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moriardo + you're gonna hear me roar

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Sebastian E. Black
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a lion still has claws.
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MessageSujet: moriardo + you're gonna hear me roar moriardo + you're gonna hear me roar EmptyMar 25 Fév - 13:15


you're gonna hear me roar
moricette feat eduardo.




Cela faisait un petit moment qu’Eduardo devait retourner à l’agence de B&B. Il avait certes été engagé chez Elite, il n’avait toujours pas récupéré certaines affaires et saluer certains de ses collègues. Seulement, il n’avait pas vraiment eu le temps. Son nouveau boulot lui prenait pas mal de temps, il passait tous les jours faire de la boxe pour retrouver son corps parfait d’il y a quelques années, il prenait le temps de sortir s’amuser et draguer et il avait une vie sociale plus qu’active. Alors il n’avait pas encore trouvé de temps. Enfin, ça, c’est ce dont il se persuadait. En réalité, il n’avait simplement pas envie de retourner là-bas. Il avait adoré la plupart de ses collègues bien entendu, seuls ses anciens patrons lui tapaient sur les nerfs. Mais il avait de trop mauvais souvenirs reliés aux studios de l’agence. Après tout, c’était là-bas qu’il avait eu la confirmation que le cœur d’Ethan ne lui appartenait plus et il avait encore du mal à y repenser. Ils n’étaient plus ensemble désormais, et Eduardo n’avait plus eu de nouvelles. Il ne cherchait pas à en avoir, pour être honnête. Il l’aimait toujours, même si cela l’emmerdait plus qu’autre chose. Mais c’était pour leur bien à tous les deux de ne plus être en contact. Ils étaient de deux mondes différents, ils ne se verraient donc plus sauf s’ils le cherchaient. Et Eduardo ne le désirait pas. Il supposait que l’anglais s’occupait de Maxime, car d’après ce que d’anciens collègues de l’agence lui avait dit, il n’était toujours pas de retour. L’italien s’en fichait pas mal. Lui, il voulait simplement avancer dans sa vie et ne plus entendre parler de l’un ou de l’autre. Ethan resterait probablement l’homme de sa vie, mais leur histoire était terminée. Il l’acceptait et cela s’arrêtait là. Seulement il restait humain et retourner là où il avait compris que son bonheur était bien fini, et bien, cela faisait mal. Il avait fini par se donner un bon coup de pied aux fesses et après avoir été menacé de recevoir un seau plein d’eau en plein milieu de la nuit de la part de Wendy s’il trouvait d’autres excuses pour ne pas y retourner, il se retrouvait finalement devant l’immeuble accueillant son ancienne agence. Il n’était pas spécialement malheureux de la quitter, même si beaucoup de ses amis se trouvaient en son sein. Il se sentait bien mieux chez Elite. On ne lui criait pas dessus comme ici – du moins pas pour le moment – et il avait la sensation de pouvoir avancer et faire décoller sa carrière. A B&B, c’était comme si il allait rester un pauvre petit mannequin toute sa vie. Il était bon dans son job, il le savait. Il avait une belle gueule et il savait quoi faire. Alors hors de question de rester dans une agence qui ne l’aidait pas à aller de l’avant. Avec quelques pistons, il avait eu son entretien à Elite et il travaillait désormais chez eux. C’est donc qu’il avait du potentiel, sinon, piston ou pas, il n’aurait pas été embauché.

Il inspira profondément avant de passer les portes du grand immeuble, retrouvant l’environnement familier qui avait été son lieu de travail durant un an et demi. Il prit le temps de s’arrêter à l’accueil, discutant joyeusement avec la standardiste. Il s’amusait toujours à la faire rougir, chose qu’elle faisait depuis qu’il avait commencé à travailler ici. Et depuis qu’il l’avait emmené en rendez-vous qui s’était terminé en séance de pelotage, c’était encore pire. Il se pencha par-dessus le comptoir pour lui planter un baiser sur la joue en guise d’au revoir, car autant il l’adorait, autant il avait des choses à faire. Vu qu’il connaissait à peu près tout le monde, il ne cessait de se faire arrêter pour discuter et dix minutes plus tard, il n’était toujours pas arrivé aux ascenseurs. Il s’extirpait d’une conversation avec une des maquilleuses lorsqu’il aperçut une jeune femme à qui il n’avait pas parlé depuis un bon mois. « Hey, Moricette ! » Il fit un mini jogging jusqu’à elle, souriant largement, la serrant dans ses bras. « Comment tu vas ma belle ? »


