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I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.

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MessageSujet: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyDim 29 Sep - 21:02



Julian & Yohan ♪
★ I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me.




Qu'importe la mentalité de chacun, l'être humain a besoin d'aide. L'être humain doit se sentir épauler, doit pouvoir se reposer ne serait-ce que l'instant de quelques secondes, souffler un peu puis repartir en forme. Chacun dans ce monde a besoin de ça. D'une personne à qui l'on dit tout, autre que la personne que l'on aime amoureusement parlant. C'est ça, ce besoin là d'avoir un meilleur ami. De pouvoir lui dire ce qui ne va pas, ce qui se passe, de pouvoir recevoir des conseils, être aidé. Tout le monde en a besoin. Pour Yohan, malgré le fait qu'Harley connaissait toute sa vie, tous ses doutes et ses appréhensions, il ressentait parfois le besoin de prendre son téléphone, de composer un numéro et de parler avec une personne de sa liste d'amis. Car clairement, Yohan en avait de bons, de très bons même. Qu'importe le lieu, l'heure, ils étaient tous prêts à lui venir en aide, et c'était pour cela que Yohan les remerciait secrètement. Car au fond, n'était-ce pas ça, la plus belle preuve d'amitié qui puisse exister ? Dans tous les cas, que l'on le veuille ou non, parler est une chose qui libère l'esprit, qui laisse sortir les émotions, la colère, la tristesse, parfois même la haine que l'on porte en soit. Et à l'heure actuelle, ce n'était pas Yohan qui avait le besoin de se confier. Non, Yohan était justement celui qui allait épauler. Épauler qui, me direz-vous ? Julian. Julian Monroe.

Ce type-là était tout simplement le frère de Yohan. Du moins, même s'ils n'avaient pas le même sang, ils se considéraient comme tels. Quand l'un des deux allait mal, l'autre n'était pas vraiment en forme. Et quand l'un avait ce besoin là de parler et de se confier, l'autre arrivait à grande vitesse et écoutait avec grande attention. Ces derniers jours, Julian ne semblait pas vraiment aller bien. Cela se ressentait dans les messages qu'il composait pour Yohan, et même dans les appels téléphoniques que le basketteur lui passait. Sa voix ne semblait plus aussi joyeuse qu'avant, et Yohan avait bien vite compris pourquoi. Son meilleur-ami venait de perdre la femme surement la plus importante dans une vie, qu'importe ce qu'elle ait pu faire. Une mère restait irremplaçable, et perdre une personne aussi importante dans la vie de chacun ne devait pas être vraiment une chose facile à accepter. Depuis qu'il connaissait les causes du mal-être de son frangin, Yohan n'arrivait plus tellement à savoir quoi faire. Et c'était bien la première fois qu'il hésitait. Que faire ? L'appeler ? Essayer de le faire sortir ? Lui parler ? Tout ceci ne servirait surement à rien, car le basketteur lui-même connaissait la douleur que devait supporter Julian. Rappelez-vous qu'il avait lui aussi perdu ses parents très jeune, et malheureusement, on ne s'habitue jamais à la perte d'un proche, juste à son absence. Même s'il souffrait moins que les années où il vivait encore à Los-Angeles, vers ses quatorze/quinze ans, seul et sans Harley en plus de cela, Yohan avait toujours ce petit pincement au cœur. Depuis maintenant ses onze ans, il ne fêtait plus Noël, il trouvait cette fête horrible, pour tout dire.

Mais il savait cependant que cette année, il n'y échapperait pas. Si l'année dernière, Harley avait bien voulu respecter son choix et ne pas fêter Noël, cette année, il devra poser l'étoile en haut du sapin vert. Après tout, il respectait le choix de sa future-femme. Elle voulait souhaiter Noël et pour rien au monde il ne le lui empêcherait. Ainsi donc le problème resta le même. Que faire pour venir en aide à Julian ? Finalement le basketteur pensa que l'appeler et le faire sortir serait certainement une solution pour le faire penser à autre chose. C'est pour cela qu'il prit son téléphone et composa son numéro. Cependant la tonalité fut assez longue, jusqu'à tomber sur le répondeur. Un petit froncement de sourcils sur le visage de Yohan, l'inquiétude en ressortait. Pourquoi diable ne répondait-il pas ? Il savait bien pourtant qu'il détestait quand Julian ne répondait pas au téléphone. Yohan soupira un instant, essaya de réfléchir et de penser. Peut-être était-il avec Kathlyn ? Alors il ne fallait pas les déranger. Il pensa donc que la meilleure solution était de le laisser avec sa femme, et il en fit d'ailleurs de même en restant avec Harley, profitant du moment qu'ils avaient devant eux pour se mettre devant un film et ne plus bouger, rester au chaud, bien au creux de ses bras.

Les heures défilaient doucement, une heure du matin, mais aucune nouvelle de Julian. Généralement, le sportif ne tardait jamais à rappeler son ami. Avec une petite moue, Yohan passa à la douche pour essayer de penser à autre chose. Quand il fut sortit, habillé d'un de ses jeans bleu, d'un pull en col V noir et d'une écharpe en tube grise foncé, le garçon avait prévu dans sa tête de sortir prendre l'air. Cependant, avant même qu'il ait pu proposer à Harley de l'accompagner, son téléphone sonna. Il le prit sans attendre et répondit : « Allo ? Kathlyn ? Oui, oui ça va, merci et toi ? Julian ? Ahah ! Il est avec moi ! Ne t'inquiète pas, je te le ramène entier ! A tout à l'heure ! » C'est à ce moment-là, qu'il comprit que Julian n'était pas avec Kathlyn. Et l'inquiétude commença à refaire surface et à le dévorer lentement. Où était-il ? Et puis, à une heure du matin, cela devenait plus qu'inquiétant ! Il sortit en trombe de son appartement en laissant Harley elle-même dans l'inquiétude de voir son bien-aimé fuir ainsi, et partie à la recherche de son frère. Dans sa voiture qu'il conduisait prudemment, le garçon continuait d'appeler Julian et pourtant, aucune réponse. Il vérifia les endroits où Julian pourrait éventuellement se trouver, comme le cimetière, le gymnase, la piscine municipale et encore un petit tas d'autres lieux. Et pourtant, rien. Le basketteur téléphone de nouveau sur le téléphone de son ami. Sonnerie, sonnerie... Puis quelqu'un répondit. « Allo ?! Julian ?! Bordel t'es où ?! » Et une voix un peu plus grave et plus âgé prit la peine de répondre. « Allo ? C'est pas Julian ! Il est cuit le p'tit ! Faut v'nir le chercher là, le bar va fermer ! Il tient pas vraiment l'alcool ! Ramenez-vous au Ginger's, j'attends avec le gars ! »

Dès qu'il sut l'endroit où se trouver son meilleur-ami, Yohan fonça directement et à vive allure au Ginger's, son ancien lieu de travail. Il gara la voiture pas trop loin de l'entrée et s'avança vers le bar en poussant les lourdes portes. On voyait par-ci, par-là quelques personnes encore saouls, et dans le tas, Yohan aperçut finalement Julian qui était à moitié absent. Yohan fit la moue et s'approcha de son ami en arrangeant son blouson noir, profitant d'envoyer un message à Katlhyn en lui disant qu'ils n'allaient pas tarder. Et quand il arriva à proximité du sportif, le basketteur déposa sa main sur son épaule, et pencha sa tête vers lui : « Alors mec, qu'est ce que tu me fais-là ?.. Tu sais que tu nous a inquiété au moins ?.. Rah je savais que tu tenais pas l'alcool... Viens, on va aller au chaud, la voiture est juste devant. » Et avec la force de ses bras, Yohan releva Julian et marcha avec lui toujours en l'aidant d'ailleurs, jusqu'à la voiture. Il ouvrit la portière et déposa Julian sur le siège avant, grimpa à sa place et démarra la voiture en roulant un petit moment jusqu'à se garer finalement dans un endroit plutôt désert, où une belle vue de New-York s'offrait à eux. Arrêtant le contact, Yohan se tourna vers Julian et le regarda un moment avant de venir finalement l'enlacer, tandis ce que sa main frotta faiblement son dos : « Je sais ce que tu traverses Julian... Tu sais que tu peux me parler, à moi.. Pas vrai ? Je te ferais pas de mal, je prendrai pas le risque d'affronter tes cent kilos de muscle, je fais pas le poids face à toi.. » Et il sourit faiblement dans le but de le faire esquisser un sourire, mais pour cela encore fallait-il que Julian ne soit pas totalement cuit par l'alcool..


To be continued ..

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Julian S. Monroe
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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyVen 4 Oct - 1:03

I will always be there for you,
at any instant, at any time you will need me.


