Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez|

Une visite impromptue #Lana

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyMar 21 Jan - 20:57

Lana & Noah
Une petite visite impromptue ne fait jamais de mal
New-York sous la neige c’est magique. Un énorme manteau blanc s’était formé et avait recouvert délicatement la grosse pomme pour laisser les habitants s’amuser ou bien s’énerver à cause du trafic interminable. Bien que les New-Yorkais aient l’habitude de la neige en cette période de l’année, beaucoup d’entre eux ne comprenaient toujours pas qu’il faille un peu plus de temps pour que les bonnes habitudes se reprennent. Noah adorait marcher, il préférait d’ailleurs utiliser ses pieds plutôt que sa voiture, surtout en cette période de l’année et le froid ne lui posait pas de réel soucis. Il en profitait pour aller à Central Park ou bien découvrir des petits recoins de la ville qu’il ne connaissait pas. Il adore cette ville, il ne pourrait pas la quitter, il a ses habitudes, ses petits repères et malgré que sa famille soit toujours dans les parages, il fait sa vie sans se soucier d’eux. Il avait rapidement quitté le cocon familial, bien trop sévère à son gout, trop cérémonieux pour lui pour faire son propre petit bout de chemin. La seule chose qu’il avait bien voulu gardé de ses parents étaient l’appartement de son père dans l’Upper East Side mais il n’y passait que très peu de temps préférant rester chez des amis, ou bien ailleurs. Il ne se sentait pas à sa place dans cet appartement, il n’avait pas envie de le décorer, pas envie d’y mettre sa petite touche personnelle. Ce matin, le jeune homme s’était réveillé chez son meilleur ami, Jordan, un jeune homme qu’il connaissait depuis à peu près 5 ans et avec qui il passait le plus clair de son temps. Ils faisaient toujours les 400 coups ensembles et c’était devenu une habitude de rester dormir chez lui après avoir fait une soirée bien arrosée. Noah n’était pas fiable, c’était un mec paumé qui ne savait pas encore où aller. La chose qu’il avait entreprit était d’être parti de chez ses parents, préférant vivre sa vie loin de cette autorité imposante. « Noah, je dois décoller à 10h, j’ai un rendez-vous » Noah sauta d’un bond du canapé en boxer et se dirigea dans la cuisine où se trouvait son ami « Un rendez-vous ? » avait-il demandé à Jordon avec un ton assez surpris. Il était encore tôt, et il ne l’avait jamais vu se lever aussi tôt « Un taff, je ne sais pas ce que ça va donner mais bon » Noah tapa sur l’épaule de son ami avant de se servir une tasse de café « Et c’est maintenant que tu m’apprends ce genre de nouvelles ! Mon vieux, il va vraiment falloir que je te briefe sur ce genre de chose » Ils rigolèrent tous les deux et Jordan partit se préparer. « Tu connais la maison, je te laisse fermer quand tu partiras, on s’appelle » Noah lui fit un signe de tête pour lui montrer qu’il avait bien compris le message. Il se prépara tranquillement et une fois 13 heures passées, il partit en direction de son appartement. Il n’avait pas franchement envie de retourner dans l’Upper East Side pour le moment mais il fallait qu’il se change et qu’il récupère sa guitare. Une fois chez lui, il en profita pour se réchauffer un petit peu. Il tomba sur une photo de lui et Lana qu’il avait reçu sur sa boîte mail la semaine dernière. Ils étaient tous les deux en compagnie d’amis communs après une soirée karaoké bien arrosée. Il sourit à son écran, se changea en vitesse, récupéra sa guitare et partit non loin de chez lui, toujours dans le même quartier rendre visite à Lana, qu’il connaissait depuis un petit moment aujourd’hui. Une petite impromptue mais il l’aimait tout de même bien cette jeune femme. Une fois devant la porte de son appartement, il donna plusieurs coups avant qu’elle ne lui fasse face. Large au sourire sur le visage, le jeune homme entra sans même attendre qu’elle ne l’y invite. Du Noah tout craché ! « Bonjour belle demoiselle, je rentre hein tu m’en voudras pas ! » Il posa sa guitare sur le canapé placé dans le salon de la jeune femme. « Je vois que tu as changé la décoration de ton salon, c’est …. Pas mal » Il sourit à la jeune femme, se forçant un petit peu « Ne restes pas plantée là, j’attends que tu daignes me dire bonjour quand même ! » Il fit un clin d’œil à la jeune femme.

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyMer 22 Jan - 22:07



Noah & Lana visite impromptue

New-York pendant cette saison était magique pour certain, beaucoup plus ennuyeux pour d’autres, dans la mesure où les chaussées étaient enneigées, et qu’il était beaucoup plus difficile de se rendre au travail. Lana n’était pas du genre à se plaindre, mais vivant sur l’Upper Side, on ne pouvait pas dire que la marche était préconisée pour se rendre au travail, même si elle faisait régulièrement du sport. Mais la tenue qui lui était imposée de par sa position ne lui permettait pas réellement de faire tout ce qu’elle avait à faire, même si elle avait fait à plusieurs reprises l’essai. Toutefois, il était clair que cela lui demandait du temps supplémentaire, plus se changer en arrivant à l’entreprise familiale. En plus, lorsque ses parents avaient eu vent du fait qu’elle arpentait les rues seule, autant dire qu’ils n’avaient pas sauté au plafond, et qu’ils lui avaient rappelé qui elle était gentiment, avec les risques qui pouvaient être présents. Qu’est ce qu’il ne fallait pas entendre quand même ! Enfin, ce matin, elle avait profité de son appartement immense pour travailler sur les dossiers qu’elle avait ramenés chez elle, vu qu’elle n’avait aucun rendez-vous pris, et qu’au pire, elle était joignable. Ayant profité de sa matinée à traîner plus ou moins au lit à lire les divers documents importants, elle n’avait pu que regarder l’heure, en préparant un bon déjeuner qui lui permettrait d’être un peu plus active que lors de cette matinée de fainéantise. A vrai dire, elle n’avait pas spécialement envie de travailler, vu qu’elle consacrait quand même pas mal de son temps à l’entreprise familiale, alors elle avait envie de prendre un break et quelques heures de répit n’allait pas la tuer non plus. De toute manière, avec cette météo, on ne pouvait pas dire qu’on allait la blâmer de ne pas avoir tout de suite regardé les contrats et voir si les prévisions étaient tout à fait cohérentes avec ce que l’entreprise attendait. C’était à s’arracher les cheveux, mais Lana était à l’aise dans ces courbes, ces chiffres, après tout c’était son quotidien depuis des mois, voire même quelques années, le remède à un passé tumultueux et surtout tourmenté. Mais elle n’avait pas à se plaindre, tout le monde l’enviait, elle vivait comme dans un grand palais, sa famille était richissime, sauf que personne ne connaissait son passé, son histoire. Perdue dans ses pensées, son téléphone lui remit les idées en place, et elle décrocha rapidement Oui, Maia. Je suis en train de regarder les dossiers. Pour les rendez-vous, on va essayer de voir la semaine prochaine, il ne me semble qu’il n’y aura aucun souci. Oui, à demain, si le temps le permet. Merci Maia. . Son assistante était super, toute adorable, mais là, la flemme s’empara un peu plus d’elle, à la vue de ce dossier présent sur son bureau. Au point où elle était partie en direction de sa salle de bains afin de prendre une bonne douche chaude, puis de regagner son salon, où elle se posa sur son canapé, et attrapa la télécommande. Après tout, en étant en débardeur et T-shirt, elle ne pouvait que se rendre compte qu’elle était chanceuse malgré tout. Pourtant, alors qu’elle était en train de se reposer, elle entendit frapper à sa porte. Bon sang, qui pouvait bien venir chez elle à cette heure ? Ouvrant la porte, elle ne put que sourire, en découvrant qui était le fameux intrus, qui ne s’était pas gêné et était rentré sans qu’elle ne l’invite. Après tout, cela ressemblait bien à Noah, ils se connaissaient bien et la dernière fois qu’ils s’étaient vus, on ne pouvait pas dire que la sobriété avait été de rigueur, la preuve était encore là sur son téléphone. « Bonjour belle demoiselle, je rentre hein tu m’en voudras pas ! » . Refermant la porte, elle ne put que prononcer Fais comme chez toi, Noah, je t’en prie.. . Soupirant, elle se tourna vers lui et croisa les bras sur sa poitrine, surtout quand elle vit avec quoi il était venu et surtout où il posait son instrument. Lana n’était pas maniaque, mais quand même, elle ne voulait pas non plus que son canapé serve de dépotoir. « Je vois que tu as changé la décoration de ton salon, c’est …. Pas mal »  .  Il était vrai qu’elle avait apporté quelques petites modifications, mais est ce que le brun était ironique dans ses propos ? Telle était la question. Il faut bien un peu de changement, et rappelle moi depuis quand tu n’es pas venu ? À moins que tu ne parles au nom de ta guitare, qui risque de ruiner mon canapé . Jouer les filles à papa, très peu pour elle, et c’était pour cette raison qu’elle avait souri pour lui faire comprendre qu’elle n’allait pas l’engueuler pour si peu, même si elle était très précautionneuse avec son mobilier, comme avec toutes ses affaires en général. « Ne restes pas plantée là, j’attends que tu daignes me dire bonjour quand même ! » . Non mais il poussait le bouchon un peu loin quand même, et elle soupira, en faisant mine de trainer des pieds, avant de le prendre dans ses bras, d’une manière tendre. La brunette en profita pour lui glisser à l’oreille dis donc, tu me fais quoi là ? Cela te coute tant que ça de dire bonjour, Nono ? . La jeune femme savait qu’il n’appréciait guère ce genre de surnoms, et elle l’avait bien fait exprès, chacun ses petites armes. Se reculant, elle vint lui caresser la joue, en rajoutant Allez ne boude pas mon beau… qu’est ce que tu es venu faire ? Me chanter la sérénade ou passer un petit moment agréable avec le froid qui règne à l’extérieur ?  . En regardant sa tenue, on était loin de penser que l’hiver était là, du moins c’était juste un constat.
©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyJeu 23 Jan - 0:37

Lana & Noah
Une petite visite impromptue ne fait jamais de mal
Noah n’avait pas toujours vécu à New-York, il avait grandi dans le New Jersey avec une famille un peu extrême. N’aimant pas l’autorité depuis qu’il était tout petit, Noah c’était toujours promis de partir le plus vite possible du cocon familial pour pouvoir s’éloigner le plus possible de toute cette fortune qui le dégoutait au plus haut point. Lorsqu’on avait de l’argent, on ne pouvait malheureusement pas faire vraiment confiance au monde qui nous entoure car on ne savait jamais si les gens présents étaient là pour notre fortune ou bien pour les personnes que nous pouvions être. Noah c’était toujours posé la question pour beaucoup de personnes mais n’avait jamais eu de réelles réponses et il s’en fichait finalement. Il avait préféré prendre ses distances avec toutes les formalités, toute cette richesse dont il n’avait même pas envie et bien que sa mère veuille lui donner un peu d’argent tous les mois, il préférait vivre de ses propres revenus. Il avait déjà bien assez de cet appartement dans l’Upper East Side pour se souvenir qu’il venait d’une famille de la haute société. Pourtant, il avait l’impression d’être un homme tout à fait normal, un homme des plus banals, il n’avait jamais voulu se formaliser à toute cette société de gens bien trop hautains pour lui. Sa mère avait toujours essayé de le mettre sur le droit chemin mais rien n’y avait fais, elle n’avait jamais réussis à le faire tenir droit, il n’était pas de ce monde et elle le savait, seulement elle n’avait pas envie de se l’avouer. Il restait son fils et elle aimait le savoir heureux bien qu’elle aurait aimé qu’il soit déjà marié avec une femme qui soit digne de son rang. Noah n’était pas fils unique mais il avait toujours fais comme s’il l’était puisqu’il n’avait jamais eu aucune affinité avec eux excepté son frère jumeau qui était décédé il y’a quelques années de ça. Iil avait toujours partagé de magnifiques moments avec son jumeau, il avait toujours été heureux avec son confident, son meilleur ami mais alors que Noah avait eu un accident de voiture, son frère avait fini par lui claquer la porte au nez et à ne plus lui adresser la parole, pas même sur son lit de mort. Noah avait l’impression d’y être pour quelque chose et ne s’en remettait pas. C’était une blessure qui ne voulait pas se fermer et Noah essayait d’oublier en étant le plus loin possible du New Jersey. Une fois rentré chez lui, il n’aimait pas trop s’attarder, il n’aimait pas ne rien faire, alors c’était soit il bravait une nouvelle fois le froid pour rester un peu dans central park, prendre quelque cliché du manteau blanc qui s’était étalé sur l’immense poumon vert de la ville ou bien rendre visite à une amie qui n’était pas très loin. Alors entre le froid, et le chaud en compagnie d’une belle demoiselle, le jeune homme avait tout de suite trouvé réponse adéquate. Il devait alors braver une nouvelle le froid pour deux rues avant de se faufiler dans l’immeuble de Lana. Il enleva ses gants et plaça son bonnet dans sa poche de manteau avant de prendre l’ascenseur pour se retrouver à l’étage où vivait la jolie brune. Guitare sur le dos, il n’attendit pas de se faire inviter par la jeune femme et entra dans cet immense appartement qu’était le sien. Il sourit à la jeune femme qui était vêtue d’un simple débardeur et d’un petit short qui était… vraiment court. Noah profita de cette occasion pour jeter un œil aux formes de la jeune femme qu’il appréciait grandement. Enfin, il soupira et se débarrassa de son manteau et de sa guitare. Fais comme chez toi, Noah, je t’en prie... Il sourit à la jeune femme et lui déposa finalement un baiser sur la joue « Trop aimable Lana ! » Il prit une pomme qui était dans une panière placée sur le comptoir de la cuisine et en prit une bonne bouchée. Elle lui avait dit de faire comme chez lui, n’est-ce pas ?! Il faut bien un peu de changement, et rappelle moi depuis quand tu n’es pas venu ? À moins que tu ne parles au nom de ta guitare, qui risque de ruiner mon canapé Il haussa les épaules tranquillement tout en continuant de manger la pomme qu’il venait de piquer à la jeune femme. « Cà doit bien faire des lustres que je ne suis pas venu ici, mais si je devais attendre une invitation de ta part, on pourrait attendre que les poules aient des dents hein » Il sourit à la jeune femme tout en récupérant sa précieuse guitare « Elle ne te plait plus ma guitare ?! » Il jeta le restant de sa pomme dans une poubelle non loin de lui et ouvrit son étui pour en sortir sa belle guitare qu’il affectionnait tant. Il la reposa lorsque la jeune femme se rapproche de lui pour lui dire enfin bonjour. dis donc, tu me fais quoi là ? Cela te coute tant que ça de dire bonjour, Nono ? Il fit une petite grimace lorsqu’elle osa prononcer le surnom nono. « Tu serais adorable de rayer de ton vocabulaire ce surnom minable, sinon je recommence avec le surnom nana ! Et ça peut faire très mal ! » Il essaya d’être très sérieux pour le coup mais la jeune femme savait aussi bien jouer que lui. Allez ne boude pas mon beau… qu’est ce que tu es venu faire ? Me chanter la sérénade ou passer un petit moment agréable avec le froid qui règne à l’extérieur ? Le jeune homme sourit à la jolie brune et caressa sa guitare adorée. Il leva les yeux au ciel « Ne t’emballes pas trop vite. Tu sais que je ne suis jamais sans ma petite guitare chérie. Et je ne joue jamais devant beaucoup de personne, seulement lorsque je monte sur scène. Les sérénades très peu pour moi. En fait, je me suis dit que j’allais aller jouer avec mon ami l’écureuil à central Park mais je me suis dit que comme j’étais de passage à mon appartement, je pouvais venir t’embêter un peu comme je sais que ma présence t’importune au plus haut point. » Il caressa le bras de la jeune femme avant de ranger sa guitare à nouveau dans son étui. « Comment ça se passe à ton boulot ? T’as toujours pas tué ton assistante ?! » Il se mit à rigoler face à la mine dépitée de la jeune femme.

