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i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon

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MessageSujet: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyVen 16 Aoû - 22:22

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Leo&Devon
i will never fortget : the moment
Leo était de sorti, il avait envie de se détendre un peu, il avait eut une dure journée devant son PC, il était moitié d'après midi quand il prit la décision de bronzer. Il avait écris deux chapitres de son prochain livre sur ses découverts sur la civilisation Aztèque. Chose qu'il faisait rarement, trouvant ridicule les gens qui passaient des heures au soleil. Bien que son corps soit parfaitement bronzé grâce au soleil péruvien lors de ses recherches dans un site touristique non loin de Cuzco. Il avait décidé de prendre quelques documents avec lui afin de faire ses recherches au soleil dans caleçon de bains bariolés au couleur du brézil, il l'avait trouvé confortable et c'était les raisons qui l'avait poussé à l'acheter. Il avait prévu une serviette de plage, une bouteille de lait qu'il avait mit dans une glacière et les documents, ceci bien rangé dans un sac à dos. Il le plaça sur ses épaules et parti une fois que ses rollers furent chaussés. Lunette de soleil pour les circonstances et il s'envolait vers cette fameuse plage. Encore jamais à New York il n'avait mit les pieds sur une plage, il était curieux de savoir à quoi elle ressemblait, il avait vu de nombreuses plages mais imaginer une ville telle que la grosse pomme avec des plages lui semblait intriguant. Même si cette ville était en bordure de l'Atlantique.

Il fila à travers les rues de New York, slalomant entres les piétons, les passants et les badaux, chemins aux vents et ivre de ce mouvement ellyptique qu'il faisait avec les pieds. Même en hiver il aimait se risquer sur les trottoirs gelés avec ses roues. Le trentenaire ne bousculait jamais personne, ayant pris l'habitude de se déplacer en ville avec. Il suivit les indications qu'il avait sur le GPS de son téléphone portable. Il semblerait que la plage n'était plus très loin. Encore quelques mouvements de jambes et il arriva sur le point indiqué sur la minuscule carte. Il arriva devant celle-ci et il plaça les mains sur ses hanches, satisfait du paysage et de la vue, ce serait parfait. Il n'avait pas tellement prévu de se baigner, seulement de profiter des rayons du soleil. L'archéologue qui n'était plus du tout un néophyte dans son domaine, était un peu particulier, il aimait l'aventure et les événements qui sortent de l'ordinaire. Il pouvait travailler sur un dossier au milieu d'un concert de rock, il n'aurait aucuns problèmes de concentration.

Alors qu'il jetait un coup d'oeil parmis les différents êtres étendus sur des serviettes de plage endormis, il se demandait où il allait se mettre. Il se pencha pour retirer ses rollers, c'est en se redressant qu'il bouscula un jeune homme. "Vous pouvez pas faire gaffe...vous êtes..." Il se stoppa net, il fixa des yeux le jeune homme juste à coté de lui, il lui avait déjà fait cette remarque un jour à la sortie d'un restaurant, il c'était d'ailleurs excusé pour avoir eut une telle remarque. Même s'il lorsqu'il le voyait il n'avait pas l'image d'un handicapé, il n'aimait pas se montrer insultant. Il avait même pris la peine de faire un bout de chemin avec lui dans la ville, le trouvant sympathique. Leo n'aimait pas quelqu'un qui arrivait à ressentir de la pitié pour ses semblables, peut-être pour les actes difficiles qu'il avait déjà vécu par le passé dont beaucoup avait été spectateur mais inactif. Il lui avait aussi parlé parce que c'était un aveugle mignon. L'un n'empêchant pas l'autre. Il avait les rollers à la main, il souriait. "Voila que j'ai faillis encore une fois être un véritable abrutis...vous avez besoin d'aide?" Il trouvait légitime de poser la question, quand on a pas la vu il est parfois difficile de se diriger surtout dans une ville de la taille de celle de New York. Sans la vue Leo ne pourrait même pas exercer sa profession. Il se demandait s'il allait le reconnaitre ou non, dans son fond intérieur, il espérait vraiment que ce soit le cas.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptySam 17 Aoû - 15:53


    Leo L. Parker

    © sweet peach
     

    La plupart des gens vont à la plage de New York pour bronzer, se détendre, et apprécier la sensation du sable fin entre les doigts de pied. Pour Devon, c’était autre chose, la plage de New York avait tout a envié de celles qu’il connaissait en Floride, et la seule raison pour laquelle il s’y rendait était pour courir le long de la mère. En sportif averti et aguerri, il savait que les vagues étaient un très bons moyens de se muscler les jambes, alors s’il avait encore une petite chance de participer aux prochains jeux olympiques, il se devait de mettre le maximum d’atout dans ses manches.

    Faire un footing le long de la plage quand on est aveugle, ce n’est pas une partie de plaisir. Il y a deux ans, quand Devon voulait courir, il était accompagné d’un ami sportif. A présent, il n’avait que la compagnie de sa chienne et c’était beaucoup moins pratique. Le nageur se levait un peu avant l’aurore et allait courir pendant que personne n’était sur la plage ou si peu pour ne pas prendre de risque. Ce jour là, Devon était parti en retard et sa chienne. Il faisait chaud et beau pour une fois, les gens sont arrivés tôt, ce qui n’a pas empêcher le nageur de courir pendant presque deux heures. Lorsque son footing fut terminé, un taxi devait passer le prendre pour le ramener dans sa chambre d’hôtel, le temps que les travaux dans son nouvel appartement prennent fin.

    Le jeune homme était vulnérable dans ces moments. Il était fatigué par sa course, et n’avait rien d’autre que son labrador capricieux tenu en simple laisse. Devon tenait fermement celle-ci en attendant que son chauffeur de taxi habituel descende de sa voiture pour venir le prévenir qu’il était arrivé. Il y avait beaucoup de bruit sur le haut de la plage. Roulette de skate, rollers qui glisse sur les derniers mètres de bitume, cycliste faisant retentir leur sonnette, enfant appelant leur mère, adolescents riant et parfois criant, un chien qui aboie. Et sa chienne répond. Quelques secondes d’inattention, et Devon se retourne pour mieux entendre vers où se trouve ce chien. L’aveugle se tape dans une personne, il laisse s’échapper un « Merde » en un léger murmure.

    Ce n’est pas la seule chose qu’il a laissé s’échapper. Désorienté, il laisse tomber la seule chose qui le retenait à la chienne qui en profite aussitôt pour courir. Alors que le sportif, qui s’énerve facilement, allait pester contre l’inconnu qui n’était pas plus fautif que Devon si ce n’est moins, il s’arrêta net. La voix résonnait comme un écho d’une conversation antérieure. Le temps pour lui de se concentrer et pour l’inconnu de laisser sortir quelques mots de sa bouche et l’aîné des Cohen se remémora leur première rencontre, à croire qu’ils étaient fait pour se rentrer dedans encore et encore.

    Pas de temps à perdre en bavardage, Daisy avait ses chaleurs, et elle était peu être parti avec un gros chien et il allait la retrouvé en cloque. Chose qu’il ne pouvait pas se permettre, elle était trop utile la bestiole pour avoir une armée de petits chiots. Le labrador devait s’occuper de Devon et c’était déjà beaucoup. A peine l’inconnu, ou le souvenir – appelez le comme vous le souhaitez – avait il finit de parler que le chroniqueur attrapa la balle au bon. « J’avoue que pour cette fois ci, ce serait pour une chasse à la boule de poils. Elle vient de s’enfuir, et disons que sans aide, autant que j’abandonne l’idée de la retrouver. »

    Pour reconnaitre la chienne, ce n’était pas si simple. D’apparence, elle ressemblait à n’importe quel labrador de couleur sable. Quand elle courrait avec son maître, son collier était en cuir certes, mais d’un marron clair comme il en existe beaucoup. Seul un médaillon où était écrit le numéro de téléphone de Devon permettait qu’on la retrouve. Et devinez quoi, quand elle sentait Devon énervé, elle n’avait aucun rappel. Enfin, elle en avait, restait non loin de son propriétaire mais ne viendrait pas à sa rencontre pour autant. Il expliqua rapidement le topo pour qu’il puisse partir à la recherche de cette satanée boule de poils.

    « Daisy, ramène tes femmes » cria t il.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptySam 17 Aoû - 19:01

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Leo&Devon
i will never fortget : the moment
Il connaissait un peu Devon d’une première rencontre et il avait faillis réitérer les mêmes paroles qu’il avait eut à son encontre. C’est à ce moment que le jeune homme lui indiqua qu’il avait effectivement besoin de son aide, il avait perdu son labrador qui se trouvait être dressé pour être un chien d’aveugle mais avec tout le tapage que faisait les enfants et il semblerait que la chienne se soit envolé. Leo trouvait légitime de l’aider, lui avait les yeux, ce que n’avait pas Devon et il fallait retrouver cette chienne au plus vite car elle lui simplifiait la vie. Il lui fit un rapide descriptif de la chienne, couleur, caractéristique, collier et numéro. Il avait enregistré le numéro dans sa mémoire, il n’avait pas de mal à retenir les chiffres, il connaissait un nombre incalculable de dates dans l’histoire donc un numéro de téléphone ce serait aisé pour lui. « Ne bouge pas, je vais la retrouver ! » Il l’entendit crier, il partit pieds nus sur la plage à la recherche du fameux animal. Il avait laissé ses affaires aux pieds de Devon. Il tomba sur un premier chien au collier de couleur clair mais pas de médailles et ses maitres lui offrirent un regard étrange. Finalement c’est entre deux serviettes qu’il vit un labrador jouer avec deux enfants qui le caressaient, il s’approcha et vit la médaille, il pu lire le numéro qui correspondait à ce que Devon lui avait dit. Il entoura de ses bras le chien, c’était vraiment une belle bête. Après ce petit câlin improvisé, il se redressa pour reprendre en main l’animal, les enfants le caressèrent une dernière fois et il tira Daisy. Il eut du mal à la retenir quand elle croisa un mâle, il ne se laissa pas faire, la ramenant au point de rendez vous. « Ta chienne est bien agitée aujourd’hui ! Mais je l’ai elle était avec des enfants ! » Il prit la main de Devon afin de la guider vers la poignée de la laisse afin qu’il puisse à nouveau tenir son chien. Il n’avait pas trouvé anormal de partir à la recherche de celle-ci. Il s’étira, il pensait profiter du soleil et de la plage, maintenant qu’il avait le beau Devon en face de lui, il avait envie de discuter un peu avec lui. Il se mit torse nu, il avait eut chaud après cette petite cavale. Leo jeta son sac sur les épaules et chercha des yeux ses rollers, à droite et à gauche. Il n’y était plus, il avait sa paire de chaussettes dedans. Il se retourna et fit encore quelques pas, s'agitant autour de Devon, le frôlant encore à un moment, sa paire n'était plus là, elle avait disparue, c'était une belle paire qui valait trois cent dollars, il avait acheté de la qualité, sachant qu'elle lui servait tous les jours. « Et merde ! On m’a piqué mes rollers de compet'! » L’archéologue ne pourrait pas en vouloir au jeune présentateur, il n’avait pu rien voir, puisqu’il était aveugle. Par chance ce n’était pas la vieille paire pour laquelle il avait une véritable affection sentimentale. C’était sa première paire qu’il avait acheté lors de son arrivé sur New York, il avait hésité à les prendre, il avait préféré prendre la paire neuve qu’il avait acheté récemment, il devait faire réparer la vieille paire et changer les roues. Il était désormais pieds nus, il n’envisageait pas de rentrer chez lui tout de suite, il n’avait même pas d’argent sur lui pour se payer un taxi ou un bus, il avait pris le strict minimum pour se faire un après midi plage. Une serviette, un short de bain et de quoi s’occuper.