Yohan & Julian

On pourrait croire que l'amitié est une perle rare. Et il est vrai que ça ne court par les rues. On appelle véritables amis ceux qui sont toujours là au moment propice, qu'il soit bon ou mauvais. La plus grande difficulté, c'est de faire durer ce genre de relation. La distance, le temps, les aléas quotidiens peuvent l'altérer. Mais si c'est réel et sincère, alors rien ne peut la briser, hormis la trahison. Jamais Julian n'avait douté des véritables sentiments de Yohan à son sujet, ni même de son intégrité. Le basketteur avait un cœur en or, une âme aussi pure que du cristal, aussi fragile aussi. Maintes fois, il l'avait aidé à se reprendre en main, à aller de l'avant. Pour le jeune Monroe, rien ne saurait être plus important que la réussite et le bien-être de son frère de cœur. Un lien spécial les unissait, un lien que Kathlyn comprenait et qu'elle appréciait. C'était une autre forme d'amour, fraternelle, solidaire. Quand l'un allait mal, l'autre se trouvait là, prêt à réconforter à écouter, à remotiver. Dans l'obscurité l'un et l'autre était le feu rassurant et chaleureux dont ils avaient besoin. Ils se parlaient de tout, des petits tracas quotidiens aux gros soucis sentimentaux. Les disputes, les doutes, les craintes, ils échangeaient avec une certaine innocence, comme deux enfants cherchant à relativiser leur vie d'adultes. Si la situation l'exigeait, Julian était prêt à donner sa vie pour Yohan, comme il le ferait pour l'amour de sa vie, sa ravissante femme. Il savait que son frère de cœur n'hésiterait jamais à l'épauler ou à faire de même, même si généralement, c'était plutôt l'inverse qui se produisait. Mais l'être humain n'est pas invincible, quand bien même il mesure presque deux mètres et pratique du hockey à un niveau professionnel avec une excellente maîtrise du plaquage. La vie du jeune homme n'avait pas été facile du tout, ces derniers temps. Il avait revu sa mère... peu avant que celle-ci ne meure. Le passé le hantait désormais et il se posait de nombreuses questions. Sans compter qu'en plus, il avait appris qu'il souffrait visiblement d'infertilité. La montagne de muscles et de bonne volonté qu'il était ne pouvait supporter ces deux chocs... Julian perdait pied.

Ce soir, la présence d'autres personnes lui semblait insoutenable. Il voulait se retrouver seul, dans un coin. Et en même temps, il ne voulait pas inquiéter Kathlyn. Elle avait suffisamment de soucis comme ça... Il lui cachait la vérité pour l'instant parce qu'il redoutait ce moment où il allait lui avouer qu'il ne pouvait sans doute pas avoir d'enfants. Cela remettait tout en question. Allait-elle accepter la situation et vivre encore à ses côtés ? Ou bien demander le divorce ? Elle en avait le droit... d'autant qu'ils n'avaient pas fait de test pré-nuptial à l'époque, ça n'était pas obligatoire. Le doute était extrêmement douloureux. Il se sentait soudain inutile... Quel pouvait bien être son rôle à l'avenir dans leur couple ? Évidemment, la déception était encore plus grande. Il voulait être père, tout le monde le savait. Il achetait des livres sur la paternité, sur l'éducation, sur l'aide à l'accouchement, la grossesse... il s'imaginait avec ses enfants en balade, à la plage, en randonnée, en train de leur apprendre soigneusement à parler, à écrire, à être propre ou encore à se respecter. Il rêvait à plusieurs projets, avec Kathlyn. Leur relation était fusionnelle, extrêmement passionnée et intime. Deux âmes sœurs que rien ne pouvait séparer. Privé de ça, Julian ne voyait pas quel goût il aurait à vivre, à continuer d'exister... Il allait peut-être vite en besogne, parce qu'il oubliait ses amis et Yohan mais ce n'était pas par égocentrisme, plutôt par désespoir. Son frère lui servit d'excuse sans le vouloir. Après l'entraînement, il s'était rendu à l'hôpital, pour y recevoir les résultats de ses analyses. Le médecin lui avait alors expliqué qu'il souffrait d'infertilité, avec autant de tact qu'il pouvait se le permettre. La claque fut terrible et quand il sortit, il appela Kathlyn pour lui dire qu'il faisait une soirée avec Yohan entre amis pour se changer un peu les idées. En réalité, Julian erra à pied dans la rue, en ressassant les malheurs qui venaient ruiner sa vie et ses rêves. Sur son visage on lisait la tristesse, lui qui avait un sourire toujours prompt à apparaître.

A force de marcher et alors que le soleil se couchait, Julian finit par arriver devant un bar, le Ginger's. Il entra et se posa à une table, dans un coin, à l'abri des regards indiscrets. Un serveur lui demanda ce qu'il voulait commander et Julian demanda de l'eau minérale, bien qu'il fut tenté par de l'alcool, pour oublier. Il passa deux heures à relire le résultat des analyses... Les mots "infertilité d'origine inconnue nécessitant des examens complémentaires" se gravèrent dans sous ses paupières de sorte que quand il les ferma, il le voyaient briller... L'image insoutenable, le poussant vers 23 heures à commander un demi de bière, mélangé en cocktail avec de la vodka. On le lui servit rapidement. De longues minutes passèrent alors qu'il perdit son regard dans son verre. Personne n'osa l'aborder, pas même la jeune femme qui l'observait et le trouvait tout à son goût physiquement parlant. Julian se coupa du monde. Il porta le verre à sa bouche et but plusieurs gorgées. Il ne buvait jamais et l'alcool lui brula l’œsophage, il toussa en plusieurs quintes et pour faire passer l'irritation, il but à nouveau. A mesure que le niveau dans son verre descendait, il était de moins en moins conscient de ce qu'il se passait autour de lui. Ses oreilles se mirent à bourdonner doucement, ses yeux suivaient les mouvements avec beaucoup de difficultés. Il perdit notion de l'heure et de l'espace. Tout tournait autour de lui, il se sentit happé par une sorte de vague chaude et flou, comme un brouillard épais. L'alcool lui était monté à la tête, plus rapidement qu'une drogue... Il le supportait mal et ça n'était que le début. Le barman lui annonça la fermeture mais il comprit bien vite que Monroe n'était pas capable de quitter le bar. Il allait appeler la police pour le faire ramener chez lui lorsque le téléphone de Julian sonna. Il répondit et indiqua au type à l'autre bout où se trouvait son "ami". Yohan ne tarda pas à arriver. Le barman lui indiqua où se trouvait son frangin, la mine désolée. Ça lui faisait de la peine de voir un jeune aussi désespéré.

Julian avait les idées complètement ravagées et il se sentit à peine quand son ami l'aida à atteindre la voiture. L'air frais lui fit cependant du bien et aida un peu à le réveiller. Groggy, désorienté, la tête tournant comme une toupie, le jeune homme bredouilla, la bouche pâteuse :

- Tu... tu devrais... p-pas... êt'là... tu... d'vrais êt'couché... l'est... t-tard...

Confortablement installé dans la voiture par Yohan, il ne rendit même pas compte que celui-ci roulait. Lorsqu'il coupa le contact et qu'il lui parla, l'esprit de Julian s'embrouilla. Un étrange sentiment l'envahit, comme un malaise grandissant. La vitre était légèrement baissée et tout était calme. On entendait simplement le bruit lointain de la circulation. Pas un sourire ne vint sur son visage soudain très pâle et transpirant, il balbutia :

- Laisse-moi... v-va t'en... j'veux... êt'seul... j'veux... fin... l'tranquilité... t-tu d'vrais... m'balancer... j'suis qu'un... b-boulet d'tout'façon... j-je... j-j'me... sens pas... b-bien...

Il parvint à ouvrir la portière. Ses jambes ne parvinrent pas à le porter, il trébucha, tomba en avant et retint à la jardinière en briques dans la laquelle il y avait de magnifiques pétunias. Il se mit alors à vomir dans les fleurs, agité de haut-le-cœur puissants. Si ce spectacle était aussi pathétique que dégoûtant, une chose était sûre, l'alcool régurgité n'irait pas dans son sang. Tout son corps se mit à trembler parce qu'à la fin il vomissait dans le vide, n'ayant rien ingéré depuis le repas de midi... Il menaçait de s'effondrer sur le col à tout moment...

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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyDim 6 Oct - 0:44



Julian & Yohan ♪
★ I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me.