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyVen 24 Jan - 20:39



Noah & Lana visite impromptue

Lana était plus qu’habituée à connaitre New-York sous la neige. A vrai dire, elle avait vu cette ville sous toutes les saisons, et elle préférait grandement l’hiver, bien que le manteau blanc présent ait tendance à ralentir tout le monde et empêcher cette ferveur habituelle. Toutefois, elle prenait ses précautions, ou du moins elle avait été plus maligne en ramenant du travail chez elle, afin de ne prendre aucun risque inutile sur les routes. Parce que même si la plupart du temps, tout était dégagé, certains s’avéraient être de vrais fous du volant, et avec tout son passé, ses parents continuaient de veiller sur elle, en s’assurant qu’elle ne sorte pas et qu’elle n’ait pas d’idée saugrenue comme celle de se rendre sur son lieu de travail à pied à maintes reprises. Oui, elle faisait partie d’une famille aisée, elle le savait pertinemment, et elle n’avait pas spécialement envie de rompre les traditions, vu qu’elle s’était lancée elle aussi dans l’entreprise, en étant responsable commerciale. A vrai dire, cela l’avait en quelque rassurée, vu qu’elle avait besoin de stabilité, et son cocon familial était déjà son assurance, ses parents avaient su l’entourer, que ce soit pour son opération ou la disparition prématurée de celui qu’elle affectionnait tant. Depuis, elle se confortait dans une existence où elle n’avait pas beaucoup de temps pour elle, se noyant dans une masse de travail afin d’éviter de penser ou de faire d’éventuels projets. C’était comme si à 25 ans, elle n’avait plus de vie personnelle. Toutefois, il fallait bien reconnaitre qu’elle arrivait quand même à s’accorder des moments de répit, comme il y a quelques semaines. Mais la brunette n’avait pas le temps de rêver, étant donné le nombre de dossiers qui s’étalait sur la table de son salon, et si le travail lui avait été rappelé par un coup de téléphone de son assistante, elle avait décidé de faire ce qu’elle pouvait, sans se prendre la tête ou s’arracher les cheveux pour des contrats qui devraient forcément passer entre les mains d’avocats et d’instances juridiques. Alors ce n’était pas pour un jour ou deux que la face du monde allait changer, bien au contraire. Après une bonne douche qui l’avait réveillée et remis les idées en place, elle s’accordait un peu de repos bien mérité, en plus il fallait bien avouer qu’elle avait mis une tenue plutôt estivale afin de rester dans son appartement. En plus, la demoiselle n’attendait personne, donc c’était parfaitement adéquat pour un moment de relaxation avec quand même un peu de travail. Après tout, autant mêler travail et repos, c’était le meilleur moyen d’être efficace. Sauf que quelqu’un avait frappé à sa porte, venant fichtre en l’air le programme initialement prévu. A peine avait-elle ouvert qu’elle avait compris que Noah comptait bien passer ainsi que rester, il ne fallait pas être complètement aveugle pour se rendre compte que le fait qu’il entre comme ça sans lui donner le soin de l’inviter n’était qu’un aperçu de la suite. Et si la brune s’était alors amusée à faire preuve de sarcasme, le baiser du brun sur sa joue avait eu le don de la calmer, avant qu’il ne se décide à renchérir « Trop aimable Lana ! » . La brune leva automatiquement les yeux au ciel, en soupirant de manière exagérée « C’est un plaisir. Comme d’habitude. Mais il faut croire qu’il n’y a que toi qui ne t’en rendais pas compte » . Après tout, elle s’était toujours montrée des plus courtoises avec lui, et ils s’étaient amusés comme des fous lors de leur soirée karaoké, mais elle appréciait grandement son cocon, et là, on ne pouvait pas dire que Noah le respectait réellement, par sa manière de faire intrusion dans sa vie et d’agir comme s’il était dans son propre appartement. Lana avait croisé les bras, l’observant manger une pomme et jeter le reste à la poubelle. Bien évidemment, elle aurait pu se montrer désagréable et le mettre à la porte, seulement son éducation faisait qu’elle ne pouvait pas se résoudre à le faire. « Cà doit bien faire des lustres que je ne suis pas venu ici, mais si je devais attendre une invitation de ta part, on pourrait attendre que les poules aient des dents hein. Elle ne te plait plus ma guitare ?! » . Faisant quelques pas dans ce qui était d’après ses souvenirs son appartement, elle continua de le dévisager en le pointant du doigt. « Dois je te rappeler que je suis bien trop occupée, si tu veux je t’enverrai mon emploi du temps. Et ce n’est pas que ma faute, tu n’as pas donné signe de vie depuis la dernière soirée qu’on a passé ensemble. Alors si cela avait été le cas, tu aurais eu le privilège de recevoir une quelconque invitation. Ta guitare me plait quand tu l’as dans les mains et que tu en joues, pas quand elle décide de trôner sur mon canapé flambant neuf.  » . La jeune femme adorait vraiment l’entendre chanter, cela l’apaisait voire même lui procurait autre chose qu’elle n’arrivait toujours pas à expliquer. Alors pour essayer de calmer ses nerfs, la carte de l’humour avait été sortie, cela avait eu son petit effet vu la riposte qui avait été faite, mais qui aux yeux de la brune restait relativement faible. « Tu serais adorable de rayer de ton vocabulaire ce surnom minable, sinon je recommence avec le surnom nana ! Et ça peut faire très mal ! »  . Lui tirant la langue, elle vint le prendre affectueusement dans ses bras, avant de se reculer et lui donner un léger coup de poing dans l’épaule. « Non mais si je comprends bien, c’est toi qui dictes mon vocabulaire ? Désolée, tu n’as pas ce droit, très cher. Nana, ça me va très bien, dommage que tu ne te sois pas appelé Thomas, on aurait pu être Tomtom et Nana, ça aurait fait un beau duo tiens. Sache une chose, rien ne peut me faire mal  » . La demoiselle avait prononcé sa dernière phrase en un murmure, parce que personne ne connaissait réellement son passé, et elle n’était pas prête à en parler ouvertement, sans craindre de voir se rouvrir cette plaie. Chassant bien rapidement cette pensée, elle se concentra à nouveau sur ce brun, qui devait justifier sa présence, ce qu’il fit d’ailleurs « Ne t’emballes pas trop vite. Tu sais que je ne suis jamais sans ma petite guitare chérie. Et je ne joue jamais devant beaucoup de personne, seulement lorsque je monte sur scène. Les sérénades très peu pour moi. En fait, je me suis dit que j’allais aller jouer avec mon ami l’écureuil à central Park mais je me suis dit que comme j’étais de passage à mon appartement, je pouvais venir t’embêter un peu comme je sais que ma présence t’importune au plus haut point. » . Lana se mit à sourire, avant qu’il ne vienne lui caresser le bras, chose qui eut le don de la faire frémir et reculer légèrement, comme mal à l’aise d’un coup. Faisant mine de rien, elle se hâta de répondre « oh pardon de croire que tu aurais pu chanter pour mes beaux yeux, c’est que je ne m’appelle pas Faith, c’est ça. Donc pas de sérénades ? J’ai oublié que tu collectionnais les femmes et que tu ne t’attachais pas, quelle stupide je peux être quand même ! Tu vas surtout m’empêcher de m’occuper de tous mes dossiers en attente, c’est tout.» . La responsable le titillait et pas qu’un peu, en appuyant sur un point vraiment sensible qui était sa vie sentimentale plus que compliquée qui contrastait avec la sienne qui était inexistante, par choix. « Comment ça se passe à ton boulot ? T’as toujours pas tué ton assistante ?! » . Secouant la tête, elle se demandait s’il fallait en rire ou en pleurer. « Je vais t »avouer que je suis overbookée, mais que je peux quand même travailler à la maison, donc cela ne pose pas vraiment de soucis. Et tu me prends vraiment pour un tyran ou quoi ? Mon assistante ne se plaint jamais, d’ailleurs, elle est en train de rechercher d’éventuels pères si je décide de faire une fécondation in vitro, autant dire que ta candidature pourrait être intéressante..» . L’air qu’elle avait pris montrait qu’elle plaisantait, parce qu’elle n’avait qu’une seule envie : le voir se décomposer et voir comment il pourrait réagir à ce projet qui n’en était pas un, du moins pas dans l’immédiat, vu qu’elle n’était pas encore prête à construire un foyer.
©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptySam 25 Jan - 1:12

Lana & Noah
Une petite visite impromptue ne fait jamais de mal
Noah passait le plus clair de son temps dehors, il aimait profiter des rues parfois remplies de touristes qui appréciaient chaque parcelle de la ville. Il était connu comme le jeune homme rebelle, proche de la trentaine qui n’aimait pas l’autorité et tous ses amis le respectait pour l’homme qu’il était. Il était gentil, doté aussi d’une extrême générosité mais il ne laissait jamais faire. Ce qu’on aimait aussi chez lui s’était sa joie de vivre et le fait qu’il soit toujours souriant et joyeux. Il n’aimait pas la déprime, il n’aimait pas être triste, il y’avait toujours pire que lui et il savait qu’il était bien loti contrairement à beaucoup d’autre. Malheureusement, il avait toujours détesté son train de vie, son enfance, et rejetait la fortune dont il avait hérité. La seule chose qui pouvait montrer qu’il était issu d’une famille de la haute Société était son appartement situé dans l’Upper East Side et certains vêtements qu’il possédait. Pour le reste, il vivait comme tout le monde et ne se prenait jamais la tête. Aujourd’hui était une nouvelle journée, la neige continuait de tomber et Noah n’avait pas envie de rentrer dans son appartement rempli de souvenirs. La seule chose qui aurait pu blesser Noah et qui pourrait toujours le blesser d’ailleurs était le fait que l’on parle de son frère jumeau, décédé il y’a quelques années des suites d’un cancer. Il ne parlait jamais de son frère, il n’en ressentait pas l’envie, pas même le besoin surtout que c’était toujours un sujet assez délicat. Il n’avait pas pu lui dire en revoir, ce dernier refusant de lui adresser la parole même sur son lit de mort. Il avait arrêté de lui parler depuis que Noah avait eu un accident de voiture à l’âge de 10 ans et sans savoir pourquoi, les deux frères ne s’étaient plus entendus jusqu’à la fin. Noah regrettait de ne pas savoir pourquoi son frère avait arrêté de lui parler, mais il ne le saurait plus jamais de toute manière et il n’avait plus envie de se gâcher la vie pour ce genre de chose. Il avait trop attendu après son frère et il n’avait jamais rien eu, et aujourd’hui, il n’attendait plus rien de personne et vivait sa vie tranquillement et tout seul. Le jeune homme allait avoir la trentaine et pourtant, il n’avait pas d’emploi fixe et ne savait que faire de sa vie. La seule chose qu’il savait si bien faire était de vivre sa vie sans se prendre la tête et de faire des petits boulots. Pourtant, Noah avait un diplôme de communication et avait une forte passion pour la musique et la photo. Il avait de multiples talents mais ne savait pas trop comment se poser. Il n’était pas vraiment prêt à mener une vie stable. On pouvait parfois ne pas vouloir le prendre au sérieux et pourtant il en avait dans la tête. Malheureusement, sa vie sentimentale laissait à désirer et il faisait un peu n’importe quoi. La peur d’aimer ? La peur de se poser ? Noah ne savait pas trop mais il ne se voyait pas avoir une relation sérieuse avec une femme. Du moins pour le moment. Dans tous les cas, le jeune homme en profitait déjà assez avec les femmes bien qu’il ait ralentis un peu la cadence ces derniers temps. Une fois qu’il fut rentré chez lui et qu’il avait récupéré tout ce qu’il lui fallait, le jeune homme décida d’aller rendre une petite visite à une jeune femme qu’il connaissait très bien. Noah et Lana étaient des amis de longue date, et Noah ne se souvenait même plus comment il avait rencontré la jeune femme mais ils s’entendaient très bien, se titillaient assez souvent et c’est ce que Noah attendait d’une relation amicale. Tout le monde disait que les relations amicales entre un homme et une femme ne pouvaient perdurer et pourtant cela faisait des années que les deux amis s’entendaient à merveille. Bien évidemment, il y’avait parfois des clashes car les deux protagonistes n’avaient pas leurs langues dans leurs poches mais Noah appréciait la compagnie de Lana malgré qu’elle soit parfois bien trop autoritaire pour lui. « C’est un plaisir. Comme d’habitude. Mais il faut croire qu’il n’y a que toi qui ne t’en rendais pas compte » L’arrivée de Noah ne passait décidément pas inaperçu et l’heure de la titiller était déjà arrivé. Noah ne perdait jamais une seconde pour taquiner la jeune femme, c’était sa façon à lui de montrer à Lana qu’il aimait la voir et qu’il aimait sa présence. C’était peut-être un peu étrange mais c’est comme ça que le jeune homme fonctionnait. « Je sais que tu aimes ma présence, tu n’es pas obligée de te montrer si enthousiaste » Il fit un clin d’œil à la jeune femme afin de lui montrer qu’il disait ça en rigolant. « Mince, je savais bien que je passais à côté de quelque chose ! » Il sourit à la jeune femme et commença à faire comme chez lui. Il était déjà venu une ou deux fois chez Lana et connaissait donc déjà les lieux bien que la jeune femme ait changé de nouveau la décoration. Il voyait bien que la jeune femme le dévisageait mais il trouvait ça assez marrant et puis c’était pour son côté Rebel qu’elle appréciait le jeune homme, non ? « Dois je te rappeler que je suis bien trop occupée, si tu veux je t’enverrai mon emploi du temps. Et ce n’est pas que ma faute, tu n’as pas donné signe de vie depuis la dernière soirée qu’on a passé ensemble. Alors si cela avait été le cas, tu aurais eu le privilège de recevoir une quelconque invitation. Ta guitare me plait quand tu l’as dans les mains et que tu en joues, pas quand elle décide de trôner sur mon canapé flambant neuf. » Il leva automatiquement les yeux au ciel, elle disait toujours qu’elle était trop occupée et le jeune homme trouvait qu’elle devrait prendre un petit peu de vacances car elle travaillait bien trop. Elle ne s’amusait jamais et c’était bien dommage mais qui était-il pour lui dire ce genre de chose, lui qui ne travaillait pas vraiment, et qui faisait un peu n’importe quoi dans sa vie. Il soupira la laissant finir sa sentence avant de répondre « Tu es toujours trop occupée ma chère et je pense que tu utilises ton travail comme bouclier ! Mais je dis ça, je dis rien. Oui, envoi-moi ton emploi du temps que je vois si tu ne me mens pas un petit peu. Peut-être parce que moi aussi j’étais occupé enfin nous n’allons pas commencer à tergiverser la dessus, tu as tords c’est comme ça ! » Il eut un large sourire face à son dernier propos avant de reprendre tranquillement « Tu n’en as pas marre de changer de canapé tous les 4 matins ? Ma guitare apprécie le confort que tu lui proposes, ce n’est pas pareil ! » ils cherchaient toujours à avoir le dernier mot tous les deux, ils étaient têtus et c’était toujours un dialogue sans fin entre ses deux-là. Une réelle amitié s’était tissé entre les deux personnes et parfois on pourrait penser qu’il se passait bien plus et pourtant Noah n’avait pas envie d’aller sur cette lancée car il savait qu’il pouvait faire souffrir la jeune femme. Il n’avait pas envie que Lana ne soit un coup d’un soir, il l’appréciait bien assez pour ne pas lui faire ça, et bien qu’il la trouve attirante, il n’y avait rien du tout entre eux et c’était surement préférable… Pour le moment. Il n’avait jamais pensé à mal avec elle, il pensait simplement à s’amuser, car c’était une jeune femme marrante, attachante et on ne pouvait qu’apprécier sa présence malgré son sale caractère de temps en temps. « Non mais si je comprends bien, c’est toi qui dictes mon vocabulaire ? Désolée, tu n’as pas ce droit, très cher. Nana, ça me va très bien, dommage que tu ne te sois pas appelé Thomas, on aurait pu être Tomtom et Nana, ça aurait fait un beau duo tiens. Sache une chose, rien ne peut me faire mal » Il fit un signe de la tête pour lui répondre par la positive. Il adorait taquiner la jeune femme mais il n’aimait pas franchement le surnom qu’elle adorait lui donner. « Je devrais aller faire une demande pour changer de prénom tiens ! » avait-il déclaré avec une petite moue. « oh pardon de croire que tu aurais pu chanter pour mes beaux yeux, c’est que je ne m’appelle pas Faith, c’est ça. Donc pas de sérénades ? J’ai oublié que tu collectionnais les femmes et que tu ne t’attachais pas, quelle stupide je peux être quand même ! Tu vas surtout m’empêcher de m’occuper de tous mes dossiers en attente, c’est tout.» Il haussa les épaules avec un petit sourire. Il aurait pu lui faire écouter le dernier air qu’il avait trouvé pour sa nouvelle chanson mais il n’en avait pas envie pour le moment. Il préférait l’embêter comme il se doit. « Je sais que tu as les chevilles bien étroites mais quand même Lana ! Tout de suite… Tu aimes bien ce prénom j’ai l’impression, si tu veux je peux faire la chandelle pour vous deux. Merci de me le rappeler, je t’en serai éternellement reconnaissant. Non pas de sérénades, mais je voulais te faire écouter le nouvel air que j’avais en tête pour ma nouvelle chanson, mais comme tu es vilaine, je vais m’abstenir… Je peux aussi m’en aller » Il sourit à la jeune femme et se dirigea vers la porte d’entrée, feintant de commencer à partir. Finalement, la jeune femme le rattrapa et il se posa pour en savoir plus sur son travail. Il s’intéressait à la vie de la jeune femme, seulement il pouvait être un peu maladroit peut-être. « Je vais t’avouer que je suis overbookée, mais que je peux quand même travailler à la maison, donc cela ne pose pas vraiment de soucis. Et tu me prends vraiment pour un tyran ou quoi ? Mon assistante ne se plaint jamais, d’ailleurs, elle est en train de rechercher d’éventuels pères si je décide de faire une fécondation in vitro, autant dire que ta candidature pourrait être intéressante..» Il sourit à la jeune femme. Il s’approcha d’elle et lui tapota l’épaule. « C’est bien que tu puisses faire ton travail à la maison mais tu es bien trop enfermée, je vais devoir t’enlever à un moment donné parce que tu n’as aucune vie et ce n’est pas cool, femme ! BOOM ! Tu viens de me balancer une bombe comme ça, sans me prévenir ? Attention Lana, tu ne veux pas prendre soin de mon cœur on dirait ! Tu veux vraiment te lancer la dedans ? Avec ton travail et tout le reste ? »

