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If I get drunk, well I know I'm gonna be, I'm gonna be the man who gets drunk next to you. (timothy)

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our crap will create the world. yes.


Elle souleva ses cheveux, qui collaient sur sa nuque, s’étira comme un chat sur sa chaise d’été, qu’elle avait installée sur la petite galerie de son appartement et poussa un petit soupir. Ça faisait déjà dix mille ans qu’elle écrivait. Le pourquoi que lorsqu’elle s’étira ses mains craquèrent, ce qui la ravissa, presque. Allez savoir pourquoi, la jeune fille adorait la sensation ainsi que le bruit de ses os qui craquaient, les uns contre les autres. Effie attrapa du bout des doigts un élastique qui traînait sur la petite table à côté d’elle et attacha ses cheveux en une toque désorganisée. Elle était heureuse. Elle écrivait. À pleine vitesse. Sans retenue. Sans logique. Comme si on l’avait défiée de vider son stylo bille le plus rapidement possible. Et ce n’était même pas pour un devoir, une dissertation ou peu importe pour un cours. C’était seulement parce que lorsqu’elle s’était réveillée, ce matin-là, elle s’était fait un café, elle avait traînée en pyjama en faisant les mots croisés dans le New-York Times et en écrivant « chrysalide », elle avait eu l’impression qu’on venait de faire vibrer son cerveau – et non son téléphone – et elle s’était mise à écrire dans les cases. Puis, sur le journal. Et elle avait décidé de terminer sur des feuilles de cartables.
Il était 14h15. Et elle paressait encore en pyjama, dans sa chaise, éclairée par les derniers rayons de soleil de septembre et elle avait bu quatre cafés et écrit une trentaine de pages. Elle n’écoutait que les klaxons, les bruits des automobiles passées, les cris, les voix éloignées des gens, la ville, New-York. Et elle se sentait bien. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte de l’heure.
Putain, elle avait un rendez-vous chez le psychologue dans quinze minutes. À Staten Island. À l’autre bout du monde, autrement dit. Elle paniqua en se levant, échappa la tasse de café par terre. « Putain ! » Effie tourna sur elle-même, se promis de le ramasser dès qu’elle revenait et s’enfuya vers sa chambre où elle enfila les premières shorts et le premier chandail – trop grand pour elle – et les premiers souliers – trop usés – qu’elle trouva. Pas le temps de s’arranger comme si elle allait à une parade de mode. Jamais elle n’aurait cru se presser autant pour aller voir un psychologue.
Mais étrangement, ça lui faisait du bien se confier à quelqu’un, même si elle se sentait analyser, juger, Effie aimait bien déblatérer sur sa vie, sans avoir l’air d’une conne. Ça faisait du bien. Et aussi pleurer sans retenue. Pouvoir lui parler de tout et de rien, sans retenue. Elle prit du bout des doigts ses clés et son sac, barra la porte et descendit les escaliers en tentant de ne pas se tuer.
14h25. Effie courra au sens propre jusqu’à la station de métro. Utilisa tous les mots les plus laids dans la langue anglaise et sacra même en français ; habitudes qu’elle avait empruntée à son père. Ce foutu métro en panne. Elle prit son portable, fit défiler les contacts, puis leva les yeux au ciel. Composa le numéro et prit une bonne grande respiration en priant qu’il réponde.
« Rosenfield. C’est Eff’. T’as une auto, hen ? » Elle lui laissa quelques minutes, pour la peine. Histoire qu’il réponde. « Oui ? Je t’aime. Viens me chercher, j’suis devant mon appart, d’accord ? JE VAIS TE PAYER L’ESSENCE, T’INQUIÈTES. » Pauvre petit. Elle n’avait même pas prit la peine de lui laisser la chance de placer un mot dans ce semblant de conversation.
Elle marcha un peu plus lentement jusqu’à son appartement, attendit – patiemment – son arrivé. Lorsqu’elle vit son auto et lui derrière le volant se stationner devant elle, elle n’attendit pas et ouvrit tout de suite la porte et prit place sur le siège.
« Faut que je sois à Staten Island, dans genre cinq minutes. Tu peux sortir la batmobile, s’il te plaît ? » Elle lui fit son plus grand sourire, s’attendant à tous les non dans n’importe quelle langue possible.
Et l’auto fini par avancer. Et elle fini coincée dans le traffic. Parce que New-York est New-York. Et Effie soupira. Et Effie jugea. Parce que selon elle, le traffic n’existe pas. Et son ami devait sûrement avoir trouvé son permis de conduire dans un joyeux festin en cadeau, au McDonald.
« Non mais t’es nul ! Je serais sur un kart de golf que j’irais plus vite que toi ! » Adieu rendez-vous. Et lorsqu’il la foudroya du regard, elle éclata de rire. « PRINCESS PEACH TE DÉPASSERAIS, TE RENDS-TU COMPTE ? » Elle se prit les cheveux dans les mains, comme si c'était la fin du monde, puis elle eut un sourire et retomba sur son siège. « Tu devrais lui jeter une carapace à la figure. » Évidemment, elle parlait de l'acura rouge, qui selon elle, bloquait la rue. Ça suffit les références à Mario Kart.
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If I get drunk, well I know I'm gonna be, I'm gonna be the man who gets drunk next to you.