L'état dans lequel se trouvait actuellement Julian était des plus douloureux à supporter pour son frère, qui détestait décidément le voir mal à ce point. Il avait tellement eu l'habitude d'être réconforté et de le voir sourire lui, qu'il ne parvenait pas et n'arrivait pas à accepter de le voir au plus bas. Cependant, Julian n'était pas un super héros ou quelqu'un dans le genre. Il était avant tout un humain qui possédait lui aussi des forces, mais également des faiblesses. Même si Yohan ne savait pas réellement tout sur l'histoire qu'il y avait eu entre la mère de Julian et ce dernier, il pouvait constater néanmoins que désormais, son meilleur-ami souffrait clairement de la perte de sa mère, et cela n'était rien d'autre que naturel. Si Julian avait été en meilleure forme, peut-être aurait-il pu expliquer ce qui c'était réellement passé avec sa mère, avant qu'elle ne décède. Il se rappelait de tellement de choses... L'enterrement de cette femme, la mine décomposée et souffrante de son frère, sans parler de la douleur qu'il ressentait lui même de passer un second enterrement. Car après la mort de ses parents, la pente avait été des plus difficiles à grimper. Et revivre une seconde perte car clairement, Yohan ressentait ce que ressentait Julian, ce n'était pas forcement quelque chose de très agréable. Surtout en cette période-ci qui s'approchait dangereusement de Noël. Cette période qu'il détestait tant...

Quoiqu'il en soit, Yohan n'avait pas le temps de penser à ses problèmes. L'état de santé de Julian lui semblait la plus importante à ses yeux, au même titre que celle d'Harley. Et le voir aussi mal tuait moralement Yohan qui se sentait à cet instant-même impuissant. Impuissant face à la situation. Si cela ne tenait qu'à lui, Yohan aurait fracassé son poing contre un ou deux arbres, mais il ne le pouvait guère : Julian devait être pris en charge. Sans attendre réellement des siècles, Yohan posa son regard sur son ami qui sortit de la voiture et s'approcha des fleurs pour y laisser une douce trace d'alcool, quoiqu'un peu amère sur les bords. Le basketteur sortit de sa voiture également et regarda son ami un instant avant de grimacer doucement : « … Julian... Qu'est ce que tu me fais là... » Et en soupirant tout faiblement, il ouvrit le coffre de sa voiture noire et attrapa rapidement un paquet de mouchoir qu'il laissait dans la malle en cas de besoin. Il s'approcha alors doucement de son frangin, s'agenouilla devant lui et le redressa légèrement en venant lui essuyer un instant les lèvres : « Hey... Julian.. Faut que tu sois fort... Tu m'entends ? » Et il le regarda avec insistance, cherchant à captiver ne serait-ce que légèrement son regard.

Yohan serra faiblement les poings et d'un petit coup amical, il lui frappa légèrement l'épaule, comme un effleurement : « Julian... Il faut que tu tiennes le coup d'accord ? Puis tu n'as même pas mangé... Tu veux finir à l’hôpital ? Laisser Kathlyn ? Me laisser moi ? Écoute-moi, tu n'as pas le droit d'abandonner. Tu es un combattant, tu ne dois pas te laisser écraser. Je sais ce que c'est que de perdre un parent, je le sais, j'ai perdu les miens en même temps... Mais... La vie continue, Julian. Relève-toi.. » Et il se redressa doucement en venant le relever en même temps que lui, l'asseyant de nouveau sur le fauteuil avant en laissant la porte grande ouverte pour qu'il puisse être au frais et respirer calmement. Yohan s'adossa doucement contre sa voiture et soupira en regardant un instant le ciel, se demandant si de là-haut, ses parents le voyaient. Que pensaient-ils de lui ? Étaient-ils fières de leur enfant ? Seul Dieu le savait, et Yohan préférait ne pas se tourmenter l'esprit avec toutes ses questions qui le dévoraient au fil du temps. Secouant un moment le visage, le blondinet tourna son regard vers son ami, le regardant longuement, en cherchant à savoir s'il finirait par reprendre ses esprits et s'il allait se calmer. Il s'agenouilla alors devant lui et posa ses deux mains sur ses genoux en cherchant à trouver son regard : « Reprend-toi Julian. »

Il soupira un faible instant puis attrapa finalement son téléphone, composant le numéro de Kathlyn en attendant qu'elle réponde. Et une fois que cela fut fait, il lui expliqua qu'il restait encore un petit peu avec Julian, car ils avaient beaucoup de choses à se raconter, et une simple soirée de quelques heures ne suffisait visiblement pas. Il raccrocha bien rapidement et tourna son visage vers Julian le regardant un moment en attendant qu'il reprenne ses esprits pour pouvoir finalement parler avec lui comme il se doit. Au bout d'un petit quart d'heure, Yohan se pencha vers son frère et sourit faiblement : « Alors, tu reprends enfin tes esprits ? Tu sais, je t'avais dis que l'alcool c'était pas bon... Tu aurais du m'écouter... Et puis au lieu de boire comme ça, tu aurais pu venir à la maison tu sais ? On aurait parlé, je t'aurais aidé, j'aurais fait quelque chose d'utile... Je me sens vraiment impuissant ce soir... Tu sais que tu peux tout me dire... Et je crois que je ne suis pas au courant de toute l'histoire de Julian Silas Monroe... Raconte moi la vérité Julian... Qu'est-ce que tu as fais aujourd'hui ? Pourquoi tu as fais croire à Kathlyn que l'on était ensemble ?... J'ai besoin de savoir ce qui t'arrive... » Et c'est en fronçant les sourcils et en s'agenouillant face à lui, que Yohan attendit bien sagement une réponse. Il était hors de question qu'il laisse Julian s'engouffrer dans un trou qui allait être difficile à remonter...


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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyVen 25 Oct - 2:36

I will always be there for you,
at any instant, at any time you will need me.


Yohan & Julian

Impressionnant... c'était le mot que l'on pouvait employer en voyant Julian dans cet état. D'ordinaire, il ne buvait jamais, il restait sobre. Il savait combien l'alcool lui était néfaste. A cet instant, alors qu'il avait l'horrible impression de cracher ses boyaux, il regrettait amèrement d'avoir cédé à la tentation d'ivresse. Il s'en voulait d'être dans cet état aussi lamentable et pitoyable ! Et pourtant, il avait été dans le raisonnable, il n'avait pas descendu une bouteille entière. Cette montagne de muscles, qui avoisinait les deux mètres ne pouvait pas boire un verre de bière sans se sentir super mal ensuite. Le seul alcool qu'il supportait bien à petite dose, c'était le champagne et le vin rouge, mais il n'en abusait pas. Le jeune homme mit du temps à reprendre ses esprits, aveuglé par l'ivresse et la douleur de ses tripes en feu. Il sentait comme un mal insidieux le ronger de l'intérieur, lui lacérer les tripes. Et les malheureuses fleurs sur lesquelles il était en train de vomir devaient ressentir la même chose... Son foie, son estomac le punissaient d'avoir osé leur infliger un tel supplice. Pâle comme la mort, transpirant à grosses gouttes, Julian chercha sa respiration entre plusieurs spasmes violents et plusieurs hoquets hasardeux. Il était plié en deux, comme roué de coups de l'intérieur. Et il tremblait, ses jambes menaçaient de céder, si bien qu'il s'appuya sur le petit muret. Un grand gaillard comme lui... qui l'aurait cru en dehors de son cercle d'amis ? A vrai dire Kathlyn et Yohan le connaissaient suffisamment pour savoir qu'il avait d'excellentes raisons de ne jamais picoler. Ce soir, s'il s'était éloigné d'eux, ça n'était pas non plus par hasard. Inconsciemment, comme un gosse qui fait le mur, il voulait être libre de faire ce qu'il voulait, et donc de prendre une cuite. Il y était rentré de sa propre volonté dans ce bar et en toute connaissance de cause. En cet instant, il ne méritait qu'une seule chose : une bonne paire de claques. Mais ça n'était pas son frère de coeur qui allait la lui donner, loin de là. Ce dernier s'inquiétait, à juste titre, de son état. Le basketteur était un ange gardien, un protecteur. Malgré le rejet de Julian à son égard, il restait là, prêt à le réconforter et à prendre soin de lui.