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyMer 29 Jan - 0:38



Noah & Lana visite impromptue

« Je sais que tu aimes ma présence, tu n’es pas obligée de te montrer si enthousiaste. Mince, je savais bien que je passais à côté de quelque chose ! »  . Comment venir tout casser l’emploi du temps de la demoiselle en trois secondes chrono, il fallait juste qu’un intrus alias Noah Heisler n’arrive à l’improviste, s’installant comme s’il était chez lui, venant mettre Lana quelque peu mal à l’aise. Parce que si elle pouvait se montrer tout à fait courtoise, il n’en demeurait pas moins qu’elle avait quelque peu du mal à supporter qu’on vienne s’immiscer dans son cocon, son univers, son appartement. Certes, la jeune femme appartenait à un milieu aisé, mais on ne lui avait jamais appris à snober les gens ou faire pire. La famille Redbird gardait les pieds sur terre, malgré tout ce qu’ils avaient pu construire. En plus, il fallait croire que lui voulait la titiller toujours plus, et elle n’était pas forcément à son aise, dans la mesure où elle l’adorait, vu qu’ils étaient amis, et cela s’arrêtait tout bonnement là, enfin c’était la meilleure chose. Malgré le temps qui avait passé, on ne pouvait pas dire que la belle brune avait repris gout à la vie et à d’autres petits détails de la vie, au contraire, elle se plongeait à corps perdu dans son travail, et ce n’était pas prêt de changer. Levant les yeux au ciel, elle ne put que regarder le brun, qui semblait vraiment la prendre pour une forcenée du travail ou un dictateur en jupette, enfin plus en débardeur et mini-short. «  Tu ne rentrerais pas comme un voleur, peut-être que j’aurais sorti voire même sabré le champagne.  Et vas-y, fais ton malin, estime toi heureux que je ne te mette pas dehors avec un coup de pied aux fesses tiens. » . Le sourire de Noah avait eu le don de ne pas la faire sortir de ses gonds et mettre ses menaces à exécution, bien que cela la titille fortement. Toutefois, elle ne pouvait que rester sur ses gardes, en alerte, alors qu’il ne semblait pas du tout être un redoutable prédateur, mais bon, elle était toujours ainsi, et cela ne changerait jamais. Le fait qu’il s’intéresse à présent à son intérieur la rassurait un brin, mais quand même. Lana était ce genre de personnes qui vivaient bien, et qui avait décidé de changer de mobilier quand l’envie lui en prenait, surtout quand elle avait un réel coup de cœur, et son appartement avait été aménagé pour que le confort soit au rendez vous, y compris le côté pratique, afin qu’elle puisse travailler à domicile, ce qu’elle faisait d’ailleurs assez régulièrement. Et si le brun semblait quelque peu décontenancé de ne pas avoir vu les transformations auparavant, elle lui avait bien évidemment rappelé qu’elle n’avait pas un travail qui lui prenait deux heures de sa journée, à vrai dire, on pouvait multiplier ceci par six voire même par huit à certains moments. Alors certes, il pouvait lever les yeux au ciel, comme exaspéré, mais elle ne comptait pas se laisser démonter si aisément, parce que tous les deux avaient des vies totalement différentes. « Tu es toujours trop occupée ma chère et je pense que tu utilises ton travail comme bouclier ! Mais je dis ça, je dis rien. Oui, envoi-moi ton emploi du temps que je vois si tu ne me mens pas un petit peu. Peut-être parce que moi aussi j’étais occupé enfin nous n’allons pas commencer à tergiverser la dessus, tu as tords c’est comme ça ! Tu n’en as pas marre de changer de canapé tous les 4 matins ? Ma guitare apprécie le confort que tu lui proposes, ce n’est pas pareil ! »  . Lui tirant la langue de manière très enfantine, elle avait fini par lui tourner le dos, pour s’installer sur le tabouret le plus proche. Elle avait besoin de se poser un peu, et de ne pas être la défensive et risquer de lui donner un coup de guitare sur la tête, au passage. « pourquoi ? parce que toi, tu ne l’es pas ? Je fais ce que je veux, Noah. Tu ne connais pas les raisons qui me poussent à agir de la sorte. J’ai choisi ma vie, alors tes commentaires ne m’atteindront jamais. Il faudra que tu me rappelles ton numéro, je crois que j’ai dû le zapper, et pas qu’un peu, ou alors même ton adresse mail par la même occasion. Bien évidemment, parce que toi, tu es la pauvre victime, c’est ça ? Laisse-moi rire, tiens. Je ne change pas de canapé tout le temps, celui-là restera un bon moment, il est parfait. Ben laisse moi ta guitare alors, au pire on fait garde partagée de ton bébé adoré.  » . Une pointe de malice était apparue dans son regard, et si elle avait su se pincer les lèvres, elle n’avait pu retenir un éclat de rire, en voyant la mine de Noah se décomposer littéralement. Mais après tout, il l’avait bien cherché quand même. Se relevant, elle avait réussi à calmer ses nerfs, et avait réduit la distance qui les séparait, bien qu’elle ne voulait pas non plus lui laisser penser qu’elle effaçait tout d’un revers de la main, y compris ses remarques limite cinglantes. Tous les deux étaient amis, et cela commençait à remontrer, et cela leur allait très bien. Noah avait une autre vision de la vie qu’elle, préférant la musique au sérieux et à la stabilité. Alors, si la divergence semblait être là, il n’en demeurait pas moins qu’ils plaisantaient, et la brune n’avait pu que renchérir de plus belle, surtout avec les divers surnoms qui avaient surgi sans aucune attente, et avec une spontanéité folle. « Je devrais aller faire une demande pour changer de prénom tiens ! »   , accompagné de la moue avait eu raison d’elle, au point qu’elle avait du se mordre l’intérieur de la joue pour se contenir, avant de rétorquer d’un ton amusé « mais c’est une excellente idée que voilà là. Même si Noah est très joli, surtout en raison du fait qu’il commence par la meilleure lettre..  » . Bien évidemment, ses propos pouvaient être relativement difficiles à comprendre et saisir, vu que son prénom ne commençait pas par un N, mais inconsciemment, elle avait fait référence au tatouage qu’elle avait à la nuque, et dont peu de monde connaissait l’existence, en raison du lien qu’il avait avec son passé quelque peu noir et triste. Passant une main dans ses cheveux, elle prit un air détaché, comme si tout allait bien, même si elle avait réveillé une vieille blessure qui ne cicatriserait jamais à coup sûr. Alors, pour relancer la conversation, elle avait pointé du doigt son amour dévorant pour la musique, et il fallait même avouer qu’il se débrouillait plutôt pas mal, et qu’elle était fan de lui et de la manière si particulière qu’il avait de chanter. Pourtant, les compliments n’étaient pas gratuits, au point qu’elle avait aussi mis en avant la relation qu’il entretenait avec sa sœur de cœur, curiosité quand tu nous tiens ! « Je sais que tu as les chevilles bien étroites mais quand même Lana ! Tout de suite… Tu aimes bien ce prénom j’ai l’impression, si tu veux je peux faire la chandelle pour vous deux. Merci de me le rappeler, je t’en serai éternellement reconnaissant. Non pas de sérénades, mais je voulais te faire écouter le nouvel air que j’avais en tête pour ma nouvelle chanson, mais comme tu es vilaine, je vais m’abstenir… Je peux aussi m’en aller » . Secouant la tête de la gauche vers la droite, elle exprimait d’une part sa désapprobation avec les propos tenus par le brun ainsi que son refus qu’il quitte son appartement, ce qui était assez ironique et complexe à la fois, étant donné qu’elle l’aurait bien mis à la porte quelques minutes auparavant. « Oh ça va hein, arrête de toujours prendre la mouche pour un rien, je te prie, toi qui est si ouvert d’esprit normalement. N’importe quoi, c’est moi qui ai la sensation de vous tenir la chandelle, parce qu’à force de vous tourner autour, il faudrait peut-être passer la seconde et vous lancer. Ben quoi ? Tu es pire qu’un Don juan, et tu ne peux pas le nier, Noah. Tu serais prêt à faire cela ? woo je devrais me sentir vraiment honorée, en fait, je le suis, mais je te préviens, je n’ai pas de studio d’enregistrement, et nous n’avons pas décidé de nous lancer sur cette voie, donc je ne te serais pas d’une grande aide. Mais reste, s’il te plait» . Ses derniers mots avaient été prononcés en un murmure, comme une prière. Parce qu’elle n’avait jamais cru pouvoir lui dire ceci, d’ailleurs elle avait accompagné le geste à la parole, le rattrapant expressément. Si elle avait pu le surprendre, le fait qu’il l’interroge sur sa vie professionnelle l’avait faite réagir plus que vivement, en prononçant des énormités. Alors le fait qu’il lui tape sur l’épaule l’avait faite sourire ainsi que son « C’est bien que tu puisses faire ton travail à la maison mais tu es bien trop enfermée, je vais devoir t’enlever à un moment donné parce que tu n’as aucune vie et ce n’est pas cool, femme ! BOOM ! Tu viens de me balancer une bombe comme ça, sans me prévenir ? Attention Lana, tu ne veux pas prendre soin de mon cœur on dirait ! Tu veux vraiment te lancer la dedans ? Avec ton travail et tout le reste ? » , alors qu’elle avait baissé les yeux. A vrai dire, tout était clair à son esprit, pourtant, elle ne tenait pas à se justifier quant à ses choix, ou ses non choix d’ailleurs. La famille était un point important à ses yeux, mais elle n’était pas prête à en construire une, et surtout pas sans père, ou du moins une présence masculine à ses côtés, soit dit en passant. Relevant son regard, elle vint le planter dans celui de Noah, avant de murmurer   « c’est la joie d’avoir la boite dans sa famille et d’avoir choisi un excellent métier, et ne compte pas sur moi pour sortir, je suis très bien ainsi, et j’ai une entreprise à faire tourner et à développer, donc ce sera pour plus tard. Et tu me parles autrement, homme, parce que sinon c’est la porte. Je ne suis pas une petite chose fragile. Ton cœur se porte à merveilles, mais celui de tes conquêtes beaucoup moins bien, alors je ne me fais aucun souci pour toi, va. Et pourquoi pas ? Mais si j’avais prononcé ces paroles sérieusement, je suis persuadée que tu ne serais pas pour être le géniteur d’un enfant que tu n’élèverais pas directement. Mais rassure toi, ce n’était que pour te charrier. Après tout, je préfère les rencontres normales, mais je ne suis pas prête à avoir un amant, mon travail serait trop jaloux. Et n’oublions pas que je suis jeune, contrairement à toi .» . Se détournant de lui, elle fit quelques pas vers son canapé, avant de se retourner. « C’est bon rassuré ? Je ne suis pas encore folle, va…» . à vrai dire, elle se demandait si elle ne l’était pas un peu quand même, parce qu’à force de vouloir enfermer ses soucis, elle avait oublié de vivre, et une partie d’elle-même avait disparu, et c’était sans doute le plus tragique, sans que personne ne s’en rende vraiment compte, pas même cet ami qui était plus que déluré….
©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyJeu 30 Jan - 16:12

