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Comme un besoin de souffler...

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MessageSujet: Comme un besoin de souffler... Comme un besoin de souffler... EmptyJeu 15 Nov - 0:35

Venir à New-York semblait être la meilleure décision qu’Hunter ait pu prendre de sa vie. Certes, il n’avait pas fait les choses de façon conventionnelle, traversant le pays en stop puis, une fois sur place, ayant vécu plusieurs mois à la rue avant de s’installer enfin chez Blaise, rencontrée par hasard dans la rue mais finalement, sa vie reprenait enfin un sens. Bien sûr, il avait toujours encore les mêmes problèmes avec les stupéfiants et son cœur était quand à lui, pas loin d’être atrophié après sa rupture douloureuse avec Valentina mais petit à petit, il retrouvait un sens à sa vie. Du moins, il avait enfin dépassé le stade de l’hébétude : Fini les journées entière à se confondre avec l’imprimé du canapé, fini aussi les soirées où il finissait défoncé ou en compagnie de la première consentante venue. Et aussi étrange que cela puisse paraître, ce changement, il le devait en partie à Serena, une de ses rencontres d’un soir qui aurait dû prendre fin dès le lendemain. Et pourtant, après leur première nuit ensemble dans l’appartement de la belle brune, il n’était parti au réveil, il ne s’était pas jeté sur ses fringues en lui disant « bon ben salut », non, il s’était étiré paresseusement avant de glisser délicatement ses doigts le long de la silhouette de la belle. Elle avait frissonné et fait semblant de dormir mais son sourire l’avait trahie. Amusé, il avait alors déposé un doux baiser sur son épaule, l’air songeur. Depuis le départ de Valentina, il n’avait cessé de papillonner à droite et à gauche, sans jamais réellement se laisser le temps de souffler et il commençait sincèrement à en fatiguer et au réveil de Serena, une douce quiétude s’installa entre eux. Hunter avait conscience que ce n’était pas de l’amour entre eux, que ce n’était pas une histoire sérieuse et que tôt ou tard, ils reprendraient un chemin différent, mais ce matin-là, faire un petit bout de route avec elle lui parut tout à fait plaisante comme idée. Il était loin de s’imaginer cependant à quel point leurs vies étaient différentes et quand elle lui envoya un texto après sa garde au Richmond pour l’inviter au club 40/40, il eut un gros blanc devant son écran, partagé entre l’envie de rire et celle de faire un gros « Haha » à la vie. Après tout, il sortait des ghettos blancs de Los Angeles pour finalement se retrouver parmi la High de New-York. Voilà une soirée qui promettait d’être intéressante, surtout en compagnie de Serena qui n’était pas en reste quand il s’agissait de s’amuser. Bien sûr, la mission première serait d’être assez présentable pour entrer dans le club mais pour cela, il savait qu’il pouvait compter sur Raphaël qui lui avait déjà filé une tenue convenable pour le bal, celui-ci ne verrait pas d’objection à réitérer. Et par chance, ce dernier avait été une fois de plus fidèle au poste de meilleur ami. C’est donc en tenue tout à fait convenable qu’Hunter se rendit au point de rendez-vous, où il fut le premier arrivé, précisons-le. Mais il n’eut pas à attendre longtemps car quelques minutes plus tard seulement, elle vint à sa rencontre. « J’imagine qu’après ta garde, il ne vaut mieux pas que je me fasse mousser sur ma ponctualité... » fit-il remarquer avec un sourire amusé avant de l’embrasser au coin des lèvres et de lui glisser à l’oreille. « Mais tu es superbe ».
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MessageSujet: Re: Comme un besoin de souffler... Comme un besoin de souffler... EmptyMar 20 Nov - 19:27

HUNTENA • « SHE WILL ALREADY BE POSTING' BAIL IN HER FAVORITE DRESS SMILIN' AT ME BECAUSE I'M NO GOOD. I treat her bad, she loves me good. And I just hate to have to tell you ; cause you're a nice guy. You got style, you got grace but kid you try so hard. She just laughs in your face ; but that just won't do. She wants a bad boy » • COBRA STARSHIP




