Roméo & William

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KEEP CALM & ROMEO « Roméo, c'est fou! » ► Slogan Perrier

Premier match de la saison des Lions de Columbia avait remporté leurs premiers matchs. Le jeune Roméo avait fait de réelles performances sur le terrain. Il espérait suivre les traces de Lou Gehrig qui avait intégré les Yankees après son passage à Columbia au début du XXème siècle. Les jeunes gens étaient totalement heureux, en espérant pouvoir remporter une victoire écrasante sur toutes les autres universités inter Ivy League. Ils avaient joués contre les Crimson d’Harvard qui avaient vécus une défaite particulièrement écrasante et humiliante de la part des lions. Cette année ils ramèneraient une coupe. Pour fêter ça, il n’y avait pas mieux que de se retrouver au 40/40 Club avec l’ensemble de l’équipe et les personnes avec lesquelles ils aimaient bien faire la fête. Ils se donnèrent une heure de rendez vous afin que chacun puisse prendre une bonne douche et ne se prépare pour célébrer leur joie. Il arriva en taxi devant le club, arrivé en face des videurs du haut de ses 20 ans, il du faire encore jouer sa fausse carte d’identité qui lui avait coûté 50 dollars au début de son cursus universitaire. Il pourrait ainsi s’assurer de se faire servir quelques verres. Roméo avait convié quelques personnes à la soirée, qu’il appréciait, une ou deux de ses amies féminines. Et William, un jeune styliste rencontré il y a quelques mois, avec lequel il avait partagé une soirée dans ce même club, il l’aimait bien, malgré les nombreuses boutades que tous deux pouvaient s’envoyer. Une fausse rivalité qui dissimulait un début d’amitié.

Pour l’occasion Roméo c’était habillé en véritable James Bond, avec pantalon noir, veste de costard et chemise blanche entrouverte sur son torse aux courbes agréables, grâce à ses heures de sport passés sur le terrain et aussi grâce à la magie du cirque depuis son plus jeune âge. Son corps avait été toujours en exercice depuis tout petit. Pénétrant dans les lieux, il pu remarquer qu’en pleine semaine le club était peu fréquenté, ce qui leur permettait de jouer un peu au VIP, les neufs joueurs dont certains accompagnés de leur copine, d’autres de leurs amis et ils allaient remplir sans problème la piste de danse, et réveiller le DJ en pleine léthargie. Roméo jouait avec une balle, rigolant avec un de ses coéquipiers. Roméo avait encore l’impression d’être dans le marbre, la batte à la main, son esprit combatif, mettant des étincelles dans chacune des neufs manches dans lesquelles ils s’étaient affrontés avec Harvard. Roméo retrouvait de nouveau sa vie, les matchs, les études, le sport et les fêtes.

Ils étaient tous venus avec leur blouson des lions sur le dos. Le beau blond remarqua William qui arrivait enfin, le jeune styliste était remplit de charme. Le sportif était ravi de s’être lié d’amitié avec lui. « J'y crois pas! Hey petit con, pourquoi tu ramènes tes fesses dans mon atmosphère? » Il se mit à rigoler tout seul de son propre sarcasme, tout en l’accueillant avec un sourire qui lui montait jusqu’aux oreilles, lui sautant au cou, le jeune homme éclatant de joie. Satisfait de savoir que son optimisme ne l’avait pas perdu avec les récents événements. Il s'attendait bien entendu à une réplique assez sanglante de la part du jeune homme.

« Je pensais pas voire ta sale gueule ici, tu viens nous gâcher la soirée de notre victoire ? » La soirée pouvait enfin commencer. Le jeune homme pour s’amuser lança la balle blanche aux coutures rouges au jeune homme, en même temps que sa question pour tester ses réflexes. Alors qu’en même temps qu’il se mit à parler, ses yeux verts émeraudes remplis d’étincelle. Ils s’étaient peu vus, en fait ils se donnaient peu de nouvelles mais à chaque fois tous deux étaient conscient qu’ils passaient un bon moment. Les gars de l’équipe le regardèrent tous, ne comprenant pas sa réaction envers un homme qu’il ne connaissait pas ou de vu. Roméo connaissait la notoriété du jeune styliste au sein de la vie New Yorkaise.