Lana & Noah
Une petite visite impromptue ne fait jamais de mal
«  Tu ne rentrerais pas comme un voleur, peut-être que j’aurais sorti voire même sabré le champagne.  Et vas-y, fais ton malin, estime toi heureux que je ne te mette pas dehors avec un coup de pied aux fesses tiens. » Noah leva les yeux au ciel, il aimait faire son petit effet en arrivant toujours comme un voleur et à chaque fois, il visait dans le mille puisque Lana tombait toujours dans le panneau. Elle ne marchait pas elle courait tête baissée. Il sourit ensuite à la jeune femme, amusé par la situation mais c'était une situation permanente entre eux deux et Noah ne s'en laissait jamais. « Je ne rentre jamais comme un voleur, je sonne à ta porte, c'est déjà pas mal, tu ne penses pas ? Tu ne pourrais pas me jeter dehors, tu m'aimes bien trop pour cela et puis avoue que ma compagnie est appréciable ma belle ! Mes fesses te remercient en tout cas, » Il savait que la jeune femme appréciait sa compagnie et lui tout autant mais il n'allait pas l'avouer à la jeune femme, ce serait bien trop facile. Et puis, Noah n'était pas le genre d'homme à se poser avec une femme bien qu'il puisse avoir quelques sentiments... Mais ça, c'était une toute autre histoire, un tout autre chapitre. Une histoire qui pourrait s'écrire, ou peut-être pas. Il avait pris ses aises en arrivant chez la jeune femme comme il le faisait à chaque fois et ça ne lui posait jamais aucun problème. Il adorait embêter Lana et ça ne changerait pas de sitôt. « pourquoi ? parce que toi, tu ne l’es pas ? Je fais ce que je veux, Noah. Tu ne connais pas les raisons qui me poussent à agir de la sorte. J’ai choisi ma vie, alors tes commentaires ne m’atteindront jamais. Il faudra que tu me rappelles ton numéro, je crois que j’ai dû le zapper, et pas qu’un peu, ou alors même ton adresse mail par la même occasion. Bien évidemment, parce que toi, tu es la pauvre victime, c’est ça ? Laisse-moi rire, tiens. Je ne change pas de canapé tout le temps, celui-là restera un bon moment, il est parfait. Ben laisse moi ta guitare alors, au pire on fait garde partagée de ton bébé adoré.  » Il haussa les épaules. Avec elle, on pouvait partir rapidement en conflits mais ce n'était pas le but de Noah. Il aimait la taquiner mais il ne voulait pas lui prendre la tête. Elle avait son caractère, elle voulait toujours avoir le dernier mot, toujours avoir raison mais c'est ce qui faisait parti de son charme bien à elle. Il sourit à la jeune femme, toujours très serein, très calme contrairement à cette dernière qui essaie de reprendre le dessus pour ne pas s'emporter. Il avait l'impression de la connaître sur le bout des doigts. « Non, j'ai toujours un petit peu de temps pour toi. Du moins je le trouverai, sois en certaine. Je sais bien que tu fais ce que tu veux, tu es une femme indépendante et forte blablabla je connais le refrain, tu me le sors sans arrêt, je pense avoir enfin compris. Non je ne connais pas beaucoup de choses sur toi, tu es un livre complètement fermé et je trouve cela bien dommage parce que je suis certain que tu as beaucoup à nous montrer, mais tu gardes cette façade pour que personne ne puisse te percer... » Il connaissait bien cet état puisqu'il était pareil. Il n'avait pas envie qu'on en sache plus sur lui, il était lui aussi un livre fermé et rempli de mystère. Çà faisait de son charme, non ? « Je ne cherche pas à te faire de mal, bien au contraire, mais si tu essayais de voir que je ne suis pas là pour te nuire mais plutôt pour jouer mon rôle d'ami, ce serait déjà un grand pas. Et bien, je vois que tu m'as complètement rayé de ta vie, mon numéro, il faudra que tu le cherches par toi même si tu souhaites que l'on garde contact, visiblement tu n'en a pas envie puisque tu n'as rien gardé ; Si tu veux, je peux même m'en aller dès maintenant pour ne plus t'embêter tu sais. Et non ma guitare c'est mon petit bébé, je ne la partage pas, désolé ! » Il sourit la à la jeune femme. Il tenait bien trop à sa guitare et il était vrai qu'il ne la prêtait jamais. Personne ne devait y toucher, sinon il pouvait sortir les crocs. Noah n'avait pas le même style de vie que la jeune femme, il ne voyait pas les choses de la même manière et parfois on pouvait se demander comment ils en étaient arrivés à devenir amis tous les deux tant ils étaient différents. Pourtant, aujourd'hui, le jeune homme ne voyait pas sa vie sans Lana dans celle-ci. Ce n'était pas un homme stable, il n'avait pas de travail fixe bien qu'il ait un très bon diplôme et il préférait gratter sur sa guitare que de se poser avec une femme. Les relations amoureuses n'étaient pas du tout pour lui et il ne voulait faire souffrir personne. Il faisait son petit bout de chemin et il verrait bien où ça pourrait bien le mener par la suite. « mais c’est une excellente idée que voilà là. Même si Noah est très joli, surtout en raison du fait qu’il commence par la meilleure lettre..  » Personne ne connaissait le deuxième prénom que possédait le jeune homme, et pourtant son second prénom était celui qu'elle venait de nommé en premier lieu. Son nom complet était Noah Thomas Heisler mais il préférait garder ça secret. « Intéressant à savoir. La meilleure lettre tu dis ? Si tu savais... » Il sourit à la jeune femme ne terminant pas sa phrase, préférant la laisser en suspens. Il ne connaissait pas le passé de la jeune femme et n'avait jamais jouer les curieux, préférant la laisser lui en parler si elle le souhaitait mais il est vrai qu'ils n'étaient pas devenus amis en se connaissant réellement. Ils avaient plus fais ça au feeling qu'autre chose. Il plissa les yeux, voyant que la jeune femme paraissait quelque peu troublée par ce qui venait d'être dit. Cependant, il ne posa aucune question, ne voulait pas brusquer la jeune femme et surtout voulant éviter que Lana ne l'envoie sur les roses. « Oh ça va hein, arrête de toujours prendre la mouche pour un rien, je te prie, toi qui est si ouvert d’esprit normalement. N’importe quoi, c’est moi qui ai la sensation de vous tenir la chandelle, parce qu’à force de vous tourner autour, il faudrait peut-être passer la seconde et vous lancer. Ben quoi ? Tu es pire qu’un Don juan, et tu ne peux pas le nier, Noah. Tu serais prêt à faire cela ? woow je devrais me sentir vraiment honorée, en fait, je le suis, mais je te préviens, je n’ai pas de studio d’enregistrement, et nous n’avons pas décidé de nous lancer sur cette voie, donc je ne te serais pas d’une grande aide. Mais reste, s’il te plaît » Il prit une mine choquée. Il ne prenait absolument pas la mouche mais il préféra lui faire son plus beau sourire afin de l'apaisée un petit peu et de lui montrer que tout allait très bien. « Moi ? Prendre la mouche ? Jamais ! Et tu devrais le savoir depuis tout ce temps ! Nous lancer ? Désolé de devoir te réveiller ma belle, mais il ne se passera jamais rien entre Faith et moi, c'est une amie, une espèce de petite sœur de cœur et puis je ne voudrais sûrement pas me friter avec Devon ! De plus, tu serais un petit peu jalouse ou je me trompe ?! J'accepte le compliment du Don Juan, et je ne m'en cache absolument pas, j'aime les femmes et j'aime séduire, quoique je ne fais pas grand chose pour attirer les femmes, elles devraient pourtant partir en courant que de rester là à me tourner autour... Pas besoin d'un studio d'enregistrement, simplement tu m'écoutes et tu me donnes ton avis... mais je verrai quand tu seras plus sage, parce que pour le moment hein... Très bien je reste parce que je sais que tu aimes ma compagnie donc je vais te faire cet honneur et te tenir compagnie encore un petit peu » Il gratifia Lana d'un petit clin d'oeil, et le sujet du travail fut mis alors sur le tapis. Il ne pouvait pas dire grand chose, puisqu'il ne travaillait pas vraiment, et il n'était pas posé comme l'était déjà Lana mais sans le savoir, il s'inquiétait pour elle, il voulait prendre soin d'elle. « c’est la joie d’avoir la boite dans sa famille et d’avoir choisi un excellent métier, et ne compte pas sur moi pour sortir, je suis très bien ainsi, et j’ai une entreprise à faire tourner et à développer, donc ce sera pour plus tard. Et tu me parles autrement, homme, parce que sinon c’est la porte. Je ne suis pas une petite chose fragile. Ton cœur se porte à merveilles, mais celui de tes conquêtes beaucoup moins bien, alors je ne me fais aucun souci pour toi, va. Et pourquoi pas ? Mais si j’avais prononcé ces paroles sérieusement, je suis persuadée que tu ne serais pas pour être le géniteur d’un enfant que tu n’élèverais pas directement. Mais rassure toi, ce n’était que pour te charrier. Après tout, je préfère les rencontres normales, mais je ne suis pas prête à avoir un amant, mon travail serait trop jaloux. Et n’oublions pas que je suis jeune, contrairement à toi .» Il soupira ne sachant pas trop quoi dire de plus, puisqu'elle campait sur ses positions et lui... n'avait pas les mêmes principes que cette dernière. « Il est vrai que c'est assez facile d'avoir la boîte familiale, il faudrait que je commence à me poser des questions sur mon avenir... Enfin ce sera pour plus tard. Si je compte sur toi justement pour sortir un petit peu, faire un peu la fête, oublier un peu le quotidien et je suis certain que tu aimerais ça toi aussi si tu ne te renfermais pas comme tu sais si bien le faire. Tu peux très bien prendre un petit peu de temps pour toi de temps en temps, arrête de chipoter un petit peu, tu peux déléguer aussi ton travail, à moins que tu n'es confiance qu'en toi et en personne d'autre. Arrête un petit peu de parler de mes conquêtes, j'ai l'impression de ne faire que ça, alors que pas du tout... Un enfant ? Moi ? Tu penses vraiment que je pourrais assumer ça, toi qui penses que je suis instable et tout le reste ? Mais je susi certain qu'avec mes gênes et les tiens, il serait parfait ! Je vais te remettre en scelle moi, que tu te bouges un petit peu les fesses ! Et je ne suis pas encore un papi, merci jeune fille ! » Il éclata de rire mais s'interrompit lorsqu'elle se tourna pour finir ses propos « C’est bon rassuré ? Je ne suis pas encore folle, va…» Noah se leva et prit la main de la jeune femme afin de la lever par la même occasion. Ils n'allaient pas rester ici à ne rien faire, il en était hors de question. Il ne répondit pas aux propos qu'elle venait de lui dire et partit allumer la radio. Il prit alors la jeune femme pour la rapprocher de lui doucement « Amuses toi ! Profites en tant que tu es encore jeune Lana ! » Il mit une main en bas des reins de la jeune femme puis une autre sur son bras et commença à bouger son corps entraînant celui de la jeune femme par la même occasion.

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyMar 4 Fév - 18:18



Noah & Lana visite impromptue

« Je ne rentre jamais comme un voleur, je sonne à ta porte, c'est déjà pas mal, tu ne penses pas ? Tu ne pourrais pas me jeter dehors, tu m'aimes bien trop pour cela et puis avoue que ma compagnie est appréciable ma belle ! Mes fesses te remercient en tout cas, » Lana ne pouvait qu’être exaspérée par tous les propos tenus par Noah, qu’elle adorait certes, mais qui la poussait à bout, et une nouvelle fois n’était pas coutume. Il avait fait une entrée tonitruante, bouleversant tous les plans qu’elle avait pu faire, et cela la déstabilisait quelque peu, parce que de un, elle n’était pas habillée convenablement pour recevoir des invités, et de deux, le voir entrer sans qu’elle n’ait eu le temps de dire entre la perturbait et pas qu’un peu. « Arrête de jouer sur les mots, tu es quand même entré comme un voleur, sans y être invité. Il est quasi dommage que tu ne sois pas un vampire, cela aurait empêché l’intrusion. Oui tu sonnes, mais tu n’attends pas, espèce de malotru. Oui, j’adore ta compagnie, mais quand même. Tes fesses ont du s’asseoir sur du trèfle pour être aussi chanceuses, non ? » . La brunette se mordit la lèvre, suite à ses dernières paroles, et elle n’avait pu qu’éclater de rire. Parfois elle se demandait d’où venaient ses idées folles et complètement délurées. Mais peu importait, elle avait surtout envie de se calmer, alors que ses nerfs étaient mis à rude épreuve. Certes, en apparence, elle était une femme forte qui tenait tête aux autres, mais il n’en demeurait pas moins qu’elle était fragile, et que son passé la tourmentait toujours autant, seulement personne n’était au courant, et ce n’était pas maintenant que cela allait changer. Alors si elle appréciait grandement le brun, elle n’était pas encore prête à lui faire des confessions et s’épancher à ce point avec lui. Après tout, ils avaient d’autres chats à fouetter et cela se traduisait par des mots voire même des taquineries, quant au fait de son intérieur, et tout le reste. Visiblement, son haussement d’épaules lui fit lever les yeux au ciel, avant qu’elle ne lui tire la langue, tout en croisant les bras et en le dévisageant. Son sourire était réellement apaisant, et elle ne pouvait que l’imiter, même quand il plaça « Non, j'ai toujours un petit peu de temps pour toi. Du moins je le trouverai, sois en certaine. Je sais bien que tu fais ce que tu veux, tu es une femme indépendante et forte blablabla je connais le refrain, tu me le sors sans arrêt, je pense avoir enfin compris. Non je ne connais pas beaucoup de choses sur toi, tu es un livre complètement fermé et je trouve cela bien dommage parce que je suis certain que tu as beaucoup à nous montrer, mais tu gardes cette façade pour que personne ne puisse te percer... Je ne cherche pas à te faire de mal, bien au contraire, mais si tu essayais de voir que je ne suis pas là pour te nuire mais plutôt pour jouer mon rôle d'ami, ce serait déjà un grand pas. Et bien, je vois que tu m'as complètement rayé de ta vie, mon numéro, il faudra que tu le cherches par toi même si tu souhaites que l'on garde contact, visiblement tu n'en a pas envie puisque tu n'as rien gardé ; Si tu veux, je peux même m'en aller dès maintenant pour ne plus t'embêter tu sais. Et non ma guitare c'est mon petit bébé, je ne la partage pas, désolé ! » . La demoiselle se mordit la lèvre, en hochant la tête. Noah ne la connaissait pas, pas toute entière, et elle ne put que passer une main dans ses cheveux avant de les rassembler plus ou moins grossièrement. « Tu devrais être avec une autre, qui n’est pas insensible à ton charme, très cher. C’est bien que tu connaisses le refrain, au moins, je n’ai pas besoin de te le ressortir, si ce n’est pas mignon. Tu parles en connaissance de cause ? Tu es exactement pareil que cela te plaise ou non. Tu es un excellent ami, mais tu peux comprendre que j’ai besoin de ma part de cocon, et tu fais irruption comme ça, excuse-moi de râler. Je dois l’avoir en quelque part, mais j’ai deux téléphones et tout doit être dans l’un ou l’autre, désolée de ne pas avoir la tête toujours dans mes numéros. Après tu peux t’en aller, mais tu regretterais, ou tu serais parti si tu en avais vraiment envie. En même temps, quelque chose me dit que tu n’as pas envie de regagner ton chez toi. Tu ne veux même pas la partager avec moi ? » , ajouta-t-elle en battant des cils pour essayer de le faire changer d’avis. Tous les deux se ressemblaient étrangement, venaient de milieux aisés, mais en plus, ils avaient choisi des voies totalement différentes, ce qui les différenciait quelque peu. Ils étaient amis, avec parfois quelques points de divergence, mais ils avaient quand même de bons moments à rire, à s’amuser comme des petits fous. D’ailleurs, par la suite, elle l’avait complimenté, enfin plutôt son prénom, commençant par la même lettre tatouée sur sa nuque, détail que personne ne connaissait, dans la mesure où elle faisait tout pour le cacher en gardant les cheveux détachés ou sous un foulard lorsque le chignon était de rigueur. « Intéressant à savoir. La meilleure lettre tu dis ? Si tu savais... » . La brunette le dévisagea, sa curiosité étant poussée à son maximum. Il lui cachait des choses, ce qui était loin de lui plaire. « Qu’est ce que tu tais Noah ? Tu en as trop et pas assez dit, et tu sais que je ne laisserai rien passer, alors dis moi tout» . la sincérité était une chose essentielle en amitié, et là encore, même si ce n’était un infime détail, elle avait réellement envie de lui sortir cette règle en or pour lui tirer les vers du nez, quoi que, s’il ne voulait pas lui parler, elle n’allait pas lui mettre la lumière dans les yeux et le forcer à parler, elle aurait eu le rôle de la méchante policière, et ce n’était pas du tout son style. Puis par la suite, elle n’avait pu que se refermer une nouvelle fois. « Moi ? Prendre la mouche ? Jamais ! Et tu devrais le savoir depuis tout ce temps ! Nous lancer ? Désolé de devoir te réveiller ma belle, mais il ne se passera jamais rien entre Faith et moi, c'est une amie, une espèce de petite sœur de cœur et puis je ne voudrais sûrement pas me friter avec Devon ! De plus, tu serais un petit peu jalouse ou je me trompe ?! J'accepte le compliment du Don Juan, et je ne m'en cache absolument pas, j'aime les femmes et j'aime séduire, quoique je ne fais pas grand chose pour attirer les femmes, elles devraient pourtant partir en courant que de rester là à me tourner autour... Pas besoin d'un studio d'enregistrement, simplement tu m'écoutes et tu me donnes ton avis... mais je verrai quand tu seras plus sage, parce que pour le moment hein... Très bien je reste parce que je sais que tu aimes ma compagnie donc je vais te faire cet honneur et te tenir compagnie encore un petit peu » . Lana ne put que sourire, touchée par les mots qui venaient d’être prononcés. Pourtant, elle ne lui fit pas d’accolade, comme on peut en voir dans les films, parce qu’en réalité, elle n’était pas très tactile, et pas avec la gente masculine, comme si des remparts invisibles s’étaient dressés autour d’elle, et elle n’arrivait pas du tout à les faire tomber « tu n’es pas du tout comme ça alors ? je vais en profiter pour te taquiner davantage et voir combien de temps tu peux tenir. Mais bien sûr, une petite sœur qui te dévore des yeux et qui a envie de bien plus. Faith est pour moi une sœur, dans ce cas là, oui, mais vous deux oui, ça sent le début d’une romance, il vous faudrait un bon cupidon, dans ce cas là, je peux sortir ma flèche et mes petites ailes ? Devon est tout sauf un méchant, arrête de le craindre. Et je ne suis pas du tout jalouse, tu te fais des idées mon vieux. Dans ce cas-là, pourquoi le Don Juan est encore dans mon salon au lieu d’agir et d’aller draguer ailleurs ? D’accord, je t’écoute. Oh devrais-je me sentir honorée et me jeter à tes pieds pour te remercier ?» . À son tour, elle lui adressa un sourire, avant de passer un index sur ses lèvres. Tous les deux étaient repartis sur une voie où ils n’étaient pas du tout d’accord. Enfin ce n’était qu’un détail, mais quand même. En plus, elle n’avait pu que s’expliquer quant à l’énormité sortie précédemment sur une éventuelle envie d’être mère. « Il est vrai que c'est assez facile d'avoir la boîte familiale, il faudrait que je commence à me poser des questions sur mon avenir... Enfin ce sera pour plus tard. Si je compte sur toi justement pour sortir un petit peu, faire un peu la fête, oublier un peu le quotidien et je suis certain que tu aimerais ça toi aussi si tu ne te renfermais pas comme tu sais si bien le faire. Tu peux très bien prendre un petit peu de temps pour toi de temps en temps, arrête de chipoter un petit peu, tu peux déléguer aussi ton travail, à moins que tu n'es confiance qu'en toi et en personne d'autre. Arrête un petit peu de parler de mes conquêtes, j'ai l'impression de ne faire que ça, alors que pas du tout... Un enfant ? Moi ? Tu penses vraiment que je pourrais assumer ça, toi qui penses que je suis instable et tout le reste ? Mais je susi certain qu'avec mes gênes et les tiens, il serait parfait ! Je vais te remettre en scelle moi, que tu te bouges un petit peu les fesses ! Et je ne suis pas encore un papi, merci jeune fille ! » . Lana n’arrivait même pas à le regarder droit dans les yeux en prononçant ses propos « je n’ai jamais dit le contraire, je me sens relativement chanceuse, bien que j’ai reçu des propositions extérieures, mais il est hors de question que je change d’endroits. Noah, tu peux te poser des questions, mais tu es quelqu’un de relativement libre, et je ne remettrai jamais ton choix de vie en cause, même si celui-ci est à l’opposé du mien. Non, je n’ai pas envie de tout ça, j’ai besoin de stabilité, d’être overbookée tout le temps, c’est ce qui me maintient en vie. je n’ai pas besoin de ça, et puis ça me rappellerait mon passé, et ce n’est pas ce que je veux. Et tu ne connais pas mon entreprise, si c’était le cas, tu ne dirais pas de telles choses, enfin je crois que ce n’est pas le moment de se prendre le chou avec de tels propos et surtout de telles questions. Tu insinues que je travaille toujours alors que toi tu cours les filles à longueur de temps, alors chacun ses défauts n’est ce pas ? Noah, tu es un enfant, un grand garçon. Et oui, tu pourrais avoir un enfant qui sait ? Ça serait peut-être le déclic pour que tu atteignes le stade maturité. Arrête, qu’est ce que tu me fais ? Tu es en train de me proposer qu’on fasse un enfant ou quoi ? Je fais ce que je veux, papi.» . Lana avait été honnête, et à présent, elle se retrouvait tout contre Noah, qui l’avait fait se lever, et l’entrainait dans une danse au son de la radio à peine allumée. Elle aurait pu se sentir flattée à sentir la main du musicien n bas de ses reins, et qu’il lui murmure « Amuses toi ! Profites en tant que tu es encore jeune Lana ! » . bougeant en rythme avec lui, elle avait un instant tout oublié, en passant ses bras autour du cou de cet homme, et avait posé sa tête tout contre lui, comme s’il s’agissait d’un slow. « Ne m’en veux pas je t’en prie.» , lui glissa-t-elle avant de se reculer et de lui tourner le dos, en attrapant une pince et relever ses cheveux. À coup sur, il verrait son tatouage, mais elle s’en moquait pas mal. Se retourna, elle lui adressa un sourire timide, avant de s’installer à nouveau sur son canapé et s’allongea, avant de se prendre la tête entre les mains. Pourquoi n’arrivait-elle pas à se laisser aller ? c’était une bonne question, et elle espérait qu’il ne poserait pas de questions embarrassantes, et ne pas le regarder était une manière de l’éviter…
©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyMar 11 Fév - 23:50