« Docteur Douglas est-ce que vous pourriez juste jeter un œil sur … » L’infirmière n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’elle se retrouva face à un silence religieux. Sûrement stagiaire elle ne savait pas qu’il ne fallait pas déranger l’italienne dés lors que les boutons de sa blouse étaient ouverts. Il fallait connaître le truc certes mais tout circulait à une vitesse folle dans les couloirs du Richmond. La brunette pimpante, vingt-quatre heures de garde dans les jambes pointa l’horloge morale de l’index. « Service terminé, bipez Kennedy. » La petite rousse pouvait s’estimer heureuse, d’ordinaire l’italienne se montrait un peu plus expéditive que ça, et cassante de surcroît. Aucune attente de réponse, elle se dirigea vers les vestiaires et portable à la main consulta ses messages et ses dernières notifications. La fatigue se faisait sentir quand elle restait statique, ses paupières devenaient un peu plus lourdes, son degré d’attention versatile. Passant de l’eau sur son visage, elle dessina d’un trait de crayon le contour de ses yeux, et attacha ses cheveux.
Rapide coup d’œil sur l’horloge qui lui démontra que si en dix minutes maximum elle n’avait pas quitté les locaux apprêtée son rancard allait devoir patienter.
Une chose normale en somme. Après tout à quoi servaient-ils sinon ?

Prenant un soin tout particulier à ne pas mouiller ses cheveux durant sa brève douche, elle s’enroula dans une serviette, s’habilla et porta en amour son idée de toujours laisser une pièce en cas de sortie imprévue. Robe s ailante, qui dessina à la perfection ses courbes elle enfila des escarpins qui la feraient sûrement souffrir à la fin de la nuit. Blouse et stéthoscope rangés, c’est pleine de confiance et d’assurance qu’elle quitta l’établissement.

☇ 20 MINUTES LATER : En retard pour ne pas changer ( et aussi pour le faire languir ), c’est la Serena totalement égocentrique qui entra dans le club. Certains doivent faire la file d’attente, elle lève juste la main pour manifester sa présence et arrive pile devant la porte d’entrée. Il lui en a fallu des soirées ici pour qu’on retienne son nom, et qu’on l’accueille comme une princesse. Les videurs s’amusent à lui laisser des numéros que d’autres fêtards ont filés pour qu’elle les rappelle. Comme si de base la brunette faisait partie de ceux qui appellent en premier, bande d’ignorants.
Battant des cils, elle salua les employés de façon posée sans ajouter trois couches. Et se dirigea immédiatement vers l’Homme de la soirée. Ce soir elle n’aurait pas à papillonner, en brassant le chaud et le froid. La future chirurgienne jouerait peut être avec ses nerfs en se mettant à complimenter d’autres jeunes hommes mais sans mesquinerie aucune. Avec lui elle explorait une nouvelle vision de la relation de couple, le genre d’union libre qu’elle voulait à tout prix tester. Pour pouvoir au moins une fois après crier haut et fort qu’avant de se caser elle avait presque tout essayé. Elle ne cherchait pas à s’immiscer dans sa vie privée, libre à lui de lui présenter son cercle d’amis proches ni même à le fliquer. Leurs conversations ne se terminaient pas en hurlements et en reproches.
Alors Hunter méritait qu’elle soit belle enfin non qu’elle soit fabuleuse. En croisant son regard, ses pupilles s’illuminèrent. Simple intuition que la soirée serait haute en couleurs. Calant sa main dans le creux de son cou au moment même où ses lèvres se posèrent habilement sur la commissure des siennes, elle réprima un léger frisson. Excitation mêlée à de l’envie et à son culte sentiment d’orgueil. Lui était genre passé à autre chose ? Elle aussi et à même plein d’autres choses, si monsieur tenait tant à prouver qu’on tournait facilement la page Serena Leah Douglas.
En voilà un à côté qui savait bien se tenir en la complimentant, et encore elle n’avait pas vraiment mit le paquet. « Un médecin est constamment demandé. » Résuma-t-elle à sa manière, elle ne l’avait pas vraiment malmené. Se pressant sur la fin pour ne pas que la demi-heure soit écoulée. Clin d’œil, sourire ravageur : « Comme toujours. » Oui la précision devait être faite. Pressant son front contre le sien, léger mouvement de tête vers la droite afin qu’elle lui murmure à son tour. « Je te retourne le compliment Hunter. » S’interrompant afin de laisser la partie assourdissante de la musique se terminer elle continua d’une voix chantante : « Bien qu’une fois ce costume retiré tu le seras encore plus. »
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MessageSujet: Re: Comme un besoin de souffler... Comme un besoin de souffler... EmptyDim 25 Nov - 16:17

