces trucs. Je ne voulais rien savoir. Alors, je ne comprenais pas les gens qui pouvaient lever un sourcil lorsque je me mettais à parler de lui ou que je lui envoyais un sms. Non, rien.

Je me mordis la lèvre, constatant mon ton un peu trop cinglant que celui auquel je m’attendais. J’étais en colère et j’avais beau dire souvent ce qui me passait par la tête, je n’avais pas envie de m’engueuler avec lui. « Ce n’est pas le moment Raleigh, je travaille là » Une chance qu’il me l’avait dit, je croyais qu’il se promenait avec un sceau de nourriture pour le plaisir de la chose. Je roulais des yeux, ravalant tous les commentaires désobligeants qui me venaient en tête, mais surtout les commentaires sarcastiques. J’avais un peu sursauté au ton sec qu’il avait pris et ça renforçait mon idée de me demander ce que j’avais bien pu faire pour qu’on en arrive là. C’était ça ? C’était ça la fin de notre amitié ? Magnifique. J’aurais bien aimé être avertie que c’était là, la finale. « Et je n’ai pas spécialement envie de me donner en spectacle alors, t’es mignonne, mais tu baisses d’un ton » Ma mâchoire se contracta sur le coup de la colère qui grimpa d’un cran. Si j’avais pu tuer quelqu’un du regard, il aurait été mort et enterré à l’instant présent. Il prit mon bras pour m’amener à l’écart et je décidai de me calmer, fallait bien que je sois rationnelle deux secondes et tenter de comprendre la situation. J’eus un soupir. « D’accord, je sais. Tu travailles, ce n’est pas le bon moment, je sais ça aussi. Sauf que c’est le seul endroit que je suis certaine que je vais pouvoir au moins te parler pendant deux minutes. » J’avais au moins le mérite d’être calme et même d’être douce et de tenter de mettre un effort pour que la situation ne finisse pas en le giflant de toutes mes forces. J’étais rationnelle, moi qui croyait être en train de perdre les pédales. « Un jour, je suis ta meilleure amie, tu m’envoies des dizaines si c’est pas plus de textos par jour. Le lendemain et le sur-lendemain et ainsi de suite, je suis que de la merde pour toi ? Je suis sensée y comprendre quelque chose ? » Je voulais seulement une réponse, qu’une seule et minuscule réponse du pourquoi ? Ensuite, il allait pouvoir passer à autre chose si c’était ça qu’il souhaitait, j’étais prête à abandonner l’affaire. « J’ai fait quelque chose qui fallait pas ? J’ai dit un truc qui t’as mis en colère, meeeerde. Il doit bien y avoir une raison ! » J’avais presque envie qu’il me dise que c’était de ma faute, que j’avais fait un truc bête qui l’embêtait et qui était mal à l’aise. J’avais presque envie qu’il me raconte une connerie, plutôt que de l’entendre dire qu’il me détestait simplement.

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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyLun 8 Oct - 20:53


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    J’ai été stupide de croire qu’elle lâcherait l’affaire. Notre amitié a trop d’importance et puis, elle est bien trop têtue pour me laisser disparaître. D’un sens, je suis flatté par sa démarche; de l’autre, elle m’embarrasse. Ces semaines passées loin d’elle ont été un véritable calvaire pour moi. Je ne compte même plus les fois où j’ai machinalement composé son numéro, pour raccrocher aussitôt. Et tous ces e-mails que j’ai essayé de lui envoyer, tous ces textes que j’ai fini par effacer. J’ai bien cru devenir cinglé. « D’accord, je sais. Tu travailles, ce n’est pas le bon moment, je sais ça aussi. Sauf que c’est le seul endroit où je suis certaine que je vais pouvoir au moins te parler pendant deux minutes. » Elle marque un point. Je passe la moitié de mon temps à l’éviter. Quand je ne suis pas ici, je me débrouille toujours pour aller bosser à la bibliothèque ou chez un copain, de peur qu’elle ne débarque à l’improviste et me demande des explications. Si j’agis comme un lâche? Probablement, mais je n’ai pas envie d’avoir cette discussion. A dire vrai, je ne veux même pas entrer dans ce genre de débat. Je ne suis même pas certain de ce que je ressens, je ne comprends pas moi-même ce qu’il se passe dans ma tête alors, comment pourrais-je l’expliquer à quiconque? « Un jour, je suis ta meilleure amie, tu m’envoies des dizaines si c’est pas plus de textos par jour. Le lendemain et le sur-lendemain et ainsi de suite, je suis que de la merde pour toi ? Je suis sensée y comprendre quelque chose ? » Je baisse la tête, mal à l’aise. Je ne pensais pas lui faire autant de mal lorsque j’ai décidé de prendre le large. J’étais tellement obnubilé par mes doutes et mes appréhensions que je n’ai pas pensé une seconde aux conséquences de mes actes ou au mal que j’allais lui faire en faisant ça. J’ai été égoïste, je m’en rends compte désormais. Et ça me tue. Ça me tue parce qu’en agissant de manière aussi impulsive, je me suis foutu dans une sacré merde. Je ne sais pas comment justifier mon comportement. J’ignore comment je vais m’y prendre pour lui faire comprendre. Je suis complètement perdu et en toute franchise, ça m’aiderait si le sol pouvait se fissurer et m’engloutir, là, maintenant. « J’ai fait quelque chose qui fallait pas ? J’ai dit un truc qui t’as mis en colère, meeeerde. Il doit bien y avoir une raison ! » Elle hausse à nouveau le ton, mais je n’ai pas le courage de lui dire de se calmer. Sa colère est à son paroxysme. Un mot de travers, un seul et elle m’assène une énorme gifle. Je suis au pied du mur, il va bien falloir que je m’explique.