Lana & Noah
Une petite visite impromptue ne fait jamais de mal
« Arrête de jouer sur les mots, tu es quand même entré comme un voleur, sans y être invité. Il est quasi dommage que tu ne sois pas un vampire, cela aurait empêché l’intrusion. Oui tu sonnes, mais tu n’attends pas, espèce de malotru. Oui, j’adore ta compagnie, mais quand même. Tes fesses ont du s’asseoir sur du trèfle pour être aussi chanceuses, non ? » Il soupira tout en levant les yeux au ciel. Ce qu’elle pouvait être de mauvaise fois cette jolie demoiselle. En tout cas, ce n’est pas sa mauvaise humeur qui allait enlever le charmant sourire qu’arborait toujours le jeune homme. Il adorait Lana malgré son sale petite caractère mais il n’allait pas le lui dire. Et puis elle devait s’estimer heureuse de le compter parmi ses amis et puis c’est tout ! « Tu as vraiment un sale caractère ma douce ! Mais bon je te pardonne ! Arrête, je sais que même en étant un vampire, j’arriverai à me faufiler chez toi, et tu sais pourquoi ? Parce que tu m’inviterais après que je t’ai convaincue de le faire ! Tu regardes trop de films et séries vampiriques toi ! Ha tu veux voir mes fesses maintenant ? Jeu de mains jeu de vilains hein !! » Il serait bien capable de lui montrer ses fesses si elle lui tenait tête et le titillait encore. Elle le connaissait pas mal et elle savait qu’il suffisait qu’elle ne le mette au défi pour qu’il fasse un pas de plus et ne lui montre son postérieur bordé de nouilles ! Il se mit à rire tout seul, pensant à l’idée saugrenue qu’il venait d’avoir. Parfois, il n’était pas vraiment net. « Tu devrais être avec une autre, qui n’est pas insensible à ton charme, très cher. C’est bien que tu connaisses le refrain, au moins, je n’ai pas besoin de te le ressortir, si ce n’est pas mignon. Tu parles en connaissance de cause ? Tu es exactement pareil que cela te plaise ou non. Tu es un excellent ami, mais tu peux comprendre que j’ai besoin de ma part de cocon, et tu fais irruption comme ça, excuse-moi de râler. Je dois l’avoir en quelque part, mais j’ai deux téléphones et tout doit être dans l’un ou l’autre, désolée de ne pas avoir la tête toujours dans mes numéros. Après tu peux t’en aller, mais tu regretterais, ou tu serais parti si tu en avais vraiment envie. En même temps, quelque chose me dit que tu n’as pas envie de regagner ton chez toi. Tu ne veux même pas la partager avec moi ? » Beaucoup de choses pouvaient s’opposer aux deux amis, ils n’étaient pas vraiment pareils et pourtant tous les deux avaient tout de même des choses similaires. Il n’avait pas le même état d’esprit mais les contraires s’attirent, n’est-ce pas ? Il n’avait pas envie de penser à Faith, ou bien à penser à sa vie amoureuse qui, soyons honnêtes, était similaire au néant. Il n’avait pas couché avec une femme depuis un certain moment ce qui le surprenait lui-même mais bon il n’avait pas vu envie de faire le malin et de batifoler à droite à gauche même si un homme avait tout de même des envies à assouvir et lui en avait beaucoup. « Aww s’il te plait, oublie un peu Faith, ma vie amoureuse ou je ne sais quoi d’autre. Je ne suis pas là pour te faire une déclaration ou bien t’entendre me dire qu’il faudrait que je sois avec une femme blablabla et puis pourquoi tu me parles de ça ? Parce que tu es en manque d’amour ? si ce n’est que ça, je peux jouer les cupidons si tu veux ! Et bien ça ne me plait pas et je suis pas du tout d’accord avec toi. Et puis je peux partir y’a pas de soucis ! Je te laisserai tranquille, tête de mule ! Je n’ai pas envie d’avoir le droit à ce qui ressemble à une scène de ménage ! J’étais venue te demander quelque chose, mais je pense que je me suis trompé de personne ! » Il commençait à sortir de ses gonds et il n’aimait pas ça, car il n’était pas comme ça en général. « Lana ! … non je n’ai pas envie de retrouver mon chez moi, mais ça tu le sais déjà et tu sais très bien pourquoi. Sacré amie que tu es, je préfère que tu me mettes à la porte si tu tiens à rester dans ton cocon et à ne plus être importunée » Il lui fit son plus beau sourire pour se calmer et la calmer par la même occasion. A chaque fois qu’ils se voyaient tous les deux, ils étaient obligés de se crêper le chignon. Qui aime bien, châtie bien, non ? Il leva alors les yeux au ciel attendant qu’elle se radoucisse un petit peu. Il n’aimait pas lorsqu’elle était têtue comme ça mais bon c’était sa Lana adorée. Lana avait été la première à savoir pourquoi Noah n’aimait pas resté chez lui, pourquoi il avait un appartement dans l’Upper East Side mais qu’il n’y mettait pratiquement jamais les pieds. Et il espérait qu’elle ne brise jamais la confiance qu’il avait mise en elle. C’était une femme de caractère, une femme comme il pouvait les adorer mais il y’avait toujours quelque chose qui clochait pour la jeune femme et parfois, il ne savait pas sur quel pied danser avec elle. « Qu’est-ce que tu tais Noah ? Tu en as trop et pas assez dit, et tu sais que je ne laisserai rien passer, alors dis-moi tout » Ce n’était pas grand-chose mais il devait finir sa réflexion car il savait que la jeune femme n’allait pas laisser passer ça. Elle mettait un point d’honneur à miser sur la sincérité en amitié et il était pareil. Pour Noah, l’amitié était basée sur une confiance mutuelle et une sincérité à toute épreuve. Sans ces deux choses importantes, alors l’amitié n’avait pas lieu d’être et il valait mieux couper court à toutes discussions possibles. « Ce que je fais ? Mais rien du tout ! Ne laisse rien passer dans ce cas ! Je disais simplement que si tu connaissais mon second prénom tu verrais qu’il est similaire à celui mentionner plus tôt c’est tout ! Tu ne connais pas encore tout de moi ma belle ! J’ai encore quelques mystères » Il tira la langue à la jeune femme et fit une petite mine boudeuse. Elle n’allait tout de même pas résister au joli petit minois de Noah encore longtemps, si ? Elle devait arrêter d’être constamment sur les nerfs et elle devait se détendre. Noah devait trouver comment faire parce qu’il voulait que son amie soit souriante tout le temps. Noah mettait toujours un point d’honneur à être sincère avec ses amis, et il espérait qu’en retour, ses amis le soient aussi envers lui. C’était la chose primordiale pour lui sinon c’était terminé. Il se fichait de tenir à la personne, si cette personne n’était pas sincère avec lui, tant pis, il préférait mettre un terme à la relation amicale qu’ils avaient car l’hypocrisie n’était pas pour lui. Alors, avec Lana, il était toujours très sincère, et il savait qu’elle l’était aussi, surtout avec sa grande bouche et son franc parlé. Et il appréciait ça même si parfois elle pouvait lui taper sur les nerfs, mais c’était ça leur amitié ! « tu n’es pas du tout comme ça alors ? je vais en profiter pour te taquiner davantage et voir combien de temps tu peux tenir. Mais bien sûr, une petite sœur qui te dévore des yeux et qui a envie de bien plus. Faith est pour moi une sœur, dans ce cas là, oui, mais vous deux oui, ça sent le début d’une romance, il vous faudrait un bon cupidon, dans ce cas là, je peux sortir ma flèche et mes petites ailes ? Devon est tout sauf un méchant, arrête de le craindre. Et je ne suis pas du tout jalouse, tu te fais des idées mon vieux. Dans ce cas-là, pourquoi le Don Juan est encore dans mon salon au lieu d’agir et d’aller draguer ailleurs ? D’accord, je t’écoute. Oh devrais-je me sentir honorée et me jeter à tes pieds pour te remercier ? » Noah soupira et leva une nouvelle fois les yeux. Ok, elle voulait jouer alors, il allait jouer lui aussi. Noah se rapprocha dangereusement de Lana avec un sourire plein de malice. Elle voulait vraiment jouer au cupidon ? Il se mordit la lèvre et la rapprocha au plus près de lui. Il pouvait sentir le souffle de la jolie brune dans son cou. Il déposa d’ailleurs un baiser dans le cou de la jeune femme, puis se recula pour lui laisser de l’espace et se remettre de ce qui venait de se passer. « Je ne veux pas que tu joues les cupidons Lana ! Mais continue, je t’en prie ! Taquine-moi, fait toi plaisir mais il est hors de question que tu joues les cupidons avec moi ! Désolé de te décevoir. Faith me dévore des yeux ? Non mais tu as craqué je crois ! Tu fumes quoi pour que j’essaie d’en prendre aussi parce que là tu ne trompes mais complètement ! » Jamais Faith ne serait intéressée par lui, il ne savait pas d’où elle tenait ça mais elle devait se tromper et pas qu’un peu. Il considérait la jolie brune comme une petite sœur et d’ailleurs, il était en train de mettre au point une stratégie pour ne pas qu’elle se marie avec un homme dont elle n’est pas amoureuse. « Ha parce que tu connais Devon aussi ? Et alors, tu as tenté une approche avec lui ? Allez tu peux tout me dire Lana ! »Il jouait au même jeu que la jeune femme et c’était assez marrant de voir la tête qu’elle faisait. « je n’ai jamais dit le contraire, je me sens relativement chanceuse, bien que j’ai reçu des propositions extérieures, mais il est hors de question que je change d’endroits. Noah, tu peux te poser des questions, mais tu es quelqu’un de relativement libre, et je ne remettrai jamais ton choix de vie en cause, même si celui-ci est à l’opposé du mien. Non, je n’ai pas envie de tout ça, j’ai besoin de stabilité, d’être overbookée tout le temps, c’est ce qui me maintient en vie. je n’ai pas besoin de ça, et puis ça me rappellerait mon passé, et ce n’est pas ce que je veux. Et tu ne connais pas mon entreprise, si c’était le cas, tu ne dirais pas de telles choses, enfin je crois que ce n’est pas le moment de se prendre le chou avec de tels propos et surtout de telles questions. Tu insinues que je travaille toujours alors que toi tu cours les filles à longueur de temps, alors chacun ses défauts n’est ce pas ? Noah, tu es un enfant, un grand garçon. Et oui, tu pourrais avoir un enfant qui sait ? Ça serait peut-être le déclic pour que tu atteignes le stade maturité. Arrête, qu’est ce que tu me fais ? Tu es en train de me proposer qu’on fasse un enfant ou quoi ? Je fais ce que je veux, papi.» Il fit une petite mine tristounette. Il ne comprenait pas pourquoi Lana avait tant de mal à le regarder en face lorsqu’elle s’exprimait. Parfois, il ne la comprenait vraiment pas malheureusement. Et pourtant, il était attaché à ce petit bout de femme. « Pourquoi n’ai-je pas le droit à ton regard lorsque tu me parles ? Je veux voir ton regard, ne me fuis pas ! Tu as reçu des propositions extérieures ? Mais dis m’en plus voyons Lana, arrête de jouer les cachottières s’il te plait ! Pourquoi tu restes bornée comme ça ? Pourtant tes propos me disent le contraire Lana, j’ai l’impression que mon mode de vie ne te plait pas et même si ça ne te plait pas, malheureusement je ne peux pas changer, j’ai mes raisons et c’est ainsi. Toujours mes conquêtes remis sur le tapis, hein ? C’est une échappatoire pour toi ? Pourquoi toujours parler des femmes qui passent dans ma vie ? Met tout ça de côté pour une fois s’il te plait ! Pourquoi tu te jettes dans le travail et tu ne profites pas de ta vie ? T’es jeune et on est amis, j’aimerai que tu profites avec moi de ce qu’on peut avoir. Attention je ne drague pas, mais j’essaie de te faire sortir de chez toi un petit peu ! Et j’ai d’ailleurs une idée de comment ! » Il plissa les yeux. Cela le peinait d’entendre que Lana le considérait comme un grand enfant. Il n’aurait surement pas d’enfants, du moins pas pour le moment. Avec qui de toute manière ? « Je suis certain que t’aimerais faire un bébé avec moi, qui ne voudrait pas d’un mini Noah ! » Il la titillait encore un petit peu, il n’aimait pas se prendre la tête avec elle. Il avait envie qu’elle profite de la vie c’est tout. Il avait finalement mis la radio et s’était mis à danser avec elle. Il avait envie de la voir bouger un petit peu mais à peine se laissait elle faire, qu’elle se renfermait directement après. Il soupira. « Ne m’en veux pas je t’en prie.» il ne savait plus quoi faire. Il avait l’impression qu’elle se renfermait de plus en plus et qu’elle sombrait dans une mélancolie, ou quelque chose qu’il ne contrôlait pas. Il se rapprocha alors de la jeune femme et posa ses mains sur ses épaules. Elle était de dos et il savait qu’elle n’avait pas envie de le voir. « Tu veux que je m’en ailles Lana ? » finit-il par lui demander avant de reprendre « Désolé si j’ai fait quelque chose de mal, mais j’aimerai que tu me parles, parce que tu t’enfermes dans quelque chose et ce n’est pas bon pour toi… » Il ne voulait pas rester et lui faire plus de mal. Il commença à se diriger alors vers la porte d’entrée…