« Tant pis ça arrive, j’irais m’en acheter une nouvelle paire demain….comment vas-tu depuis la dernière fois Devon ? Tu vois je n’ai pas oublié ton nom ! »
Il le taquinait un peu, il ne le ferait pas sur sa cécité, il avait peur qu’il ne soit susceptible. Il se tenait devant lui, il avait les mains sur ses hanches, son t-shirt dans son pantalon, seule sa croix était restée autour de son cou. Il avait envie de se taper la causette cinq minutes avec lui. Il ne savait pas s’il rentrait ou non, il avait son t-shirt trempé de sueur, ce qui indiquait qu’il avait couru ou pratiquer une activité intense. La chienne se mit assis sur les pieds de son maitre, semblant fatigué de cette petite course.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyLun 19 Aoû - 13:41


    Leo L. Parker

    © sweet peach
     

    Le sportif avait eu sa chienne il y a quatre ans, quand il était arrivé à New York. Sa plus jeune sœur, Aurore, l’avait acheté alors qu’elle n’était qu’un chiot. Devon ne voulait plus de chiens mais pour faire plaisir à sa sœur qui sortait de désintoxication, il avait accepté. A cette époque, l’aveugle ne savait pas encore dans quel pétrin il s’était aventuré. Même si Daisy avait été formée chien d’aveugle, elle avait été également entrainé par les trois jeunes sœurs Cohen à faire de la vie de leur grand frère un vrai bordel. Et encore une fois, cet entrainement avait porté ses fruits. Par chance, Devon ne s’était pas retrouvé seul quand la boule de poils était partie en vadrouille. Alors qu’il attendait, adossé contre un banc, Devon se demanda à quoi sa vie aurait pu ressembler s’il n’avait pas eu ces pestes de sœurs. Drôlement tranquille, mais également drôlement triste, ses sœurs étaient peut être les seules femmes avec qui il avait des relations presque saines. Ses sœurs et sa chienne en faite. Le temps où Devon s’était retrouvé seul lui avait semblé long tellement il s’était perdu et plongé dans ses pensées. Ce fut un aboiement de chien qui le sortit de sa rêverie. Son GPS poilu était de retour. « La prochaine fois que tu t’enfuies, tu n’iras pas au toiletteur, je me ferai un plaisir de te laver ! »

    Pour seule réponse, la chienne se mit à gémir et s’assit à côté de son maître. Essayer d’imaginer un aveugle laver un chien et vous comprendrez la réaction de la chienne. Devon tenait d’une main le collier de Daisy afin d’être certain qu’elle n’aille pas faire un nouveau tour, et tendit la main à celui qui était parti la chercher. Il le remercia avec toutes les formalités d’usage. Le taxi de Devon n’était toujours pas arrivé, il se dit qu’il allait donc encore attendre. Néanmoins, la rencontre inattendue de la journée semblait avoir envie d’un brin de cosette. Et après ce qu’il venait de faire pour lui, le nageur ne se voyait pas en position de refuser quelques échanges. Malgré le fait qu’il soit en sueur et qui ne devait pas forcement être à son avantage olfactivement parlant, il aimait bien discuter. « Pour une fois, c’est moi qui suis dans une position délicate. Je me rappelle très bien que tu portais une chemise lorsque nous nous sommes rencontrés, mais ton prénom n’a pas du être correctement enregistré. »

    Devon se gratta la tête avec sa main de libre, à la recherche du prénom manquant. Il se repassait la scène de leur première rencontre il y a un peu plus de deux semaines, mais son prénom ne lui revenait pas. Peu être ne lui avait il pas dit, ou alors la mémoire de Devon n’était pas aussi bonne qu’il le pensait. Lorsqu’il s’était croisé la première fois, Devon se souvenait des sujets qu’ils avaient abordés, mais pas de son prénom, ça le tuait et il secoua sa tête pour le signifier. « Depuis la dernière fois, les travaux de mon appartement ont bien avancés. Je n’ai qu’une hâte c’est pouvoir y rentrer, me créer mes repères pour être vraiment indépendant. Même si j’avoue que je trouve ça marrant parfois d’abuser dans l’excès de zèle du personnel de l’hôtel. »

    Une fois lancé, on pouvait avoir du mal à arrêter Devon dans ses explications. Il a toujours des histoires amusantes à raconter. Et cette fois ci, il lui raconta comment il avait réussi à convaincre une femme de l’hôtel qu’il avait retrouvé la vue en lui disant comment elle était habillée. La pauvre s’était mise à pleurer. Quand il l’avait juste entendu au téléphone avec sa mère, elle lui avait décrit point par point comment elle était habillée et s’inquiétait de savoir si elle pouvait draguer avec cette tenue sans passer pour une fille facile. Cette révélation lui avait valut une bonne gifle mais également un énorme fou rire. D’ailleurs, en racontant cette histoire à Léo, il ne put s’empêcher de rire une nouvelle fois presque aux larmes. Il retira ses lunettes pour les poser sur sa tête, le temps de s’essuyer les yeux, laissant apercevoir son regard parfois troublant pour certains. L’aveugle avait eu plusieurs explications à ce regard troublant : le fait que ses iris étaient de deux couleurs différents, et aussi parce que même s’il vivait dans le noir complet, ses yeux se dirigeaient vers la personne avec laquelle il avait une discussion comme un voyant.

    « Et toi, comment vas-tu depuis la dernière fois où nous nous sommes rencontrés ? » avait il ajouté.

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyMar 20 Aoû - 13:27

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Leo&Devon
i will never fortget : the moment
Pour la première fois de sa vie il avait entendu la menace suprême que pouvait faire un aveugle sur son chien. Il était particulièrement contrarié de ne plus avoir de moyen de transport. Il était désormais pieds nus, son t-hirt mit dans la ceinture de son short de bain, une tenue estivale. S'il avait su il aurait prévu des tongs. Il pourra toujours contacter un taxi pour venir le chercher. Il eut le droit à un remerciement plus que chaleureux de la part de ce jeune homme. "Tu arrives à te souvenir que je portais une chemise et pas mon prénom ! J'étais vraiment en vaine ce jour là !" La personne fort charmante qui avait le doux nom de Jonathan n'était pas revenu au rendez-vous, il avait donc déjà eut un lapin et ensuite il c'était comporté comme le parfait des imbéciles avec cet homme. Son lapin était un fort beau jeune homme qu'il pensait pouvoir inviter dans son lit ce qui n'avait pas été le cas. Cela ne l'avait pas empêché de faire la rencontre de Devon. Une rencontre qu'il avait au final trouvée fortement agréable. "Je me nomme Leo!" Un prénom particulièrement court et efficace. Il ne révélera jamais le véritable prénom qu'avait donné son père, un mystère qu'il préférait garder et le diminutif était amplement suffisant. Il se demandait si en cette heure cet homme serait capable de lui dire comment il était habillé? En vérité il ne portait pas grand chose sur les épaules, sans être vulgaire bien entendu. A la plage il fallait profiter de ce moment. Il avait un corps mince, plutôt musclé par ses escapades, l'unique marque qu'il avait sur le corps était la cicatrice qu'il avait dans le bas du dos, il l'exposait sans problème préférant faire de son passé un fait désormais acquis et sur lequel il ne voulait plus du tout revenir. Il évoqua les travaux de son appartement, le jeune homme qui pouvait vivre en barbare quand il portait dans des temples retranchés au milieu des bois, aimait retrouver le confort et le luxe de son appartement de Manhattan et il comprenait amplement qu'il veuille entrer dans le siens. Il se lança dans le récit de la façon dont il pouvait martyriser le personne de l'hôtel dans lequel il vivait. Leo savait aussi qu'il était présentateur d'une émission sportive. Il n'avait pas tellement temps pour la télé, à part se regarder un bon film d'horreur devant son écran avec du pop corns. Il se mit à rire avec Devon de cette histoire particulièrement hilarante, leurs rires s'allièrent naturellement. Lorsqu'il retira ses lunettes, il pu constater un oeil vert et un oeil bleu. Ce regard était envoutant, pendant quelques secondes il fut sous le charme. Leo n'était pas le genre d'homme à être attiré uniquement par un physique, dans la vie il n'arrivait pas à se fixer. Il ne voulait pas aimer pour ne pas faire souffrir une personne inutilement, la perdre comme il avait perdu son premier amour. Il ne voulait pas montrer le trouble dans sa voix, il n'avait jamais eut la volonté de séduire cet homme, il avait toujours un énorme respect envers les personnes qui aimaient le sexe opposé. "Je viens de revenir du Pérou, j'ai pratiquement terminé le rapport pour le site Incas qu'ils veulent réouvrir, j'ai pu faire quelques fouilles" Il était archéologue et ne s'en cachait pas, il faisait dans tous les domaines, mais il s'intéressait surtout aux civilisations précolombiennes.

"Tu attends quelqu'un? T'as cinq minutes...je t'offre une glace !" Leo adorait le lait et les glaces, parfois il avait une âme d'enfant, de ne jamais pu avoir vivre la sienne. Il avait encore envie d'anecdote affriolante, il appréciait vraiment la compagnie de Devon qui était un véritable personnage pour lui. Il se moquait qu'il soit en tenue de sport transpirant, ça sentait l'homme au moins. Il n'avait pas envie de se déssaisir de la compagnie de ce jeune homme. Il n'avait pas envie de se retrouver tout seul, il étudierait son dossier plus tard. Il aurait le temps ce soir.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyJeu 22 Aoû - 14:17


    Leo L. Parker

    © sweet peach
     

    Les rencontres au hasard sont souvent celles qui ont le plus de saveurs et de substances. Rien n’avait prédit que Devon rencontrerait Leo aujourd’hui, et pourtant ils étaient là à parler de la pluie et du beau temps. Cela faisait donc une dizaine de minute que Devon attendait son taxi officiel. Devon se passait la main sur la tête en estimant le temps qu’il lui restait avant que le véhicule vienne le chercher. Les lèvres pincées, l’aveugle réfléchissait pour mieux répondre. « En fait, j’ai appelé un taxi. Je prends toujours le même, c’est plus pratique pour qu’il me retrouve… » Même s’il n’avait rien d’autre de prévu par la suite, il se demandait si le temps n’allait pas être son pire ennemi. Il toucha du bout de ses doigts, les aiguilles de sa montre et prit le temps de savoir quel temps à juste titre lui restait-il. Vu qu’en général, le chauffeur de taxi a souvent du retard, il pouvait se permettre de le suivre encore un instant. « Mais, j’ai le temps de passer un moment avec toi. »

    De sa main gauche, il resserra la prise qu’il avait sur la laisse de sa chienne et posa sa main sur l’épaule. Devon fut étonné dans un premier temps de tomber sur sa peau de Leo qui devait être exposé au soleil depuis quelque temps pour être chaude. L’aveugle avait attrapé son épaule et non son bras pour la simple et bonne raison que pour qu’un aveugle avance, il ne fait pas être à côté de lui mais bien quelque peu en avant afin qu’il suive sans s’inquiéter que des choses soient placées devant lui. Et puis par connaissance de cause, il savait qu’il pouvait faire confiance à Leo.

    Bien sur, Devon allait regretter la glace aussitôt après l’avoir mangé et irait probablement faire quelques longueurs de plus à la piscine, mais depuis qu’il n’avait pas brillé aux derniers jeux olympiques, il était atteint d’une maladie appelé la gourmandise, les deux ans passés chez maman n’avaient surement pas aidés. Et puis sa motivation pour les prochains championnats était tellement basse qu’il en avait envie de cette glace maintenant qu’on lui avait proposé.

    Plus la journée était avancée et plus la foule était dense sur cette plage. Devon détestait quand il y avait trop de monde autour de lui, il se trouvait trop facilement désorienté et perturbé. Pour la plupart des gens, la plage était synonyme de vacances et d’amusement. De ce fait, toute cette population parlait beaucoup plus fort que dans une rue, marchait un peu moins droit, ne faisait plus attention à leur trajectoire. Et si Devon était seul, il était certain qui se serait laissé avoir par les vagues d’être humains et ne serait surement probablement jamais arrivé à destination : les joies de se balader sans canne blanche.

    Malgré le fait que Leo et Devon soient particulièrement bien organisés pour arriver à l’endroit où l’on vendait les glaces, le sportif s’était pris quelques coups de coudes et d’épaules. Et Devon ne faisait pas preuve de patience, il était grand temps qu’ils arrivent à destination avant qu’il n’explose et laisse sa rage se déverser sur le prochain imprudent. Et il ne manquait pas grand-chose, mais Devon en avait eu raz le bol, il avait lâché Leo et s’était retourné vers l’inconnu. Enervé, le sportif s’était montré agressif : « Bordel, ça coute quoi de faire attention deux minutes. Tu ne vis pas tout seul connard. »

    Derrière les lunettes de soleil foncé de Devon, personne ne pouvait deviner qu’il était aveugle, mais le nageur avait toujours pensé qu’il avait un néon au dessus de la tête qui affichait son handicap. La personne qui était en face de Devon était un jeune adolescent qui avait un ego encore plus surdimensionné que celui de Devon, et c’était peu dire. Vexé d’avoir été interpellé, il enchaîna. « Il va me faire quoi l’ancêtre ? Tu vas me frapper, bah vas y, à moins que Monsieur ait besoin de son caniche enragé pour se défendre ? »

    Devon n’avait pas lâché sa chienne, pas assez énervé pour risque de la perdre une nouvelle fois. Le chien qui, quand Devon s’était arrêté, s’était contenté de s’assoir sagement ayant surement en tête les dernières menaces de son maître. Quand elle avait compris qu’on parlait d’elle, Daisy s’était redressée et avait aboyé : il n’y avait que son maître qui pouvait se moquer d’elle. Après avoir aboyé, le labrador s’était mise en grogner se montrant aussi menaçante qu’un labrador pouvait l’être. « Oh, il va me faire peur ton yorkshire si ça continue. »

    Encore un peu et Devon allait certainement devoir se montrer encore agressif, la limite était drôlement proche.