Effie & Tim.


Tim était tranquille pour une fois. Il n'avait rien à faire, c'était une journée de repos. Il se laissait aller et ne faisait pas de sport. Peut-être qu'il irait dans sa bonne vieille moto mais il n'en était pas encore sur. Sauf que sa tranquillité avait très vite une fin. Il reçut un appel d'Effie et à vrai dire il répondit mais il sentait qu'il allait vite regretter son geste. « Rosenfield. C’est Eff’. T’as une auto, hen ? » Il répondit positivement à sa question. « Oui pourquoi ? » dit-il sur un ton agressive. « Oui ? Je t’aime. Viens me chercher, j’suis devant mon appart, d’accord ? JE VAIS TE PAYER L’ESSENCE, T’INQUIÈTES. » Il n'aimait pas recevoir d'ordre mais apparemment elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix. La personne au bout du fil c'était Effie, une amie enfin si on peut qualifier comme cela. C'était un peu un jeu de provocation entre chien et chat. Toujours à se chercher. Il n'y avait pas vraiment de méchanceté. Juste c'était comme cela entre eux. Ils arrivaient à s'apprécier et à se supporter. C'est alors qu'il prit sa voiture et non sa moto. Adieu journée tranquille et qu'il alla en direction de l'appartement d'Eff. Elle entra dans la voiture et s'assoit sur le siège d’à côté. « Faut que je sois à Staten Island, dans genre cinq minutes. Tu peux sortir la batmobile, s’il te plaît ? » dit-elle avec empressement. Il n'aimait pas vraiment qu'on le presse dans ses journées tranquille mais bon il fit un effort pour elle. « T'sais que tu es vraiment énervante des fois. Mais bon puisque c'est toi, je vais faire un effort. Mais cela aurait été mieux si j'avais eu ma moto. » Il alla donc en direction de Staten Island. Il savait que las-bas c'était bouchon assuré mais il essaya d'y passer à travers. Sauf que voilà à cause du trafic, la voiture n'avançait pas et il savait que la jeune demoiselle allait perdre patience. Il faisait ce qu'il peut pour qu'elle puisse arriver à l'heure. Mais bon après tout ce n'était vraiment pas sa faute. Déjà il faisait l'effort pour elle. Si ce n'était pas son amie, il l'aurait envoyé jeté comme pas possible. Mais il resta patient. « Non mais t’es nul ! Je serais sur un kart de golf que j’irais plus vite que toi ! » Tim n'appréciait pas du tout ce genre de remarque. Il ne disait rien mais c'était donc très mauvais pour elle. Un regard suffit pour lui faire comprendre qu'elle commençait à être lourde et que c'est lui qui va finir par s'impatienter. Il ne pouvait pas voler et dépasser tout le monde. S'il avait eu sa moto, il aurait pu mais la il était en voiture et c'était donc plus compliqué. Il resta silencieux. Elle se mit à rire sauf que lui ne trouvait pas cela du tout drôle. Il savait qu'elle essayait de le titiller mais cela devenait un peu trop à son goût. . « PRINCESS PEACH TE DÉPASSERAIS, TE RENDS-TU COMPTE ? » Il ne put se retenir. « Parce que toi tu penses que tu ferais mieux ? Si mademoiselle avait dit la moto, je serais allé plus vite, mais non tu préfère les voitures, alors ce n'est pas ma faute si ce con de chauffeur ne veut pas avancer. » dit-il sur un ton agressif. « Tu devrais lui jeter une carapace à la figure. » A cette remarque, il ne put s'empêcher de s'éclater de rire. « Arrête avec tes réflexions sur Mario,je n'arrive même pas à t'en vouloir. » Puis il eut une soudaine idée. Il descendit de la voiture. Ouvrit la porte de sa voisine. « Tiens les clefs, on verra de quoi tu es capable. » dit-il pour plaisanter avec elle. Il ne savait pas si elle en serait capable. Mais il pouvait s'attendre très bien à tout. Alors il la regarda avec un air de défi. Après tout, elle l'avait cherché.

love.disaster
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