    « C’est pas toi, c’est moi » je finis par répliquer, en fixant mes pieds. « J’ai été pas mal occupé ces derniers temps. L’état de ma mère s’est aggravé, les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Bien sûr, ça fait un bail qu’elle est mourante, mais… on approche de plus en plus de la date fatidique et, j’en sais rien, je crois que j’ai juste envie qu’on me laisse tranquille » Si je suis en train de lui mentir? Pas vraiment. Maman est de plus en plus faible et dans à peine trois mois, elle ne sera plus là. C’est difficile à vivre pour moi, surtout que Conrad fait des pieds et des mains pour reprendre contact avec moi. Le pire dans tout ça, c’est que maman me force la main, ce qui est assez invraisemblable quand on pense à la manière dont il l’a traité autrefois. Déjà que ça ne va pas fort du côté familiale, mais depuis que je me suis découvert des sentiments amoureux pour Raleigh, tout du moins depuis que je crois être amoureux d’elle; les choses vont de travers. Je suis incapable de la regarder dans les yeux, de la serrer dans mes bras ou de dormir innocemment à ses côtés, sans que des pensées dérangeantes ne me viennent à l’idée. Je n’arrive plus à être son meilleur ami et, en m’éloignant j’ai tout bêtement choisi la solution de facilité. « Tu n’as rien fait de mal ma puce » je reprends quelques secondes plus tard en lâchant mon seau de façon à poser mes mains sur son visage. « Mais comprends-moi, j’ai des tonnes de choses en tête. En ce moment, j’ai pas le temps de traîner avec toi ou d’envoyer des messages. Je… je suis désolé, mais je peux pas » je conclus en lui déposant un baiser sur le front, avant de reprendre mon seau et de tourner les talons, déterminé à retourner à mes occupations.
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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyMar 9 Oct - 6:58


❝ i need some explications ❞
Playground school bell rings again, rain clouds come to play again. Has no one told you she's not breathing? Hello, I am your mind giving you someone to talk to hello. If I smile and don't believe soon I know I'll wake from this dream. Don't try to fix me, I'm not broken, hello I am the lie living for you so you can hide. Don't cry. Suddenly I know I'm not sleeping, hello, I'm still here. All that's left of yesterday. HELLO ∞ EVANESCENCE


Franchement, je me sentais imbécile de comprendre à quel point je pouvais être sensible, mais aussi à quel point James était important pour moi. J’avais toujours eut le fameux problème duquel, je m’attachais toujours trop vite. Et parfois plus que c’était pour l’autre. Sauf que bordel, là je ne rêvais pas. Il était bien mon meilleur ami, c’était bien sans doute une des personnes les plus importantes dans ma vie, excepté ma sœur et ma fille qui avait des longueurs d’avances, sauf que c’était plutôt normal. L’amitié n’allait pas à un sens et l’importance qu’il avait, j’avais toujours cru que j’avais la même. Il savait environ toute ma vie et moi de même, alors c’était quoi le problème ? Pourquoi est-ce qu’il s’était éloigné ou pourquoi est-ce qu’il m’évitait ? J’avais beau passer et repasser depuis le début de ma confrontation avec lui tous les gestes que j’avais pu commis, il me semblait que je n’avais rien fait de croche. Rien de plus que ce que j’avais l’habitude de faire. Je poussais un énième soupir, mettant mes doigts derrière mes lunettes pour frotter le coin de mes yeux, oubliant pendant deux secondes le mascara et l’eyeliner, je les enlevais presque aussitôt, m’assurant qu’il n’y avait pas de noir sur mes doigts. Un peu plus et j’avais une migraine tellement je n’y comprenais rien et que je faisais travailler mes méninges pour tenter de la comprendre. Je détestais ne rien comprendre et j’étais trop têtue pour laisser tomber l’affaire. Il devait le savoir que s’il voulait jouer à ce jeu, un jour ou l’autre j’allais bien finir par trouver le moyen de le confronter. Qu’il me dise, directement, s’il voulait que je disparaisse de sa vie. J’allais peut-être être en pièce, sauf que j’étais capable de me relever, je l’avais déjà fait. Une seconde fois, ça ne pouvait pas être plus pire. Enfin, je suppose. J’émettais que des hypothèses, j’avais été trop accaparée par mes études et Romy pour réellement penser au père de ma fille, alors ça l’aidait probablement à faire passer la pilule. En fait, ce qui était embêtant, c’est qu’il y avait ce casse-tête de sentiments autour de mon meilleur ami. C’était sans doute ça le plus pire de tout. J’avais abandonné l’idée de vouloir le gifler ou de tenter de vouloir le tuer par penser ou de lui faire exploser la tête ; de toute façon c’était légèrement impossible… Et j’allais être trop triste après (ce qui était réellement déprimant).

« C’est pas toi, c’est moi » Il ne pouvait pas trouver une autre raison moins clichée que celle-ci ? Sauf que je gardai le commentaire. On n’était pas dans un film où le personnage se fait plaquer par son copain, ou sa copine avec cette phrase bidon. Non… Il était seulement en train de m’expliquer pourquoi est-ce qu’il m’évitait et elle était moins bidon avec ce contexte. « J’ai été pas mal occupé ces derniers temps. L’état de ma mère s’est aggravé, les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Bien sûr, ça fait un bail qu’elle est mourante, mais… on approche de plus en plus de la date fatidique et, j’en sais rien, je crois que j’ai juste envie qu’on me laisse tranquille » Ma bouche forma un petit « o », comme de surprise. Bien que je froncis les sourcils… Pourquoi est-ce qu’il ne me l’a pas dit carrément au lieu que je m’imagine quelque chose d’autre, hun ? J’évitais de poser une énième question. J’étais la personne la mieux placée pour le comprendre, j’avais vécu la même situation. Et j’étais en voie de la revivre mais avec moi, comme personnage principal. Sauf que malgré tout ça, je ne comprends pas. À un tel point, que je serais capable de fondre en larmes. Merde, je suis sa meilleure amie, je suis la mieux placée pour le comprendre pourquoi est-ce qu’il ne veut pas de mon soutient ? Ce n’est pas comme si je suis incapable de ne pas me taire ou que… Ou que je prends beaucoup de place ? J’ai envie d’être à côté de lui et de le soutenir dans cette épreuve. J’ai pas envie que dans trois mois il me rappelle en me disant, bon tu peux redevenir ma meilleure amie. Ma mère est morte. NON. « Tu n’as rien fait de mal ma puce » Il lâcha son sceau pour mettre ses mains sur mon visage et je le fixais, un visage neutre, mais l’impression que j’allais exploser de tous les côtés. En quelle émotion, je n’en sais trop rien. « Mais comprends-moi, j’ai des tonnes de choses en tête. En ce moment, je n’ai pas le temps de traîner avec toi ou d’envoyer des messages. Je… je suis désolé, mais je peux pas » Ma mâchoire se contracta, lorsqu’il déposa un baiser sur mon front. Je fermis les yeux, incapable de le regarder en face.

