Sujet: aksel + i'm a bulletproof, nothing to lose Mar 24 Déc - 15:11
Aksel Emilien MORIARTY FEAT. DYLAN O'BRIEN
âge →23 ans Né à→ oxford, angleterre. le →17/08/1990. Métiers → soigneur au zoo de central park. Études → diplômé en médecine vétérinaire. Statut → célibataire amoureux. Orientation → hétérosexuel mais toujours puceau. Groupe → outsiders
Quelles sont tes caractéristiques ?
→ Aksel fait partit de ces gens que l’on qualifie de mignon au premier coup d’œil + il est adorable en plus de cela + il a un accent anglais reconnaissable + cela fait toujours soupirer les filles + il ne s’en rend même pas compte + il se coupe régulièrement les cheveux + il a de nombreuses cicatrices sur le corps + souvenir de son enfance difficile + il en a horriblement honte + il en parle sans problème mais refuse de les montrer + il n’est donc jamais torse nu si il y a des gens avec lui + il bégaie quand il est nerveux + il est gaucher + il est légèrement myope + mais il n’a jamais eu de lunettes et n’en a toujours pas + il se débrouille sans, plissant les yeux pour mieux voir + il a failli perdre l’usage de sa main suite à la morsure d’un lion à son avant-bras + il a une cicatrice de la morsure + il aime toujours autant son métier cependant + il a un don avec les enfants + il est allergique au chocolat + oui cela arrive + il est accro au thé + il a lu la saga Harry Potter des milliers de fois + il a rencontré Emma Watson une fois + il a littéralement fondu en larmes + c’est son actrice préférée, il lui voue un véritable culte + il garde précieusement son autographe et une photo d’eux deux dans le premier tome d’Harry Potter + il a une variété de sachet de thé impressionnante + il les collectionne + ils sont précieusement rangés dans une boîte + il regarde tous les épisodes de Doctor Who en live + il a un Tumblr + il est même plutôt apprécié sur le site + il aimerait bien avoir sa propre voiture + mais il n’a jamais passé le permis + cela coûte trop cher + il a des problèmes d’argent + c’est pour ça qu’il vit en colocation + il fait très attention à ses dépenses + il a adopté un chaton récemment + il s’appelle Pattenrond + il est assez maniaque + il range toujours tout + il tombe facilement malade + c’est un grand fan de Beyoncé + il s’amuse à danser comme elle + ce n’est pas une grande réussite + il a du mal à soutenir le regard des gens + il baisse vite les yeux + il marche la tête basse + il met ses mains dans ses poches quand il ne sait pas quoi en faire +
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big Apple→ Sarcastique + cynique + il a des blagues d’un genre douteux + c’est sa façon à lui de dédramatiser + il a une estime de soi très basse + il se dévalorise tout le temps + se faire frapper et insulter durant treize ans, cela donne un coup au moral + cependant il souhaite vivre + il s’est toujours battu pour ça + il a malheureusement fini par croire qu’il méritait son châtiment + il aide les autres à s’en sortir + car eux ne le méritent pas + il a un cœur énorme + vous pouvez lui faire les pires crasses du monde, il sera toujours votre ami + il est terriblement loyal + il accorde sa confiance bien trop vite + il s’est souvent fait roulé à cause de ça + il pense que tout le monde à un bon fond + lui en a un en tout cas + il lui arrive d’avoir des périodes de déprime + dans ce cas-là il perd son sourire enfantin + ça lui arrive tous les mois environ + c’est un rêveur + il aimerai fonder une famille plus tard + mais il pense être un boulet pour n’importe quelle fille + de plus il a un peu peur d’elles + tout le monde pense qu’il est juste maladroit avec elles mais c’est plus profond que cela + sa mère le battait cela a donc dégradé son image de la femme + désormais cela va mieux + mais il a toujours des craintes face aux femmes autoritaires et plus âgées que lui + il est doté d’un grand courage + il pense que non + il donnerait tout ce qu’il a pour rendre quelqu’un qu’il aime heureux + c’est un bavard + il a toujours été très bon en philosophie + parler pour ne rien dire c’est son rayon + quand il est nerveux c’est un vrai moulin à paroles + il pense toujours aux autres avant lui-même + il a une mémoire exceptionnelle + il aime tous les animaux + il a hâte d’être un soigneur reconnu + il a un don avec les bêtes + il préfère la compagnie des animaux aux humains + il est très nerveux quand il est le centre de l’attention + malheureusement il est aussi très maladroit + ce qui attire vite les regards + il a tendance à penser que tout est de sa faute + il s’excuse pour un rien + c’est quelqu’un de très poli + il est aussi très respectueux + il est athée + si dieu existait il l’aurait aidé durant son enfance + il n’est pas du tout rancunier + il pardonne très rapidement + il déteste les injustices + ainsi que l’impolitesse + si on manque de respect à quelqu’un devant lui il fera forcément une remarque + il n’a pas une bonne répartie + il est terrifier si on amorce un mouvement pour se battre + il ne peut pas regarder de combat de boxe, catch ou autre sans faire une crise de panique + il est un peu naïf + on pourrait même dire candide + il est bien trop gentil + on se sert souvent de lui + il voit toujours la vie du bon côté + ça ne peut qu’aller en s’améliorant + c’est un grand romantique + il n’est pas très doué avec les mots + il n’apprécie pas vraiment les contacts physiques + sauf avec ses proches + il est à la limite de l’agoraphobie + il n’aime cependant pas la solitude + ses démons ont tendance à s’emparer de lui sinon +
Ton prénom ou ton pseudo & ton age → tia, 16 ans. Comment es-tu arrivée ici ? → y'avait de la lumière. Ce personnage est-il un double compte ? → Présence sur le forum → 414843848/7. Personnage inventé ou scénario ? → scénario. Crédit images → bazzart, tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
Joan a beau habiter aux Etats-Unis depuis bientôt une décennie, elle n’oublie jamais ses origines. L’Espagne reste un pays qu’elle adore, et elle parle encore régulièrement espagnol dans son esprit, et non pas anglais. Quand elle jure, c’est toujours en espagnol. Son pays lui manque, mais pas sa famille. Elle est bien heureuse d’être sortit de cette vie de future duchesse que ses parents avaient tracé pour elle. Presque personne n’est au courant de son ancien statut de fille noble, mais cela lui convient très bien ainsi. Elle est simplement Joan, l’espagnole qui s’est fait une vie dans la Grosse Pomme. Et quelle vie. Il y a eu des hauts et des bas, elle a fait des bonnes et des mauvaises choses mais elle garde la tête haute, fière de tout ce qu’elle a pu accomplir. Elle sourit tous les jours, profite de chaque instant, vis un peu à l’instinct parfois. Elle estime que son quotidien n’est pas mal, mais surtout jamais ennuyant. Elle ne veut pas finir par s’encrasser dans une routine et finir aigrie à seulement quarante ans. Elle a de multiples passe-temps, des passions, des amis, des sorties diverses et variées. Cette après-midi, elle l’a consacré à Grayson. Elle aime bien cet homme-là. Joan a toujours eu plus de facilité à être proche des hommes, car elle a un comportement de garçon manqué le plus souvent, alors elle a l’impression de faire un peu moins tâche comme on pourrait dire. Pas que cela la dérange, elle aime être hors des lignes. Mais elle éprouve une certaine affection pour Grayson. Elle le trouve touchant, la façon dont il veut égaler son époux et ses yeux qui brillent lorsqu’il parle de son fils. Elle doit avouer que leur famille semble totalement atypique, mais elle ne les juge pas du tout. Au contraire, elle trouve qu’ils sont une preuve que l’amour peut briser toutes les barrières et réunir de total opposés. Elle est fière de pouvoir contribuer au bonheur de l’homme. Lui apprendre l’espagnol n’est absolument pas une contrainte pour elle, c’est même plutôt un plaisir. Pouvoir apprendre sa langue à quelqu’un d’autre est un honneur pour Joan et elle est contente d’être une bonne professeur – du moins selon Grayson. Elle s’adapte à lui et même si sa demande du jour l’a fait bien rire, elle s’est exécutée sans problèmes. Elle n’a pas spécialement l’occasion d’utiliser ce genre de vocabulaire – surtout dans la mesure où elle n’a jamais eu de relations avec un homme – mais elle n’en a pas été gênée pour autant. Elle a presque toujours traîné avec des hommes et durant les soirées dans les hangars qu’elle pouvait se faire à ses arrivées à New-York, elle a vu bien des choses qui l’empêche désormais d’être gênée ou choquée au niveau du sexe. Un verre est malgré tout bienvenu et elle accompagne Grayson joyeusement, papotant à tue-tête, se foutant bien de ceux qui les regarde les sourcils haussés.