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyVen 14 Fév - 18:35



Noah & Lana visite impromptue

« Tu as vraiment un sale caractère ma douce ! Mais bon je te pardonne ! Arrête, je sais que même en étant un vampire, j’arriverai à me faufiler chez toi, et tu sais pourquoi ? Parce que tu m’inviterais après que je t’ai convaincue de le faire ! Tu regardes trop de films et séries vampiriques toi ! Ha tu veux voir mes fesses maintenant ? Jeu de mains jeu de vilains hein !! » . Le fait que Noah soupire l’agaçait au plus haut point, et Lana n’avait pu que croiser les bras, en le regardant droit dans les yeux. Le brun était une personne qu’elle affectionnait tout particulièrement, mais il arrivait encore qu’elle se montre plus que naturelle et dans ce cas là, relativement froide. Ce n’était qu’une façade derrière laquelle elle se cachait pour ne pas montrer les blessures du passé, qui n’étaient toujours pas cicatrisées à fond. Alors, pour continuer à préserver son jardin secret, elle n’avait pu que rétorquer d’un ton quelque peu dénué de toute joie « je n’ai pas un mauvais caractère, j’ai du caractère tout court, ce qui doit te changer de toutes celles que tu as pu rencontrer. Encore heureux que tu me pardonnes, parce que dans le cas contraire, nous serions dans l’obligation de ne plus nous voir, et tu en aurais le cœur brisé, Noah. Dans tes rêves, après tout, je suis une femme dotée d’un sale caractère, donc tu ne pourrais pas me compromettre, et tu ne pourrais pas gouter à mon sang. Est-ce moi à présent la coupable ? Tu me reproches ma rigidité, mais tu n’aimes pas que je mentionne des choses qui sont pourtant d’actualité, tu sais que tu en es presque déroutant d’être à ce point à l’extrême d’un instant à l’autre, et même trop rêveur, parc que tu te fais des idées quant à ce que je souhaite réellement. Tu pourrais me choquer à vie, et je ne tiens pas à faire des cauchemars » . Et toc, prends-toi ça dans les dents. La brunette ne comptait pas lui donner entière satisfaction à lui lancer des défis totalement fous qu’il serait en mesure de relever en un claquement de doigts. C’était ça de le connaitre, alors elle ne tenait pas à se mettre dans l’embarras ou dans une situation plus que compromettante de laquelle elle ne saurait se sortir. Parce que s’ils avaient des points communs, mais d’autres les opposaient irrévocablement. En plus, elle était loin d’être aveugle, elle percevait quelque chose qui se tramait entre Faith et lui, mais après tout, elle pouvait très bien se faire des idées. Mais elle préférait s’occuper du bonheur de personnes qu’elle affectionnait plutôt que de l’absence du sien. Parce qu’elle n’était pas prête à être heureuse et croyait vraiment que le bonheur était loin d’être pour elle. « Aww s’il te plait, oublie un peu Faith, ma vie amoureuse ou je ne sais quoi d’autre. Je ne suis pas là pour te faire une déclaration ou bien t’entendre me dire qu’il faudrait que je sois avec une femme blablabla et puis pourquoi tu me parles de ça ? Parce que tu es en manque d’amour ? si ce n’est que ça, je peux jouer les cupidons si tu veux ! Et bien ça ne me plait pas et je suis pas du tout d’accord avec toi. Et puis je peux partir y’a pas de soucis ! Je te laisserai tranquille, tête de mule ! Je n’ai pas envie d’avoir le droit à ce qui ressemble à une scène de ménage ! J’étais venue te demander quelque chose, mais je pense que je me suis trompé de personne ! Lana ! … non je n’ai pas envie de retrouver mon chez moi, mais ça tu le sais déjà et tu sais très bien pourquoi. Sacré amie que tu es, je préfère que tu me mettes à la porte si tu tiens à rester dans ton cocon et à ne plus être importunée » . La brune sentait qu’il était agacé et qu’il était à deux doigts d’exploser, bien qu’il lui sourie afin de se montrer rassurant. Or, elle était loin d’être bête. Ils allaient se chercher encore longtemps, à s’envoyer des piques à la figure encore et encore. « Mais je n’avais nullement mentionné son prénom très cher, je vois que tu te vends tout seul. Je te laisse à ta vie amoureuse si palpitante va. Je n’aimerai pas te faire parler ou réfléchir sur c que tu essaies de te voiler. Je n’ai surement pas dit ça, et puis, tu sais quoi, va te faire voir. Et si mes propos te choquent, j’en suis bien désolée ou pas, d’ailleurs.» . Ses propos avaient été relativement forts, mais il était hors de question qu’il ne lui parle de sa vie sentimentale, parce que c’était une chose qui la mettait plus que mal à l’aise, et dans le cas échéant, la jeune femme réagissait de la sorte. « Ce n’est en rien une scène de ménage, parce que cela voudrait dire que toi et moi, et ça, c’est loin d’être le cas. Dans ce cas là, si tu t’es trompé de personne, je ne te retiens pas, va rejoindre quelqu’un qui pourrait t’aider, vu que je ne suis pas ta super héroïne. Je ne sais rien, Noah, et j’aimerais que tu le fasses à nouveau. Je ne suis pas une mauvaise hôte, mais si tu attends quelque chose de moi, dis le clairement ou va-t-en, parce que je n’ai pas de boule de cristal ou le don de clairvoyance, alors, tu sais ce qu’il te reste à faire » . Elle avait essayé de se montrer des plus honnêtes, pourtant, elle n’avait pas réussi à retrouver un ton calme ou une voix douce qui prouverait bien qu’elle tenait à lui quand même. Bien évidemment, elle avait confiance en lui, tout comme il avait assez confiance en elle pour lui expliquer les raisons qui le poussaient à rester loin de cet appartement spacieux qui était à son nom. Pourtant, il restait des parts d’ombre, et le fait qu’il ajoute « Ce que je fais ? Mais rien du tout ! Ne laisse rien passer dans ce cas ! Je disais simplement que si tu connaissais mon second prénom tu verrais qu’il est similaire à celui mentionner plus tôt c’est tout ! Tu ne connais pas encore tout de moi ma belle ! J’ai encore quelques mystères » . Le fait qu’il lui tire la langue entraina un éclat de rire de sa part, un réel éclat de rire, cristallin, pur qui faisait du bien à entendre, parce que malgré sa mine boudeuse, il était amusant bien que les propos étaient loin d’être propices à ce genre de réaction. « Genre tu ne fais rien du tout ? Et mon œil, tiens…  Maintenant, tu vas devoir me dire ton second prénom, de peur d’être séquestré voire même pire. Ben tu exagères de me cacher de telles choses..» . Après tout, c’était l’hôpital qui se moquait de la charité, vu qu’il existait des zones d’ombre chez elle, que personne ne connaissait, si ce n’est peut-être ses parents, et encore ils n’avaient pas eu vent du bref épisode drogue, à vrai dire, il n’y avait peut-être que Mack qui connaissait un peu tout de sa vie, aussi bien les points positifs que ceux négatifs. Avec Noah néanmoins, elle avait la sensation de devoir marcher sur des œufs, bien que l’honnêteté avait toujours été de mise entre eux, mais cela signifierait pour elle qu’elle devrait s’ouvrir bel et bien, et arrêter de tout cacher. Ce n’était pas la meilleure des politiques à adopter avec lui, parce que cela pourrait ruiner la relation qui les unissait. Toutefois, Lana avait joué la carte de la franchise, quant à tout ce qui se tramait autour de lui, y compris le cas de sa petite sœur de cœur. Seulement, le brun ne semblait pas l’entendre de la même oreille qu’elle. « Je ne veux pas que tu joues les cupidons Lana ! Mais continue, je t’en prie ! Taquine-moi, fait toi plaisir mais il est hors de question que tu joues les cupidons avec moi ! Désolé de te décevoir. Faith me dévore des yeux ? Non mais tu as craqué je crois ! Tu fumes quoi pour que j’essaie d’en prendre aussi parce que là tu ne trompes mais complètement ! » . Elle n’avait que lever automatiquement les yeux au ciel, comme si elle avait besoin de prendre quoique ce soit. « Et pourquoi ne veux-tu pas ? Parce que je n’ai pas le gabarit ? Oula, monsieur aurait-il peur que je réussisse ma mission ? Je n’ai  pas besoin de fumer quoique ce soit, je n’ai juste à vous regarder faire. Ou alors, c’est quelque chose qui est plus fort que je n’avais vu par le passé, et qui me dépasse. Fais moi passer pour la shootée, monsieur le musicien, qui doit connaitre plus de produits illicites que moi va…» . Et toc, un point de plus pour la belle, mais c’était avant que le brun n’enchérisse, ce qu’elle était loin d’avoir vu venir et arriver. « Ha parce que tu connais Devon aussi ? Et alors, tu as tenté une approche avec lui ? Allez tu peux tout me dire Lana ! » . La demoiselle se mit à rire nerveusement, comme s’il avait ou pourrait se passer quoi que ce soit avec Devon. C’était lui qui se faisait des films dignes de recevoir un Oscar. «Je connais les Cohen, ça te surprend ? Oui, je connais Devon depuis un bon moment, et je ne tenterai jamais rien avec lui, c’est mon meilleur ami, donc tes petits plans sont détruits très cher…» . Lui tirant la langue, elle s’amusait à présent avec lui, alors qu’il l’imitait à la perfection. Toutefois, le costume ne lui allait pas si bien qu’à elle. Et cela se voyait sur la tête qu’elle faisait, autant dire qu’elle était quelque peu exaspérée ainsi qu’amusée. Cependant, il avait enchainé la moue triste, alors qu’elle avait exprimé pas mal de ses pensées, en évitant tant bien que mal son regard. « Pourquoi n’ai-je pas le droit à ton regard lorsque tu me parles ? Je veux voir ton regard, ne me fuis pas ! Tu as reçu des propositions extérieures ? Mais dis m’en plus voyons Lana, arrête de jouer les cachottières s’il te plait ! Pourquoi tu restes bornée comme ça ? Pourtant tes propos me disent le contraire Lana, j’ai l’impression que mon mode de vie ne te plait pas et même si ça ne te plait pas, malheureusement je ne peux pas changer, j’ai mes raisons et c’est ainsi. Toujours mes conquêtes remis sur le tapis, hein ? C’est une échappatoire pour toi ? Pourquoi toujours parler des femmes qui passent dans ma vie ? Met tout ça de côté pour une fois s’il te plait ! Pourquoi tu te jettes dans le travail et tu ne profites pas de ta vie ? T’es jeune et on est amis, j’aimerai que tu profites avec moi de ce qu’on peut avoir. Attention je ne drague pas, mais j’essaie de te faire sortir de chez toi un petit peu ! Et j’ai d’ailleurs une idée de comment ! Je suis certain que t’aimerais faire un bébé avec moi, qui ne voudrait pas d’un mini Noah ! » . Lana n’avait pas envie de se prendre la tête avec lui, bien qu’elle l’ait comparé à un grand enfant. Cela n’était pas méchant à ses yeux, elle adorait la facilité avec laquelle il abordait la vie, comme si aucune chose ne semblait lui prendre la tête, et elle devrait sans nul doute faire la même chose, mais c’était bien plus compliqué. « Tu sais que tu as de drôles de questions ? Tu as droit à mon regard…» , et elle le lui prouva en plantant son regard dans le sien durant quelques secondes avant de poursuivre «je ne joue pas les cachottières, il n’y a rien à dire outre ça. Une firme concurrente à juste voulu me déloger de l’entreprise familiale, avec un chèque énorme, mais qui ne pourra pas évincer la loyauté familiale, ce qui semblait les déconcerter quelque peu, voilà tu sais tout, heureux ? Ça va te changer la vie j’en suis persuadée de savoir cela, au point que tu en dormiras mieux ce soir. Je ne suis pas bornée, j’ai des principes tout simplement. C’est ton mode de vie, je n’ai rien à dire du tout, ce sont tes choix, tu as tes raisons, et même si cela ne me convient pas, cela n’est pas ma vie. Tes conquêtes sont le sujet le plus facile à aborder, enfin je plaisante. J’ai également mes raisons pour ne faire que travailler, et elles ne te concernent pas directement, donc sujet clos. Si tu veux tout savoir, j’ai déjà profité de ma vie, et il est temps de rester sérieuse, c’est tout, et si on est amis, tu peux tout à fait l’accepter. Noah, tu es sûr que ce n’est pas de la drague ? Je sais que tu ne me dragues pas, et il n’y a pas intérêt. Eclaire ma lumière, je te prie. Quant au mini-Noah, tu rêves. Je préfère une mini moi, si cela ne te dérange pas.» . Lana s’était bien retenue d’ajouter quelque chose qui aurait pu lui faire penser que cela pourrait être une solution, parce qu’un bébé qui aurait le sourire de Noah, cela serait un trésor, un petit bout devant lequel on ne pourrait que craquer. Mais elle en avait assez de faire des projets, parce qu’elle n’était pas en mesure de penser au futur, tant que le passé reviendrait sans cesse sur le tapis, comme un fantôme qui la hantait sans cesse. D’ailleurs, cela s’était prouvé une nouvelle fois quand le jeune homme l’avait attiré contre lui pour une danse. Et si elle s’était laissé aller pendant quelques minutes, la raison avait refait surface au point qu’elle s’était détachée de lui, et s’était posée sur le canapé. Sentant les mains du jeune homme sur ses épaules, elle s’était sentie défaillir légèrement. « Tu veux que je m’en ailles Lana ? Désolé si j’ai fait quelque chose de mal, mais j’aimerai que tu me parles, parce que tu t’enfermes dans quelque chose et ce n’est pas bon pour toi… » . Les larmes coulaient le long de ses joues, et elle s’était retournée, voyant qu’il était à deux doigts de partir, vu qu’il se trouvait près de la porte d’entrée. Se levant d’un bond, la brune s’avançait doucement vers lui, sans pour autant essuyer toute cette eau qui perlait de ses yeux. « Je ne veux pas que tu partes, s’il te plait reste. Après tout le cirque que tu m’as fait pour être là, ne passe pas cette porte, je t’en prie. Tu.. tu n’as rien fait de mal, c’est moi. je ne peux pas parler, pas aussi facilement, parce que cela reviendrait à parler de choses qui ne sont pas joyeuses, et cela n’est pas le meilleur moment pour tout aborder.» . Lui caressant le bras tout doucement, elle vint lui prendre la main affectueusement. « Tu as raison, je m’enferme dans quelque chose, mais je n’arrive tout simplement pas à m’en détacher. Un jour, je trouverai le remède, mais pour le moment, ne me pose pas plus de questions, je n’ai pas envie que tu voies la petite chose fragile que je suis réellement derrière la bosseuse invétérée que je suis..» . Et voilà qu’elle s’était ouverte à lui…
©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyDim 16 Fév - 2:06