Lorsqu’il reprit son sceau pour s’éloigner j’avais l’impression qu’il y aurait pu avoir du feu qui sortait de mes narines. J’avais l’impression de passer de trop d’émotions à la fois et c’était légèrement déstabilisant. Je fis mine de le rattraper, marchant à côté de lui, comme si c’était la chose la plus normale au monde. J’étais entêtée. Et ça serait sans doute mon entêtement qui allait me mener jusqu’à mon cercueil, sauf que je m’en fichais. Fallait me prendre comme j’étais. « James, je suis la meilleure placée pour comprendre ta situation. Je suis aussi la meilleure personne pour te soutenir. T’es assez con pour vouloir vivre ça dans le silence ? » J’avais froncit les sourcils, me rappelant amèrement toutes ces années à observer ma mère qui devenait de moins en moins apte à être ma mère. Je n’avais jamais eu la chance de la voir autrement que malade. Il y avait quelque chose de triste à se rappeler ces larmes de frustrations, incapable de comprendre mon bonheur, ni d’être capable de prendre ma fille dans ses bras. Incapable de prendre sa petite-fille dans ses bras et d’en profiter. J’évitais de me rappeler ces souvenirs, c’était beaucoup trop douloureux. Je posai ma main sur le bras de mon meilleur ami, le forçant à s’arrêter et je le fixais. « Je veux t’aider James. T’es mon meilleur ami, t’es une des personnes les plus importantes dans ma vie. En plus que je vais touuuujours être là pour toi, je veux juste que tu sois heureux. Pourquoi tu m’as seulement pas lâcher un coup de fil ? À la limite, je serais repatrié pour t’empoisonner avec ma cuisine et… Et t’aurais pu parler à quelqu’un qui te comprends et… » Je gardais mon ton calme, doux, sauf que les mots me manquaient. Je ne voulais pas faire une crise. Je voulais simplement qu’il comprenne que je serais toujours là, même après tout ça. Qu’il vienne à trois heures du matin cogner à ma porte, pour tout simplement garder le silence, je serais là. À lui faire une tisane. J’étais incapable d’être autrement que ça. J’étais incapable de l’envoyer ballader et à quelque part, j’avais envie de le gifler que pour cette raison. J’avais envie de lui lancer que lorsque sa mère mourra, je ne serais plus là pour jouer à la meilleure amie. Sauf que j’étais encore là, incertaine que je ne l’accueillerais même pas à bras ouverts. Je me mordis la lèvre, baissant la tête.

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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyJeu 11 Oct - 23:12


❝ RALEIGH AND JAMES - I need some explications❞Summertime Sadness by Lana Del Rey on Groovesharkcode : Pepperland

    Je ne suis pas surpris de voir qu’elle m’emboîte le pas. Raleigh a toujours été quelqu’un de têtu et de déterminé. Comme moi, elle a toujours eu à cœur de veiller sur ses amis et de les épauler si besoin est. Au fond, ce n’était pas très malin de ma part de lui balancer tout ça. Au moment même où j’ai commencé à parler de ma mère, au moment où ma gorge s’est serrée, quand j’ai fui son regard de peur de craquer; j’ai tout de suite su qu’elle allait s’inquiéter. Pire encore, qu’elle allait faire des pieds et des mains pour me prouver que j’avais eu tort de la mettre sur la touche. « James, je suis la meilleure placée pour comprendre ta situation. Je suis aussi la meilleure personne pour te soutenir. T’es assez con pour vouloir vivre ça dans le silence ? » Je m’arrête brusquement et je baisse la tête. Un long soupir accompagne mon geste. Je sais que Raleigh a raison, je sais aussi qu’elle est déjà passé par-là et, en connaissance de cause, bien sûr qu’elle est la mieux placée pour m’aider à traverser cette épreuve. Mais la vérité, c’est que je ne suis pas certain d’avoir envie qu’elle soit à mes côtés. Il y a quelques mois, je n’aurai jamais pensé pouvoir m’en sortir sans elle ou ne serait-ce que me séparer d‘elle. Et puis, j’ai commencé à ressentir des sentiments étranges à son égard. J’ai commencé à douter de nous, de moi. J’ai pris peur, je crois. Mais comment lui expliquer tout ça? Comment trouver les mots justes? J’ai tellement peur de lui faire du mal ou de tout gâcher en lui avouant la vérité. Déterminée à tirer les choses au clair, elle me saisit l’avant-bras, avant de lâcher « Je veux t’aider James. T’es mon meilleur ami, t’es une des personnes les plus importantes dans ma vie. En plus que je vais touuuujours être là pour toi, je veux juste que tu sois heureux. Pourquoi tu m’as seulement pas lâcher un coup de fil ? À la limite, je me serais rapatrié pour t’empoisonner avec ma cuisine et… Et t’aurais pu parler à quelqu’un qui te comprends et… » Et quoi? On se serait fait une soirée dvd? On aurait dormi ensemble, de manière tout ce qu’il y a de plus innocente, comme on l’a toujours fait? Elle se serait baladée en petite tenue dans mon salon et j’aurai prétendu que cela ne me faisait strictement aucun effet? Non. Les choses ont changé, c'est devenu trop compliqué.