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyJeu 22 Aoû - 21:54

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Leo&Devon
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Leo cru vraiment sur le moment que cette glace il la prendrait tout seul, pensant que c'était mort et qu'il travaillerait en même temps que bronzer sur le sable. Ses yeux analysaient chaque geste de Devon, il était toujours impressionné de la façon dont il remplaçait son handicap, le faisant alors disparaitre pour le rendre inexistant. Comme le fait de toucher les aiguilles de sa montre et cette façon qu'il avait toujours d'être concentré sur tout ce qu'il a autour de lui. La chienne semblait encore bien nerveuse pour le moment. Il semblait que désormais Devon avait assez de poigne pour la maintenir en laisse. Lorsqu'il posa sa main sur son épaule, il fut surpris sans faire aucun mouvement de recul. Il le laissa faire, se doutant qu'il devait le guider vers le marchand de glace de la place, il était dans une jolie petite baraque très agréable. Cependant comme la journée était chaude, il y avait pas mal de monde et il essayait vraiment de guider cet homme du mieux qu'il pouvait, afin d'éviter le maximum d'obstacle. Il avait même écarté certaines personnes d'un geste de main. Bien entendu Devon se prenait quelques coups de la part de personnes qui ne faisaient même pas attention. Il n'était plus très loin, il cru vraiment qu'ils allaient y arriver, lorsqu'un homme bouscula un peu plus Devon que les autres, il fut d'abord surpris car le sportif avait même lâché son épaule sur le moment. Il lâcha son sac qu'il avait dans une main, la situation prenait des proportions inattendues. Ce fut vulgarité et une soudaine montée de violence. Lorsqu'il proféra ses menaces, Daisy se mit en position d'arrêt, prête pour l'attaque. L'adolescent, semblait s'énerver encore plus. Il n'aimait pas cette colère et la violence des mots. Il était spectateur, ne sachant pas comment agir. Il évitait ce genre de situation, il avait horreur de la violence, il l'avait beaucoup trop connue par le passé. Une crise d'angoisse semblait de plus en plus se manifester. Lorsque la chienne aboya, tout se mit à tourner dans sa tête. Son cœur s'accéléra

Il ne s'en mêlait pas, jusqu'au moment où l'adolescent voulu décrocher une droite à l'homme qui était aveugle. Il vit le bras commencer à se détendre, par réflexe, il poussa Devon, pour qu'il évite le poing de ce jeune effronté, la chienne prête à attaquer et ce fut finalement Leo qui se prit le coup en pleine figure, sur le nez précisément. Sa tête vola en arrière et après quelques secondes d'ébahissement de son propre geste de protection, un jet de sang coula. Il saisit son t-shirt pour le plaquer sur sa figure et voyant qu'il avait été trop loin, le jeune ado prit la poudre d'escampette, Daisy semblait vouloir courir après. "Quel idiot ce jeune! Tu vas bien?" Il s'inquiétait encore pour Devon alors qu'il venait de jouer au garde du corps avec lui. Leo n'avait eut qu'une fois le nez cassé, c'était contre le montant de la cheminée. Il avait vécu toute sa jeunesse dans la violence, c'est pour ça qu'il réfutait toute agressivité désormais. " Tu fais comment pour vivre ça? Pourquoi les gens sont comme ça? " Il avait une trace de sang sur le torse et son nez était douloureux, il testa pour vérifier que rien n'était cassé. Lui même avait eut un jour une mauvaise réaction mais avait su faire des excuses tout de suite, comprenant qu'il était aveugle. Son corps tremblait encore un peu.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyVen 23 Aoû - 13:43


    Leo L. Parker

    © sweet peach
     

    S’il y avait une chose que Devon avait pu maitriser dans cette situation c’était sa chienne. Il la connaissait bien et même si des fois elle lui en faisait voir de toute les couleurs, le labrador était une chienne fidèle et prête à défendre son maitre en toutes circonstances. D’ailleurs dans cette situation, elle s’était montrée une chienne hors pair et rapidement Devon avait oublié toutes les bêtises qu’elle avait pu faire depuis qu’ils étaient de retour à New York. Tout le long de la scène, Devon avait tenu fermement la laisse de sa chienne pour éviter qu’elle ne se jette sur l’adolescent et le fasse regretter de s’être attaquer à eux. Heureusement qu’elle était là quand il s’était fait poussé. D’ailleurs, l’aveugle n’avait pas compris ce qu’il s’était passé. Il avait beau faire attention aux bruits qui étaient autour, il avait simplement compris qu’un coup avait été porté, et qu’une personne s’était mise à courir le plus rapidement possible. Quelques exclamations s’étaient élevées des personnes autour, surement attirées par l’agitation. Certains s’acclamaient, d’autres s’offusquaient, alors qu’une petite partie riait. Le temps que tout ce petit monde se calma, Devon essaya de retrouvé Leo. Il aurait d’ailleurs pensé que le jeune homme serait venu vers lui, mais rien. C’est à ce moment là que le sportif recolla les morceaux du puzzle et comprit donc ce qu’il venait de se produire sous son nez.

    Le nageur s’accroupit pour demander à sa chienne de s’avancer vers Leo. Elle mit un peu de temps à comprendre ce que son maitre lui demandait. Mais une fois que la commande de Devon avait été enregistrée, la jeune chienne se dirigea vers Leo qui n’était pratiquement pas bougé depuis le début. Le sportif, à présent à côté de Leo, se frotta les yeux sous ses lunettes qu’il souleva. Sa tête se secouait, Devon était à la fois désolé pour Leo mais en même temps fatigué de ce genre d’histoire qui lui arrivait beaucoup trop fréquemment à son goût. Et beaucoup plus souvent à New York. Ce fut sa rencontre du jour qui coupa le silence. « C’est plutôt à toi qu’on devrait demander ça. Si j’ai bien tout compris, tu t’es prit un coup ? »

    Il secoua sa tête en signe qu’il n’approuvait absolument pas ce genre d’événement. Malgré tout, la remarque que lui fit Leo fit sourire le sportif. C’était également de cette manière qu’ils s’étaient rencontrés la dernière fois, mais contrairement à l’adolescent, l’archéologue avait su s’excuser, et ça ne n’était pas donné à tout le monde visiblement. Devon s’était même permis de rire quelques secondes. « Si tu savais, quand j’étais petit ma mère nous emmenait au commissariat porter plainte pour racisme envers les handicapés. Je ne te dis pas le nombre de fois où je me suis tapé la honte. »

    Oh oui, la matriarche Cohen était très protectrice envers son petit poulet, comme elle aime l’appeler. Mais, c’était également le cas envers ses trois autres sœurs. Que voulez vous, on ne crée pas la caricature de la mère de famille juive sans mère surprotectrice. Et Madame Cohen était imbattable dans la mère qui couve un peu, pour ne pas dire beaucoup, trop ses enfants.

    C’est à ce moment là que choisi la patrouille à vélo de la gendarmerie. A croire qu’ils n’auraient pas pu passer cinq minutes plus tôt. Leo devait surement avoir un problème visible puisque Devon entendit les freins de leur vélo. Vélos qui s’arrêtaient juste devant eux.

    « Messieurs, on nous a signalé un problème. Un début de bagarre, êtes vous impliqué dans cette histoire ? » L’accent du gendarme qui parlait était du sud, c’était le même que celui qui était à Miami. Pour y avoir vécu là bas toute son enfance, Devon le reconnaissait très bien. Il devait s’ennuyer ferme sur les plages de New York s’il avait travaillé à Miami avant cela. Devon sourit en faisant ce constat. Sourire qui disparut rapidement. « Monsieur, il y a quoi de si drôle dans ce que je viens de dire ? Et vous, vous avez fait saigné votre nez comment ? »

    Oh Devon allait vite détester cette sortie à la plage si décidément tous les éléments se mettaient contre lui.

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptySam 24 Aoû - 1:57

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Leo avait fait barrage avec son corps pour éviter que Devon ne soit touché par la main de cet adolescent qui semblait robuste. Il y eut quelques exclamations de la part des personnes présentes autour d’eux, spectateur de la scène. « Cette espèce de petit petit….a voulu te mettre un poing ! Quel imbécile! » Alors qu’il avait aspiré à rejeter toute forme de violence, ça avait été lui qui c’était pris finalement la sentence de l’adolescent. Son nez ne semblait pas casser mais le sang n’arrêtait pas de couler, rien de dramatique, un vaisseau sanguin qui avait été rompu par l’impact de la main refermée. Leo n’étant pas une personne violente, il n’avait pas cherché à répliquer. C’est alors que le sportif médaillé décida d’évoquer son passé, une mère ultra protectrice et qui plus est procédurière. Qu’est ce qu’il aurait aimé avoir la même chose. Une mère qui prend sa défense, ce qui était étrange était que Devon n’avait à aucun moment évoqué la réaction de son père. Doucement, il relâcha la pression de son t-shirt, le flot du liquide épais semblait s’estomper un peu. Les dégâts auraient pu être pires qu’il ne le pensait. Il reprit la situation en mains lorsque la gendarmerie cycliste des plages voulu intervenir. « Ca va laissez le ! C’est plutôt au jeune homme que vous avez croisé que vous devriez vous en prendre, il c’est attaqué à mon ami ! Et il a voulu le frapper et je me suis interposé c’est tout ! » Il prit un ton adéquat, le gendarme sembla se calmer, il comprenait beaucoup plus la situation. « A-t-il insulté votre compagnon de quelques manières que ce soit ? Vous a-t-il frappé à cause de votre orientation sexuelle ? » Leo se mit à rougir, tout en ayant un léger mouvement de recul, ne s’attendant pas à une telle question, frôlant même l’aveugle au passage. « On est pas ensemble ! C’est juste un ami ! Et même si je suis…enfin bref, mon ami est aveugle et il l’a bousculé, de toute façon c’est terminé et je ne veux pas porter plainte, je vous souhaite une bonne journée. » Les deux policiers se regardèrent, semblant comprendre qu’ils avaient fait fausse route, il aurait bien eut le plaisir de décrire leur tête à Devon pour qu’il en rigole encore plus. Ils avaient un air béa tout à fait comique, ils le saluèrent pour partir à la poursuite d'autres infractions bien plus graves.Il saisi alors Devon par le bras, afin de le guider pour enfin acheter leurs glaces. Il avait toujours son t-shirt qui lui comprimait le nez. Il le retira, la zone était douloureuse et sensible. Le sang avait stoppé son fleuve, il se nettoya un peu, bien qu’il ait le nez un peu gonflé. « Voila je suis moche maintenant…ca change pas grand-chose et je pense que tu t’en fou un peu pour manger une glace que je sois beau ou moche ! » Il fit dans l’autodérision, blaguant un peu. Son t-shirt n’était plus mettable, totalement entaché du liquide qui composait l’être humain, peu importe, il le jeta dans son sac à dos, dans une poche pour qu’il ne salisse pas le reste. Malgré le fait qu’on lui ait piqué ses rollers et qu’il se soit fait frappé dessus, qu’il ait une petite altercation avec des gendarmes, il trouvait son après midi rythmé. Une fois qu’ils furent devant le vendeur, il se prit une glace à la Vanille et Fraise, type italienne. Il offrit celle de Devon et il le guida vers un muret pour qu’ils s’y installent tous les deux.

Quel plaisir de manger de la classe, d’ailleurs en très bonne compagnie. Ses yeux se régalaient de la beauté de Devon, il se moquait totalement qu’il soit aveugle. Tout à l’heure il avait évoqué sa mère, avec une forme de détachement. Leo était curieux de nature, il avait envie de savoir. « Tu es devenu aveugle comment ? » Par respect il ne l’avait pas posé le jour de leur rencontre, une seconde question lui était venu aussi à cette époque. « Ca peut se soigner ou c’est vraiment incurable ? »Il donna un coup de langue sur sa glace, la chienne assise à coté d’eux. Il avait choisi un coin plus tranquille, où ils pourraient avoir tous les deux un peu plus d’intimité. Il dégustait la nourriture glacée, il adorait les pots de glace. La cécité devait-être une véritable malédiction, encore pire que celui d’être sourd. Il le fixait, l’archéologue était assez naturel. La glace était bonne, la compagnie du sportif l’était aussi, finalement il y avait des points positifs qui compensaient largement celles des points négatifs.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyDim 25 Aoû - 19:20


    Leo L. Parker

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    Devon prêtait une attention particulière aux représentants de la loi qui les interrogeaient sur les événements qui s’étaient déroulés il y a quelques minutes. Puisque Leo semblait apte et à l’aise à répondre sans s’énerver, l’aveugle le laissa faire, étant simplement spectateur de leurs échanges. Une remarque d’un des gendarmes a faillit provoquer l’hilarité du nageur. Il se retenait attendant que les gendarmes partent le plus loin possible pour que Devon puisse évacuer son fou rire. Il comptait les secondes, ses yeux pleuraient tellement il se retenait. Pour ne pas passer pour un handicapé mental en plus d’un handicapé physique, Devon s’approcha de sa chienne pour se cacher un peu. Enfin, les hommes étaient partis et le nageur a pu laisser sortir son four. Il riait aux éclats, ayant presque un peu de mal à reprendre son souffle. Il enleva ses lunettes, essuya ses yeux plein de larmes, essayant de se reprendre. A chaque fois qu’il pensait que le fou rire prendrait fin, il reprenait de plus bel. Lui qui était pourtant habitué à la bêtise humaine à Miami au regard de l’homophobie, mais cette situation était des plus coquasses.

    « Attend, faudra que tu m’expliques. Tu te balades avec un néon au dessus de la tête ou tu as un tatouage parce que franchement je ne vois pas comment ils ont pu deviner ! »


    Après toutes ces différentes péripéties pour accéder au stand du glacier, voilà les deux compères qui pouvaient s’avouer leur glace, assis sur un muret. Etrangement, le soleil était bien présent à New York, il le sentait sur sa peau. Le soleil n’était pas le même qu’en Floride, la chaleur ici était étouffante. Et rien que le fait de tenir le cornet de la glace était rafraichissant. Assis sur le muret, Devon apprécia une petite brise fraîche quand soudain uen question de Leo vient lui titiller les oreilles. Bien sur, comment aurait il pu croire qu’en apprenant des choses sur le jeune homme, il n’allait pas devoir livrer des choses sur sa petite personne.

    Devon connaissait l’histoire. Toutes relation était du donnant/donnant. Après tout, même quand on dit bonjour à un inconnu dans la rue, nous espérons tous et toutes qu’on nous réponde en retour. Rien n’est gratuit, pas même un sourire dans la rue. Le sportif avait l’habitude d’utiliser cette condition pour ses interviews. Lui-même étant un ancien sportif, il commençait toujours pas raconter des anecdotes afin d’en obtenir de même des autres sportifs. Et évidement, ça marchait très bien. Le jeune Cohen se pinça les lèvres, ne sachant pas par où commencer le récit de sa cécité. Cette histoire le minait à chaque fois. Mais puisqu’il appréciait sincèrement Leo, il se devait bien de faire un effort.