Lana & Noah
Une petite visite impromptue ne fait jamais de mal
Oui, la jeune femme avait un sale caractère mais il l’adorait comme ça. Elle était franche et n’avait pas sa langue dans sa poche et c’est bien pour ça qu’ils étaient tous les deux amis. Il appréciait vraiment Lana, elle était brillante, professionnelle même si elle l’était un peu trop d’ailleurs, elle avait la langue bien pendue mais elle demeurait toujours un mystère pour le futur trentenaire qui avait toujours hâte d’en apprendre un peu plus sur la jeune femme. Mais il devait prendre son mal en patience car elle n’était pas du tout un livre ouvert, bien au contraire, moins elle en disait, mieux elle se portait. « je n’ai pas un mauvais caractère, j’ai du caractère tout court, ce qui doit te changer de toutes celles que tu as pu rencontrer. Encore heureux que tu me pardonnes, parce que dans le cas contraire, nous serions dans l’obligation de ne plus nous voir, et tu en aurais le cœur brisé, Noah. Dans tes rêves, après tout, je suis une femme dotée d’un sale caractère, donc tu ne pourrais pas me compromettre, et tu ne pourrais pas gouter à mon sang. Est-ce moi à présent la coupable ? Tu me reproches ma rigidité, mais tu n’aimes pas que je mentionne des choses qui sont pourtant d’actualité, tu sais que tu en es presque déroutant d’être à ce point à l’extrême d’un instant à l’autre, et même trop rêveur, parce que tu te fais des idées quant à ce que je souhaite réellement. Tu pourrais me choquer à vie, et je ne tiens pas à faire des cauchemars » Il soupira une nouvelle fois. Si elle avait un sale caractère mais c’était sa petite Lana quand même. S’il était venu la voir aujourd’hui c’est qu’il en avait envie. Il avait envie de sa compagnie, de lui parler, de s’amuser avec elle mais surtout de toujours la chercher en se jouant d’elle. Il savait qu’elle courrait la plupart du temps dans ses pièges et qu’elle avait toujours quelque chose à dire, voilà pourquoi, il adorait sa compagnie. C’était une femme exceptionnelle même si elle pouvait en douter et Noah l’appréciait énormément. « Mais si tu as un mauvais caractère et en plus tu veux toujours avoir le dernier mot ma chère ! Un jour je finirai bien par te le prouver en te filmant ou je ne sais pas ! Afin que tu puisses voir que si tu as un sale caractère ! Mais bon, les gens t’aiment comme ça, n’est-ce pas ? Ca me change un petit peu effectivement mais c’est assez marrant. Moi le cœur brisé ? Je suis certain que TOI, tu aurais eu le cœur brisé de ne plus me voir débarqué comme ça sans prévenir, de ne plus être là. Ma compagnie te manquerais trop, reconnais le ! Je n’ai pas dit que tu étais rigide, là tu déformes mes propos ma chère, mais soit, si tu veux… Ce sont des sujets d’actualité mais qui n’ont pas lieu d’être dans une conversation Lana et tu le sais tout aussi bien que moi. Je me fais des idées ? Et bien si mon amie daignait parler de temps en temps, je pense que je ne rêverai plus et que je pourrais enfin voir les choses à leur juste valeur ! PFFFF tu ne sais pas ce que tu loupes ! » Noah haussa alors les épaules tout en regardant droit dans les yeux la jeune femme. Il ne savait même plus comment il l’avait rencontré mais il en était tout de même très heureux. Il ne se souvenait plus du début de leur amitié et pourtant, c’était une amitié très importante pour Noah, qui, songeait à ce qu’il allait bien faire de sa vie future. Elle arrivait tout de même à mettre un peu d’équilibre dans la vie du jeune homme mais ça elle ne le saurait jamais. Il gardait le secret sinon elle allait jubiler comme une folle et se fiche de lui. « Mais je n’avais nullement mentionné son prénom très cher, je vois que tu te vends tout seul. Je te laisse à ta vie amoureuse si palpitante va. Je n’aimerai pas te faire parler ou réfléchir sur c que tu essaies de te voiler. Je n’ai surement pas dit ça, et puis, tu sais quoi, va te faire voir. Et si mes propos te choquent, j’en suis bien désolée ou pas, d’ailleurs.» Il leva les yeux au ciel. Il savait très bien qu’elle parlait toujours de Faith, elle n’avait d’yeux que pour Faith lorsqu’il s’agissait de l’embêter sur sa vie amoureuse. A chaque c’était mais Faith ceci, mais Faith cela, alors il n’avait plus besoin d’attendre qu’elle prononce son prénom. « Je ne me suis pas vendu tout seul ! Tu sais très bien, et ne fais pas genre, que tu ne vois que par elle lorsqu’il s’agit de parler de ma vie amoureuse ! Alors je n’ai plus besoin que tu dises son prénom ! Ma vie amoureuse est tellement palpitante oui, si tu savais… Enfin, parlons un petit peu de la tienne tiens, alors comment ça se passe dans la vie amoureuse de la jolie Lana ? A part le travail, il y’a autre chose ? Dis-moi que oui, que je joue les amis jaloux ! » Il ne répondit rien d’autre. Il n’en avait de toute manière pas envie. La situation commençait à s’envenimer et il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas se battre avec la jeune femme de toute manière et il n’aimait pas lorsque la jeune femme se braquer de la sorte car il savait que ça pouvait durer un petit moment. « Ce n’est en rien une scène de ménage, parce que cela voudrait dire que toi et moi, et ça, c’est loin d’être le cas. Dans ce cas là, si tu t’es trompé de personne, je ne te retiens pas, va rejoindre quelqu’un qui pourrait t’aider, vu que je ne suis pas ta super héroïne. Je ne sais rien, Noah, et j’aimerais que tu le fasses à nouveau. Je ne suis pas une mauvaise hôte, mais si tu attends quelque chose de moi, dis le clairement ou va-t-en, parce que je n’ai pas de boule de cristal ou le don de clairvoyance, alors, tu sais ce qu’il te reste à faire » Il avait envie de secouer Lana et de lui remettre les idées en place. De lui montrer qu’il était là et qu’il fallait qu’elle s’ouvre un peu à lui. Il n’était pas n’importe qui et il avait du mal à continuer de la sorte bien qu’il l’apprécie réellement. « Oui c’est loin d’être le cas effectivement et ce train-là tu n’entendras même plus parler de moi tiens ! Mais je sais que tu t’en fiches de toute manière. Mais de quoi tu parles avec ma super héroïne et tout le reste ? Parfois je ne te comprends vraiment pas Lana ! Bon écoute, je n’aime pas ce genre de chose mais ma mère ne cesse de laisser des messages sur mon répondeur en me demandant, non que dis-je, en me suppliant de venir au bal de charité que donne la société de mon père. Elle sait que je ne veux plus rien à voir avec eux, et tout le reste mais elle aimerait simplement que je fasse un effort pour cette soirée qui par la même occasion va vendre des objets aux enchères pour pouvoir reverser le tout à une œuvre caritative pour la recherche contre le cancer… » Noah n’avait pas répondu à sa mère mais il allait venir à cette soirée. Bien qu’il n’aime pas ce genre de soirée et qu’il avait décidé de ne plus donner signe de vie, il se devait d’être présent, au moins pour son frère jumeau qui était décédé d’un cancer. Cette soirée lui tenait finalement à cœur. « Et j’aimerai que tu m’y accompagnes. Tu es de ce milieu, tu as la classe et je suis certain que tu dois avoir une robe ou deux qui pourraient faire l’affaire… » Il se tut. Il ne savait pas ce qu’allait lui répondre la jeune femme mais il avait peu d’espoir vis-à-vis de la réponse qu’elle allait pouvoir lui donner. Au moins, il le lui aurait proposé si jamais elle déclinait l’invitation. Il se sentait soudain assez mal à l’aise d’attendre dans ce silence mais tant pis, il le lui avait demandé et c’était le principal. « Et ne me demande pas de faire la sérénade pour que j’ai une réponse positive de ta part ! » surenchérit le jeune homme pour casser un peu ce silence de mort. Il fut étonné de voir la jeune femme se mettre à exploser de rire mais il était ravi de voir qu’elle était plus joyeuse qu’au départ. Il sourit. Tendrement, il lui sourit. « Genre tu ne fais rien du tout ? Et mon œil, tiens… Maintenant, tu vas devoir me dire ton second prénom, de peur d’être séquestré voire même pire. Ben tu exagères de me cacher de telles choses..» Il éclata à son tour de rire. Elle ? Le séquestré ? Allons bon, il en avait des frissons ! Il n’avait même pas peur d’elle. A chaque fois qu’il la regardait, il voyait en elle, une jeune femme émotive, émouvante, une jeune femme qu’on aime prendre dans ses bras mais malheureusement, elle n’était pas du tout crédible dans le rôle d’un kidnappeur. « Je ne te caches rien mademoiselle ! Et puis tu penses vraiment faire le poids contre moi niveau séquestration ? Et puis qui te dis que je ne me laisserai pas faire justement ?! Mais ce n’est pas si horrible de ne pas connaître mon second prénom voyons ! Je ne connais pas non plus le tiens je te signale ! » Oui, le jeune homme pouvait jouer les bébés parfois mais bon elle le connaissait comme ça donc elle n’allait pas être choquée de son comportement. Oui, parfois, il avait besoin de grandir un petit peu mais peut-être n’avait-il pas envie de grandir justement, ou bien il attendait la jeune femme qui le fera grandir et changer de comportement même s’il clamait toujours haut et fort que personne ne pourrait le changer. On ne devait jamais dire jamais car ça pouvait se retourner contre lui. Il lui tira une seconde fois la langue, pourquoi fallait-il qu’elle le connaisse bien plus qu’il ne la connaissait ? Non ce n’était pas du jeu et il le mettait bien en avant d’ailleurs. « Et pourquoi ne veux-tu pas ? Parce que je n’ai pas le gabarit ? Oula, monsieur aurait-il peur que je réussisse ma mission ? Je n’ai pas besoin de fumer quoique ce soit, je n’ai juste à vous regarder faire. Ou alors, c’est quelque chose qui est plus fort que je n’avais vu par le passé, et qui me dépasse. Fais-moi passer pour la shootée, monsieur le musicien, qui doit connaitre plus de produits illicites que moi va…» Noah ne voulait pas parler de sa vie amoureuse mais la jeune femme en avait décidé autrement visiblement. Et il n’aimait pas ça car elle ne savait pas ce qui pouvait bien se passer dans la tête de Noah, et elle était surement très loin de la vérité. Il soupira, il ne voulait pas de relations amoureuses, il ne voulait pas qu’elle joue les cupidons, il ne voulait simplement pas qu’elle lui dise de se mettre avec Faith. Pourquoi devait-elle toujours lui parler d’elle de toute manière ? « D’une, tu n’as pas le gabarit pour jouer les cupidons, et puis tu es une femme et non un homme. Ensuite, tu ne réussiras jamais ta mission et tu te trompes complètement sur ce que tu penses de tout ça. Et troisièmement, tu as du caca dans les yeux pour nous voir autrement que comme des amis ! Et puis ça me gonfle tout ça de toute manière ! Et bien tu seras navrée d’apprendre que oui j’ai connu certaines substances mais plus aujourd’hui. Mais ça, c’est autre chose encore… » Il avait eu des histoires avec certaines substances illicites oui, mais ça personne ne le savait. Il avait toujours essayé de ne rien dire la dessus et il n’avait pas envie s’étaler sur le sujet de toute manière. Il avait commencé à fumer de simples joints lorsque son frère était décédé, fuyant alors le foyer familial, il s’était mis à faire certaines choses qui n’avaient pas lieu d’être mais qui avaient été faites. Mais ce n’est pas pour autant qu’il avait fini en prison. Juste une petite garde à vue avait suffi (a). « Je connais les Cohen, ça te surprend ? Oui, je connais Devon depuis un bon moment, et je ne tenterai jamais rien avec lui, c’est mon meilleur ami, donc tes petits plans sont détruits très cher…» Il la vit éclater de rire. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi mais il n’allait rien dire. Il n’en avait pas la force de toute manière. Elle se renfermait toujours un peu plus et commençait à vraiment être des plus odieuses. Et pourtant, il était toujours là. Pourquoi ? Attraction ? Aimant ? Il n’en savait fichtrement rien. « Un petit peu oui, Faith ne me l’a pas dit, pourtant elle sait que tu es une amie proche… Et pourquoi pas ? Ce n’est pas parce qu’il est juif que tu ne voudrais rien tenter j’espère ?! Aucun de mes plans n’ait détruits… » Noah lui fit un petit sourire mesquin. Il n’avait de toute manière aucuns plans en tête, il avait enchainé sur Devon comme ça, pour l’embêter plus qu’autre chose car elle ne le laissait pas tranquille avec Faith mais c’était tout. Quoique, un homme dans sa vie lui donnerait un peu plus le sourire, il en était certain. Et il était prêt à jouer les cupidons, et pour de vrai. « Tu sais que tu as de drôles de questions ? Tu as droit à mon regard…» Il haussa les épaules. Oui, il pouvait avoir de drôles de questions mais elle le savait. « J’ai toujours eu de drôles de questions, tu dois faire avec mademoiselle ! Enfin j’ai envie de te dire ! » Il planta lui aussi son regard dans celui de la jeune femme. Cela lui faisait plaisir de la regarder droit dans les yeux. Elle avait un très joli regard. « Je ne joue pas les cachottières, il n’y a rien à dire outre ça. Une firme concurrente à juste voulu me déloger de l’entreprise familiale, avec un chèque énorme, mais qui ne pourra pas évincer la loyauté familiale, ce qui semblait les déconcerter quelque peu, voilà tu sais tout, heureux ? Ça va te changer la vie j’en suis persuadée de savoir cela, au point que tu en dormiras mieux ce soir. Je ne suis pas bornée, j’ai des principes tout simplement. C’est ton mode de vie, je n’ai rien à dire du tout, ce sont tes choix, tu as tes raisons, et même si cela ne me convient pas, cela n’est pas ma vie. Tes conquêtes sont le sujet le plus facile à aborder, enfin je plaisante. J’ai également mes raisons pour ne faire que travailler, et elles ne te concernent pas directement, donc sujet clos. Si tu veux tout savoir, j’ai déjà profité de ma vie, et il est temps de rester sérieuse, c’est tout, et si on est amis, tu peux tout à fait l’accepter. Noah, tu es sûr que ce n’est pas de la drague ? Je sais que tu ne me dragues pas, et il n’y a pas intérêt. Eclaire ma lumière, je te prie. Quant au mini-Noah, tu rêves. Je préfère une mini moi, si cela ne te dérange pas.» Elle avait du talent et il était donc normal que beaucoup de monde la veuille dans son entreprise. Il la savait travailleuse et perfectionniste donc c’était certain qu’on veuille l’avoir comme employée. Noah était tout le contraire, car il n’avait rien à offrir, il n’était pas vraiment très professionnel, et il n’avait rien fais après ses études à la fac. Il avait préféré se consacrer à la musique… Pour le meilleur et pour le pire ! « Si ! Et bien tout le monde te veux dis donc. Et je trouve ça normal de toute manière ! Tu es une bosseuse, tu travailles comme une acharnée alors je ne suis pas surpris de savoir qu’on aimerait te débaucher. Mais tu es vraiment obligée de réagir comme ça Lana ? Je veux dire si nous sommes amis, il est normal de parler tous les deux, à moins que nous n’ayons pas du tout la même conception de l’amitié. Je pense que les efforts que je fais ne sont pas reconnus malheureusement et même lorsque j’essaie d’en savoir plus sur toi, tu me rejettes mais j’ai l’habitude de toute manière ! Je suis tout de même fière de voir qu’on essaie de t’avoir par tous les moyens, c’est que tu le mérites ! Je n’ai pas envie de parler de mes conquêtes, je ne sais même pas pourquoi tu tiens tellement à toujours en parler… Oui j’ai un mode de vie, ce n’est pas le même que toi, mais on est amis donc il va falloir faire avec. Les contraires s’attirent en général, mais là je crois plutôt que tu essaies de me fuir… Mais je t’accepte telle que tu es Lana, c’est toi qui sembles ne pas m’accepter tel que je suis… De la drague ? Qui sait, tu es jolie, tu es brillante même si tu es capricieuse et têtue, tu restes une très belle jeune femme… » Il s’interrompit. Il en avait déjà trop dis et là il devait s’arrêter. Elle voulait un enfant ? Et bien qu’elle fasse un bébé. Un mini elle ou bien un mini je ne sais qui, peu importe si elle se voyait maman pour être un peu plus heureuse alors qu’elle s’en donne à cœur joie. Elle ferait une très bonne mère, il en était certain. Il avait remarqué qu’elle avait les larmes aux yeux et celles-ci commencèrent alors à couler. Il n’aimait pas la voir pleurer, il n’aimait pas voir perler des larmes sur son joli visage. Il s’approcha d’elle et d’un revers de la main retira quelques larmes qui avaient décidés de n’en faire qu’à leur tête. « Je ne veux pas que tu partes, s’il te plait reste. Après tout le cirque que tu m’as fait pour être là, ne passe pas cette porte, je t’en prie. Tu.. tu n’as rien fait de mal, c’est moi. je ne peux pas parler, pas aussi facilement, parce que cela reviendrait à parler de choses qui ne sont pas joyeuses, et cela n’est pas le meilleur moment pour tout aborder.» Prêt à partir, la jeune femme le retint de justesse. Il soupira, soulagé de savoir qu’elle ne voulait pas qu’il s’en aille. Il n’avait pas envie de partir. Il appréciait la compagnie de la jeune femme mais c’était parfois très difficile entre eux. « Très bien. » murmura-t-il avant de reprendre « Je sais que tu ne peux pas parler aussi facilement que moi et pourtant tu devrais. J’ai l’impression que tu n’es pas à l’aise en ma compagnie, et j’aimerai savoir pourquoi Lana. J’estime que nous pouvons passer de très bons moments tous les deux et parfois on gâche tout… » Ce n’était jamais le bon moment avec elle et il avait peur que leur amitié ne s’éteigne pour de bon si elle n’essayait pas de faire un effort. « Tu as raison, je m’enferme dans quelque chose, mais je n’arrive tout simplement pas à m’en détacher. Un jour, je trouverai le remède, mais pour le moment, ne me pose pas plus de questions, je n’ai pas envie que tu voies la petite chose fragile que je suis réellement derrière la bosseuse invétérée que je suis..» Il sourit tendrement à la jeune femme. Caressant alors sa joue affectueusement, il ne pouvait que lui sourire pour avoir enfin parler un petit peu. C’était un début. Un très bon début pour tous les deux. « J’ai toujours raison… Trêve de plaisanterie, tu sais que tu peux compter sur moi, tu es mon amie, et je serai toujours là ! J’ai envie de te protéger, d’être là pour toi, Lana. Je ne te poserai plus de questions dans ce cas… Mais je suis là. Mais je la vois que tu le veuilles ou non, et je n’ai pas envie que tu restes sur cette idée Lana, tu es bien plus qu’une petite chose fragile, tu es quelqu’un d’exceptionnel et tu ne le vois pas. Ce qui est bien dommage car tu as vraiment du potentiel… » Il devait s’arrêter là, il commençait à trop en dire. « Une petite chanson ? Pour sécher tes larmes ? »