Yohan lui essuya les lèvres avec un mouchoir, sans que Monroe ne réagisse. En temps normal, il l'aurait légèrement repoussé, n'aimant pas qu'on l'infantilise, bien que, dans son couple, Kathlyn jouait aussi le rôle d'un mère qu'il n'aurait plus jamais, désormais. Ce geste tendre fut presque paternel. Pendant une infime minute, il y eut un grand silence, un grand calme après cette tempête émotionnelle et cette succession de borborygmes répugnants. Ils ne se regardèrent pas dans les yeux, ils ne prononcèrent aucun mot, on aurait même dit qu'ils retenaient leur souffle. C'était dans un moment comme celui-ci que leur amitié s'exprimait le mieux, juste par des petits gestes simples, emplis d'attention et de bienveillance. Un moment fort, digne d'un film hollywoodien. Alors que le basketteur essayait d'établir un contact avec son regard, Julian le fuyait, à moitié assomé par l'alcool et à moitié honteux pour le piètre spectacle qu'il donnait. Il eut alors la désagréable sensation d'être un raté, sensation qui était accentuée par les récents évènements. Quelques mots réconfortants furent placés, il les entendit, l'air absent, l'air dépité et lassé. Lui qui d'habitude était toujours souriant, il semblait avoir perdu la petite étincelle qui animait sa vie  et son quotidient. Il se sentait vidé de son énergie, comme après un match intense mais pendant lequel il avait subi échec sur échec. D'habitude, il lançait toujours une petite blague pour détendre l'atmosphère. Kathlyn en savait quelque chose. Quand elle avait un coup de blues, à cause de sa carrière musicale au point mort, il trouvait toujours quelque chose pour la relancer, pour lui mettre du baume au coeur et à l'âme. Même chose pour Yohan. Quand ce dernier avait déprimé au sujet de la femme de ses rêves et de sa prétendue inaccessibilité, il l'avait soutenu, réconforté, cajolé. Il y tenait à son grand frère, à son basketteur ! Et il en était fier... Sa vie n'avait pas été facile, et il avait longtemps couru après le bonheur. Ce grand gaillard, au coeur fragile, il l'aimait comme quelqu'un de sa famille, un Ami, avec un grand "A". Il ne voulait pas l'inquiéter davantage et l'esprit toujours embrumé, il allait lui dire qu'il rentrait chez lui... pour pas le déranger davantage. Il en fut autrement car son frangin appela sa femme lui-même sans lui révéler la vérité, en lui indiquant qu'ils restaient ensemble pour la nuit.

Les pensées de Julian allèrent alors vers son grand amour, sa Kathlyn. Comme au premier jour son coeur se mit à battre plus fort... Qu'est-ce qu'il l'aimait ! Il ne pouvait s'imaginer sans elle. La ravissante jeune femme se montrait exquise avec lui, patiente et toujours de bon conseil. Elle avait transcendé sa vie et leur bonheur restait contagieux pour une grande majorité de leurs proches. Pour combien de temps ? Le terrible verdict médical lui revint en tête... Il n'avait vraiment pas besoin de ça... la nouvelle lui tombait dessus comme un coup de massue, douloureux, dévastateur. Cela remettait tellement de choses en question ! Pendant un bon quart d'heure, à mesure qu'il reprenait des couleurs et que son esprit s'affranchissait des quelques milligrammes d'alcool qu'il avait dans le sang, il se mit à y penser intensément. Et la morosité le gagna. Yohan la vit et c'est sans doute à cause de ça qu'il lui demanda la vérité. Une vérité difficile à avouer. Et en même temps, Julian gardait très mal les secrets et il mentait de façon très médiocre. Tôt ou tard, il finirait par se trahir. Il n'aimait pas cacher des choses. Si son ami le voyait, qu'en serait-il de Kathlyn ? Il décida donc de lui répondre, en commençant par le début. Mais l'émotion guidée par son esprit encore embrouillé prit le dessus. Il ne put retenir ses larmes et ses sanglots. La douleur dans son coeur était vive. Sa mère était morte... Et même s'ils s'étaient disputés et qu'il avait coupé les ponts, la réalité et la vérité l'avaient rattrapé. Sur son lit de mort, il s'était rendu compte que la situation était beaucoup plus complexe. Helen n'avait jamais cessé de l'aimer, elle faisait tout pour le protéger des coups de son nouveau mari... pensant pouvoir supporter toute seule ce fardeau. Peut-être que s'il ne l'avait pas abandonnée, elle lui en aurait parlé... Il vivait désormais avec ces regrets et ce vide cauchemardesque.

- Elle me... manque tellement... J'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi... tout... je l'ai peut-être mérité... je lui ai fait du mal sans savoir la vérité... je lui ai dit des choses que je ne me pardonnerais jamais... Quel genre de fils dit à sa propre mère que pour lui elle est morte et qu'il ne veut plus la voir ? Elle était battue... par mon beau-père... je n'ai rien vu... je ne l'ai même pas aidée... j'ai... j'ai... claqué la porte ! Je suis parti, comme un lâche... je l'ai laissé seule avec lui... sans lui parler, sans lui adresser le moindre mot... Maintenant je n'aurais plus la possibilité de le faire... tout est fini...

Il essuya ses yeux d'un revers de manche mais les larmes continuaient de couler, sans qu'il ne puisse les arrêter. Il enchaîna, terriblement touchant tant il était dévasté :

- Finalement... j'ai ce que je mérite... je n'ai pas pu la protéger elle... comment je pourrais protéger Kathlyn ? Je ne serais jamais père... et c'est tant mieux... les choses sont bien faites...

Son discours était encore décousu mais l'émotion n'était jamais très propice à des mots clairs et des phrases logiques... Yohan allait avoir besoin de patience pour recoller tous les morceaux du puzzle... Mais de cela, il n'en manquait pas...

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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyMer 13 Nov - 0:22



Julian & Yohan ♪
★ I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me.




Yohan avait réellement un mal fou à voir Julian dans un tel état. Rares étaient les fois où il l'avait vu pleurer, et ce soir là, rien ne semblait pouvoir calmer la peine et la douleur du sportif qui semblait totalement perdu et liquidé de toute force. Il venait de perdre sa mère et il fallait dire qu'ils ne s'étaient pas quittés dans de bonnes conditions, et Julian se le reprochait atrocement, chose tout à fait normal, entre autre. Comment pouvait-il se sentir bien d'avoir perdu la femme qui l'avait mit au monde, en ayant été en plus de cela assez froid et distant, pour les derniers moments qui lui restaient à vivre ? Yohan comprenait parfaitement Julian, et ce soir là plus que les autres. D'ordinaire, ils avaient toujours eu une facilité monstre à comprendre l'un et l'autre. Toujours là pour donner des bons conseils, pour se rebooster un maximum, et surtout pour engueuler quand l'un faisait quelque chose qui n'allait pas. Yohan et Julian étaient comme ça. Depuis le temps qu'ils se connaissaient maintenant, ils leur étaient impossible de ne pas connaître l'autre par cœur. Et c'est pour cela que voir Julian si mal ce soir-là attristait et énervait Yohan. Il se sentait incapable de lui venir en aide, incapable de le soutenir, malgré le fait que sa simple présence suffisait déjà à traduire l'importante place qu'avait Julian dans le cœur du basketteur. Il voulait simplement qu'il aille mieux, qu'il ne souffre plus comme ça, qu'il accepte, même difficilement, mais qu'il accepte.

La mort de ses parents avait été quelque chose de très dure pour Yohan, qui avait du surmonter cela tout seul, sans l'aide d'Harley, ni sans l'aide d'une famille, car il ne connaissait ni tantes, ni cousins, ni rien de tout cela. Il n'avait pas non plus de frères, ni de sœurs, l'épreuve fut d'autant plus douloureuse. Après tout, être orphelin et rejeté par les autres enfants n'était pas quelque chose de toujours facile à vivre, mais malgré toutes les méchancetés qu'il avait pu subir autrefois, Yohan s'était forgé le caractère d'un homme qui ne se laissait plus faire, un homme qui pouvait devenir très violent si on l'énervait un peu trop. Mieux valait le laisser dans son coin, vivre sa vie tranquillement, sans venir le déranger pour le mettre dans une colère noire. De base, il n'était pas bagarreur, mais il ne fallait juste pas le provoquer. Mais qu'importe ! Ceci n'était pas le sujet. Yohan observait son ami Julian, agenouillé devant lui. D'ordinaire, ce dernier l'aurait repoussé en lui demandant de ne pas être aussi paternel avec lui. Yohan savait à quel point son frangin pouvait avoir une très grosse fierté, et le simple fait d'être ne serait-ce qu'un instant chouchouté, déplaisait à Julian. Le basketteur s'y était fait, et il ne manquait pas de se le rappeler. Mais ce soir-là, tout était un peu exceptionnel. Il devait prendre soin de lui, d'une façon ou d'une autre, et c'est en s'occupant du mieux qu'il pouvait de son état de santé que Yohan pouvait se sentir un minimum utile, juste un minimum.