    « J’avais trois ans. » Souvent, le jeune homme faisait court quand il racontait cette histoire. Mais, il ne pouvait pas se permettre de la faire aussi courte aujourd’hui. Il eut un rictus avec ses lèvres, ne sachant pas comment raconter cette histoire. Même si elle avait eu lieu 24 ans plus tôt, c’était une histoire qu’il ne racontait jamais. Il venait de décidé, il allait raconter cette histoire, sans fioriture et aller au plus simple : celle-ci se suffisait à elle-même. « J’étais avec une de mes sœurs, nous avons grimpés sur un arbre pour embêter la plus petite de nos sœurs. J’ai voulu faire le malin, je me suis approché de sa fenêtre mais la branche a cassé. Une chute d’environ 7 mètres. »

    Voilà pour ce qui concernait de comment Devon était devenu aveugle. Quand à la question si sa cécité était permanente, le sportif avait deux réponses. La sienne et celle des médecins. Etrangement dans cette histoire, c’était Devon le pessimiste qui estimait qu’après toutes les tentatives, il ne reverrait jamais. Et puis, il y avait les médecins qui trouvaient que le destin de l’aveugle était beaucoup trop extraordinaire pour qu’il ne mérite pas une fin heureuse, c’est pourquoi ils se devaient absolument de trouver une solution. Manque de chance pour le sportif, après plusieurs tentatives d’opération, des tentatives de médecines parallèles, le constat était là : il ne voyait toujours rien.

    Voilà ce que Devon avait raconté, en utilisant des termes un peu plus précis sur ce que les médecins avaient tenté. Son long récit avait duré un peu plus d’une dizaine de minute, et l’atmosphère s’était adoucit ainsi que les températures. Par contre, la glace de Devon pendant son récit s’était contentée de fondre dans ses mains. Il n’en restait à présent qu’un liquide colorée et collant sur ses mains. Il se sentait bête à chaque fois qu’il racontait cette histoire, tellement bête que sa curiosité le poussait à poser une question sur la vie de Leo. « Et toi, dis moi, c’est quoi l’histoire la plus marquante dans ta vie ? Celle qui te caractérise le plus ? Tu sais, l’histoire sans laquelle tu ne serais pas qui tu es maintenant ? »

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyLun 26 Aoû - 20:14

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Il vit le fou rire que retenait Devon, comme si c’était un supplice de ne pouvoir totalement éclater de rire. Alors qu’enfin la brigade se remit en marche pour verbaliser d’autres infractions sur la plage ou remettre de l’ordre. L’ancien sportif éclata de rire, ne pouvant se retenir d’avantage, se mettant même à se tenir le ventre tellement ça semblait hilarant pour lui. Quand il reprit enfin ses esprits, il vint lui soumettre l’idée de ce fou rire. « Pourquoi ça serait si honteux et rigolo d’être mon mec ? » Il prit un ton un peu plus désabusé. Il n’était généralement pas du tout susceptible. L’entendre rire de la sorte, le fit s’exclamer ainsi. « En réalité j’ai couché avec celui qui parlait ! Je ne savais pas qu’il était flic c’est tout ! » C’était point à la ligne le concernant. Il n’avait pas pour habitude d’étaler sa vie sexuelle, il s’était rencontré en boite de nuit, ils avaient flirtés et terminé dans le même lit. Leo ne se disait pas puisqu’il était gay, alors forcément il aurait l’attitude qui suit et même le style vestimentaire sous prétexte qu’il y avait des stéréotypes. Ils purent enfin s’acheter leur glace, s’installant sur un muret pour les déguster. Alors qu’il mangeait tranquillement la sienne, il vint à lui demander comment son état d’aveugle était survenu. Leo garda un air totalement décontracté lorsque Devon lui raconta son histoire, comment et pourquoi. Il vint à lui donner les diagnostics des médecins, ce qu’il pouvait être fait. Le concernant il semblerait qu’il reste aveugle à vie. Etre pessimiste n’était pas un mal, ne pas se faire de faux espoirs pour avoir des désillusions par la suite. Il sortit un mouchoir de son sac, non à cause de quelconques larmes qui auraient pu couler mais pour qu’il puisse s’essuyer les mains, alors que lui-même avait pratiquement terminé la sienne. Leo adorait la glace, il avait peu de retenu quand il en avait une entre les mains. « L’histoire sans laquelle, je ne serais pas ici ni qui je suis…elle n’appartient qu’à moi ! » Il c’était un peu plus refermé, il ne racontait à personne son passé, par honte et protection. Cependant, il n’allait pas le laisser ainsi, il lui saisi la main, pour un aveugle il était plus facile de faire dans la synesthésie, le concept de toucher pour voir. Doucement il guida les doigts dans son dos encore dénudé et il lui fit toucher une cicatrice, assez conséquente, sur une dizaine de centimètre. « Cette cicatrice à chaque fois que je la vois, elle me rappel que je suis ici uniquement par moi-même ! Que je ne dois rien à personne….elle me rappel le prix à payer pour avoir sa liberté ! » Il relâcha ensuite sa main, il baissa les yeux. Il se rappelait toujours du coup de son père et de son corps projeté sur la table en verre du salon. C’était l’unique marque qu’il avait gardé de la brutalité de son paternel et elle était suffisante. Il se sentit faible rien que de penser à cette histoire, il termina sa glace et alla caresser la chienne Daisy.

Il était vraiment très heureux d’avoir croisé Devon, il ne voulait pas montrer que lors de ses retours New Yorkais il se sentait seul. Sa compagnie était charmante. C’est à ce moment que le flic à vélo revint, il était seul, sa fameuse aventure d’un soir qu’il ne regrettait pas en soit jusque maintenant. « Vu que ce n’est pas ton mec…ca te dis de sortir ce soir on s’amusera ? » Leo fit un signe négatif de la tête, il faisait signe que non. « T’es pas bien toi ! Prends ton vélo et pars…je n’ai pas envie ! » Le mec se mit à insister lourdement, s’énervant un peu. « Je suis pas assez bien pour toi ! Tu joues au coincé maintenant ! » Il n’aimait pas la conversation, il n’aimait pas la violence des mots, il se rapprocha de Devon comme s’il se sentait sécurité prêt de lui alors qu’il était en présence d’un non-voyant. « Bonne soirée ! » Il se mettait à trembler comme tout à l’heure avec l’adolescent. C’était incroyable, il avait profité de ne plus être avec son collègue, croyant qu’il avait désormais tous les droits. Toute forme de violence avait tendance à vraiment l’effrayer et pourtant il adorait les films gores et d’horreur, sûrement parce que c’était une façon d’exorciser ses propres craintes.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyMar 27 Aoû - 16:55


    Leo L. Parker

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    Une étrange sensation parcouru Devon quand Leo lui expliqua qu’il ne pouvait pas répondre à sa question. Il n’était pas déçu, il n’était pas étonné, mais il n’était pas ravi. Le sportif avait toujours eu du mal à exprimer ses sentiments et ses ressentis, que ce soit en amitié comme en amour, alors dans ces cas, il préférait garder le silence. Silence qu’il garda, même si ce n’était pas à son habitude il préférait ne rien dire, de peur de blesser Leo et qu’il rentre encore plus dans ses retranchements. Silence qu’il a bien fait de garder, puisque quelque minutes après cette triste réponse, Leo lui montre autre chose. Il n’a pas d’histoire à raconter contrairement à ce que le sportif aurait souhaité mais il a une histoire a touché. Cela fait sourire Devon. Non pas qu’il prenne du plaisir à imaginer comment il s’est fait sa cicatrice, mais plutôt parce qu’il est touché par ce geste.

    Devon avait un rapport particulier avec le toucher. Ses mains étaient ses yeux, et il avait compris en grandissant que le toucher et le regard étaient les seuls sens qui pouvaient mettre mal à l’aise, un regard pas assez appuyé, une main trop appuyée, et l’impression que l’on veut donner est fausse. Etrangement, Devon était rentré beaucoup plus dans son intimité par ce geste que par une histoire. En même temps, ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, à quoi bon s’attendre aux tirades de sentiments. Devon avait ses doigts qui effleuraient la cicatrice qui semblait profonde, son doigt remonta le long de celle-ci essayant d’estimer sa taille. Peu importe comment il s’était fait cette cicatrice, le personnage de Leo prenait de la lourdeur et de l’épaisseur dans le regard de l’aveugle. Si le sportif avait cru à ces conneries de miroir de l’âme, il aurait pu dire que cette cicatrice était la porte de l’âme de Leo, mais le nageur n’aimait pas ces débilités.

    Ce fut le retour du gendarme qui vient stopper ce moment. Etrangement, Devon ne se sentait pas à sa place dans la conversation, il voulait se montrer discret, voir presque invisible. Fait rare pour qu’il soit noté. Il écouta la conversation sans rien dire, fronçant les sourcils en admettant que même Devon ne draguait pas comme ça, et pourtant toutes les personnes qui l’avait déjà vu à l’œuvre pouvait dire qu’il était lourd. Il donnait au gendarme cinq minutes pour partir avant que l’aveugle s’en mêle avec autant de tact que Leo l’avait fait avec l’adolescent turbulent.

    Cinq… Quatre … Trois… Deux … Un… Zéro, il se pourrait que le sportif ait confondu minutes et secondes, mais les chieurs, ça le faisait chier, profondément. Il passa ses doigts sur sa montre, et pour une fois allait faire preuve de diplomatie. Mot qui n’existait pas dans le dictionnaire de Devon, il faut l’avouer. Le chroniqueur ignora totalement le représentant de la loi, le coupant même : « Merde, tu as vu l’heure, je crois que mon taxi va m’attendre. Par contre, va falloir que tu m’accompagnes, vu le monde je n’arriverai pas à retourner devant l’entrée de la plage. »

    Aussitôt dit, aussitôt le jeune homme se leva, la chienne sur ses talons. Il incita Leo à en faire de même pour au moins quitter la scène de drague abusive. Quand enfin, ils prirent la route, Devon compris que le cycliste n’allait pas les abandonner aussi rapidement. A croire qu’il était payé à tout faire sauf s’occuper de ses tâches attribuées à sa fonction. « Ton aveugle, il a du mal à s’assumer. Tu veux que je lui explique comment on est censé tenir son copain dans la rue ? »

    Il n’en fallut pas moins que Devon ait beaucoup de mal à réagir avec diplomatie. Et sa chienne l’aida une nouvelle fois en se mettant à aboyer pour attirer le regard des passants. Quand les gens entendent un chien aboyer, ils se retournaient, ainsi ça calmerait peut être les réflexions inutiles et particulièrement débile.

    Le taxi était bien devant la plage, et il attendait l’aveugle. Celui-ci klaxonna l’aveugle comme ce dernier siffle la chienne. Le chauffeur avait de la chance qu’il ait besoin de lui. Devon se rapprocha de l’épaule de Leo pour lui murmurer quelque mot. « Viens, je t’offre un tour de taxi. A moins que tu préfères rester avec lui… Je me disais que faire semblant d’être en couple ça ferait un peu cliché quand même … »

    A présent la balle était dans le camp de l’archéologue.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyMar 27 Aoû - 18:43

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Leo apprécia particulièrement que cet homme garde le silence et ne cherche pas à insister à savoir. Pourtant il fit un geste assez rare afin de faire comprendre à l'aveugle qu'il n'y avait rien contre lui. Il lui avait pris la main pour qu'il touche cette cicatrice. Dans la pratique il appréciait guère qu'on approche la main de cet endroit, comme un sésame sur son corps. Lorsqu'il la toucha il eut un étrange frisson, le laissant faire, acceptant totalement qu'il puisse s'en rendre compte. Il n'évoqua rien de cette trace sur son corps, uniquement qu'elle était sa force, celle qui faisait qu'il ne lâchait jamais rien dans la vie. Qu'il se sentait tout simplement libre. Alors que le policier venait l'importuné pour insister lourdement pour un second tour avec lui, il décida de refuser. Clairement il se mit à s'affoler, n'appréciant pas tellement qu'il se mette à lever la voix sur lui.Un peu tremblant sur le moment, Devon se mit à insister sur la présence de son taxi. Le jeune homme ne demanda pas son reste et il fut soulager de sentir cette main sur son épaule, le sauvant d'une situation gênante, dont il avait horreur. Leo venait de réussir à s'en sortir grâce à ce jeune homme, le laissant saisir son épaule. Ils marchèrent l'un à coté de l'autre, il le guida à nouveau alors que la voix du flic claqua une nouvelle fois dans l'air afin d'invectiver les deux hommes qui n'avaient rien demandés à personne. Ce fut Daisy, le chien de Devon qui répondit pour eux deux. Il y avait moins de monde et retrouver le taxi fut particulièrement aisé pour lui. Il ouvrit la portière et il aida Devon à monter dedans, le laissant prendre place avec sa chienne. C'est à ce moment que le sportif proposa une place dans le véhicule pour un tour. Il était pieds nus, torse nu, un sac à la main, l'idée de se balader en voiture n'était pas son trip mais en compagnie de Devon c'était faisable. "Je ne t'aurais jamais demandé une telle chose, que ce soit la pire des situations" Sérieusement, il ne demandera jamais, ca serait comme profiter d'une situation pour un profit personnel. Finalement il se pencha et entra dans le véhicule, posant son sac à ses pieds. Il sortit de celui-ci une bouteille de lait dans laquelle il bu. Sa boisson favorite parmi le panel proposé dans ce monde, il en proposa à Devon s'il en avait envie. Le jeune homme se mit à regarder le paysage qui défilait sous ses yeux, soudainement un peu silencieux. Il fut un peu pensif des différentes altercations qu'il y avait eut sur la plage. "Quand j'ai vu pour la première fois New York, j'étais excité, je me suis dit pour la première fois de ma vie, qu'il y aurait un endroit dans ce monde dans lequel je pourrais me retrouver...c'était la première fois que dans une ville je me sentais totalement chez moi!" Il était sérieux, il se livrait un peu plus à Devon, sans rentrer dans de grands détails. Il se tourna vers le jeune homme, depuis tout à l'heure sa main grattait la tête du chien. Elle semblait très réceptive, elle posa même sa tête sur sa cuisse.