    « J’en sais rien Raleigh. Je crois que j’avais juste besoin de m’isoler. Ça arrive de temps en temps, inutile de s’alarmer » Je marque une courte pause et ajoute sans la quitter des yeux. « Écoutes, je sais que je n’ai pas été très correcte avec toi. J’aurai pas dû te mettre à l’écart comme ça, c’était trop… brutal. Je m’en veux, tu peux pas savoir comme je m’en veux. Et si je t’ai fait du mal, excuse-moi. C’est juste que… » Les mots restent bloqués, je me racle la gorge. C’est bien plus difficile que ce que je pensai. « Comment te dire ça sans te blesser? J’ai juste l’impression que les choses ont changé entre nous et, j’ai beaucoup de mal à le supporter. Je saurais pas t’expliquer, mais… tu veux pas qu’on parle de ça un autre jour? Faut vraiment que je retourne travailler » j’ajoute, impatient de changer de sujet. Jamais je n’aurai dû lui parler de ça. Elle va me poser un tas de questions maintenant. Questions auxquelles je suis incapable de répondre pour la plupart.
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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptySam 13 Oct - 21:54


❝ i need some explications ❞
Playground school bell rings again, rain clouds come to play again. Has no one told you she's not breathing? Hello, I am your mind giving you someone to talk to hello. If I smile and don't believe soon I know I'll wake from this dream. Don't try to fix me, I'm not broken, hello I am the lie living for you so you can hide. Don't cry. Suddenly I know I'm not sleeping, hello, I'm still here. All that's left of yesterday. HELLO ∞ EVANESCENCE


À mon avis, j’avais des arguments béton. Il ne pouvait pas encore me dire « je ne veux pas de ton aide, ma petite rally, vas-t-en », enfin je l’espérais. Je l’espérais sans doute un peu trop pour mon bien, il y avait cette petite voix qui me disait « tu vas te péter la gueule, encore une fois » sauf que je n’étais pas du genre à m’écouter. Non, j’étais parfois du type masochiste. Sauf que James, malgré tout, restait mon meilleur ami. Celui qui savait environ tout de ma vie, je n’étais pas prête à ce qu’il sans aille et je n’étais pas prête à lui dire tous les mots que je voulais réellement lui dire. Parce que je savais que je n’avais pas assez de force pour le haïr et à quelque part, ça m’énervais. Je préférais cacher mon nez dans mon foulard, plutôt que de lui dire un tas de conneries, que s’il ne revient que dans trois mois en m’appelant « hey ma pote » il allait foncer dans un mur, à quelque part je n’aurais même pas la force de l’en empêcher. Je n’étais pas voyante, mais je me connaissais suffisamment pour le savoir. Inutile, de vous dire que je ne m’alarmais pas, moi la fille qui aimait tout le monde, mais qui était rancunière comme dix. C’était dans des moments comme ça où je n’avais pas le choix de constater à quel point je tenais à James. Je n’avais pas ce besoin d’être à la place de toutes ces filles qu’il ramenait, être sa meilleure amie me suffisait, j’étais assez indépendante pour ne pas être jalouse de toutes ces filles, non. Par contre, j’avais besoin de lui parler, de rire avec lui. Le reste, je m’en fichais. Il n’avait jamais rien eu entre lui et moi, on pouvait dormir côte à côte toute une nuit sans aucun problème, je pouvais marcher en sous-vêtements devant lui, je n’étais pas gêné qu’il voit tous les défauts de mon corps. Je n’étais pas un mannequin et je le savais. Encore aujourd’hui, rien de ça me gênerait, même s’il y aurait toujours ce truc, cette arrière-pensée, de savoir si je lui plaisais. S’il pouvait envisager quelque chose d’autre avec moi, que simplement ça. Sauf que je n’avais jamais relevé et jamais je ne le ferai, je suis comme ça, point. Je tenais trop à notre amitié pour tout foutre en l’air. Sauf que ça aussi, j’avais l’impression que c’était qu’à un sens. Finalement, ça allait bien ma vie.

« J’en sais rien Raleigh. Je crois que j’avais juste besoin de m’isoler. Ça arrive de temps en temps, inutile de s’alarmer » Oui, je m’alarme. Parce que d’habitude on mentionne au moins un petit truc à sa meilleure amie, on ne va pas se réfugier jusqu’à Hawaii sans rien dire, point. Sauf que bref, je préférais retenir tout le flot de paroles qui dérangeaient mes cordes vocales, valait mieux que je me taise, apparemment j’avais assez fait de dégâts comme ça. Du genre, le forcé à le remettre en question sans crier gare –il m’évitait sans le faire, pourquoi je ne ferais pas la même chose, hun ?- je voyais bien qu’il n’appréciait pas réellement la question. Et je me demandais tout court s’il ne se trouvait pas des excuses bidon pour s’excuser. J’avais beau être naïve, j’avais une once d’intelligence. Fallait pas me prendre pour une conne ! « Écoutes, je sais que je n’ai pas été très correcte avec toi. J’aurai pas dû te mettre à l’écart comme ça, c’était trop… brutal. Je m’en veux, tu peux pas savoir comme je m’en veux. Et si je t’ai fait du mal, excuse-moi. C’est juste que… » C’était trop brutal, quoi ? De se mettre en tête de m’esquiver comme le pire connard sur terre, comme ça ou bien ce qui arrivait dans sa vie ? Sauf que ça ne paraissais aucunement qu’il s’en voulait, ou enfin… Un peu. Sauf que je préférais dire que non, comme ça je restais dans mes motivations de le détester pendant quelques minutes. Encore une fois, je gardais toutes mes paroles pour moi. C’était inutile de lui crier dessus à son travail, de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur et de lui dire que je lui en voulais. « Comment te dire ça sans te blesser? J’ai juste l’impression que les choses ont changé entre nous et, j’ai beaucoup de mal à le supporter. Je saurais pas t’expliquer, mais… tu veux pas qu’on parle de ça un autre jour? Faut vraiment que je retourne travailler » J’arquai un sourcil, incapable de comprendre tout ce qu’il me disait. S’il y avait quelque chose qui avait changé entre nous, c’était bien parce que monsieur m’esquivait du jour au lendemain, point. Rien de plus, rien de moins.