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MessageSujet: Re: moriardo + you're gonna hear me roar moriardo + you're gonna hear me roar EmptyMer 26 Fév - 6:09

Ça faisait un moment déjà que je bossais ici et j'aimais bien. Certes, ce n'était qu'en attendant, pour mieux survivre encore pendant mes études. Fallait dire que le boulot était moins difficile à faire la mignonne avec des vêtements ou des bijoux que bosser ses fesses dans un café à satisfaire un client jamais content. Non, je ne descréditait pas le travail des mannequins, il y avait tout un travail et tout un buisness derrière cela. Seulement moi, je ne prenais pas vraiment cela au sérieux. Je m'amusais, n'ayant aucune difficulté à être naturelle malgré les positions qu'on me demandait de prendre pour mettre tel ou tel truc en valeur. En bref, je m'en sortais et j'aimais cela. Pourtant, aujourd'hui, mon monde s'était écroulé à moitié. Tout allait bien pourtant. Je m'étais levée du bon pied. Déposant un baiser sur la joue de Avalon alors que j'avais décidé de faire des crêpes avec Morgan question de tester les talent du nouveau venu. Un bon petit matin comme les autres où les calories en trop descendaient directement dans mes fesses. Vilain Morgan. Tant pis, je ferais du vélo stationnaire plus longtemps ce soir. Ou alors, je convaincrais Isaac de me laisser squatter pour la nuit alors qu'on pourrait faire un peu de sport ensemble. Tous ceux qui pensaient qu'il était gay se mettait le doigt dans l'oeil. Je n'avais pas mordu à cet hameçon moi. Étant bisexuelle, je considérais en général que les gens l'étaient tous plus ou moins comme moi. Au pire, je me trompais un coup sur deux. Justement, parlant de Isaac, ce fut lui qui bouleversa ma journée. Parlant d'une jolie mannequin que j'avais rencontrée la veille. Arrivait le sujet de ma bisexualité, puis de mon Eduardo chéri. Isaac avait alors dit qu'il allait lui manquer. Je ? Quoi ? Non. Oui. Il m'expliqua qu'il avait changé d'agence et mon coeur en fut déchiré. Bon, j'exagère, mais le choc me frappa malgré tout. Pourquoi étais-je la dernière à savoir ? Parce que j'étais la dernière à avoir rejoins la clique ? Mon coeur se pinçait doucement, ça me rendait triste et en plus ça diminuait mes changes de faire de shoots avec lui, moi qui adorait cela.

Je passais malgré tout au travers de ma séance photo sans trop que ma morosité ne tranparaisse. Puis, vient l'heure du déjeuner. Il était temps pour moi de troquer mon maillot de bain pour mettre des vêtements plus convenables et d'aller me pavaner un peau au soleil avec ma salade avant de ne revenir en après-midi pour une autre séance. J'étais sortie sans même prendre la peine de mettre un peignoire pour aller me changer. Ça ne me gênait pas de me promener en maillots ou en sous-vêtements dans les bureaux de l'agence, pas pudique le moins du monde. Je sortais pour aller chercher quelque chose dans mon sac à main, lorsque soudainement, le plus beau apparut. « Hey, Moricette ! » Je me retournais vers le jeune homme en souriant alors que je fonçais sur lui avec tout autant de joie de le revoir. « EDDDDDDDDDYYYY ! » Je courrais doucement vers lui avec ma démarche sautillante de joie alors que je sautais dans ses bras et qu'il me serrait. Mes bras s'enroulant autour de son cou alors que mes longues jambes nues en faisait de même dans son dos. Tant pis pour la secrétaire, c'était mon Eddy. « Comment tu vas ma belle ? » Demandait-il alors que j'étais encore beaucoup trop joyeuse.