Ils s’installent, Joan laissant retomber sa veste en cuir sur le dossier de sa chaise. Elle regarde les quelques personnes présentes avant de se concentrer sur son ami, lui souriant. Je compte utiliser tes expressions dès ce soir. Enfin, s’il ne s’endort pas avant, ahah». Elle fait la moue, triste pour lui. Elle n’aimerait pas que sa compagne rentre épuisée du travail – du moins elle suppose que c’est ce qui arrive à Grayson – et n’ait même pas le temps de s’occuper d’elle. Elle serre un bref instant sa main, lui montrant sa compassion et son soutien d’un simple geste. Elle imagine très bien à quel point il doit avoir hâte de montrer ses nouvelles connaissances à son époux et par la même occasion lui donner plus de plaisir. En parlant de plaisir, Joan se rend compte que cela fait un petit moment qu’elle n’a pas ramené de fille chez elle. Il va falloir qu’elle y pense un peu tient. « Je te tiendrai au courant de l’efficacité de la langue. » Elle rigole avec lui, embrayant sans soucis sur un soucis léger pour le mettre de bonne humeur et à l’aise. Elle n’est pas dupe et elle préfère s’assurer qu’il sourit plutôt qu’il se laisse emporter par des idées noires. « Je veux tous les détails ! Promis je ne fantasmerai pas sur vous, tu sais que c’est pas mon genre. » De fantasmer sur les gens, si, ça pourrait bien être son genre. Les mecs par contre, c’est n’est définitivement pas son genre. Grayson le sait de toute manière, elle n’a pas hésité à lui dire en apprenant qu’il était marié à un homme. Elle n’a absolument pas honte de sa sexualité et elle sait bien qu’elle ne recevra pas de regards lui donnant envie de tout casser de la part du tatoué. « Pour te remercier, je te paye un verre. Que veux-tu à boire ? » « Une bière ira bien, merci. » Un choix toujours étonnant pour une fille, mais elle s’en fiche pas mal. Elle aime la bière, même si on associe souvent cet alcool aux hommes. Elle le laisse commander avant de reprendre, reluquant un peu ses bras. « Dis-moi, t’en as combien de tatouages ? Je me suis toujours demandé. Perso j’en ai six et même si c’est en principe en joli score, je me trouve un peu ridicule face à toi. » Elle rigole un peu, jetant un coup d’œil sur l’inscription à son poignet inconsciemment. Elle aime chacun de ses tatouages et ne les regrette absolument pas. Elle songe d’ailleurs à en faire de nouveau. « Ils sont vachement beau d’ailleurs. Ils viennent tous de France ? » Elle a un peu de mal à se souvenir de ceux qu’il possédait déjà lors de leur première rencontre à Paris. Peut-être qu’il n’en avait même pas. Cela remontait à un peu trop loin pour elle. Elle avait une bonne mémoire – excellent même – mais cela était totalement sortit de son esprit.
Dernière édition par Aksel E. Moriarty le Mer 25 Déc - 21:49, édité 6 fois
Aksel E. Moriarty
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Sujet: Re: aksel + i'm a bulletproof, nothing to lose Mar 24 Déc - 15:11
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
« AKSEL VIENT DANS LA CUISINE IMMÉDIATEMENT ! » Le cœur du garçon rata un battement en entendant le hurlement de sa mère. Il sauta de son lit et dévala les escaliers, sachant qu’il pourrait regretter une seule seconde de retard. Son cœur battait à une allure folle dans sa poitrine et il rentra tête baissée dans la cuisine, le dos tendu d’appréhension, le front ridé. Son dos le faisait encore souffrir de la dernière correction que sa mère lui avait infligé et il savait que ce n’était qu’une question de temps pour qu’elle recommence. Il savait pourquoi elle l’appelait. Il avait eu une mauvaise note à l’école, il y a deux jours. Il n’avait pas osé le dire à sa mère, car il savait ce qui l’attendait. Et le lendemain, il y avait l’anniversaire d’Amber, la fille qu’il aimait beaucoup. Il savait que si sa mère avait été mise au courant de sa mauvaise note, elle l’aurait puni. Et les punitions de sa mère marquaient sa peau depuis huit ans