Je fis un sourire en coin ironique, tentant de prendre sur moi-même et de rester rationnelle. Je sortis mon nez de mon foulard et l’observai en roulant des yeux. Je ne trouvais pas les mots assez justes pour lui dire que j’y comprenais rien à ce qu’il me disait, franchement. « James, il n’y a rien, absolument rien qui a changé entre nous. T’es encore mon meilleur ami et moi, je suis ta meilleure amie et je vais toujours être là s’il y a un problème dans ta vie. Où tu vois, une foutue différence, dis-moi ? Bordel, qu’est-ce que tu es incapable de supporter au point que t’es même pas capable de m’envoyer un message pour me dire que t’as besoin d’être seule. T’es capable de tout me dire, mais ça oooooh non. Viens me faire croire que tu ne t’es jamais dit hmm, si j’étais à la place de Raleigh, serais-je en colère ? En tout cas, si t’as eu l’intelligence de penser à ça, j’espère que la réponse était un gros oui, en taille 100 et en gras. » Je fis un soupir. Je m’imaginais mal lui dire que la seule chose qui devait sans doute être incapable de supporté c’était ma présence, alors pendant deux secondes, je préférais me mordre encore plus la lèvre pour m’empêcher de venir foutre un peu plus la merde. J’avais beau être en colère et impulsive, je préférais rester un minimum rationnelle et surtout intelligente. Sauf que le summum était atteint, je me fichais de ne pas tenir mes promesses que je me faisais à moi-même et que je faisais à lui. J’avais besoin de mettre tout ça au clair, j’en avais assez de me faire traiter comme la plus conne de chez les plus connes. « Écoute, si c’est pour qu’on s’en parle dans trois mois, où tu vas avoir assez de cran pour me dire ce qui se passe, oublie-moi. Tu peux supprimer mon numéro de portable de sur ton foutu téléphone et tout. Je ne suis pas une conne à qui tu peux parler un jour et ignorer l’autre selon tes humeurs. » Je me retenais presque de ne pas carrément le gifler le plus fort possible, histoire qu’il comprenne bien ce que je voulais dire. Mais je me retins de justesse, me mordant la lèvre pour reprendre sur moi-même. Je n’avais même pas le courage de le regarder en pleine face, j’avais envie de reculer pour observer, pour tenter de comprendre comment ça se faisait qu’on en était rendu là.

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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptySam 20 Oct - 1:05


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    Raleigh n’a pas compris un traitre mot de ce que je viens de lui dire, mais comment l’en blâmer? Je suis loin d’être clair, tant dans mes paroles que dans mes pensées. La vérité c’est que je n’arrive plus à lui parler. J’ai beau essayer de prendre sur moi pour lui dire ce que j’ai sur le cœur, comme je l’ai toujours fait; il n’y a rien à faire, je reste muet. Ma réaction l’agace, mon comportement la met en rogne. J’imagine qu’elle est à deux doigts de m’en coller une; qu’elle n’hésite pas une seconde, je ne mérite que ça. « James, il n’y a rien, absolument rien qui a changé entre nous. T’es encore mon meilleur ami et moi, je suis ta meilleure amie et je vais toujours être là s’il y a un problème dans ta vie. Où tu vois, une foutue différence, dis-moi ? Bordel, qu’est-ce que tu es incapable de supporter au point que t’es même pas capable de m’envoyer un message pour me dire que t’as besoin d’être seule. T’es capable de tout me dire, mais ça oooooh non. Viens me faire croire que tu ne t’es jamais dit hmm, si j’étais à la place de Raleigh, serais-je en colère ? En tout cas, si t’as eu l’intelligence de penser à ça, j’espère que la réponse était un gros oui, en taille 100 et en gras. » Bien sûr que je serais en colère! Bien sûr que je l’aurais confronté, histoire de savoir ce qui se passait; à la différence près que j’aurais eu le bon goût d’attendre qu’elle ait terminée sa journée de travail. Enfin, ce n’est pas le moment de l’embêter avec ce genre de détails, Raleigh est déjà suffisamment en colère contre moi. « Écoute, si c’est pour qu’on s’en parle dans trois mois, où tu vas avoir assez de cran pour me dire ce qui se passe, oublie-moi. Tu peux supprimer mon numéro de portable de sur ton foutu téléphone et tout. Je ne suis pas une conne à qui tu peux parler un jour et ignorer l’autre selon tes humeurs. » Pardon?! J’écarquille les yeux, hébété par ses propos. Elle n’est tout de même pas sérieuse?! Alors, c’est tout, on va se quitter, comme ça? Sans même prendre le temps d’en parler ou de comprendre ce qui se passe? Si j’ai bien compris, elle vient de me poser un ultimatum? En clair, soit je lui dis ce qui se passe, soit elle sort de ma vie? C’est une blague? D’accord, pas de panique. Je vais commencer par réfréner ma colère et tout le monde va retrouver son calme. « Hanna?! Je prends ma pause, tu me remplaces? ». Ma collègue (- qui passait par là) accepte sans broncher et, particulièrement agacé par le comportement de ma meilleure amie j’attrape son bras d’un geste brusque et l’entraîne à l’écart. J’en ai ma claque de me faire crier dessus comme ça. Je suis peut-être à l’origine de notre dispute, mais j’apprécie moyennement de me faire ridiculiser sur mon lieu de travail; alors madame peut bien vociférer autant qu’elle le voudra elle va me suivre et m’écouter jusqu’au bout. « Alors, maintenant tu la fermes et tu m’écoutes! » je finis par déclarer, un peu plus amer que je ne l’aurais souhaité. « Tu sais que je déteste me mettre en colère contre toi, mais tu dépasses les bornes! Non seulement tu viens m’ennuyer sur mon lieu de travail, mais en plus de ça tu te permets de me parler comme à un chien, on peut savoir ce qui cloche chez toi?! » Je serre les poings, il faut vraiment que je me calme. Raleigh s’apprête à répliquer quelque chose, elle est folle de rage; mais je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit. « JE SAIS QUE J’AI MERDE D’ACCORD?! JE SAIS TOUT CA! T’es en colère contre moi, tu comprends pas ce qui se passe, j’entends bien, mais moi non plus j’y comprends rien alors, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse? J'ai jamais dit que je ne voulais plus qu’on se voit. Tu sais très bien que je ne suis rien sans toi » je poursuis en retrouvant mon calme. « Mais c’est le bordel dans ma tête et parfois, j’ai besoin d’être seul pour faire le tri. Tu comprends? Tu as suffisamment de soucis comme ça, j’ai pas envie de t’embêter avec mes histoires. Alors, je suis désolé Raleigh, sincèrement. Je suis désolé de t’avoir crié dessus, je suis désolé de ne pas avoir répondu à tes appels; j’ai été con, je te demande pardon » je conclus en caressant sa joue avec mon pouce.