Il faisait exprès et il savait que William comprendrait, ce serait assez paradoxal de lui envoyer un SMS pour le prévenir d’une soirée où il serait présent au 40/40 club pour faire exprès de l’insulter

Roméo & William

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KEEP CALM & ROMEO « Roméo, c'est fou! » ► Slogan Perrier

Roméo avait effectivement jouer le feu avec le jeune homme qu’était William, d’un point de vu amical, il l’adorait, il aimait bien faire des soirées avec. Bien entendu, Roméo homosexuel s’assumant peu à peu, avait installé un jeu un peu ambigu voire malsain avec William. Bien entendu, malgré cette petite attirance, il n’y avait jamais eut ce déclic fondamental de sentiments et il n’avait jamais eut l’idée d’aller plus loin même s’il l’a envisagé à un moment. Mais n’étant pas sûr de ce qu’il ressentait profondément, il ne préféra pas s’aventurer sur un terrain glissant. Alors que William vint le rejoindre dans cette soirée, ce qui traduisait que son petit SMS avait du faire son petit effet auprès du jeune garçon. Cependant il appréciait vraiment la compagnie du jeune homme, de son sourire, ils croquaient la vie à pleine dent tout comme le faisait Roméo. Et il avait cette volonté véritable de s’en faire un ami. Surtout qu’ils ne s’étaient que croisés et depuis quelques jours la situation du jeune blondinet sportif avait changé. Bien entendu, ce changement de statut, n’avait en rien affecté son caractère et lui avait sauté au coup lors de son arrivé. Bien entendu le sarcasme était de mise entre les deux garçons, se faisant des remarques plutôt bien piquantes. Ce n’est que quand il fit son bisou dans le cou, que Roméo se disait qu’il serait peut-être temps de mettre des petits détails au clair avec William, se rendant compte lui-même, que son coté infantile, joueur et trop tactile, allait peut-être faire du mal.

Effectivement l’équipe était curieuse de savoir qui était ce jeune homme avec les cheveux bruns, venant le coller et lui parler. Il garda le sourire, même quand il demanda qui était son mec dans le groupe. Bien entendu l’équipe de Baseball était au courant, la rumeur avait fait le tour de l’université et il avait mit les choses au claire et ceux-ci ne l’avaient pas mal pris et même sous la douche tout se passait bien. Car Roméo avait énormément de respect. Roméo fut surpris par contre de recevoir la balle en plein dans le ventre. Ne comprenant pas ce geste, les mecs de son équipe rigolèrent, comprenant qu’il avait sans doute du faire quelque chose qui fallait pas. Comme quoi même entre mecs c’était compliqué. Récupérant la balle, la jetant au capitaine, il alla rejoindre William sur la piste de danse, tout en bougeant aussi son corps, gardant une distance nécessaire. « T’as l’air d’excellente humeur. C’est quoi t’essaye de me tuer ! Fais gaffe, j’ai toute une équipe pour s’occuper de ton cas si j’ai envie ! » C’était joueur de baseball et non des joueurs de rugby mais ça pourrait faire l’affaire. Bien entendu, ceci n’était qu’une plaisanterie de sa part. Il se déhanchait au rythme de la musique.

Il était certain que la balle avait du laissé une marque. « Non mon mec n’est pas dans l’équipe ! Mon mec n’aime pas les boîtes de nuit et ne viendra pas ce soir ! » Son mec s’appelait effectivement William mais il était professeur à l’université, dans laquelle il faisait ses propres études, il n’avait pas pu voire le jeune William pour lui dire que maintenant il avait une vraie relation. Il aimait bien le petit bout de mec qu’il avait en face de lui et c’est vraie que cette relation qu’ils avaient été étrange mais à aucun moment, il n’avait envisagé plus loin qu’une relation amicale. Il adorait de la façon dont ils se détestaient et en même temps ils s’appréciaient tous les deux.

Maintenant le blondinet sportif culpabilisait un peu, il adorait jouer avec le feu. Mais son mec il y tenait et il l’aimait vraiment, il ne ferait aucune connerie pour le perdre. « Et maintenant à l’université tout le monde sait que je suis gay », grâce à son optimiste renforcée puissance 100, il arrivait à survivre à quelques railleries et autres blagues de mauvais genre. Il avait pris exemple sur ce bout de mec qu’il avait en face de lui, pour se montrer particulièrement fort. Il c’était bien entendu à chaque fois rapproché pour lui parler. Et comme pour toute à l’heure, ses réactions étaient imprévisibles et il avait vraiment peur qu’il le prenne mal. Ce n’était pas le but, il était juste franc avec lui. C’était normalement ce que faisaient de vrais amis entre eux. Cette fois il pouvait lui mettre un coup dans l’estomac il l’encaisserait sans problèmes, il le méritait, Roméo était responsable de cette situation.