"Sinon tu m'enlèves où ? C'est juste un tour de taxi comme ça...ou t'as prévu de m'emmener quelque part?" Les intentions de Devon n'avaient pas été très claires sur le moment et Leo était monté dans la voiture sans vraiment réfléchir sur le moment. "Peut-être que tu as prévu de me tuer pour me piquer mon porte feuille! Les rollers c'est déjà fait dommage Jeter mon corps dans l'Hudson en laissant ton chien salir mon cadavre avec de la matière fécale!" Il taquinait un peu Devon, blaguant un peu comme à son habitude. Il aimait bien jouer sur des notes d'humour. Un aveugle, Sérial Killer pourrait sortir de l'ordinaire dans les lignes du New York Times. Il se mit à rire très naturellement de sa propre blague, que cet homme allait peut-être prendre mal. Il ne semblait pas susceptible. La voiture s'arrêta devant un hôtel. Était-ce là qu'il habitait? Il avait cru comprendre que pour le moment c'était plus simple pour vivre en attendant que son appartement soit totalement rénové. L'accompagné ne serait pas judicieux, il n'était pas tellement présentable.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyJeu 29 Aoû - 18:28


    Leo L. Parker

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    « Arg, je déteste New York. Je trouve que c’est une des villes les plus impersonnelles dans lesquelles je suis allé. » Et pourtant, l’aveugle en a visité pas mal. La seule ville dans laquelle il se sent chez lui, c’est Miami : surement parce qu’il connait très bien la ville et que toutes ces habitudes y sont. Probablement aussi parce que ses plus beaux souvenirs y étaient. Dans ces moments là, Devon se disait que les gens devaient aimer cette ville pour la vue, il ne voyait que cela.

    Dans le taxi, la chienne était installée au milieu. Normalement, les chauffeurs n’aimaient pas trop cela. Pour eux, les poils de chiens ne permettaient pas de prendre d’autres clients susceptibles d’être allergiques aux poils d’animaux. Fait qui de nos jours était de plus ne plus fréquent. Par chance, le sportif avait souvent ce taxi et ne fit même pas une remarque quand l’animal monta. La cargaison se laissait promener sans trop bavarder. Devon était trop occupé à savoir si on essayait de lui faire perdre du temps en prenant des rues qui augmentent le temps de route. Par chance, il n’essaya pas de lui faire à l’envers, comme il l’avait fait auparavant. Peut être ne voulait il pas de nouveau rencontrer la colère de l’ancien champion. Le fait est qu’il était arrivé, et cette fois ci, le chauffeur après qu’on lui eut réglé sa course, alla ouvrir la porte aux jeunes hommes et à la chienne qui les accompagnait. Devant l’hôtel, Devon en profita pour répondre à une remarque que Leo lui avait faite. « Au fait, Daisy est bien dressée, elle ne mange pas de viande dont la date de péremption est dépassée. » Large sourire pendant que l’aveugle grattait le bas de gorge de la chienne. Bien évidement, le sportif ne donnait pas de viande à sa chienne. Comme lui, elle devait suivre un régime bien strict. Il était exclus qu’elle puisse tomber malade.

    Alors qu’ils étaient devant l’hôtel, Devon fit un signe à Leo de l’accompagner jusqu’à l’intérieur. A peine avait il poser sa main sur son épaule que le jeune homme senti l’appréhension de l’archéologue à entrer. Puisque Devon était capable de réfléchir, il comprit que la façon dont été habillé le jeune homme n’était pas des plus propices pour ce genre d’endroit. Grand orateur, Devon lui avait expliqué que ce serait plus pratique pour Devon de se rendre à sa chambre. Comptant sur la bonté de Leo, il avait ajouté qu’il avait besoin de lui. Parfois, le garçon Cohen aimait jouer de la gentillesse des gens, parfois il en abusait même.

    Le chroniqueur n’a pas eu le temps d’avoir la réponse de Devon. En effet, ils étaient devant la porte de l’hôtel et visiblement ça dérangeait la réceptionniste. Le nageur avait eu souvent à faire à elle : que ce soit pour le chien, la canne qui risquait d’abimer certains tapis et le parquet dans sa chambre. Quand Madame Wilson arrivait, les reproches suivaient. « Monsieur Cohen, on vous a déjà demandé de ne pas rester dans cette tenue avec votre ami devant l’hôtel, nous avons une réputation, vous savez. »

    La moutarde était montée très rapidement au nez de l’aveugle. Depuis ce matin, il avait rongé son frein à plusieurs reprises depuis le début de la mâtiné, il en avait assez. La patience et lui, ça faisait beaucoup trop. Enervé, il répondit sans mettre les formes. « Elle va se détendre tout de suite la dame Wilson, parce que je vais lui rappeler rapidement que ça fait deux mois que je vis dans une chambre à 150$ la nuit. Donc, elle va faire le calcul rapidement la Dame Wilson. Et puisqu’elle tient à son poste la Dame Wilson, elle va me donner mes clés, et va nous conduire dans ma chambre. Et puisque Dame Wilson est dans un bon jour, elle ira même nous commander deux repas. Et en échange, Monsieur Cohen n’ira par au Carlyle. »

    Large sourire de Devon, il savait très bien qu’elle n’avait pas vraiment le choix. La voix grave et rauque de l’aveugle avait attiré l’attention des autres clients, et forcement, elle aurait donné n’importe quoi pour que l’aveugle aille en dehors de sa vue et surtout de celle de ses clients. Les demandes de Monsieur Cohen n’étaient surement les plus exubérantes qu’elle a pu connaitre vu les années de route qu’elle avait au compteur.

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyVen 30 Aoû - 0:51

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Devon dans la réplique qu’il venait de sortir avait donné justement l’argument fondamental qui avait fait que Leo c’était senti automatiquement chez lui. Tout simplement par le fait qu’il pouvait enfin totalement disparaitre et se fondre dans la masse sans qu’on puisse le rencontrer, qu’il devienne l’aiguille dans la meute de foin. Leo eut un sourire lorsque Devon prévint pour la chienne qu’elle ne mangeait pas n’importe quoi, la référence était cynique mais surtout ironique. Lorsqu’il sortit du taxi ouvert bien gentiment par le chauffeur, Devon se plaça à ses cotés, il avait attendu, sachant qu’il allait à nouveau le guider. Il se disait qu’il n’était pas tellement bien habillé pour ce genre d’établissement, c’est à ce moment qu’une femme aux allures strictes se permis une remarque. Elle avait été claire sur la tenue vestimentaire à adopter dans l’hôtel, Leo pouvait le comprendre. Cette femme n’avait pas envie que son établissement ressemble à une maison de passe ou que l’image ne se dégrade. Leo ne pu s’empêcher de pouffer lorsque Devon se moqua  un peu de sa logeuse, pour lui faire comprendre qu’il se moquait totalement de ce qu’elle pouvait penser. Le laissant faire, bien rapidement cette femme pris un air austère, envoyant un regard foudroyant à Leo, comme s’il était un cafard que l’on devait écraser du bout de son pied. Ca lui plaisait de prendre soins de Devon, entre guillemet. Il aimait bien sa compagnie, donc jouer au guide parmi la forêt d’obstacle ne lui posait aucuns problèmes. Cette femme lui fit un signe de le suivre, pour lui montrer la chambre. Leo veilla à ce que le sportif puisse suivre le chemin sans rencontre aucune difficulté, sa chienne agitait la queue, elle semblait content de rentrer. Devon avait évoqué deux repas, ce qui voulait certainement dire qu’il allait déguster un repas en sa compagnie, le jeune homme précisa un détail. « Veillez à ce qu’il n’y ait aucune viande dans mon repas, je vous en remercie ! » Leo était végétarien et l’assumait totalement. « Ah et aussi je voudrais du lait ! » Il payera son repas s’il le faut, il n’envisageait pas son repas sans une goûte de lait. L’archéologue prit la carte magnétique de la chambre de l’aveugle, pour ensuite pénétrer à l’intérieur. Elle était aérée et plutôt calme pour New York.

« On aurait dit une sorte de vieille nounou sévère qui s'occupe de toi ! » Il n’avait jamais eut de réelle nounou, Leo avait eut énormément de précepteur et préceptrice. Son père reprenait le relais quand il avait terminé sa journée de ses nombreuses instructions. Une fois dans la chambre, il scruta l’environnement dans lequel il vivait. « T’aurais pas un t-shirt à me prêter…je sais que tu t’en fou ! mais moi j’aimerais bien être couvert ! » L’idée de remettre un habille recouvert de sang ne lui disait pas de trop. « Tu viens d’où ? » Il lâcha cette question tout en se laissant tomber assis sur le lit, bien curieux d’en connaitre encore bien plus sur cet homme. Il venait de percuter dans la voiture, qu’il lui avait dit qu’il n’appréciait pas cette ville, pour ne pas l’aimer, il ne faut pas y être né ou tout simplement avoir vécu autre part, un endroit que l’on aime et qu’on avait quitté. Leo aimait tout connaitre des personnes qui l’entouraient sans jamais donner de réelles réponses sur sa propre vie. Il croisa les jambes. Finalement de ce qu’il avait prévu de son après midi, n’avait pas été fait, celui-ci se constituant d’événements imprévisibles. Finalement il s’allongea sur le lit sans aucune gêne pour scruter le plafond.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptySam 7 Sep - 15:44


    Leo L. Parker

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    Les voilà qui étaient à présent arrivé dans la chambre d’hôtel de Monsieur Cohen. Pour une fois, le jeune homme n’avait pas eu à galérer avec les différents tapis qui sont dans les couloirs de cet établissement. Si vous saviez combien de fois, Devon a trébuché à cause d’eux. Daisy suivait Madame Wilson, et les deux hommes suivaient la chienne. Madame Wilson soulagée que les deux hommes ne mettaient plus de la sueur dans son hall, elle put à présent prendre son ton un peu plus robotique qu’elle a l’habitude de prendre avec tous les clients de l’hôtel. Elle prit les commandes des deux hommes. Alors que Devon s’affairait à donner de l’eau à sa chienne qui avait prit un bon coup de chaleur à la plage durant la mâtiné et qui avait bien couru. Il prit une bouteille d’eau, la versa dans la gamelle et finit la bouteille, lui aussi avait eu soif à courir un bon moment dans le sable. Alors qu’il finissait la bouteille d’un trait, il fut surpris d’une réponse de Leo. Il n’en croyait pas ses oreilles. A moitié entre l’étonnement et le rire, il ne pouvait s’empêcher de lui faire une réflexion. « Dame Wilson, elle me fera la surprise. Par contre, si elle pouvait éviter de me donner de la nourriture à lapin et de la boisson pour chaton, elle sera gentille. »

    Et sur ces bonnes paroles, Madame Wilson partit, laissant entendre le bruit de ses talons sur le parquet du salon de la chambre. La porte se ferme, la réceptionniste est partie vaquer à ses affaires et préparer ce que les deux hommes lui ont demandé.

    Devon laisse sa chienne se désaltérer. Alors qu’il allait s’assoir dans le grand lit assez ferme, comme le sportif l’appréciait, qui était dans la pièce, il se souvint que l’archéologue lui avait demandé de quoi se vêtir. Rapidement, l’aveugle longea le mur pour accéder à sa chambre qui n’avait pas de séparation dans la grande pièce qu’il louait. Dans cet espace chambre se trouvait une commode bien organisée et quelques secondes plus tard, il revient dans la pièce où il lance un tee shirt au jeune homme. « Tiens, j’espère que c’est ta taille, je n’ai pas trop l’œil pour ça ! » Devon alla enfin s’installer dans le lit, ou il ne put attendre que sa sympathique compagnie ait le temps d’enfiler le vêtement, le chroniqueur n’avait pas de patience et n’était pas connu pour garder ses piques amusantes pour lui. « Par contre, si tu bois du lait, je sais pas si tu vas pouvoir manger avec moi. Non mais mec, ça te vient d’où cette lubie ! Soit tu as douze ans, et ta voix m’a bluffé, ou alors tu es un tueur en série avec une obsession pour le lait et dans ce cas, je devrais peut être m’inquiéter ! »

    Il rit lui-même de sa propre blague. Il fallait savoir que Devon Camille Cohen était un bon public pour lui-même, se trouvant toute les qualités du monde. Devon, ne se fiant jamais à son état, n’étant pas particulièrement précautionneux avec ses affaires s’allongea sur le lit alors qu’il était encore plein de sueur. Rarement fatigué, il aimait simplement s’allonger. Le jeune Cohen se détendait quand son ventre gronda : de savoir qu’il allait bientôt être nourri, il en avait encore plus fin. « Putain, j’ai tellement faim que j’en ai la flemme de prendre une douche. D’ailleurs si tu veux en prendre une, c’est la porte dans le coin opposé, l’hôtel fournit tout. Pour y avoir déjà amené du monde, il y a tout ce qu’il faut ! »

    Toujours allongé, son ventre gronda une nouvelle fois. Les yeux fermés, pas un bruit dans la grande pièce si ce n’est la chienne qui faisait un peu de bruit en buvant. En fait, il en avait déjà marre de cette position, infatigable, Devon était de nouveau assis et avait décidé d’enlever ses chaussures. « Au fait, j’ai oublié de te demander, tu n’avais rien d’autre à faire ? Après tout, on ne se connait pas vraiment, et je ne sais pas si tu es du genre à être trop poli pour me remettre à ma place. Parce que si je sais que si je suis parfois invivable, faut pas hésiter, parce que moi j’hésiterai pas ! »

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyLun 9 Sep - 17:18

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Quand il fit référence à de la nourriture pour lapin ou de chaton, Leo se sentit directement concerné par ses quelques mots provenant de la bouche de Devon. Pour le moment rien de bien méchant, juste un petit sarcasme sans conséquence et il espérait même que ça s’arrêterait là. Leo avait toujours aimé le lait et il ne s’en priverait jamais et il était végétarien depuis qu’il avait quitté la ferme du Texas, c’était une façon à lui de protester, de s’insurger contre son passé, ne plus manger de viande était la certitude qu’il n’avalerait rien de ce qui aurait pu être produit dans la ferme de son paternel. La femme de chambre, tenancière de cet hôtel les abandonnèrent enfin, Devon revint dans la chambre avec un t-shirt entre les mains, Leo l’enfila directement, un peu large, ils n’avaient pas la même carrure tous les deux. Mais c’était amplement suffisant pour qu’il ne soit plus à moitié dénudé. Enfin la véritable remarque tomba et frappa. Le présentateur télé n’avait pu s’empêcher de rebondir sur le fait qu’il aimait le lait. Il eut un petit rire narquois et inquiétant. « Je suis un tueur de 12 ans, qui adore noyer ses victimes avec un verre de lait ! Tu vas être ma prochaine victime ! » Le jeune homme avait décidé de ne pas s’offusquer pour ses quelques paroles. Il pouvait choquer, parfois certains y voyaient comme une forme de syndrome de Peter Pan. Leo voulait seulement récupérer les nombreuses années dans lesquelles on avait restreint sa liberté, qu’on l’avait parqué comme un animal. Leo n’avait pas tellement prévu de prendre de douche, il n’avait pas eut de hautes activités physiques et il sentait encore bon. « Tu devrais peut-être prendre la tienne, ce n’est pas moi qui pue la sueur ! Et t’as souvent l’habitude de demander à tes invités de prendre une douche ? » Il était d’une nature franche même si sa véritable nature profonde était le mystère. Tout en se redressant, il s’approcha de la fenêtre pour regarder à l’extérieur. Le jeune homme se tourna ensuite vers l’aveugle tout en croisant les bras.