maintenant. Cela avait commencé à ses trois ans, suite au départ de son père. La première fois, c’était car il avait demandé pourquoi on papa était partit. La gifle l’avait envoyé au sol et il n’avait jamais osé redemander. Ensuite, c’était car il était trop curieux. Car il posait trop de questions. Car il parlait trop souvent. Car il avait raté le dîner. Car il avait eu une mauvaise note. Car il s’était sali. Car il lui faisait honte. Car son équipe de foot avait perdu. Car le nouveau copain de sa mère l’avait largué. C’était toujours de sa faute. C’était toujours lui qui prenait. Il avait fini par accepter cela, par savoir qu’au lieu d’être puni dans sa chambre ou d’être privé de ses jouets, il recevait un coup. Il n’aurait pas pu aller à l’anniversaire d’Amber s’il avait eu une nouvelle blessure. Alors, il avait caché son échec à sa mère. Il avait que lorsqu’elle le découvrirait, cela serait pire. Mais il avait tellement eu envie d’y aller, à cette fichue fête d’anniversaire. Il avait été tellement heureux en donnant le bracelet qu’il avait lui-même confectionné à Amber. Et pour le baiser sur la joue qu’il avait reçu, il voulait bien accepté d’être puni. De toute façon, il le méritait. Il avait compris, au fil des années. Il était un mauvais fils, un mauvais élève, un mauvais garçon, un mauvais tout. C’était normal qu’il subisse tout cela. Il l’acceptait. Il baissait la tête, enlevait son t-shirt, serrait les dents et refoulait les larmes. Il subissait sans un son.
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Il n’en pouvait plus d’attendre. Il avait tellement hâte d’être majeur, de pouvoir enfin s’enfuir de chez lui. D’avoir une vraie vie. De ne plus trembler à chaque fois qu’il se trouvait dans la même pièce que sa mère. De ne plus rentrer chez lui à reculons. De devoir se soigner tard dans la nuit, suite à une punition de sa mère. Maintenant qu’il avait grandi, elle était encore plus violente. Il pouvait encaisser plus d’après elle. Il avait prié pour qu’il devienne grand, costaud, intimidant. Malheureusement, la génétique n’était pas de son côté. Il était mignon selon les filles. Il ne voulait pas l’être. Il voulait avoir un visage qui faisait baisser les yeux, pas un sur lequel on s’attendrit. S’il avait eu plus de muscles, plus de centimètres, plus de poignes, il aurait sûrement arrêté sa mère. Et encore, il n’en était pas sûr. Car il méritait tout cela, peu importe ce que pouvait dire les spots publicitaires ou les membres des associations. Lui et lui seul le méritait. Les autres non. Apprendre qu’un enfant se faisait battre le mettait hors de lui et il voulait à tout prix l’aider. Personne ne mérite une telle chose, sauf lui. Même si tout cela lui pourrit la vie. Même si à cause de cela, il n’ose pas sortir avec une fille. Il n’en a jamais embrassé une seule pour être exacte. Il a peur d’elles. Il a honte de cela, mais il a du mal à surmonter cela. L’image de sa mère levant la main sur lui est profondément ancrée dans sa rétine et il ne peut la surpasser. Et même s’il y parvenait, il ne pourrait jamais se mettre torse nu. Sa peau est couverte de cicatrices qui lui font honte et qu’il cache toujours. Jamais de manches courtes, de débardeurs, même en été. Même sur ses jambes, il a des marques. Il refuse qu’on les voie. Elles montrent à quel point il est un raté, c’est son fardeau. Il ne veut pas que les gens qu’il fréquente se rendent compte d’à quel point il est un looser. Ils doivent sûrement déjà le savoir, mais mieux vaut ne pas leur donner une autre raison d’y croire. Une fois qu’il sera sorti de cette vie remplie de châtiments et de honte, il pourra enfin avancer. Faire ce qui lui plait. Il veut être vétérinaire, ou soigneur. Il adore les animaux et c’est ce qu’il veut faire. S’occuper d’eux, les chouchouter, les soigner. Il a un don avec les bêtes, c’est une des seules choses dont il est certain. Il compte bien mettre cela à contribution.