Dernière édition par James T. Whitehead le Dim 21 Oct - 13:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyDim 21 Oct - 6:29


❝ i need some explications ❞
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L’envie de le gifler avait disparue aussi vite qu’elle était arrivée, j’avais plutôt envie de le serrer, plus fort possible, comme si j’avais un besoin immédiat de savoir qu’il était devant moi, qu’on était réellement dans cette situation. Lui et moi, comme si ça pouvait être si facile de mettre un terme sur notre amitié. Sur cette amitié qui m’avait aidé à avancer, qui m’avait aidé à me battre contre la vie et à continuer sur cette pente abstraite sur laquelle j’étais en train de me perdre. Il était un peu comme mon support et moi une funambule qui est sans cesse sur le bord de tomber en plein vide. Je n’étais pas enragée, je n’étais pas en colère, c’était surtout de la peine. Celle de le perdre, de devoir passer encore des lustres sans le voir, sans avoir de nouvelles. C’était insupportable et j’essayais de mettre un terme sur tout ça, pas par la meilleure façon, sauf que je faisais avec mes moyens. J’enlevais une mèche qui barrait mon front, sachant reconnaître pertinemment la colère sur son visage en entier, même s’il la contenait. Même s’il ne me criait pas dessus, je savais très bien qu’il était en colère contre moi. Pour venir m’engueuler avec lui sur son boulot, je pouvais comprendre. Si on venait s’engueuler avec moi à mon boulot, j’avais au moins une porte que je pouvais fermer à ma guise pour au moins être isoler des autres. Ici, il n’y en avait pas –point auquel, je n’avais pas réellement pensé, je devais avouer-. Et pour le reste, s’il y avait une autre raison à sa colère, je n’en savais rien. Ce qui était tout de même normal, vu qu’il ne me parlait pas. Qu’il ne me donnait pas de nouvelles et qu’ensuite, il se disait être mon meilleur ami. J’eus presque un petit sourire victorieux en l’entendant dire à une de ses collègues qu’il allait prendre sa pause, sauf que j’évitais de le montrer c’était une histoire pour qu’il ait encore plus envie de m’arracher la tête. Au moins, ma petite menace –qui on savait ne fonctionnerait pas réellement- avait porté un peu fruit. Mais il y avait tout de même une trace de vérité. Je n’étais pas une de ces conquêtes qu’il ramenait le soir et qu’il délaissait le matin venu ; je le connaissais par cœur, il était une des personnes les plus importantes de ma vie. Et j’avais de la difficulté à envisager de vivre sans lui parler à tous les jours.

Moi, la fille la plus indépendante, j’étais comme ça. Je me sentais un peu conne, il faut avouer. Puis, il me traina par le bras pour m’amener à l’écart, comme il l’avait fait, il y a quelques minutes. J’eus un petit choc de surprise, mes yeux s’écarquillant lorsqu’il me lança un « tu la fermes ». Je suis tellement surprise que je n’ai même pas le temps de penser à savoir si je suis en colère contre lui ou si c’est encore de la peine que j’ai envers lui. « Tu sais que je déteste me mettre en colère contre toi, mais tu dépasses les bornes! Non seulement tu viens m’ennuyer sur mon lieu de travail, mais en plus de ça tu te permets de me parler comme un à chien, on peut savoir ce qui cloche chez toi?! » J’ouvre ma bouche, c’est de la rage. C’est de la rage qui va couler de ma bouche, un vomi de mots qui représenterait tout ce que je ne crois pas réellement, tous pleins de mots que pour tenter de le blesser. Je suis comme ça, je suis impulsive, je dis tout ce qui me passe par la tête. Sauf qu’au moins, il a la bonne idée de continuer à parler plutôt que de laisser écouler tout ce que j’ai sur le cœur. « JE SAIS QUE J’AI MERDE D’ACCORD?! JE SAIS TOUT CA! T’es en colère contre moi, tu comprends pas ce qui se passe, j’entends bien, mais moi non plus j’y comprends rien alors, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse? J'ai jamais dit que ne je voulais plus qu’on se voit. Tu sais très bien que je ne suis rien sur toi » Je me mords la lèvre, baissant ma tête, incapable de savoir si je suis simplement heureuse de savoir que j’ai l’impression qu’il tient à moi ou c’est plus que ça. Pendant deux secondes, j’eus le déplaisir de comprendre une seule petite chose ; c’est que je n’avais plus envie de recoller les pots, j’avais envie de savoir, de comprendre mes sentiments. Parce que je le savais, même si j’étais capable de me contenter de son amitié, je voulais plus. Je remontai le visage, ouvrant à nouveau la bouche pour lui demander ce qu’il y avait de si mêlant, mais je me fis encore couper. « Mais c’est le bordel dans ma tête et parfois, j’ai besoin d’être seul pour faire le tri. Tu comprends? Tu as suffisamment de soucis comme ça, j’ai pas envie de t’embêter avec mes histoires. Alors, je suis désolé Raleigh, sincèrement. Je suis désolé de t’avoir crié dessus, je suis désolé de ne pas avoir répondu à tes appels; j’ai été con, je te demande pardon. »