« Non ! J’aurais bien aimé avoir autre chose à faire qu’à veiller sur un aveugle arrogant ! Mais comme ce n’était pas le cas…j’ai pris ce qu’il venait pour cette soirée ! »
C’était une petite vengeance sur la bouffe de lapin et la boisson de chaton. Leo était un tout petit peu rancunier, il vint s’assoir à coté de Devon. « Et tu n’as pas peur d’inviter un mec qu’aime les mecs dans ta chambre d’hôtel, de l’inviter à manger et qu’il vienne s’assoir si prêt de toi ? En plus quand ce mec est particulièrement canon ! » Il avait une belle estime de soit. Il n’avait pas pu s’empêcher de faire la remarque, tout de même un brin sérieux quand il avait posé la question. Est-ce que Devon s’en foutait qu’il soit gay ou non ? Dans son propre cas, il n’allait pas lui sauter dessus, il le trouvait réellement sympathique, ils pouvaient tous deux plaisanter sans vraiment se vexer. En réalité pour le moment, il n’avait aucune méfiance. Il avait juste besoin de savoir s’il faisait erreur ou non. Il ne le connaissait pas encore assez pour pouvoir juger.

Le jeune homme s’en voulait déjà d’avoir abordé le sujet de l’homosexualité. Il n’aimait pas se définir ainsi, car pour lui l’orientation sexuelle n’était pas une question de qualité de vie, ni ce qui permet de prédire un caractère plus qu’un autre. Il finit par s’allonger sur le lit alors que quelques instants auparavant c’était Devon qui était dans cette position. « Je suis bête de te parler de ça ! Beaucoup de mecs ont des aprioris ! Je peux comprendre…ca me fait juste bizarre que pour une fois il n’y en ait pas ! » Sur la plage il avait eut un fou rire, pas pour le fait qu’il soit homo mais pour la situation et il avait compris pourquoi. Cette fois c’était différent, maintenant qu’il le savait. Leo malgré son coté séducteur, toujours souriant, se donnant l’aspect d’un mec populaire, ne pouvait compter ses véritables amis que sur les doigts d’une main.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyMar 10 Sep - 12:47


    Leo L. Parker
    © sweet peach
     

    Cette rencontre avait prit une nouvelle tournure, si on avait dit à Devon que cette rencontre allait se terminer dans sa chambre d’hôtel, il aurait surement rit au  nez de cette personne, en lui faisant des réflexions absurdes qu’elle n’apprécierait peut être pas. La relation de Leo et Devon semblait prendre un tournant singulier. Mine de rien, la confiance s’établissait entre les deux hommes qui étaient fort différents. Plus le sportif apprenait des choses sur l’archéologue, plus il se rendait compte qu’ils étaient bien différents. A la différence de deux filles, être différent n’était pas une contradiction pour s’apprécier. « Tu sais que si tu arrives à me tuer, tu entreras dans la légende, je suis quand même un champion olympique moi Monsieur, je passe même à la télévision. Ce n’est pas en cherchant des vieilleries que tu vas avoir ton quart d’heure de gloire. »

    Et voilà, Leo pouvait faire connaissance avec le côté megalo de Monsieur Cohen. Son ego avait été travaillé pour avoir une taille bien conséquente, et les exploits sportifs n’avaient pas aidé à faire diminuer son melon. Loin de dénigrer pour autant le travail de son invité, il ne trouvait simplement pas d’attrait à chercher des vestiges et à trifouiller à la terre. Jamais il n’avait apprécié les visites dans les musées, alors s’il fallait se salir pour voir des choses anciennes, il préférait encore aller voir sa grand-mère. Devon soupira, il avait vraiment besoin d’une douche, mais avant il voulait se remplir l’estomac. Madame Wilson avait beau avoir ravalé sa fierté, il comprit qu’il n’aurait pas son repas immédiatement. Une moue étrange prit place sur son visage, l’aveugle se leva du lit à la recherche de nouveaux vêtements. Il commençait à prendre ses marques dans cette chambre, dommage que dans quelques jours son appartement soit enfin praticable. Sa vie nécessitait une perpétuelle prise de nouvelles marques.

    « Va pas trop rêver Leo, je ne suis pas un homme facile. » Mensonge. Il rit en ayant enfin récupérer tout ce dont il avait besoin pour prendre sa douche. Devon avait toujours pris les questions sociétales avec futilité, ce n’était pas une grandeur d’âme ou une qualité, il était simplement hors de question pour l’aveugle de s’emmerder avec des questions qui feront toujours politique. Ce que certains prennent pour de l’ouverture d’esprit était en fait tout le contraire, il ne s’intéressait à pas grand-chose en dehors du sport et de sa personne. En guise d’explication à la question que lui avait posée Leo, Devon essaya de faire une petite synthèse de sa pensée. « En faite, j’en ai rien à faire. » Il marqua une pause, essayant tout de même de choisir ses mots, même si ce n’était pas encore formidable. « En faite, la seule chose qui puisse me faire chier, ce serait que tu m’empêches de bouffer de la viande devant toi… Ce que tu fais de ton cul, c’est toi que ça regarde. Moi aussi, j’ai mes valises à trainer. »

    La dernière partie de sa phrase n’était pas forcement la plus réfléchie, il prenait ce sujet avec tellement de légèreté qu’il n’essaya même pas de faire attention à la façon dont le jeune homme avait réagit. D’ailleurs, il n’accorda tellement pas d’importance qu’il n’attendit pas la réponse de son ami en devenir, si tant est qu’il l’appréciait toujours. Devon était parti dans la salle de bain pour enlever cette odeur de sueur trop importante pour que les gens acceptent de rester en sa compagnie.

    De là où il était avec le bruit de l’eau, Devon n’entendait plus rien. Quand il prenait une douche, le sportif se détendait, et pour cela, il relâchait ses sens qui travaillaient beaucoup plus que ceux des humains ordinaires. De ce fait, il n’avait pas entendu la serveuse qui amenait les plateaux de tout ce qui avait été commandé. La douche de Devon avait été rapide. Assez pour que quand il sorte de la salle de bain, il entende la dernière phrase de la serveuse qui avait attiré l’attention du sportif. « Dis donc, pour un aveugle chiant, je suis ravie que ce soit son ami terriblement séduisant qui se soit occupé de moi… Je termine mon service dans deux heures, je connais plein d’autres façons pour que tu t’occupes de moi, j’ai une terrible envie de découvrir ce qui se cache sous ce tee shirt trop grand. »

    Etonné, Devon se hâta de s’habiller pour rejoindre la pièce mais c’était déjà trop tard, la porte s’était refermé, et puisque l’ancien nageur olympique n’avait pas sa langue dans sa poche, il enchaina aussitôt : « Dis donc, pour un mec qui aime les mecs, tu es plutôt du genre à changer de bord quand ça t’arrange. »

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyJeu 12 Sep - 19:17

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Dans ses paroles il était logique. Le jeune homme eut un petit sourire en coin, son métier dépassait largement les compétences que de chercher des vieilleries. Il avait la volonté de comprendre des civilisations, il y avait un vaste domaine anthropologique dans son boulot. Leo était extrêmement bon, surtout quand il était question de rechercher des trésors. « En attendant rechercher des vieilleries paye le loyer à la fin du mois ! » Il n’arrivait pas à prendre mal une des paroles de ce jeune homme et il savait qu’il était présentateur télé. En tant que mercenaire, le jeune homme se faisait un paquet de frics. Il déclarait une partie de ses revenus au fisc, il allait toujours chercher son enveloppe directement au trésor public. Il exigeait de se faire payer en liquide pour chacune de ses missions. L’unique compte en banque qu’il avait était dans un paradis fiscal et c’était sur lequel on lui versait ses salaires par sa maison d’édition sur les premiers ouvrages qu’il avait écrit sur les civilisations précolombiennes. « J’aime vraiment mon métier ! Au moins je n’ai pas besoin de gesticuler en faisant semblant de me noyer ! » La balle était désormais dans le camp de Devon. C’était comme un petit jeu instauré entre eux, dont les règles étaient inconnues. Comme si c’était au premier qui vexerait l’autre. Sans avoir l’intention de vexer l’autre. Ils semblaient que tous deux avait de l’égo, sûrement Leo en avait beaucoup moins, il n’était pas le genre à se vanter. Il aimait taquiner c’était une certitude.

« Je ne rêve jamais…je n’ai pas besoin…t’aurais la vue, t’aurais déjà changé d’orientation sexuelle. » Devon semblait assez indépendant comme aveugle, il avait préparé comme un grand sa douche, il le laissa partir. Il ouvrit son sac, pour regarder quelques feuilles de la dernière affaire dont il devait s’occuper. C’est là que Devon fut d’une grande sincérité. « Tu peux bouffer autant de viande que tu veux devant moi ! » Que des vaches soient tuées pour nourrir la société, il s’en moquait réellement. C’était pour d’autres raisons qu’il ne mangeait aucune viande. Il était désormais tout seul, avec une carte, il notait quelques hypothèses dans un carnet, tentant de conjecturer le lieu de ce fameux trésor. Il avait accepté cette affaire car il était réellement excité d’avoir ce bijou entre les mains. Il n’y avait que des tableaux et des écrits qui donnaient une trace de celui-ci. On frappa à la porte, une serveuse entra avec des plateaux qu’elle déposa sur une table. Elle se mit à lui faire des avances, qu’il refusa bien entendu. Malgré le charme de la demoiselle, il n’avait aucune envie de coucher avec celle-ci. Cependant elle semblait se faire des films, il haussa les épaules, en la laissant partir. « Je suis désolé mec ! Mais elle c’est faite des films toute seule ! Je n’aime pas les nichons, je préfère les pectoraux ! » Le message était clair, il n’avait aucune envie de coucher avec une fille, c’était un fait avéré et personnel. Il avait horreur de cette question terriblement humiliante s’il avait déjà tenté les courbes féminines, répondant par la négative à chaque fois. Généralement en prenant un peu de distance et froideur. Il avait toujours respecté les mecs hétérosexuels il appréciait qu’on en fasse autant avec lui. Finalement la serveuse frappa à nouveau à la porte, pour amener la fameuse bouteille de lait, qu’il convoitait tant, prétendant à un oubli de sa part. Il leva les yeux au ciel. « Mademoiselle, je préfère les hommes désolé si j’ai pu vous laissez croire le contraire ! » C’est à ce moment qu’elle eut un sourire. « Je peux vous faire changer d’avis ! » Il n’appréciait pas ce comportement et il savait que Devon allait se moquer ouvertement de lui après ça. Il ne préféra pas répondre, la menaçant avec sa direction si elle ne partait pas.

Il se versa un verre de lait, pour en boire une gorgée, c’était une forme d’alcool dans son cas. Ca avait le don de le détendre de boire une bonne dose de lactose. L’archéologue appréciait aussi énormément le lait concentré. « Le pire dans cette histoire c’est que si ça avait été un joli serveur, j’aurais pas dit non ! » Il s’esclaffa de sa propre blague.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyVen 13 Sep - 11:14

    Leo L. Parker
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    Quand Devon était sorti de la salle de bain, il avait entendu quelques phrases et puisqu’il ne pouvait pas comprendre grâce à ce qu’il voyait, il allait devoir assembler les différentes pièces du puzzle pour en tirer des conclusions. La seule solution que l’aveugle était trouvé consisté à croire que Leo n’était pas aussi homosexuel qu’il le disait. Après tout, si Devon avait la place du blondinet, c’est de cette façon que  cela se serait déroulé. Dans un premier temps, il aurait laissé cette nouvelle serveuse lui apporter sa nourriture, il l’aurait laissé commencer à user des charmes, et à moins qu’elle n’ait une haleine semblable à celle d’un pachyderme, il aurait répondu à ses avances. Devon n’était pas jaloux de Leo. En fait, il n’appréciait pas que l’attention ne soit pas dirigée vers sa petite personne. Par exemple, lorsqu’il était avec ces sœurs, bien souvent tout le monde était attiré vers lui que ce soit grâce à son handicap ou grâce à son physique appréciable. Mais, il y a deux mois, Sarah a décidé de se refaire les seins, résultat les regards masculins comme féminins étaient à présent immédiatement dirigé vers sa sœur, et ça Devon ne l’appréciait pas. En fait, à la réflexion, oui Devon était jaloux. Jaloux de ne pas avoir été dragué. C’était peut être pour cela qu’il parlait aussi sèchement à son invité et sans précaution. Il se mordait les doigts d’être parti prendre sa douche alors qu’une jeune femme qui en voulait autant à l’homme allait se rendre dans sa chambre.