Lorsqu’il évoquait sa ville d’origine, Los Angeles, on se prenait à rêver en imaginant l’océan bleu, les plages interminables de sable blanc et Hollywood bien sûr, bref, le rêve Californien. Hunter ne le voyait pas de cet œil: issu d’un milieu défavorisé en marge de Venice, il avait grandi avec sa mère et son frère dans un mobile-home et avait quitté l’école à quatorze ans, sans le moindre diplôme en poche pour aller zoner aux alentours, subsistant de recel d’objets volés et autres transactions illicites. Il avait quitté cette ville infernale avant qu’elle ne noircisse son cœur pour aller vers de nouveaux horizons. Il avait alors vécu à la rue quelques mois pour finalement se retrouver en colocation avec Blaise, une jeune junkie des temps modernes et dès le premier soir, elle lui avait annoncé la couleur en partageant deux rails de cocaïne avec lui. Bienvenue à New-York. La drogue semblait être l’histoire de sa vie : il était né avec des psychotropes dans le sang, il avait grandi avec une mère droguée, il avait vécu grâce à la drogue et à présent, il était à son tour tombé dedans à son tour, consommant à tour de bras dans l’espoir d’oublier son passé. Du moins, ça, c’était avant sa rencontre avec Serena. Ce n’était pas vraiment elle qui l’avait motivé à changer, elle était simplement venue au moment le plus crucial de sa vie : il avait alors eu le choix entre revivre ou se laisser mourir, tout simplement. Le départ précédent de Valentina avait représenté bien plus à ses yeux qu’une simple rupture, elle avait été la dernière à être reliée à l’accident et la dernière à le retenir ici-bas. Et elle était simplement partie, lui expliquant qu’elle devait se reconstruire, qu’à présent, elle pourrait faire son deuil et qu’il méritait lui aussi de revivre. Il avait eu un mal fou et pourtant, c’était en pleine reconstruction qu’il se retrouvait aujourd’hui au club le plus hype de New-York. Etait-ce bon signe ? Probablement. Etait-il en accord avec lui-même ? Plus que jamais.

Jamais cependant il n’aurait imaginé qu’il viendrait de son plein gré dans l’Upper East Side et accompagné qui plus est de la belle Serena. Pour être honnête, elle n’était pas son genre de femmes, trop brune, trop sure d’elle, trop prestigieuse et pourtant, il se sentait étrangement bien en sa compagnie peu importe leurs différences sociales, un peu comme dans la Belle et le Clochard. C’était malgré tout un « Clochard » bien apprêté qui attendait patiemment l’italienne et, à sa vue, il se contenta seulement d’ironiser la situation avec un petit sourire charmant. Nul reproche dans le ton de sa voix et c’était probablement là que résidait la différence de leur couple : ils savaient se concentrer sur les bonnes choses uniquement. Le plaisir de se voir, et la perspective de passer une bonne soirée ensemble par exemple. Il l’avait observée entrer dans le club en princesse, à saluer les videurs et les divers responsable d’un petit signe plein d’assurance, il aurait presque pu la comparer à une reine face à ses sujets, trop bonne à bien vouloir leur daigner un signe de reconnaissance. Il ne put s’empêcher de s’en sentir flatté, parce que ce soir, elle ne retrouverait par un des Golden Boys de la ville mais bien lui, Hunter. Et il constatait avec plaisir qu’elle avait fait des efforts pour lui plaire. Du moins, il l’interpréta comme tel et ne put se retenir de la complimenter, après tout, elle sortait de vingt-quatre heures de garde et paraissait pourtant fraîche comme le jour. Il l’embrassa donc chaleureusement, profitant simplement de chaque instant en sa compagnie, comme pour faire honneur à sa bonne mine. « Oh j’imagine bien, à choisir, je préfèrerais également me faire soigner par le Dr. Douglas que par le Dr. Dolittle. » répondit-il sur un ton légèrement rêveur tout feint. Cela dit, tout dépendait du type de blessures parce que se faire soigner pour un ongle incarné, ça n’avait rien de glamour. Il se rendit alors compte qu’il ignorait tout de son domaine de pratique. « Tu es dans quel service ? ». Cela ne changerait pas sa vie mais c’était bon à savoir, la vérité étant qu’il fuyait les hôpitaux depuis son immobilisation forcée. Il eut un petit rire à sa remarque pas si innocente. Il lui prit alors délicatement la main pour l’entraîner doucement vers la piste de danse. « On dit que c’est l’attente qui donne ce goût délicieux à l’objet de nos désirs. ». Il se glissa parmi la foule à la recherche d’un espace confortable et tandis qu’il se glissa près d’elle, il approcha ses lèvres à son oreille. « J’ai attendu longtemps… » Soyez prévenue Mlle Douglas.
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MessageSujet: Re: Comme un besoin de souffler... Comme un besoin de souffler... EmptyMer 5 Déc - 19:23