Il aurait aimé pouvoir le faire sourire en claquant des doigts, seulement il n'était ni magicien, ni quoique ce soit pour lui faire oublier la douleur qu'il ressentait. Julian allait devoir apprendre à vivre avec, et cela n'allait pas être facile, mais Yohan et Kathlyn étaient-là. Il n'était pas seul. Finalement, le sportif commença à s'expliquer d'une façon plus claire que précédemment, l'alcool semblait diminuer dans le sang de son frère, vu le fait qu'il avait bien recraché les quelques gouttes qu'il s'était enfilé ! Les paroles de Julian firent décrocher un petit soupir triste de Yohan, qui secoua la tête, montrant déjà qu'il n'était pas d'accord avec ce qu'il pensait. Mais la suite fut bien pire. Même si les phrases restaient assez confuses et dures à comprendre dès le premier coup, Yohan retint le fait qu'il parlait de ne pas pouvoir être père. Cette simple phrase le fit frémir quelque peu, car il savait que c'était le rêve le plus fou de Julian de devenir père et de pouvoir élevé des enfants. Il attrapa alors le visage de Julian entre ses deux mains et le secoua très faiblement, pour essayer de le calmer.

« Eh.. Julian.. Tu avais toutes les raisons du monde d'en vouloir à ta mère... On a tous des regrets, les enfants font tous des erreurs... Je sais à quel point tu souffres et à quel point ça doit être dur à vivre, mais s'il te plait, ne te laisse pas abattre.. Moi et Kathlyn, on est là, et tu le sais. Et je suis sûr que ta mère est partie en ayant pardonnée les erreurs que tu as pu commettre.. Tout comme toi tu as pardonné ce qu'elle a pu te faire. Tu ne peux pas changer le passé, mais tu dois te concentrer sur l'avenir. » Il soupira un faible instant, puis fronça les sourcils, avant de relâcher délicatement son visage, venant poser ses mains sur l'une de ses épaules : « S'il te plait, ne baisse pas les bras. Pour moi, et pour Kathlyn.. On a besoin de notre Julian, tu le sais non ? Et quelle est cette histoire de ne pas pouvoir avoir d'enfants ? J'espère que tu es conscient de ce que tu dis, Julian, les choses ne sont pas bien faites... Tu es l'homme le plus généreux et adorable que je connaisse de tout New-York. Tu n'as pas su protéger ta mère parce que tu ne savais rien de ce qui se passait, vous étiez fâchés, Julian. Mais toi et Kathlyn, tout va pour le mieux, non ? Tu peux la protéger, je le sais. Tu me protèges bien, moi, non ? Tu m'as sauvé tant de fois de ces crises d'asthmes... Alors ne te sens pas inutile, et ne pense pas être le seul vrai coupable de l'histoire. Je te le répète, ta mère a pu partir en ayant vu son fils, c'est cela qui compte... La mienne n'a même pas pu me voir... Une dernière fois...»


To be continued ..

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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyVen 6 Déc - 3:29

I will always be there for you,
at any instant, at any time you will need me.


Yohan & Julian

- Non... toi aussi, je ne te protège de rien... pas même de moi... de mes conneries... Tu ne devrais pas être là... avoir à me récupérer au fond d'un bar, en pleine nuit... mentir à ma femme en lui disant que tout va bien alors que ça n'est pas le cas et que je n'ai pas la force moi-même de le lui avouer. Tu as bien mieux à faire et tu mérites tellement mieux qu'un pauvre type dans mon genre... Kathlyn aussi... Je me déteste pour ce que je lui fais subir. Je suis détestable avec elle... Je ne comprends pas ce que vous faites encore là... près de moi... Je suis aussi lamentable que ça ? Je vous fais pitié à ce point ?

Il s'en voulut d'avoir insinué ça. Et il regretta que ces mots, violents, blessants lui aient échappé. Prétendre que Kathlyn et Yohan restaient avec lui par pitié était comme une insulte pour eux. Il remettait en cause leur amitié. Peut-être que son ami allait faire preuve d'indulgence et mettre ça sur le compte de l'alcool bien que les effets soient en train de se dissiper. Julian n'était pas dans son état normal. Il souffrait, ça se sentait à la façon bien triste et sévère dont il parlait. Le plus déroutant, c'est qu'il semblait vraiment avoir baissé les bras alors que c'était un battant. Et il se croyait seul pour affronter tout ça. Jamais on avait vu des relations plus fortes que celles-là. Kat' était l'amour de sa vie, sa moitié, il ne pouvait vivre sans elle. Quant au basketteur, il était son frère, son confident, son protégé. Ils s'adoraient dans tous les sens du terme. Les compliments glissés par Yohan lui mirent du baume au coeur. Il secoua la tête et s'excusa :

- Je te demande pardon... je ne voulais pas dire ça... je sais que vous serez là pour m'aider... Mais je doute tellement de moi...

Son meilleur ami avait cependant soulevé le problème sous-jacent de Julian : le fait qu'il ne puisse pas être père. Il semblait mettre ça sur sa relation avec Kathlyn alors qu'en réalité la vérité était bien plus cruelle. Le problème venait de lui. Il resta silencieux pendant quelques minutes. Ses larmes disparurent mais ses yeux étaient rougis. Il sentait un poids sur sa poitrine... une étreinte sur sa gorge. Il angoissait. Savoir qu'il était infertile avait été comme une grosse claque... mais le dire à quelqu'un, c'était l'avouer, exposer un part de son intimité, faire étalage d'un manque de virilité... Et pour un homme, qui plus est comme Julian, qui avait tendance à être fier, il s'agissait d'un seuil infranchissable. Il ne voulait pas en parler à Kathlyn... par peur qu'elle ne divorce et surtout parce qu'il savait que ce serait un deuil pour eux. Mais Yohan était le seul à qui il disait tout, ou presque, certains détails intimes devaient quand même le rester. Il savait que son frangin ne le jugerait pas, qu'il n'en avait rien à faire qu'il se sente moins homme à cause de ça. Pour lui ça n'allait rien changer. Lentement, Julian glissa la main vers sa poche et en sortit l'enveloppe blanche qui contenait le compte-rendu médical. Il garda l'objet un moment, dans d'ultimes hésitations. Puis il le lui tendit et reprit, la voix brisée :

- Tu sais que je veux plus que tout être papa... ça fait... plusieurs mois... on essaie avec Kathlyn mais ça ne fonctionnait pas... Elle ne dit rien, mais je sais qu'elle se pose des questions... sur elle... Elle a peur de ne pas pouvoir nous donner ce que nous attendons... Elle... elle n'est pas le problème... J'ai fait des examens... des tests... ce sont les résultats... Le médecin a dit que je n'étais pas... fertile...

Il se mit à fuir son regard, pour le perdre ailleurs. Il se sentait très mal, en plus d'avoir encore quelques vertiges, il avait l'estomac noué. Comme tout le monde, Yohan savait à quel point il désirait un bébé. Il avait été le premier à le taquiner sur les livres concernant la paternité qui avaient envahi ses étagères. Julian avait tout prévu, des éventuels prénoms, à la décoration des chambres, au programme qui allait occuper son temps libre. Tout fier soit-il, il n'hésitait pas à lui parler de sa volonté de pouponner, comme un vrai papa-poule. Parfois, le basketteur lui faisait remarquer qu'il devait laisser la maman s'en occuper aussi, et ils éclataient de rire. Monroe était jeune, pour lui, cette infertilité, même si elle était notée comme potentiellement non définitive, sur le compte rendu, venait d'anéantir ses espoirs. Il s'agissait d'un deuil bien plus terrible que celui de sa mère, parce que tous ses projets se retrouvaient réduits à néant. Il ne laisserait rien à la postérité, il n'aurait jamais le bonheur de tenir un petit être entre ses bras. Il trouvait la vie si injuste, alors qu'il s'était employé à être quelqu'un de vertueux, de bon. Il avait commis des erreurs mais la sentence était décidément trop dure. Fataliste, il reprit, amer et lassé :

- Je ne serais jamais père... jamais... Kathlyn ne voudra pas rester avec... avec un sous-homme... elle souhaitera probablement divorcer... tu peux me dire à quoi je sers ? A rien du tout... je suis une loque... une pauvre loque... je fais tout foirer.


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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyDim 26 Jan - 20:44



Julian & Yohan ♪
★ I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me.




Yohan avait du mal à accepter l’état de Julian. Son frère de cœur semblait tellement mal qu’il commençait à s’en vouloir de ne pas réussir à le soutenir comme il le fallait. Pourtant, il essayait de faire tout son possible pour le soutenir, pour le secouer et lui dire qu’il était là, qu’il pouvait pleurer, hurler, faire sortir toute la haine qu’il avait en lui, la tristesse. Il était là, à l’écouter, et ce sentait peu à peu inutile, comme simple « figurant » d’une scène hollywoodienne. Il aurait voulu pouvoir le prendre dans ses bras et lui dire que ça finirait par aller, qu’il pouvait souffler, qu’il risquait de souffrir un moment, certes, mais que cette douleur ne serait que provisoire, car il retrouverait bientôt sa Kathlyn, il pourrait de nouveau la serrer dans ses bras, l’embrasser, et reprendre le cours de sa vie normalement. Mais Yohan savait bien trop ce que ça faisait, réellement, de perdre des parents. Il avait tout perdu à l’âge de onze ans seulement, et même actuellement, il ne semblait pas vraiment accepté cette grande perte. Son deuil n’avait jamais abouti, pour la simple et bonne raison qu’il se refusait de vivre sa vie comme si ses parents n’avaient jamais existé. Certes, la douleur était présente, bien présente même, mais malgré tout, il se relevait chaque jour pour Harley, pour ses amis, et essayait tant bien que mal d’accepter ce départ si tragique. Perdre la personne qui avait contribué à sa mise au monde était sûrement la pire chose qui pouvait se produire actuellement pour Julian. Tout lui tombait dessus, tout ! Et Yohan le regardait, essayait de le soutenir, sans y parvenir réellement, du moins, de son impression personnel.