    A présent, Devon était vêtu d’un jean et d’un tee shirt aux couleurs criardes, comme bien souvent pour qu’on le repère rapidement. Il était dans la pièce ou se trouvait à présent la nourriture sous cloche posée sur la seule table de la chambre. Le sportif était partagé entre se jeter sur la nourriture et satisfaire son ventre, et le fait de rebondir sur ce que l’archéologue. Finalement il fit les deux, Devon longea le mur pour arriver à aller s’assoir directement sur la chaise, et alors qu’il enlevait la cloche pour sentir l’odeur de la viande bien chaude, il expliqua : « Allez arrête tes conneries, tu vas pas me faire croire que tu as jamais palper une paire de seins. »

    Devon ne concevait qu’il n’ait jamais essayé, lui qui adorait cette zone chez la femme. Certains préféraient les longues jambes fines, lui il préférait la sensation d’une paire de seins entre ses mains, sous sa peau, sentir cette peau s’affaiblir lentement mais surement sous la découverte. Rien que de se rappeler toutes les femmes qui avaient craqué de cette façon qu’un large sourire se dessina sur son visage. Le chroniqueur secoua sa tête pour essayer de sortir toutes les sensations qui se mélangeaient dans son esprit en cet instant. Rapidement, il chercha ses couverts, pesta parce qu’il était à l’envers, et pria pour que Madame Wilson ait précisé où se trouvait les aliments dans son assiette. Rapidement, il comprit que l’assiette avait été assemblée de façon esthétique et non pratique pour Devon. Le nageur s’emporta de suite : « Bordel, ça me soule, ça sert à quoi de foutre la bouffe en pyramide. Ca me gonfle, quand c’est comme ça je sais jamais ce que je mange avant que ce soit dans ma bouche. En plus, je suis certain qu’ils ont en plus foutu de la décoration pour lapin. »

    Devon secouait frénétiquement sa tête. Il était partagé entre le fait qu’il avait terriblement fin et la grande déception qu’il rencontrait en cet instant. Allez savoir pourquoi, le sportif était persuadé qu’il devait y avoir plus de verdure dans son assiette que de féculent. « Il y a quoi dans la tienne ? »

    A présent, Devon regrettait d’avoir fait livrer la nourriture puisqu’il ne pouvait pas râler envers le serveur ou envers Madame Wilson. Il avait terriblement faim, son ventre gronda à force de sentir l’odeur des mets qui étaient dans son assiette. Il tenta, en plantant sa fourchette dans sa nourriture, il tomba sur ce qui était la viande, aidé de son couteau, il réussit à n’avoir qu’un bout de viande à manger, et se dit que par chance la viande était très bonne et cuite à la perfection. De nouveau, il recommença son manège et découvrir un gratin de pomme de terre, et de nouveau il retrouva le sourire. Maintenant que ça allait mieux, Devon allait pouvoir faire la conversation. C’est à ce moment là que le retour de la serveuse salope se fit. Elle avait un pichet de lait d’après ce qu’il comprit. Et puisqu’elle ne s’était pas gênée pour le draguer précédemment, Devon allait forcement faire des remarques déplacées. « Si tu n’arrives pas à le faire changer d’avis, c’est peut être parce que physiquement tu as plus de lien avec un bonobo qu’un être humain. » Sa remarque avait été mal prise, et la réponse fut rapide « Qu’est ce que tu as,  il est jaloux le râleur ? Avec le nombre de femmes avec lesquelles ont t’a vu, je n’ai pas envie de chopper une blennorragie. »

    Et sur ces bonnes paroles, elle est partie, laissant Leo avec un Devon qui a, à présent, une humeur à raz des pâquerettes. « Là, faudra qu’on m’explique, pourquoi elle, elle aurait le droit de se taper tous les mecs qu’elle veut et moi parce que je ramène des filles, forcement je suis le roi de la M.S.T. Quelle pute ! »
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptySam 14 Sep - 14:55

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Le jeune homme n’arrivait pas à croire qu’il soit jaloux de cette mésaventure, qui soit au final pas tellement gênante. Devon aurait pu concevoir du fait de l’homosexualité de Leo, qu’il n’ait pas de concurrence à ce niveau. Au contraire il s’enfonça en lui faisant une remarque qui avait le don de l’énerver, ce genre de paroles venait vraiment d’un mec qui aurait préféré que cette jolie serveuse plutôt que de lui. Il serra les poings quelques secondes. Il aurait pu aller prendre place en face de lui sans prendre personnellement ses propos et il avait envie de lui donner une jolie leçon de vie. Leo au lieu de prendre la chaise en face de lui, s’approcha de Devon, il savait que c’était risqué, un coup à se prendre un joli coup en pleine figure. Ce serait le prix de ce genre d’expression qu’on lui faisait. S’il aimait les mecs ce n’était pas pour tripoter une paire de nibards. C’était sournoisement qu’il était venu vers l’aveugle, il alla s’assoir sur ses cuisses, à cheval, dans une position ambigüe. « Et toi tu n’as jamais apprécié le torse musclé et viril d’un autre homme sous les douches après de belles compétitions ? Tâter leurs petits culs bien rebondis…je peux me vanter que le miens soit agréable au toucher comme à la vue. » Il fit exprès de palper son torse, approchant ses lèvres des siennes, parlant dans un ton beaucoup plus sensuel. « Le contact irritant et excitant d’une barbe de quelques jours, les lèvres sensuelles d’un homme mal rasé ! » Il effleura ses lèvres avec les siennes, le prenant en hottage de ses quelques paroles. « Espèce de gros abruti ! Jamais plus ne viens me dire ce qui doit me plaire ou non ! Cette femme ne m’attire aucune attirance et jamais, au grand jamais ne viens me demander si j’ai essayé avec la gente féminine ! Si ca avait été le cas ça ne regarde que moi ! » Leo se retira des cuisses de cet homme, lui mettant une claque virile sur l’épaule. Il c’était totalement joué de lui, et il était en droit de le détester dès à présent. Il n’aurait jamais été plus loin, il avait été même au-delà des limites. Leo était capable d’avoir un ami sans avoir besoin de lui sauter dessus. Même s’il était aveugle et qu’il venait à se plaindre de la bouffe qui était mal organisé sur son assiette. Il le laissa en peu se défendre et gronder contre son assiette, lui demandant ce qu’il avait dans la sienne, il n’eut pas le temps de répondre jusqu’à se faire interrompre à nouveau par la serveuse. Il rétorqua par sa frustration. Le jeune archéologue ne disait plus rien du tout, préférant le laisser parler et attendre que la serveuse ne soit partie, lui faisant passer clairement le message et il espérait que dans le cas de Devon, le message était aussi clairement passé.

Son manège d’il y a quelques instants, sûrement combinés avec l’attitude de la serveuse n’arrangea rien à ses affaires. Devon semblait désormais vulgaire et de mauvaise humeur. Il n’avait pas eut le temps de s’attaquer à ses frites et son steak de tofu. Il alla se mettre prêt de Devon, sans rien répondre, il tria son assiette, mettant chaque aliment à une place déterminée dans l’assiette, arrangeant le tout. « A gauche les frites, au-dessus la salade, à droite le steak ! » Il retourna ensuite à se place. « Arrête de te plaindre ! Elle n’était pas si jolie, un vrai bonobo comme tu le dis….et je suis sûr qu’elle avait des poils sous les bras ! » Il essayait tant bien que mal à lui remonter le moral, lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas soulever toutes les filles. « Tu n’as pas de mal à te faire des filles à ce que je vois ! Je suis sûr que tu vaux mieux qu’une petite serveuse de pacotilles sûrement sans expérience pour se taper autant de mecs ! ». Malgré la jalousie du garçon, il essayait de faire tampon, il n’aimait pas voir Devon de mauvaise humeur, il le préférait avec un sourire et de meilleure compagnie c’était beaucoup plus agréable pour lui.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptySam 14 Sep - 18:40


    Leo L. Parker

    © sweet peach
     

    Devon ne comprenait pas toujours rapidement tout ce qui se jouait autour de lui. Ne pas voir était un handicap après tout. Même si depuis la journée, le sportif n’avait cessé de prouver qu’on pouvait ne rien voir et se débrouiller seul. Sauf que cela ne fonctionnait que lorsque Monsieur Cohen avait les idées aux claires, idées qu’ils n’avaient plus aux claires depuis sa douche. Logiquement, il perdait un par un les repaires qu’il avait eu tant de mal à prendre. Devon avait beau secouer sa tête, se frotter les yeux, se concentrer sur ses autres sens, il était beaucoup trop énervé pour faire des choses de bien. C’était un cercle vicieux qui n’était pas prêt de se terminer. Seules ses sœurs et encore avec beaucoup de mal avaient assez de patience pour réussir cet exploit. C’est surement pour cela que Leo s’était retrouvé à trier l’assiette de Devon, il détestait cette sensation d’être dépendant d’une personne. D’autant plus quand il ne connaissait pas la personne depuis si longtemps que cela. « Bande de cons, ils m’ont foutu de la salade. Est-ce que j’ai une tête à bouffer des trucs verts ? »

    Mhm, même lui n’en savait rien. Quand il pestait, Devon faisait preuve d’une ironie qu’il ne remarquait même pas. Son esprit en colère avait volontairement occulté les événements qui s’étaient produit quelques minutes plus tôt avant sa crise d’adolescent devant de la nourriture qui n’était pas à son goût. Histoire d’occulter encore plus ce qui venait de se produire, il se concentra sur ce qui l’intéressait dans le plat, c'est-à-dire la viande et les féculents. Malgré le fait qu’il voulait prendre son temps pour manger, le sportif était un véritable aspirateur à nourriture, et rapidement tout ce qui l’intéressait fut dans son estomac. Se présentait à lui le choix cruel de manger sa salade pour gagner encore quelques secondes ou affronter une conversation avec Leo. Cruelle torture ! Sacré dilemme pour Devon qui choisit finalement de laisser périr sa salade. « Peut être que je les aime bien les bonobos. »

    Bon d’accord, la seule raison pour laquelle Devon avait dit cela, c’était probablement pour essayer d’avoir le dernier mot. Hors, tout ce qu’il avait réussit à faire, c’était prouver à quel point il était encore un enfant, et qu’il était puéril dans ses réactions. Devon avait beau approcher de la trentaine, son comportement s’apparentait beaucoup plus à celui d’un adolescent qu’à celui d’un adulte. Les preuves de ce fait étaient nombreuses : il n’arrivait à se fixer sur aucun domaine, il appréciait qu’on s’occupe de lui, et ne voulait jamais accepter ses tords, … La liste étant encore bien longe, mieux vaut l’écourter ici. Le chroniqueur secoua la tête, et chercha avec sa fourchette s’il restait la moindre nourriture appréciable. Rien. S’il n’avait pas été chez lui, il aurait surement prit ses cliques et ses claques et serait partit. Mais puisque Leo était encore là et qu’il n’avait pas prit la fuite, il n’allait pas le mettre dehors. La raison était simple, Devon ne connaissait pas beaucoup de personne qui le supportait pendant ses crises, et il ne pouvait pas vivre seul. Encore un paradoxe dans la vie de Devon.

    Tout en jouant avec sa fourchette, il se dit qu’il avait assez redescendu pour pouvoir répondre à la scène que l’archéologue avait jouée au début du repas. Il avait un peu plus réfléchit que la dernière fois avant de parler, cela allait peut être se sentir. « Parfois, toi aussi tu es con. » Allez le croire ou non, il avait vraiment réfléchit à comment ne pas blesser le jeune homme avant de parler. Ce n’était pas vraiment réussi. Peu être allait il faire mieux par la suite. « Tu m’as rien fait du tout. » A la réflexion, plus l’ancien sportif de haut niveau réfléchissait, pire il faisait. Devon se mordit les lèvres en comprenant de lui-même, qu’il n’avait peut être pas bien introduit ses propos. Il prit une profonde inspiration en se promettant de faire encore plus attention lorsqu’il reprendrait la parole. « Non, mais c’est vrai, faut que tu m’expliques pourquoi tu as fait tout ton petit spectacle pour me dire ça … Non mais franchement, me dire que ça ne te faisait rien de toucher des seins ça ne suffisait pas. Pourquoi tu en as fait des tonnes, sérieux ? »

    Effectivement, c’était l’hôpital qui se moquait de la charité, et qui s’en moquait royalement en plus. Parfois, Devon devait vraiment faire un travail sur lui et ce qu’il disait.