« Ça... » Commençais-je avant de ne finalement réaliser qu'il n'était qu'ici de passage et que jusqu'aux dernière nouvelles, j'étais sensée lui faire la gueule. Merde, j'avais oublié. Changeant de direction aussi rapidement que le vent, je descendais de ses bras pour retrouver le sol. « Toi ! Espèce de petit cornichon ! T'avais pas envie de me dire que tu quittais ? Je viens de l'apprendre par Isaac, la dernière au courrant, comme d'habitude. Tu te marirais que je serais la dernière à savoir, même le concierge de ton appartement le saurait avant moi. Ça te disait pas de me filer un coup de fil ? Hey Mo, en passant j'ai vendu mon âme à Élite et on ne fera plus jamais de shoots ensemble. Ouais, tu vois, c'est parce que je suis un trop beau gosse et que je suis en demande partout que j'ai pas le temps ne serait-ce que de t'envoyer un petit texto. Je compte pas pour toi Eddy ? » Et voilà, la scène était enclenchée. Chiante ? Oh que oui. Ça lui apprendrait. Il n'avait rien à craindre, les patrons étaient déjà aprtis manger, il était sauf. Sauf que s'il se mariait, j'espérais sincèrement être la première à l'apprendre. Je m'arrêtais un moment, croisant mes bras sous ma poitrine peu couverte en faisant une mine boudeuse le temps de reprendre mon souffle pour simplement mieux recommencer ma tirade.
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MessageSujet: Re: moriardo + you're gonna hear me roar moriardo + you're gonna hear me roar EmptyVen 28 Fév - 14:19


you're gonna hear me roar
moricette feat eduardo.

 



Eduardo était, est et sera toujours un moulin à paroles. Toutes les personnes le connaissant peuvent affirmer cela. Il est capable de parler pendant dix minutes sans interruption, à part pour reprendre un peu d’air. Il peut parler de n’importe quoi pendant des heures entières. Il n’est jamais à court de paroles. Et cela lui a déjà sauvé la vie, notamment à l’époque du lycée et même de la fac. Les présentations orales, il adorait cela. Ses professeurs eux, pas vraiment. Ses camarades trouvaient cela plutôt drôles, car non seulement il faisait passer un temps considérable en papotant pendant des dizaines de minutes, mais il avait toujours le mot pour rire et garder l’attention. Parfois il lui arrivait même de se présenter devant la salle sans avoir bossé son sujet, mais il parlait tellement que son professeur lui mettait toujours au moins la moyenne. Noyé sous le flot de paroles, il ne se rendait même pas compte qu’il manquait l’essentiel. Cela amusait Eduardo, et il n’a jamais vraiment arrêté de parler pour rien dire et ce, pendant de très longues minutes. Il y a trois moyens de le faire taire assez efficace. Le premier, c’est lui donner à manger. Seulement on a pas toujours un sandwich sous la main, ou un paquet de bonbon. Le deuxième, c’est de l’embrasser. Bien entendu, parfois il n’est juste pas possible d’utiliser cette méthode, quel qu’en soit la raison. La troisième et bien, c’est de parler tout autant que lui, voire plus. Cela semble assez impossible il faut le reconnaitre, mais certaines personnes en étaient capables. Apparemment, Moricette faisait partit de ces personnes.

Il la serra dans ses bras avec plaisir, et elle semblait se foutre autant que lui qu’elle soit toujours en maillot de bain. Tout à fait normal, venant d’elle. Eduardo avait appris à ne plus faire attention aux extravagances qu’elle était capable de faire, car lui aussi en faisait et parfois, elles étaient pires. Le sourire sur son visage se transforma très vite en rond parfait, lui donnant l’air d’un poisson rouge avec des boucles. Il était vraiment rare de pouvoir rivaliser avec son taux de paroles à la seconde, mais il semblerait que la petite face à lui lui ressemble bien plus qu’il ne le pensait. Elle l’avait réduit au silence, et elle méritait une récompense rien que pour cela. Sérieusement, cela devait arriver une fois tous les six mois. Un véritable miracle. Il se sentir légèrement coupable en entendant ses reproches, mais venant de lui, ce n’était pas méchant de l’avoir oublié. Il avait une mémoire de poisson rouge, il était capable d’oublier son propre anniversaire, alors ne pas envoyer un texto, c’est franchement un truc qu’il fait souvent. Il aimerait pouvoir lui expliquer cela, mais il faudrait d’abord qu’elle arrête de parler. Finalement, elle croise les bras et semble reprendre son souffle. Eduardo y voit une ouverture, mais il préfère d’abord s’assurer que la voie est libre. « C’est bon, tu as terminé ? »



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