Sa main sur ma joue, j’eus un petit sourire contrit. Pendant quelques secondes, je nous voyais, heureux. Lui m’embrassant et… Je ne savais même pas si je pouvais dire que j’aimais ou non, la sensation imaginaire de lui en train de m’embrasser. Mon meilleur ami qui m’embrasse, j’avais l’impression qu’on parlait d’inceste. On se touchait, on dormait ensemble, je me promenais en petite culotte devant lui, j’avais toujours eu l’impression qu’il était un peu comme mon frère. Non pas comme un potentiel amoureux, sauf que j’étais là, devant le fait accompli. Et je ne savais même pas ce qu’il y avait changé pour que je pense à tout cela. Pour la première fois, je me demandais même ce que ça faisait d’être plutôt une de ces innombrables conquêtes au lieu d’être sa meilleure amie qui ne le jugeait jamais. « Moi aussi j’te d’mande pardon. Ce n’était pas nécessairement intelligent d’venir ici pour m’expliquer… » Je baissais mon visage, j’avais l’impression d’être une petite prise en faute. Ma voix était plutôt basse, je n’aimais pas être dans le tort. Sauf que c’était quand même le fait, que parfois j’avais des réactions étranges. Du genre, j’ai une idée je la fais. Et si j’ai un recul, je me force à avancer pour ne pas reculer. Au moins, je ne suis pas le genre à faire de la procrastination. « D’toute façon, tu m’connais James. Tu crois vraiment, que j’aurais été capable d’te claquer la porte au nez, si j’aurais pas eu de nouvelles de toi pendant trois mois et que tu serais venu cogner à mon appartement ? C’est ceeeertain que tu serais rentrée et que j’aurais fait semblant que la dernière fois qu’on s’est vus, c’était hier. » J’étais plutôt douée lorsqu’il s’agissait de faire semblant. Je relevais la tête, lui faisant un sourire timide tout en jouant vaguement avec ma veste en laine, mal à l’aise par ce que je venais lui confier. Parce qu’à vrai dire, j’avais toujours penser que je n’avais pas à m’expliquer sur le combien j’avais l’impression qu’il était important pour moi ; c’était comme ça, point. Sauf que mettre des mots sur mon attachement, c’était un peu étrange, j’avais limite le sentiment de me sentir vulnérable, d’un seul coup. « Je peux t’aider à te démêler, tu peux m’expliquer. Peut-être pas ici, mais ailleurs. De quoi t’as peur James ? Que je te juges, que je m’en ailles, que je ne veuilles pas t’adresser la parole ? Il n’y a rien qui va me donner envie de te fuir, de vouloir déménager aux îles mouc-mouc. » Je plantais mon regard dans le sien, j’étais prête à n’importe quoi. Et s’il ne voulait pas me le dire, j’étais aussi prête à attendre qu’il soit prêt. Parce que j’étais sa meilleure amie et que j’étais patiente.

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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyDim 28 Oct - 5:30


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    Me mettre à hurler n’était peut-être pas l’idée du siècle, mais elle a au moins eu le mérité d’apaiser les esprits. Je passe ma main sur sa joue et à la surprise générale, Raleigh ne me repousse pas. A défaut de m’envoyer sur les roses, elle me sourit. Je reprends confiance en moi, en nous et l’espace de quelques secondes; je me dis qu’on va peut-être s’en sortir, que je me suis fais des films. Et puis elle relève la tête et plonge son regard dans le mien. Elle est magnifique. « Moi aussi j’te d’mande pardon. Ce n’était pas nécessairement intelligent d’venir ici pour m’expliquer… » J’acquiesce d’un signe de la tête et l’incite à poursuivre. Elle m’a écouté jusqu’au bout, je ne lui ferai pas l’affront de l’interrompre. Ce serait lui manquer de respect et ce n’est pas mon intention. « D’toute façon, tu m’connais James. Tu crois vraiment, que j’aurais été capable d’te claquer la porte au nez, si j’aurais pas eu de nouvelles de toi pendant trois mois et que tu serais venu cogner à mon appartement ? C’est ceeeertain que tu serais rentrée et que j’aurais fait semblant que la dernière fois qu’on s’est vus, c’était hier. » C’est vrai que ça ne lui ressemble pas de tourner le dos à ses proches. Au contraire, elle aurait même tendance à se montrer trop conciliante, quitte à se faire mener en bateau. Mais, elle avait l’air tellement en colère contre moi que j’ai bien cru que c’était la fin. Ce que j’ai pu être bête. Non, mais sérieusement, qu’est-ce que j’aurais bien pu faire sans elle? Raleigh est… parfaite! La meilleure amie que j’ai jamais eu et probablement la petite-amie idéale. Malheureusement, je n’aurais pas l’occasion de le vérifier par moi-même. C’est triste, mais c’est comme ça. Que j’ai ou non des sentiments pour elle, ne changera rien au problème. Je n’ai pas envie de la perdre et s’il se passe quelque chose entre nous et que ça tourne mal, c’est ce qui arrivera or, je refuse de vivre ça. Je ne le supporterais pas. « Je peux t’aider à te démêler, tu peux m’expliquer. Peut-être pas ici, mais ailleurs. De quoi t’as peur James ? Que je te juges, que je m’en ailles, que je ne veuilles pas t’adresser la parole ? Il n’y a rien qui va me donner envie de te fuir, de vouloir déménager aux îles mouc-mouc. » Même dans les moments les plus tristes, elle a toujours le mot pour rire. J’esquisse un sourire et je la prends dans mes bras, suite à quoi j’embrasse son front. Ça m’a manqué de faire ça. Elle m’a manqué tout court, je crois. « T’es adorable, tu le sais ça? » Raleigh acquiesce d’un signe de la tête et lève les yeux au ciel. Bien sûr qu’elle le sait, ça tombe sous le sens! Je suis le vilain petit canard de l'histoire, non mais où ais-je la tête?! « Peut-être un chouilla prétentieuse sur les bords » j’ajoute, pour la taquiner « mais une meilleure amie formidable. Tu m’as manqué Raleigh. D’ailleurs, je ne sais pas ce qui m’a pris de prendre mes distances comme ça. Une folie passagère, j’imagine » La débâcle des sentiments, je la garde pour plus tard. « Quoi qu’il en soit, je te remercie d’être aussi conciliante avec moi. Certes, tu n’aurais pas dû venir ici, mais je méritais un bon coup de pied au derrière; t’as eu raison d'agir et de me parler comme tu l'as fais. Bien sûr ce n'est jamais très plaisant à entendre, mais j'avais besoin d'être remis à ma place. J’ai été une véritable tête à claques! Mais je vais me reprendre en main, je te le promets! Que dirais-tu de toi, moi et d’un petit dîner en tête-à-tête, histoire de me faire pardonner d’avoir été un parfait crétin? On pourra parler au calme… » Gagner du temps, reculer l’échéance, me laisser de la marge. Je n’ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir lui dire, je ne sais pas comment justifier mon changement de mon comportement. Un après-midi, voir même quelques jours ne seraient pas de trop pour y réfléchir.
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MessageSujet: Re: i need some explications △ RALEIGH & JAMES i need some explications △ RALEIGH & JAMES EmptyJeu 1 Nov - 5:27