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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyLun 16 Sep - 0:49

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Leo se demandait si lui-même avait une tête à bouffer des trucs verts. En fait c’était un spectacle extrêmement théâtral que de voir l’aveugle s’énerver tout seul comme un gamin capricieux qui n’a pas ce qu’il veut dans les cinq minutes. Leo avait un véritable appétit d’oiseau, il avait appris à l’université à se contenter de peu, n’ayant des fois pas les moyens de se payer de quoi remplir son assiette. Il avait quand même pris le temps de faire le tri dans l’assiette du garçon qui avait perdu la vue afin de l’y aider un peu. Lui-même mangeait ce qu’il pouvait dans la sienne et il ne savait même pas s’il allait terminer, il était souvent très rapidement rassasié. Il ne fut pas étonné de la réflexion de Devon. « Ouais je suis con en permanence ! » Il préférait prendre l’insulte avec humour. C’est alors qu’il se lança dans un long développement, autour de la question de pourquoi ce petit spectacle. Il avait énormément d’expression faciale que le jeune homme ne pouvait pas profiter, même un petit rictus qui se dessina sur ses lèvres. « Car la question n’aurait même pas dû être posé…ainsi ce petit lap dance érotique n’aurait pas eut lieu ! J’aime les mecs c’est tout, la question est ridicule donc j’ai décidé de faire un truc ridicule ! » Il n’avait rien fait de choquant, seulement s’être assis sur les cuisses du sportif et il était vrai qu’il avait effleuré pendant une petite seconde ses lèvres. C’était en toute innocence. « T’aurais préféré que je sois à poil peut-être pour te le faire ? Ou t’aurais vraiment aimé que je t’embrasse c’est ça ? » Il n’était pas sérieux à aucun moment, il laissa retomber sa fourchette dans son assiette, il c’était largement contenté du steak de tofu ne pouvant terminer toutes les frites. « Si t’as envie je te file le reste de mes frites ! » Beaucoup y verrait le comportement d’une nana et peut-être même que la personnalité de Leo s’y rapprochait. Il n’aimait pas faire du mal, il rejetait toute idée de violence, il faisait attention à lui, tout en étant végétarien et il couchait avec le premier venu qui pourrait lui donner un minimum d’affection. Il se sentait parfois minable d’agir ainsi. Devon était une personne hors du commun, à cause de son handicap, il se comportait comme un gamin de douze ans, pensant que tout le monde puisse l’excuser du fait qu’il n’ait plus de regard sur ce monde bien sal. Ce n’était pas le cas de Leo. « Je voulais aussi vérifier si t’avais de vrais abdos ! » Il se mit à rire de sa propre blague, l’archéologue arrivait aussi à être spectateur de son propre humour.

Finalement il se redressa. « Je suis désolé, je n’aurais pas du agir ainsi ! J’ai été bête ! Et oui je n’aime pas les nibards…tu devrais être content ça en laisse plus pour toi ! » Il s’étira se frottant un peu le ventre. Il alla caresser ensuite un peu le chien tout en regardant par la fenêtre. Il n’avait pas envie de polémiquer pendant 107 ans sur ça. Il était homo, il aimait les hommes, les vrais. Devon n’était pas dégueulasse physiquement. « Tu arrives à coucher avec qui tu veux…pourquoi cette serveuse sans intérêt ? » Il était en droit de se poser la question. Il regardait par la fenêtre, la tête plongeant dans quelques souvenirs tellement lointains. Parfois il y pensait, à ce garçon qu’il était, ce cri dans la nuit alors qu’il découvrait le corps du pauvre garçon qui avait eut ce respect infini de l’aimer, ses vêtements recouverts de sang. Il secoua la tête, la réalité était un aveugle capricieux dans une chambre d’hôtel haut de gamme. « Tu crois qu’on a le droit à une seconde chance dans la vie ? Que s’il y a maldonne, on peut se refaire un jeu…un peu comme au poker ? » La question était soudainement si sérieuse, il se tourna vers Devon qui semblait toujours pester contre son assiette. Il se rendait compte qu’il parlait actuellement à une personne aveugle, mais c’était pour ça qu’il le questionnait lui. Seul Devon était capable par sa cécité comprendre où il voulait en venir.
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyMer 18 Sep - 20:55


    Leo L. Parker

    © sweet peach
     

    Devon n’avait pas un tempérament à se laisser porter par les vagues, mais parfois il s’enfonçait lui-même. Pour bien comprendre, sachez que si un jour le sportif se retrouve dans des sables mouvants, on aura beau lui répéter que pour s’en sortir il devra se laisser faire, il en sera tout bonnement incapable. Il y a en Devon cette volonté permanente de vouloir tout faire par lui-même, de ne jamais déléguer. Il y a en lui cette ambigüité d’aimer se faire servir et celle de vouloir contrôle. Pour le chroniqueur, ces deux facettes de vie ne sont pas incompatibles, partant du postulat qu’avoir des gens pour les servir, c’était une façon de mener son petit monde à la baguette. Même si dans les faits, ce que Devon apparait être servi, c’était plutôt être aider. Preuve en était avec Leo qui lui avait trillé son assiette, jamais Devon ne l’aura remercié, pensant à tord que tout lui était du.

    Monsieur Cohen n’était pas toujours facile à vivre. Bien souvent, il se permet des réflexions qui ne sont pas approprié et il a toujours cette chance que les gens l’apprécient et passe outre. Néanmoins, il pousse bien souvent le bouchon trop loin. Encore une fois avec Leo, dans cette chambre d’hôtel, il n’arrête pas les réflexions qui ne sont pas agréables. « Ca sert à rien d’être à poil, j’aurai rien vu. » Et voilà, une nouvelle fois, Devon ne prend par les formes pour répondre, prétextant encore son handicap. Si tout le monde avait le même caractère et la même attitude que le nageur, la vie sera tout simplement insupportable et pleine d’incivilité. Alors qu’il ne reste que la verdure dans l’assiette de monsieur, celui-ci la tend pour récupérer ce que Leo lui a promis. « Donne ! » Il n’est pas particulièrement sec cette fois ci, mais il n’y met pas les formes comme il le devrait. Après tout, Devon se permet des choses alors que cela ne fait que la deuxième rencontre avec Leo. Il soupire en faisant le moins de bruit possible pendant que son assiette se remplit comme on remplit l’auge d’un cochon. Ne lui reste plus qu’à incarner une nouvelle fois l’aspirateur à nourriture.

    Et puis qui dit deux incivilités, dit une troisième. Alors qu’il écoutait Leo lui expliquer simplement qu’il n’avait aucun attrait pour le corps féminin, c’était au tour de l’archéologue de poser des questions un peu plus profondes. Il avait pu au début se cacher derrière la nourriture, mais il n’y avait pas tant de frittes que cela et il allait bientôt devoir affronter les réponses qui découlent. Alors forcement, quand Leo lui demande pourquoi il aimerait tant être avec cette serveuse qui lui semblait sans faveur. Comprenant que son habitude jusqu’ici n’était pas une grande réussite, il préféra répondre avec honnêteté. Au moins, Leo serait fixer rapidement, et il ne serait pas obligé de s’embêter avec un ami comme l’était le chroniqueur. « Peut être parce que j’ai pas envie d’obliger une fille digne à ma présence. Je ne sais pas que je suis un connard et je sais que je suis incapable de changer. Alors au moins, je ne fais pas souffrir les belles femmes. »

    Quand Devon parlait de belles femmes, il ne l’entendait pas comme les voyants. En faite, pour lui les belles femmes, c’était celles qui dégageaient quelque chose de pur. A croire que quand il jugeait les femmes belles, ce n’était pas avec les yeux mais bien avec le cœur. Peut être n’était il pas si irrécupérable que cela et que son cœur lui servait à autre chose qu’à transporter du sang. Et puis, puisqu’on était dans les confidences, la question que Leo venait de poser résonna quelques secondes dans l’esprit de Devon. C’était une blague, il ne comprenait pas d’où lui était venu cette question. Etrangement, le présentateur se sentit gêner, presque violé dans son intimité. A la limite, il était beaucoup plus à l’aise quand il était sur ses genoux. Du coup, Devon se lève pour cacher que cette question le touche. Il prend une profonde inspiration, mais au lieu de s’emporter comme il le fait souvent quand un sujet le touche, il va essayer de répondre sincèrement. « Tu as trop de regarder la publicité. C’est de la connerie quand on te dit que l’important ce n’est pas les cartes c’est ce qu’on en fait. » Le sportif secoue sa tête, les paroles veulent sortir de sa bouche sans que son cerveau ait traité les informations, c’est ce qui arrive. « J’ai beau faire le malin, mais crois moi que je prendrais bien la vie de n’importe quel voyant, de me rappeler à quoi ça ressemble une couleur. Mais parce que je suis tombé d’un arbre, personne ne pourra m’offrir de voir à nouveau, et ça changera jamais. » Nouvelle pause, mais cette fois ci il reprend, et laisse la tirade sortir. « Entre nous, tu échangerais ta vie contre la mienne, d’être coincé dans le noir H24, d’être définit comme un handicapé, de devoir faire appel à quelqu’un pour trier ta bouffe. Honnêtement, si ça te tente, je serais plus que content d’échanger. »

    Devon se sent tout chose, ça fait des années qu’il ne s’est pas plaint de son handicap, et ça lui donne envie de chialer, mais les larmes ne coulent pas. Il tire une tête de six pieds de longs, tout son corps est chamboulé, ses doigts tremblent, des frissons parcourent son corps et un goût acide traine dans le fond de sa bouche. « Elle te vient d’où cette question. Elle m’fou la déprime. »
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MessageSujet: Re: i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon i will never fortget : the moment ✘♠ Leo & Devon EmptyLun 23 Sep - 12:53

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« Ca t’aurais pas empêché de toucher ! » S’exprima Leo sur le même ton risible qu’il aimait prendre pour se moquer des autres et faire ce personnage un peu arrogant qu’il était. Finalement Leo avait réussi à être rassasié bien avant la fin de son assiette et il alla remettre le reste de son assiette de frites avec ses sœurs dans l’assiette de Devon. Pour ensuite s’avancer vers la fenêtre. Il avait toujours cette parano de voir débarquer des personnes indésirables. Il ne savait même pas quel visage pourrait avoir un chasseur, un hors la loi envoyé par son père pour le ramener chez lui. Il savait très bien qu’il en avait envoyé. C’était étrange de disparaitre, il avait un appartement qu’il avait complètement retapé, il avait eut l’idée de le mettre au nom de son second prénom Lee, et de ne jamais le mettre à Leo. Il savait qu’un tel achat avait été traité directement entre les deux banques et il avait prit l’assurance nécessaire pour qu’elle soit invisible. L’avantage des paradis fiscaux. Il avait assez de liquide chez lui pour nourrir une partie de l’Afrique, il avait une valise de secours chez lui avec le strict minimum et deux autres coffres en ville, avec faux papiers d’identité. Touchant du bout des doigts la fenêtre, il écoutait les élucubrations de cet homme. « J’en ait connu des connards ! De vrais connards et le pire d’entre eux, tu lui arrive pas à la cheville ! Et je peux te dire que la gente féminine avec lui, c’était pire que des morceaux de viande ! » Leo était capable de résister à ce genre de garçon. C’est là que la question de la seconde chance tomba. Il tourna la tête en observant Devon se lever de sa chaise, pudique face à une telle interrogation. Il se lâcha complètement, il le voyait véritable sincère, il s’approcha de lui tout en gardant une certaine distance. Il ne faisait que la conclusion concrète de tout handicapé, il ne pourra plus jamais voir et pourtant c’est son rêve le plus cher. Lorsqu’il posa la dernière question, il ne se sentit pas bête, au contraire. « Sans hésiter, je te dis oui…peut-être que je vivrais dans le noir, moi c’est la lumière qui me fait peur ! Je n’aurais pas besoin de fuir des cicatrices ! » Celle qu’était dans son dos était réelle. Il n’aurait pas besoin d’avoir peur à chaque coin de rue, effrayé d’être ramené vers un passé qu’il voudrait oublier. Il aurait la famille de Devon peut-être étouffante mais au moins il aurait une vraie famille. Il n’aurait pas un père violent, possessif qui a passé sa vie à lui faire peur. Il n'en avait pas envie de faire un long discours pour expliquer pourquoi. Il avait toujours protégé ses amis, c'était une forme de serment, pour les protéger, jamais il ne leur dira qui il est vraiment, ni l'histoire de son passé. Il était obligé de jouer sur les mystères
L’archéologue s’approcha du jeune homme et le pris dans ses bras, le serrant contre lui, voyant bien qu’il n’allait pas super bien. Ce n’était pas de la pitié loin de là. « Tu es aveugle Ok…tu passes ta vie dans le soir, ce n’est pas juste car certains passent leur vie à ne rien voir alors qu’ils ont des yeux ! Mais moi je crois que je t’aime bien comme tu es ! » Il eut un sourire, il relâcha la pression de cette étreinte amicale. Il arrivait à Leo d’être tactile, peut-être un manque cruel d’affection. Il lui fit un bécot sur la joue. « Tu as de très beaux yeux ! Rassure toi je ne te drague pas ! » Il relâcha la pression de ses bras, pour lui rendre sa liberté, il fallait en terminer avec le moment émotion de la soirée.

« Enfile une chemise, et tu pourrais m’en filer une aussi, ce soir on sort danser ! Boire…et faire la fête. C’est la meilleure solution quand t’es déprimé ! » Ca faisait quelques jours qu’il n’était pas sorti, il avait envie de profiter des joies de Manhattan. « Y a une nouvelle boite qu’à ouverte sur le coin de la 5ème, le videur est un pote ! » Il pourra passer sans problèmes. Il était extrêmement sérieux, il resterait avec Devon toute la soirée. La boite n’était pas une boite gay mais il avait envie de laisser le suspens. Leo ne faisait pas parti des stéréotypes et il n’avait aucune envie d’en faire parti un jour. Il attendait l’accord de cet homme. Il ne voulait pas rentrer dans son grand appartement vide tout seul comme un abruti.
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