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L’Amérique est différente. Mais c’est une bonne chose. Il n’a que dix-huit ans et il est en galère. Il a été accepté dans l’école qu’il voulait, et une bourse lui a été accordée. Cela ne suffit pas pour vivre, malheureusement. Il parvient à se trouver un job dans un magasin de jouets, et il parvient à s’en sortit quelque peu. Il a un studio minable, qu’il partage avec un autre étudiant paumé, il doit bosser sans répit, se serrer la ceinture comme jamais, penser au moindre dollar dépensé. Mais il y parvient. La première année est un bordel pas possible, il court de tous les côtés et ne prend pas la peine de souffler, de peur de voir tout son rêve américain s’effondrer. C’est sa liberté qui prendrait son envol s’il échouait. Hors de question de repartir chez sa mère. Il l’a quitté le lendemain de son anniversaire, avec le peur d’argent qu’il avait et une volonté sans faille. C’est certainement son unique qualité. Il a toujours eu une envie de vivre sans faille, un désir de s’en sortir et de se faire sa place. Il est un peut-être un raté, il a peut-être le corps recouvert de preuve de ses échec à répétition, mais il y a forcément quelque chose dans lequel il est bon. Il refuse de perdre espoir. Car l’espoir, c’est l’unique sentiment plus fort que la peur. Et il a toujours été rempli d’espoir. Il ne compte pas faire de miracle, devenir un grand vétérinaire reconnu avec un compte en banque bien rempli, une grande maison, une femme et trois enfants. Il espère juste une vie décente, avec un appartement cosy, un métier qui lui plait et ne plus sentir le poids qu’il a sur ses épaules depuis sa plus tendre enfance. Il ne demande même pas une famille, même si il aimerait beaucoup en avoir une. Vu son blocage avec les filles, ce n’est pas vraiment gagné. Il verra en temps voulu. Pour le moment, il tente simplement de vivre comme il le peut. Il passe une année de folie, mais il parvient à sortir la tête de l’eau. A ne plus vivre au jour le jour. Il finit ses deux ans à son école, trouve un stage au zoo, travaillant avec les soigneurs. Il balance son passé au fond d’une oubliette, se force à ne plus y penser. Il a de l’avant. Doucement mais sûrement, il s’en sort. Pour la première fois dans sa vie, il ressent de la fierté face à ce qu’il accompli.
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Trouver ce centre est une des meilleures choses qu’il ait pu faire à New-York. Il a un peu plus de temps libre désormais et il en profite pour venir participer aux différentes discussions qui se déroulent dans ce centre. Voir toutes ces personnes qui ont également subies ou subissent encore le même calvaire que lui lui retourne l’estomac et il se met en tête de les aider. Il raconte son histoire de plus en plus facilement, écoute les autres de façon attentive, les réconforte lorsqu’ils craquent. Il en profite également pour voir un psychologue qui vient ici de façon bénévole, car il n’a pas les moyens de s’en payer un. C’est là qu’il rencontre Sage. La première fois qu’il la voit, il ne se dit pas qu’elle est jolie. Elle l’est pourtant, énormément. Il ne se dit pas non plus que ses cheveux ressemblent à des flammes ou que ses yeux possèdent cette ombre que les siens ont eux aussi. Il ne se dit pas non plus qu’elle a une jolie voix ou un sourire spécial. Il se dit simplement que pour la première fois depuis bien longtemps, une fille ne lui fait pas peur. Il a des amis filles oui. Mais au début, il a toujours eu cette peur tapie au fond de lui, qui le faisait se retenir, se méfier. Mais là, il se sent immédiatement en confiance. Il se sent bien, normal. Il est attiré vers elle comme un aimant et il se dit que peut-être, elle va l’aider à surmonter cette peur. Peut-être qu’il avance. Mais lorsqu’il regarde d’autres filles, lorsqu’elles l’approchent, il prend encore peur. Alors non, c’est simplement elle. Il se dit que c’est mieux que rien. Son histoire lui retourne le ventre et lui qui déteste la violence, il a envie de tuer à mains nues son frère, car il ose poser les mains sur elle. Il la trouve fantastique. Une sorte de princesse en détresse, une poupée de porcelaine qui risque de se casser à tout moment. Il en prend soin, comme de la prunelle de ses yeux. Il n’a jamais été aussi proche de quelqu’un et cela lui fait un peu peur, mais il oublie rapidement ce sentiment. Sage lui fait ressentir de tout, sauf de la peur. Cela devient habituel, les coups de fils dans la nuit. Il espère qu’elle va s’en sortir, qu’elle va pouvoir rayonner comme elle le devrait. Il a trouvé ce qu’elle est pour lui. Un rayon de soleil dans sa vie remplie de nuages, et il espère que le moment où elle l’inondera de sa lumière arrivera bientôt.
Dernière édition par Aksel E. Moriarty le Ven 27 Déc - 20:06, édité 1 fois