❝ i need some explications ❞
Playground school bell rings again, rain clouds come to play again. Has no one told you she's not breathing? Hello, I am your mind giving you someone to talk to hello. If I smile and don't believe soon I know I'll wake from this dream. Don't try to fix me, I'm not broken, hello I am the lie living for you so you can hide. Don't cry. Suddenly I know I'm not sleeping, hello, I'm still here. All that's left of yesterday. HELLO ∞ EVANESCENCE


Je ne savais pas pourquoi c’était simple de s’imaginer qu’on pourrait revenir amis, qu’on pourrait redevenir ce qu’on était ; à lui embarquer dessus, me jeter sur lui et le chatouiller sans avoir envie de plus. Je n’avais pas envie d’une simple partie de jambes en l’air, j’étais incapable de me dire que je pourrais un jour coucher avec James sans qu’il n’y ait plus. Sauf qu’ensuite, notre amitié serait effilochée. Et de toute manière, ce n’était pas comme si j’avais l’envie du siècle de lui envoyer mes sentiments en pleine figure. Non, je serais toujours sa meilleure amie. Et avec chance, un jour je pourrais dire que je n’aurais plus de sentiments pour lui, que mon cœur ne faisait pas des ratés lorsque je le voyais. Je pris une bonne respiration, m’efforçant de garder la tête haute devant toutes mes pensées et de le regarder comme je le regardais avant. J’étais incapable de m’avouer à moi-même que ce que je ressentais était réellement vrai, c’était du n’importe quoi. Il éclata de rire lorsque je lui dis que je n’allais pas fuir aux îles mouc-mouc et j’étais un peu heureuse que la tension revienne à la normale, qu’on n’ait pas envie de se crêper le chignon à l’un et l’autre. Mon sourire s’agrandit lorsqu’il me prit dans ses bras pour ensuite m’embrasser sur le front en me demandant si je savais si j’étais adorable. Je fis un sourire, roulant un peu des yeux, mais acquiesçant la tête sans hésitation. Oui, je savais pleinement que j’étais adorable. Et je savais aussi qu’en ramenant mes fesses ici, même s’il ne m’avait encore pas donné de raisons valables, il avait de la misère à me détester. C’était facile détester quelqu’un lorsqu’on ne voyait pas quelqu’un, sauf que c’était plus compliqué lorsqu’on est dans sa face ; j’avais envie de lui dire, mais je me retins ne tenant pas à rallumer les flammes de notre dispute. « Peut-être un chouilla prétentieuse sur les bords, mais une meilleure amie formidable. Tu m’as manqué Raleigh. D’ailleurs, je ne sais pas ce qui m’a pris de prendre mes distances comme ça. Une folie passagère, j’imagine » Je me mordis la lèvre, me retenant de force pour ne pas commenter sur sa folie passagère. Je laissais tomber l’affaire, même s’il fallait avouer que toutes mes pensées hurlaient « une folie passagère, mon cul oui ! ». Il était lui aussi adorable, il fallait avouer.

Je l’observais avec un sourire, me rendant compte à quel point je me sentais pitoyable en ce moment. Habituellement j’étais la tête dure, j’étais celle qui avait de la misère à pardonner les affronts qu’on lui faisait, j’étais rancunière, point. Me rendre compte à quel point j’étais tout à fait le contraste, me donnait envie de me traiter de petite fille pathétique. « Quoi qu’il en soit, je te remercie d’être aussi conciliante avec moi. Certes, tu n’aurais pas dû venir ici, mais je méritais un bon coup de pied au derrière; t’as eu raison d'agir et de me parler comme tu l'as fais. Bien sûr ce n'est jamais très plaisant à entendre, mais j'avais besoin d'être remis à ma place. J’ai été une véritable tête à claques! Mais je vais me reprendre en main, je te le promets! Que dirais-tu de toi, moi et d’un petit dîner en tête-à-tête, histoire de me faire pardonner d’avoir été un parfait crétin? On pourra parler au calme… » J’hochais la tête, puis, je m’éloignais un peu de lui, fouillant dans ma sacoche pour dénicher un stylo. Sans cérémonie, je lui prit la main et lui écrivit au creux de sa paume de main mon numéro de téléphone. Espérant seulement qu’il ne le prenne pas mal. « Au cas où dans ta folie passagère t’as supprimé mon numéro de portable, tu sais. » Manière à la Raleigh Schmidt de dire tout simplement oui, j’accepte qu’on en parle plus tard. Oui, j’accepte de donner une échéance pour que tu puisses trouver une excuse bidon que je vais croire pour que tout revienne à la normale. Voilà, ce que ça pouvait un peu dire ; mais je n’avais pas envie de les dire verbalement, directement, parce que ça recommencerait. Je le regardais, serrant mon stylo, puis pointa un doigt vers lui, un grand sourire au visage. « Je vais te regarder, Whitehead, histoire que tu cesses de jouer au salaud avec moi. Et si tu me rappelles pas, d’ici deux jours, je vais venir chez toi et t’empoisonner avec du thé, on se comprend ? » J’éclatais de rire et je lui fis un autre câlin, ma mâchoire se contracta, je fermis les yeux. De peur, tout simplement que ça prenne encore un mois qu’on se revoit. « Tu me manques, James. » Non pas tu m’as manqué, je n’avais pas l’impression qu’on était encore revenu ce que nous étions. C’était encore chancelant. Puis, je lui fis un signe de main et je m’éloignais sortant de la partie consacrée au zoo, marchant d’un pas traînant vers mon appartement retenant toutes les larmes qui s’amenaient.

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