HUNTENA • « SHE WILL ALREADY BE POSTING' BAIL IN HER FAVORITE DRESS SMILIN' AT ME BECAUSE I'M NO GOOD. I treat her bad, she loves me good. And I just hate to have to tell you ; cause you're a nice guy. You got style, you got grace but kid you try so hard. She just laughs in your face ; but that just won't do. She wants a bad boy » • COBRA STARSHIP




Vrai comme les gens se plantaient en beauté lorsqu’ils essayaient de deviner son activité professionnelle, les moins téméraires lançaient mannequin ou tout ce qui pouvait être semblable au physique. D’autres un peu plus curieux la voyaient dans le marketing ou dans la communication. Rares étaient ceux qui visaient juste en la qualifiant de docteur. En fait mit à part le Richmond et les rares fois où elle assistait à des cours magistraux à Fordham personne d’autre ne la qualifiait de Docteur. Pourtant elle serait bientôt le Docteur dont tout le monde parlerait, et que les plus grands hôpitaux s’arracheraient. Pour l’instant son père sentait bien la tempête arriver, ses collègues de promotion y voyaient là encore un simple besoin d’être mise en avant.
Un peu normal quand la mère de la dite-italienne est citée quasiment tous les mois par des confrères ou en cours. Alors les gens avaient du mal à distinguer la mère et la fille, les comparer ça par contre… Donc dans un sens être ainsi nommée par Hunter lui donna du baume au cœur, parce que même s’il partait d’une attitude totalement je m’en foutiste il savait poser les bons mots aux bons moments. Les bonnes vannes à l’instant où elle rirait forcément, et les piques rien qu’en analysant ses mimiques. Il fallait qu’elle continue un peu plus dans le chemin de l’imprévisible, parce que justement elle devenait bien trop prévisible. « Hey il parle aux animaux ! Je trouve ça mignon moi. » Remarqué amusée, pour éviter de continuer sur sa lancée en avouant qu’elle mourrait d’envie de pouvoir parler aux chatons. C’est clair que dit comme ça, sa fameuse réputation en prendrait un coup. Roulant des yeux elle retourna brusquement la tête lorsqu’il lui posa la fatidique question du domaine où elle exerçait. Tiens là encore peu de personnes s y intéressaient, à vrai dire dés qu’elle prononçait le terme interne les gens la plaignaient, lui souhaitant tout le courage du monde et qu’elle frôlerait sûrement la dépression la trentaine passée. Bitch please. Les coups durs elle a assez donné, la carapace qu’elle s’était forcée au boulot se consolidait de plus en plus, et même si on lui reprochait de ne pas trop faire dans l’affectif ses jugements étaient toujours les bons. Le stress, l’adrénaline, l’incertitude faisaient partis de son quotidien à présent, la seule bulle qu’elle conservait comme intacte était celle de sa vie privée. Ceux placés dans cette bulle pouvaient aller dans le coin vie professionnelle, l’inverse était totalement impossible par contre. Qu’il s y intéresse la fit froncer un sourcil, même Casey n’avait rien dit quand elle avait pourtant exposé fière son choix final se contentant de penser à sa foutue nouvelle copine. « Aux urgences, ma spécialisation est la neurologie. » Et donc par conséquent la neurochirurgie, l’un des fondements de la médecine. A noter la totale neutralité que respirait sa voix, pas comme la dernière fois où en l’annonçant elle recevrait un prix scientifique. Elle ne savait même pas s’il voulait vraiment connaître la réponse ou s’il possédait une idée derrière la tête. Vu sa logique personnelle elle ne s’étonnait plus du tout du comportement totalement irréfléchi des gens.
Le laissant la diriger selon son libre chef, elle continua de tenir fermement sa pochette et d’éviter de se mêler aux groupes bien trop compacts. Elle avait beau passer d’excellents moments dans ce club, plus les semaines passaient plus la clientèle affluait. Et pas forcément la clientèle des débuts mais des gens lambdas. Serena en voyait suffisamment durant ses journées de boulot, cela n’était pas censé être également le cas en dehors. Lèvres pincées elle nia cette pensée pour se focaliser sur Hunter et son attitude confiante mais pour le moins ensorcelante. Elle s’étonna à n’avoir qu’une seule envie pile au moment où sa peau effleurait la sienne. Si bien qu’elle se résolut à devoir calmer ses ardeurs en jouant la fille totalement innocente et désorientée. « Objet de tes désirs ? Enfin quelqu’un qui me voit à ma juste valeur. » Glissa-t-elle tandis que ses doigts s’aventurèrent sur les boutons de sa chemise. Elle ne prit pas le risque d’en ouvrir un, se délectant de l’excitation qui l’animait dés qu’elle se contentait juste de faire le va et viens de haut en bas. C’était uniquement ce dont elle avait besoin en ce moment, pas de prises de têtes. Et d’ainsi uniquement laisser parler ses envies les plus profondes. Casey l’avait bien trop fait souffrir l’avant-veille avec sa révélation, sa volonté obsédante d’aller de l’avant et de l’éjecter de sa vie. Tout en sachant pertinemment que vu la nature de leur lien cette perspective était absolument impossible. Il se tuait à la tâche pour nier l’évidence, très bien l’italienne préférait le voir s’enfoncer dans ses doutes et ses mensonges. Comme s’il pouvait aimer encore plus fort qu’il ne l’aimait elle. « Y décèlerais-je là le signe d’un manque ? » Questionna t-elle charmeuse, elle ne savait pas trop si il avait quelqu’un en plus d’elle. Elle savait juste qu’il sortait d’une histoire aussi compliquée que la sienne ( sans en connaître néanmoins tous les détails ) peut être qu’il avait passé la nuit dernière dans les bras d’une autre, quand bien même il ne lui en parlerait pas l’interne ne voyait pas où était le problème. Après tout leur relation n’avait jamais été clairement définie comme totalement monogame. Le laissant naturellement venir à elle, souffle chaud bien calé dans le creux de son cou. Nouveaux frissons, elle lâcha un rire cristallin qui résonna également comme mesquin. Elle en arrivait presque à ne plus penser à Lui, à profiter pleinement du moment présent. « Je pense que tout travail mérite récompense non ? »
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MessageSujet: Re: Comme un besoin de souffler... Comme un besoin de souffler... EmptyVen 14 Déc - 0:02