Il soupira doucement en l’entendant ainsi parler, attristé et presque à son tour abattu. Le voir dans cet état était quelque chose qu’il n’arrivait à accepter. Il s’agenouilla une nouvelle fois devant lui, le regarda, l’écouta parler, en posant sa main sur son épaule pour l’aider un minimum, ne serait-ce que par sa présence physique. Les paroles du garçon heurtèrent le cœur du basketteur, qui bizarrement, se sentit bien triste qu’il pense une telle chose de lui, comme de Kathlyn. Il n’avait en aucun cas pitié de lui, il était juste très affecté par le moral de son ami, son frère de cœur, celui pour qui il ferait tout ! Ce n’était pas de la pitié, loin de là, seulement un sentiment fraternel, un sentiment de tristesse à la vue du malheur de celui qui avait toujours tout fait pour lui. Il le pardonna, bien évidement, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie à lui hurler dessus pour avoir dit de telles choses, même si dans un état plus correct, Yohan ne se serait pas gêné de lui frapper le bras ou autre. Tristement, il esquissa un petit sourire et le secoua faiblement, deux secondes seulement : « Hey, Julian... Tu sais, si je suis là, ce n’est pas par obligation, pour que je me sente bien et fière d’avoir fait une bonne action dans la journée. Si je suis là, c’est parce que ma place est ici, auprès de toi, auprès de celui qui a, je le répète, toujours pris soin de moi. Tu souffres, tu as mal, je le conçois. Mais ne dis pas que tu es un genre de boulet ou autre, à faire souffrir le monde autour de toi. Je n’ai jamais vu Kathlyn aussi heureuse que dans tes bras, et me concernant, qu’est-ce que je serais sans toi ?... Rien... Je n’aurais pas Harley, car tu ne m’aurais pas donné la force de continuer. Je n’aurais rien sans toi. Je ne serais pas dans les Knicks non plus... Alors arrête de te sentir coupable de tout. S’il te plaît Julian, écoute-moi... »

La suite de la conversation vira sur un sujet un peu plus sensible, qui affectait aussi bien l’un, que l’autre. Un sujet bien plus sensible que le précédent, celui de la paternité. Julian semblait assez affecté concernant ce sujet, et Yohan se demandait bien pourquoi. Depuis toujours, les deux amis avaient toujours crié haut et fort leur envie d’avoir un enfant, rien qu’un seul enfant, pour pouvoir le voir grandir, parler, se développer, tout simplement. Les paroles de Julian firent cependant baisser les yeux de Yohan qui soupira lentement en secouant la tête. Comment la vie pouvait-elle être aussi injuste envers Julian ? C’était un homme qui méritait de vivre, d’être heureux. Un homme qui pensait toujours aux autres, alors pourquoi le destin devait-il se défouler sur lui ? Yohan tendit la main et attrapa doucement l’enveloppe, venant l’ouvrir en tirant les résultats. Il regarda un moment ce qui était écrit, et secoua la tête en venant lui saisir d’un seul coup les deux épaules. Fronçant ses sourcils, il le regarda dans les yeux.

« Bon, Julian, écoute-moi bien. Tu es loin d’être une loque, compris ?! Tu as des problèmes de fertilité, très bien. De une, ils ne sont pas définitifs, tout peut changer. De deux, Kathlyn ne te quittera jamais pour ça Julian, tu m’entends ? Un homme comme toi ne peut pas s’échapper du cœur d’une femme comme Kathlyn, compris ? Chaque homme à sa faiblesse Julian, moi aussi je n’y arrive pas. Moi aussi je me sens nul, totalement nul ! Je suis même pas foutu de passer une soirée avec Harley sans une seule crise d’asthme. À ce rythme, je ne pourrais jamais avoir d’enfants. Mais tu sais ce que je ferais ? J’en adopterai un. Parce qu’écoute-moi bien, Julian. Si tu ne peux pas avoir d’enfants, sache que dans ce monde, des milliers de petits-êtres souffrent, parce qu’ils sont loin de leurs parents, parce qu’ils ont été abandonné. Alors même si tu n’es pas le père biologique, ni Kathlyn, la mère, la plus belle chose que vous pourrez faire, c’est celle-là, l’adoption. Rien n’est perdu. Rien n’est officiel, ni définitif. Alors s’il te plaît, reprends-toi ! Bats-toi ! Tu es ce genre de personne à baisser les bras ? À me dire et me demander de ne pas abandonner alors que c’est la première chose que tu fais ? » Sur ces mots durs, il se releva, et le regarda toujours dans les yeux.

« Quand je te vois comme ça, je ne suis pas fière de toi, Julian. Parce que j’ai tiré toutes mes leçons de toi, alors que tu ne les appliques pas. Tu n’oublieras jamais ta mère, elle sera toujours dans ton cœur. Je n’ai pas oublié mes parents, moi. Et Kathlyn est la femme la plus heureuse que je connaisse. Tu la rends heureuse sans aucun soucis. Crois-moi, j’aimerais être doué comme toi pour le bonheur d’Harley. » Il poussa un nouveau soupir et secoua la tête en venant lui ébouriffer lentement les cheveux : « Reprends-toi Julian. En étant ainsi, tu feras souffrir Katlhyn, et pour de bon. S’il te plaît Julian, reprends-toi. Tu as le droit d’avoir mal, mais tu n’as pas le droit de tout laisser tomber, de tout oublier, de perdre espoir. S’il te plaît, Julian... » murmura-t-il d’une petite voix en le regardant dans les yeux, espérant qu’il comprendra son message.


To be continued ..

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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyMer 29 Jan - 20:19

I will always be there for you,
at any instant, at any time you will need me.


Yohan & Julian

Jamais une amitié n'aurait pu être aussi précieuse et aussi sincère... Julian et Yohan étaient comme deux frères de coeur, comme une famille. Quand le basketteur lui dit avec conviction que s'il ne pouvait avoir d'enfant, il pouvait toujours en adopter un, le jeune homme prit subitement conscience qu'il avait tout dramatisé pour rien. Son ami avait raison, après tout, ils s'étaient eux-même adoptés ! Deux frangins qui n'avaient aucun lien génétique mais qui s'aimaient réellement comme s'ils avaient grandi ensemble. Julian avait cependant une excuse. La mort de sa mère, les révélations qu'elle lui fit, eurent un impact important sur lui. Il se retrouvait un peu à la place de Yohan, des années plus tôt quand il avait perdu ses parents. A la seule différence, c'est qu'il put lui dire au revoir, en tout cas pour sa mère. Mat'Connor lui avait subi la situation, sans pouvoir dire un seul mot. Julian sentit que la douleur de son ami était réelle. Il souffrait vraiment de le voir dans un tel état et il avait raison. Ca ne lui ressemblait. Il était un battant, il aimait vivre, rire, prendre soin des autres. Les mots de son frère de coeur résonnaient dans sa tête, avec une extrême justesse, un sens profond. Se ressaisir, avant de se faire manger par la culpabilité, avant de commettre l'irréparable. Tout restait plus facile à dire qu'à faire... malheureusement, Monroe ne pourrait pas effacer sa douleur du jour au lendemain. Il leva ses yeux embués de larmes vers le basketteur et resta silencieux. Ce fut un peu pesant comme s'il venait de se faire gronder par un professeur, mais salutaire. Il s'éclaircit faiblement la gorge et répondit, tout en sincérité :

- J'ai mal... je sais que tu as raison, pourtant. Je sais que Kathlyn m'aime, qu'elle ne m'abandonnera pas. J'ai comme un couteau dans le coeur, avec un grand vide. Ca fait trop de choses... beaucoup trop à encaisser. Je ne peux pas tout supporter, ça m'en demande trop... J'aurais besoin... de plus être là... de partir, de prendre le large... mais je ne peux pas m'y résoudre, je sais que c'est impossible. Je n'ai pas le droit d'abandonner Kathlyn, de t'abandonner toi... Je suis désolé, Yohan... désolé de te décevoir et de craquer... désolé de te gâcher ta soirée... désolé de te blesser. Tu as mille fois plus de raison que moi d'être effondré après tout ce que tu as vécu... si tu t'es relevé, ce n'est pas grâce à moi, mais grâce à toi. Tu as su trouver ce que j'ai du mal à trouver aujourd'hui au plus profond de moi : le courage... Je n'aurais pas du rester seul... je n'aurais pas du boire alors que je savais que ça me rendrait malade... Je crois que j'ai... je perds pied. Je ne sais plus trop où j'en suis.

Difficile d'expliquer clairement son mal-être. Julian se releva et la tête lui tourna. Naturellement, il attrapa le bras de son frère pour se stabiliser. Et contre toute attente, il le serra fort contre lui. Il ne pouvait y avoir rien de plus touchant à cet instant qu'une étreinte aussi sincère. Elle témoignait de l'amour fraternel qu'ils se portaient, de toute la reconnaissance de Julian pour avoir été là au bon moment. Elle représentait à elle seul, leur histoire, faites d'épreuves, de mains tendues, de complicité et d'abnégation individuelle. Julian était un peu plus grand que Yohan, et il plaça sa tête sur son épaule. Il venait y cherche du réconfort, la présence d'un ami.

- Je suis un idiot... je n'avais pas pensé à adopter... alors que c'est possible et que ça peut être une solution... je n'ai pas besoin que notre enfant soit de mon sang pour l'aimer... Tu en es le plus bel exemple... t'es mon frère, celui que j'ai jamais eu. Je m'excuse... j'ai été pitoyable et je t'ai déçu... je le regrette.

L'heure était à l'apaisement mais il allait être très compliqué pour Monroe de reprendre sa vie normalement et de tourner la page. Si adopter était une bonne idée, il préférait malgré tout que l'enfant soit de lui. C'était tout à fait humain que de vouloir laisser quelqu'un derrière soin, désirer que ses gênes se perpétuent. Toutes les espèces obéissaient à cet instinct. Yohan avait eu la bonne idée de dire que cette fameuse infertilité n'était pas définitive. Il pouvait y avoir mille et une causes à celle-ci, que ça soit dans les boissons, la nourriture, les activités ou même dans la façon dont il vivait. Le médecin lui avait dit qu'ils devaient en identifier la cause. Julian en avait fait toute une histoire dans sa tête, en s'angoissant sur le désastre potentiel que ça pouvait avoir sur son couple. Et puis aussi, il fallait bien l'admettre, cela le blessa profondément dans sa fierté. Pour un homme ne pas pouvoir accomplir son rôle, c'était quelque chose de dur à avaler, bien qu'il n'ait jamais manifesté la moindre pointe d'orgueil démesuré. Il finit par rompre cette étreinte pour regarder Yohan dans les yeux. Il ne pouvait pas lui garantir que tout allait s'arranger immédiatement, même si ça viendrait un jour.

- Quand j'étais petit, je passais le plus clair de mon temps avec mes cousines... J'adorais être avec elles, on s'amusait bien... En grandissant, je pensais que ce lien durerait toujours, qu'on serait complices pour la vie. Et puis j'ai rencontré Kathlyn, tout le monde l'a rejeté en bloc... Je ne sais pas pourquoi... ils ne l'ont jamais aimé alors qu'elle est si belle, si douce... Depuis, je n'ai plus de contact... plus de nouvelles. Je sais que je peux compter sur Kathlyn et toi quand ça ne va pas... je ne veux pas vous déranger pour ça. Je tiens à vous plus qu'à quiconque d'autre. Je ne peux concevoir que je vous fasse de la peine ou que je vous inquiète. Tu n'étais pas obligé de venir... mais tu l'as fait. Ca compte énormément pour moi. J'aurais voulu t'avoir dans ma famille, être réellement ton frangin. Ca me touche que tu sois là, tu ne peux imaginer... Contrairement à ma famille, tu ne m'as jamais déçu, même quand ça n'allait pas. J'aimerais que tu puisses dire la même chose de moi, mais tu as raison... je ne dois pas baisser les bras... même si ça n'est pas évident... Va pas me faire une crise d'asthme, je m'en voudrais...

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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptyMar 4 Fév - 23:59



Julian & Yohan ♪
★ I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me.




Perdre pieds dans une telle situation était ce qu’il y avait de plus normal. Un être humain ne pouvait pas simplement accepter son destin, comme si de rien était, ne plus broncher, ne rien dire. Se contenter simplement de hocher la tête, de laisser la vie se dérouler à sa manière. Qui pouvait vivre ainsi ? Même Yohan ne l’avait jamais accepté, il ne s’en remettait toujours pas, bien qu’il le cachait et semblait vivre heureux aux côtés de Harley. Oui, heureux, il l’était. Mais parfois, la tristesse remontait, comme chaque personne perdant un être cher. Julian passerait lui aussi par là. La vie était ainsi faite, et il devait l’accepter, il devait l’accepter, d’une façon ou d’une autre. Yohan avait parlé avec poigne et sévérité, de sorte à faire réagir son ami. Le voir ainsi se laisser abattre ne faisait que le tuer doucement, puisqu’il détestait le savoir si mal que ça. Il détestait voir les larmes sur son visage, il détestait le savoir souffrant. Il était le frère qu’il n’avait jamais eu, et le voir si mal lui arrachait tout simplement le cœur. Ce n’était pas pour blesser Julian qu’il lui avait parlé ainsi, c’était seulement pour lui ouvrir les yeux, pour le faire réagir de la façon qu’il jugeait être la mieux. Un regard posé sur son ami de toujours, Yohan l’écouta se confier à lui une nouvelle fois, comprenant chacune de ses craintes, les acceptant, essayant simplement de le rassurer en hochant la tête et en poussant de tristes soupirs lorsqu’il parlait négativement. La situation était assez drôle, au final. L’homme qui avait toujours poussé Yohan à se donner à fond, était aujourd’hui l’un des plus malheureux du monde. Yohan le regarda se relever, et vint directement le retenir, pour ne pas qu’il tombe sous l’effet de l’alcool qui était encore là.

Sans s’y attendre, Yohan se retrouva dans les bras de son meilleur-ami. Il esquissa un faible sourire et entoura son corps de ses bras, lui frottant amicalement le dos pour essayer de lui prouver qu’il était là pour lui et qu’il ne le lâcherait jamais. Julian et Yohan étaient de vrais amis, et rien ne pourraient les séparer, Yohan en était sûr. L’un était toujours là pour l’autre, et cela était la plus belle preuve d’amitié qu’ils pouvaient s’offrir en guise de témoignage. Un vague sourire sur les lèvres, Yohan le laissa engouffrer sa tête sur son épaule, et d’un soupir lâché tout doucement, il plaça sa main sur le crane de Julian, le tapotant doucement comme il le faisait toujours. « Allez, Julian. Ne commence pas à culpabiliser d’avoir bu, ça arrive à tout le monde dans un moment de relâche. Je comprends que tu aies mal, mais il ne faut pas que tu te laisses abattre, d’accord ? Je ne te demande pas de tout supporter, moi et Kathlyn, nous sommes là pour toi, pour t’aider à mieux gérer, pour t’aider à souffler un peu, juste un peu, tu sais que tout garder en soi est la pire des choses, pas vrai ? Et tu ne gâches pas ma soirée, si je n’avais pas envie d’être là, crois moi, je ne serais pas ici. Alors ne te sens pas coupable de choses inutiles. Tu es loin d’être un boulet ou autre pour moi et Kathlyn, tu sais ? On veut juste ton bonheur, et on fera tout pour te refaire sourire, ne serait-ce que quelques secondes. Un deuil est délicat à faire, et c’est pour ça que je serais là pour t’aider à traverser cette dure épreuve, Julian. Alors souffle un coup, regarde-moi, et surtout, reprend-toi. »

Il tapa de nouveau son épaule d’un geste amical, en le serrant contre lui avec force et amour. Un amour fraternel qu’il avait besoin d’exprimer. L’adoption avait été aux yeux de Yohan, la seule solution qui pouvait rendre heureux le couple Monroe. Certes, chaque homme a sa fierté, et l’incapacité à fournir des progénitures à la femme qu’on aime est quelque chose de très délicat. Cependant, si c’était la dernière solution, Yohan était prêt à l’accepter, espérant que Julian le pourrait aussi. Même si l’enfant n’était pas de leur sang, ne seraient-ils pas, à eux deux, les meilleurs parents du monde, par le simple fait d’avoir adopté un enfant qu’ils pourraient rendre heureux ? Parents biologiques ou non, un enfant adopté devient le plus heureux du monde. Yohan le savait bien. Il aurait aimé qu’on l’adopte, qu’on soit là pour le voir grandir, qu’on ne remplace pas ses parents, mais qu’on soit juste présents pour lui, pour qu’il puisse se confier à une femme qui serait sa mère adoptive, rien que cela. Il avait longtemps souffert de l’orphelinat, et pouvoir vivre dans un foyer heureux et chaleureux était tout ce que désirait chaque enfant abandonné, pour telle ou telle raison. Quoiqu’il en soit, Julian et Kathlyn avaient encore quelques solutions, si cette fertilité devenait officielle, et le fait que Julian semble finalement pour, rassura Yohan qui lui caressait le dos dans le but de lui dire qu’il n’était pas seul.