Hunter se foutait bien de savoir qu’elle était chirurgienne ou poissonnière au vieux marché, il se foutait de savoir si elle était pleine aux as ou si elle mangeait à la soupe populaire tous les soirs comme il se foutait également de savoir si elle fréquentait d’autres hommes en dehors de lui. Ce n’était pas du tout un manque d’intérêt envers elle ou de l’irrespect, seulement ces informations ne l’intéressaient pas, car elles n’avaient rien de déterminant quand à leur relation ces éléments ne changeraient rien à leur liaison. Hunter ne savait pas vraiment de quelle manière définir cette relation et ne tenait pas forcément à y coller une étiquette mais si on le lui demandait, il répondrait probablement qu’il était avec elle, une sorte de couple oui. En réalité, elle pouvait bien fréquenter autant d’hommes que pouvait contenir les rues de Manhattan, de son côté, il lui avait été étonnamment fidèle jusqu’à présent alors qu’il était pourtant connu pour être le plus redoutable coureur de Kensington. Cette surprenante fidélité de sa part n’avait en réalité que peu de liens avec Serena, aussi séduisante soit-elle, ce n’était en réalité qu’une promesse qu’il s’était faite à lui-même afin de tenter de rompre avec l’homme qu’il avait été jusqu’à présent. Il s’efforçait donc vraiment de changer, de réduire ses consommations diverses et variées et la belle brune n’était pour lui qu’une motivation supplémentaire tout en lui étant un véritable soutien. A vrai dire, depuis sa rencontre avec Serena, il aspirait à retrouver un semblant de stabilité ce dont il avait toujours été dépourvu jusqu’à présent, à l’exception de sa brève histoire avec Valentina. Pour être honnête, leur relation n’avait rien de brève puisqu’ils se connaissaient depuis l’enfance et il n’avait jamais aimé qu’elle et pourtant, leur histoire avait explosé en plein vol. Deux fois. Deux fois ou il s’était retrouvé totalement détruit, la première l’avait laissé physiquement HS durant plusieurs années et la seconde lui avait quand à elle piétiné son cœur. Ce second échec l’avait plongé dans un tel état émotionnel qu’il s’était senti incapable de s’en relever et c’est dans la drogue qu’il s’était réfugié, puis dans le sexe à outrance. Il était comme ça, à enchainer les addictions. Mais tout cela était derrière lui à présent, il avait Serena à ses côtés et il avait entrepris une désintoxication, réduisant peu à peu ses consommations de médicaments (on se fiche bien desquels, il les avait tous mélangés et les avalait par poignées sans se soucier des effets qu’il pourrait bien ressentir) et comme dit peu avant, il était même fidèle à la jeune femme, comme rassasié. Il se plaisait en sa compagnie et la legerté de leur rapport l’apaisait et il lui en était reconnaissant pour cela. Avec elle, il retrouvait son sourire et la bonne humeur qu’il avait perdue depuis bien longtemps, c’est donc amusé qu’il plaisanta au sujet de ses préférences en médecins. « Si j’étais un chien, ça me plairait peut-être, mais là perso pas trop... » Parce que bon, se faire soigner par un véto, ce n’était pas trop son trip. Il s’intéressa alors à son domaine, se demandant si un chirurgien comme elle aurait pu se pencher sur son cas, après tout, il avait été un véritable cas d’école et les chirurgiens avaient pu jouer au mikado avec son dos à essayer de récupérer les morceaux de vertèbres et surtout, essayer de les ressouder aux bons endroits. A vrai dire, il avait été incroyable qu’il survive à un tel accident, mais il était carrément miraculeux qu’il ait pu rebouger ou mieux, remarcher un jour. Il hocha la tête à sa réponse. « Il doit être passionnant de travailler sur le cerveau alors qu’il reste encore tant de zones d’ombres quand à son fonctionnement. Enfin. Et comment on appelle ceux qui travaillent sur la colonne vertébrale et la moelle épinière ? » demanda-t’il en bougeant imperceptiblement la tête vers l’arrière, comme pour désigner son dos. Ce dernier était strié de cicatrices qu’elle n’avait pu ne pas voir lors de leurs moments passés au lit.

A présent le sujet de la médecine était clos pour lui, préférant se concentrer sur Serena et elle seule en l’entrainant vers la piste de danse, à la recherche d’un espace suffisant pour qu’ils puissent s’y sentir à l’aise et entreprendre de se retrouver comme il se devait. Et justement, Serena semblait aux aguets ce qui ne faisait que susciter son instinct chasseur. Il se rapprocha davantage d’elle, officiellement pour danser, officieusement pour profiter pleinement du contact électrisant de l’Italienne et, tandis qu’elle joua impétueusement avec les boutons de sa chemise, il posa les mains sur le creux de sa taille, les laissant néanmoins glisser sensuellement le long de sa silhouette. Ni l’un ni l’autre n’était innocent, mais ce petit jeu entre eux n’en était pas moins excitant et pourtant, leur soirée ne faisait que commencer. « Très certainement…je ne suis jamais rassasié des bonnes choses… » répondit-il d’un air faussement songeur avant de poser délicatement ses lèvres au creux de son cou, s’enivrant de son doux parfum, et de la chaleur de sa peau, laissant leurs corps onduler au rythme de la musique même si pour être honnête, la musique, le club, l’ambiance, tout cela ne lui importait plus le moins du monde. Seul son désir grandissant lui montait à la tête, mais il était trop tôt encore. « Je pense aussi, je fais beaucoup d’efforts tu sais. » Il ne fit même pas l’effort d’avoir l’air convainquant, son petit sourire de coin en disait long sur le programme de la soirée. « Par conséquent je réclame mon du. »
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