L’étreinte finit par doucement se rompre, Monroe semblait s’être un peu apaisé et s’était rendu compte de lui même que tout n’était pas terminé. Un tendre sourire aux lèvres, Yohan secoua la tête en venant lui donner un petit coup de poing à l’épaule droite, comme il en avait l’habitude : « Je suis fière de voir que mon frangin reprenne son courage à deux mains... Je sais que ta situation est difficile, et je suis d’ailleurs de tout cœur avec toi, tu le sais Julian, je ne te laisserai pour rien au monde... Moi aussi j’aurais aimé avoir un frère comme toi... Mais même si nous n’avons pas le même sang, tu es clairement la seule famille qu’il me reste. Je ne sais pas comment je ferais sans toi Julian.. C’est pour ça que je te parlais d’adoption. Parce que je sais que si j’avais eu la chance de pouvoir vivre avec toi, ma vie aurait été beaucoup plus simple et moins difficile à supporter tout seul... Un frère à qui l’on peut tout dire, c’est tout ce que j’ai toujours rêvé, et tout ce que chaque enfant rêve un jour. Alors si jamais ta fertilité venait à être officielle, je veux vraiment que tu adoptes cet enfant. » Il lui sourit un instant, et se recula en regardant un instant sa montre. Un petit sourire aux lèvres, il releva son visage vers elle et murmura : « Tu ne crois pas que ta place est dans les bras de Kathlyn, bien au chaud, dans votre petit lit ? Et ne t’inquiètes pas, je ne vais pas faire de crises, ça va pour le moment. » lança-t-il en rigolant, venant lui ouvrir la portière : « Tu veux rester encore avec ton frangin, ou je te ramène à la maison ? » demanda-t-il en le poussant amicalement dans la voiture, grimpant à la place conducteur en attendant sa réponse.


To be continued ..

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MessageSujet: Re: I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian. I will always be there for you, at any instant, at any time that you will need me. - Julian.  EmptySam 1 Mar - 2:50

I will always be there for you,
at any instant, at any time you will need me.


Yohan & Julian

L'adoption, il n'y avait vraiment pas pensé. Et à la réflexion, pourquoi pas ? Finalement, le fait que l'enfant soit biologique ou pas importait peu. Ca ne changerait pas toute sa bonne volonté, tout le désir qu'il avait d'être père. Celui-ci demeurait intarissable. Il allait en parler à Kathlyn, mais pas tout de suite. Malgré les apparences, il se sentait inquiet à l'idée que sa femme puisse ne pas réagir aussi bien. Elle pouvait le rejeter, ou se montrer plus distante. Avec la mort de sa mère, le jeune homme voulait éviter d'être abandonné une nouvelle fois. Ce scénario improbable ne se déroulait que dans sa tête. A sa décharge, il n'allait pas très bien en ce moment et on lui trouvait donc une excuse pour ne pas gratter davantage. Il prit le temps de réfléchir à la question de Yohan. Mieux valait éviter de rentrer pour le moment. Il sentait l'alcool et il avait une mine horrible, ravagée par les larmes, par les cernes et par un mal-être certain. En le voyant si pouilleux, si abattu, sa ravissante épouse ne comprendrait pas ce qu'il lui arrivait. Elle allait poser des questions, vouloir des réponses, insister et là, deux solutions : soit une dispute comme ils savaient si bien les faire, soit un mélodrame. Julian n'était pas quelqu'un de lâche, mais ce scénario de l'intéressait pas, ni ce soir, ni jamais... Il faillit demander à Yohan de ne rien dire, de ne pas en parler mais ça tombait sous le sens. Son frère garderait leur soirée sous silence, ils pouvaient tout se confier. Il s'assit sur la voiture et se massa doucement le front. Quelle soirée éprouvante ! Quand Yohan fut devant le volant, il jugea bon de lui répondre, quelque peu gêné par la situation :

- Je... je crois que Kathlyn sera plus heureuse sans moi cette nuit... Je vais davantage l'inquiéter qu'autre chose et ça va me rendre malade... enfin tu sais... plus que je ne le suis déjà...

Il n'osait pas non plus s'imposer chez Yohan. Le basketteur était en couple avec Harley, il avait besoin de son intimité. Monroe se voyait mal débarquer chez lui, et perturber l'ambiance calme et paisible de son nid douillet. Et puis, il eut mal au coeur, à l'idée que Kathlyn puisse dormir seule, dans leur grand lit. Ces derniers jours, sa présence à ses côtés le rassurait. Son sommeil agité de cauchemars et de bien mauvaise qualité, trouvait de bonnes périodes grâce à elle. Il porta machinalement une main à son cou pour prendre le médaillon en argent qui y était accroché. C'était un cadeau de Kathlyn, pour son anniversaire. Une photo d'eux en train de s'embrasser était gravé sur le coeur en argent du bijou. Ses yeux se posèrent également sur son alliance. Il avait juré devant Dieu de la protéger. Cela valait aussi de lui épargner ses erreurs et l'inquiétude. Après un silence, il reprit la parole, et demanda timidement à son frère, en toute humilité :

- Est-ce que... ça te dérange si je reste avec toi... et si je ne rentre que demain chez moi ? Je ne veux surtout pas m'imposer... je peux même dormir dans la voiture... pour ne pas vous déranger toi et Harley. Tu en as fait beaucoup ce soir, je ne veux pas abuser... Je crois que j'ai besoin de ça pour me ressourcer et pour éviter de l'inquiéter.

Dormir dans la voiture... la proposition était absurde. Yohan n'allait pas le laisser dans un véhicule alors qu'il y avait un canapé dans son salon. Cela en disait long sur Julian. Même s'il était gentil, amical et protecteur, il gardait aussi une certaine réserve, il n'osait pas s'introduire dans la vie des gens et les déranger. C'était simplement de la politesse, une sorte de pudeur aussi. Etant donné qu'il l'avait inquiété ce soir, son ami lui fit comprendre qu'il était bienvenu sous son toit. Julian le remercia, ses joues avaient légèrement rougi. Il sortit son téléphone de sa poche. Il fallait prévenir Kathlyn. Il hésita entre lui envoyer un texto ou l'appeler... Le son de sa voix allait l'alarmer, il préféra lui envoyer un message. Alors que son pote conduisait, il saisit son petit mot, simple, mais attentionné, parce que sa femme, même si ce soir, il la fuyait, il l'aimait passionnément : "Hey ma belle ! Finalement, je vais passer la nuit chez Yohan, ça lui évitera de conduire si tard, j'ai peur qu'il s'endorme et qu'il ait un accident... Tu vas me manquer cette nuit, je commence déjà à être jaloux de l'oreiller que tu vas serrer dans tes bras... ça devrait être moi ! Je t'aime. Bonne nuit mon coeur. Xoxo". Il appuya sur le bouton pour envoyer.

Il savait qu'il avait pris la bonne décision pour eux deux. Kathlyn ne lui en voudrait pas d'avoir découché chez son meilleur ami. Elle lui faisait confiance à juste titre puisqu'il ne voyait qu'elle. Les autres femmes restaient inexistantes à ses yeux. Et pourtant, avec un physique comme le sien, il attirait les regards et les convoitises. Son alliance n'arrêtait pas certaines personnes, peu scrupuleuses. Pendant le trajet, Julian resta silencieux, se contentant de regarder les lumières de la ville. Sa mère adorait voir New York de nuit. Elle lui disait souvent que les étoiles n'étaient autre que le reflet des lumières de chaque building dans l'univers. La tête appuyée contre la vitre, le jeune homme se laissa bercé par le bruit du moteur. Il ferma les yeux et s'assoupit brièvement jusqu'à l'arrivée. En se montrant le plus discret possible, il suivit Yohan dans son appartement. Harley semblait être déjà couchée. Julian prit "possession" du canapé après que son frère de coeur lui ait apporté une couverture. Il le remercia à nouveau et les deux hommes se souhaitèrent bonne nuit après une accolade. Monroe se déshabilla pour se retrouver en t-shirt et caleçon, il plia méticuleusement son linge dans le noir puis il s'allongea. Deux minutes plus tard, il dormait déjà à poings fermés, exténué.

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