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyMar 25 Fév - 11:19



Noah & Lana visite impromptue

« Mais si tu as un mauvais caractère et en plus tu veux toujours avoir le dernier mot ma chère ! Un jour je finirai bien par te le prouver en te filmant ou je ne sais pas ! Afin que tu puisses voir que si tu as un sale caractère ! Mais bon, les gens t’aiment comme ça, n’est-ce pas ? Ca me change un petit peu effectivement mais c’est assez marrant. Moi le cœur brisé ? Je suis certain que TOI, tu aurais eu le cœur brisé de ne plus me voir débarqué comme ça sans prévenir, de ne plus être là. Ma compagnie te manquerais trop, reconnais le ! Je n’ai pas dit que tu étais rigide, là tu déformes mes propos ma chère, mais soit, si tu veux… Ce sont des sujets d’actualité mais qui n’ont pas lieu d’être dans une conversation Lana et tu le sais tout aussi bien que moi. Je me fais des idées ? Et bien si mon amie daignait parler de temps en temps, je pense que je ne rêverai plus et que je pourrais enfin voir les choses à leur juste valeur ! PFFFF tu ne sais pas ce que tu loupes ! » . Lana n’en revenait pas que celui qui s’était introduit chez elle sans gêne ne remette inlassablement sur le tapis le fait qu’elle soit si caractérielle. Mais du haut de ses 25 ans, la brunette ne pouvait pas se permettre de jouer les filles complètement farfelues, dans la mesure où elle avait des responsabilités non négligeables. Et si avec Noah le courant passait relativement bien, il n’en demeurait pas moins qu’ils avent parfois du mal à se comprendre, et elle se laissait bien évidemment prendre aux divers pièges qu’ils pouvaient lui tendre. Le brun la titillait, et si elle n’avait pas baissé son regard, ce qui était relativement inédit. « Et est ce vraiment un défaut ? Avec toutes ces filles qui disent oui à tout et à n’importe quoi, je suis bien contente d’être comme je suis et d’oser dire non ou d’afficher ce que je pense. Quant au fait d’avoir le dernier mot, je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler. Tu n’es pas encore arrivé à le faire, donc je proteste et je nie tout en bloc. Les gens m’apprécient pour qui je suis, et s’ils ne sont pas d’accord, ils n’ont qu’à pas faire partie de ma vie. Excuse-moi de paraitre si froide. » . C’était bien la première fois qu’elle se montrait aussi franche. Pourtant, elle poursuivit « oui, tu aurais le cœur brisé mon petit Noah, quant au mien, il est enfermé à double tour, et personne n’y touchera, et encore moins le brisera. Et si tu oses le faire, je viendrai te botter les fesses en personne, et là, elles seront beaucoup moins chanceuses, je peux te l’assurer. Il est vrai que tu me manquerais, mais ne t’avise pas de le crier sur tous les toits, parce que je le nierai et t’intenterais un procès pour propos diffamatoires, et je ne plaisante nullement. Donc tu es en train d’affirmer que je suis rigide ? Très bien, je note. Bref, passons. Et alors, si ton amie n’a pas envie de parler ? Est ce que tu peux lui accorder le droit au silence ou non ?» . La demoiselle n’avait pas envie de débattre pendant des heures et des heures durant, à essayer de justifier ses choix de ne rien dire. Tous les deux se connaissaient depuis un sacré moment déjà, et c’était une de ces rencontres qui vous marquent à tout jamais, et elle le savait pertinemment. Mais elle était trop têtue pour le reconnaitre et l’avouer à voix haute, au point qu’elle se demandait parfois s’il savait ce qu’elle pensait de lui ou non. Elle n’arrivait tout simplement pas à lui dire les faits, se contentant de parler de sujets relativement futiles et qui ne touchaient que Noah. Autrement dit, elle ne se mouillait pas et ne prenait aucun risque, du moins ce qui la concernait directement. « Je ne me suis pas vendu tout seul ! Tu sais très bien, et ne fais pas genre, que tu ne vois que par elle lorsqu’il s’agit de parler de ma vie amoureuse ! Alors je n’ai plus besoin que tu dises son prénom ! Ma vie amoureuse est tellement palpitante oui, si tu savais… Enfin, parlons un petit peu de la tienne tiens, alors comment ça se passe dans la vie amoureuse de la jolie Lana ? A part le travail, il y’a autre chose ? Dis-moi que oui, que je joue les amis jaloux ! » . Lana leva les yeux au ciel, et croisa les bras instinctivement sur sa poitrine en émettant un petit soupir d’exaspération. Décidément, pourquoi tentait-il toujours de lui tirer les vers du nez et parler de sa vie amoureuse, qui était plus qu’inexistante ? « Oh si, tu t’es vendu, et tu refuses de l’avouer, ce qui montre bien que j’ai raison. Et tu sais à ton âge, il serait bon que tu arrêtes de te voiler la face et que tu ne joues les gentlemen, enfin qui couchent à droite et à gauche quand même, cela t’enlève le cheval blanc du prince charmant. On ne parle pas de la mienne, même si te voir en jaloux m’honorerait, mais je ne veux pas te forcer à endosser ce rôle. » . Lana avait souri, et elle trouvait cela vraiment mignon qu’il puisse être l’ami jaloux, cela lui allait ou irait à merveilles, mais elle ne tenait pas non plus à ce que tout dégénère entre eux deux, ou que s’installe une quelconque gêne. Après tout, il suffisait qu’ils embraillent sur un certain sujet pour qu’un froid glacial ne s’instaure et qu’il ne règne pendant des minutes qui s’éternisaient. « Oui c’est loin d’être le cas effectivement et ce train-là tu n’entendras même plus parler de moi tiens ! Mais je sais que tu t’en fiches de toute manière. Mais de quoi tu parles avec ma super héroïne et tout le reste ? Parfois je ne te comprends vraiment pas Lana ! Bon écoute, je n’aime pas ce genre de chose mais ma mère ne cesse de laisser des messages sur mon répondeur en me demandant, non que dis-je, en me suppliant de venir au bal de charité que donne la société de mon père. Elle sait que je ne veux plus rien à voir avec eux, et tout le reste mais elle aimerait simplement que je fasse un effort pour cette soirée qui par la même occasion va vendre des objets aux enchères pour pouvoir reverser le tout à une œuvre caritative pour la recherche contre le cancer… » . Lana ouvrit la bouche, mais le laissa poursuivre sur sa lancée, parce que la bombe avait pointé le bout de son nez, mais n’avait pas encore explosé. « Et j’aimerai que tu m’y accompagnes. Tu es de ce milieu, tu as la classe et je suis certain que tu dois avoir une robe ou deux qui pourraient faire l’affaire… Et ne me demande pas de faire la sérénade pour que j’ai une réponse positive de ta part ! » . Étrangement, elle sentit au plus profond d’elle-même que cela tenait vraiment à Noah, et la réponse lui vint automatiquement. « Arrête de faire ton rabat-joie, cela te va si mal, tu n’as même pas idée chou. Enfin, on va arrêter avec les sujets complètement farfelus, alors que tu viens d’aborder un qui est d’autant plus sérieux. Tu s obligé d’y aller, rappelle ta mère, s’il te plait lui confirmant ta venue, même si tu ne veux plus du tout leur parler ou faire quoique ce soit avec eux. C’est une excellente action, et tu ne peux qu’approuver. Alors lorsque tu appelleras ta mère, tu pourras lui dire que tu es accompagné, parce que je te dis oui. J’ai en effet l’habitude de ce genre de soirées, mais ce n’est pas pour paraitre que j’y vais, c’est pour toi et pour te soutenir. Quant à la tenue, il faudra qu’on s’accorde quand même un peu. Et tu vois, pas besoin de sérénade.» . Lana ne voulait pas montrer qu’elle était tout le temps froide, et elle était là pour lui, c’était pour cette raison qu’elle s’était rapprochée de lui, et avait posé sa main sur son bras, de manière protectrice et totalement amicale. Son regard également s’était montré doux lorsqu’elle avait posé ses yeux sur lui. « Tu es sûr de ne pas regretter ton choix ?» . La brune tenait vraiment à se rassurer et savoir s’il avait pleinement conscience de ce qu’il avait fait, et en même temps, elle prenait conscience de ce qu’elle avait fait. Cela signifierait gratin, haute société, faire bonne figure, mais en même temps, cela lui tenait à cœur, parce que c’était une cause juste, qui méritait des fonds, et elle n’hésiterait pas une seule seconde à en faire part à ses parents, afin que le don soit d’autant plus conséquent. Et si les choses avaient été simples, ils auraient continué sur cette voie, seulement il ne fallait pas se leurrer, et les taquineries étaient rapidement revenues sur le tapis. Et elle espérait bel et bien tout savoir sur son ami. « Je ne te caches rien mademoiselle ! Et puis tu penses vraiment faire le poids contre moi niveau séquestration ? Et puis qui te dis que je ne me laisserai pas faire justement ?! Mais ce n’est pas si horrible de ne pas connaître mon second prénom voyons ! Je ne connais pas non plus le tiens je te signale ! » . Même s’il ne lui facilitait pas la tâche. Ainsi, il tenait à lui cacher des informations, très bien, mais elle n’allait pas le forcer. « Tu ne me caches rien ? non mais tu me prends pour une truffe en plus ? Pour le moment, tu es chez moi, et non l’inverse, donc coté séquestration, je peux toujours arriver à mes fins. Tu pourrais te débattre, et ça serait d’autant plus amusant, mais je sais me montrer coriace et féroce, tu en as eu la preuve jusqu’à présent, si je ne m’abuse. Si, maintenant que tu l’as mentionné, et que tu ne veuilles pas me le dire veut tout dire, tu en as honte, ou c’est beaucoup trop personnel ? Le mien c’est Arielle, voilà satisfait ? » . Si elle ne s’était jamais dévoilée auparavant, cela semblait être bien différent, même si c’était exceptionnel et qu’elle s’en mordrait les doigts. Après tout, cette carapace forgée depuis un petit moment déjà était imperméable, et rien ne devait ni ne pouvait la toucher, c’était la promesse qu’elle s’était faite, et visiblement aujourd’hui, elle semblait manquer peu à peu à sa parole. Pourtant, avec un homme qui campait sur ses positions et surtout qui s’évertuait à garder cette âme d’enfant, comme s’il était atteint du syndrome de Peter Pan, elle ne courait aucun risque. Surtout qu’elle avait décidé d’enfiler une autre cape, celle de Cupidon, surtout si elle pouvait mettre ensembles deux personnes qu’elle affectionnait tout particulièrement. Mais lui ne semblait pas du tout être de cet avis. « D’une, tu n’as pas le gabarit pour jouer les cupidons, et puis tu es une femme et non un homme. Ensuite, tu ne réussiras jamais ta mission et tu te trompes complètement sur ce que tu penses de tout ça. Et troisièmement, tu as du caca dans les yeux pour nous voir autrement que comme des amis ! Et puis ça me gonfle tout ça de toute manière ! Et bien tu seras navrée d’apprendre que oui j’ai connu certaines substances mais plus aujourd’hui. Mais ça, c’est autre chose encore… » . Lana en était comme abasourdie, Noah utilisait ses propres mots et les tournait en sa faveur, ce qui avait le don de la pousser encore plus loin et à s’entêter dans sa mission, il aurait dû le savoir. Prenant un sourire plus qu’amusé, le ton de sa voix était d’autant plus joueur « j’ai tout à fait le gabarit. Et puis c’est quoi ces préjugés à la noix ? Tu oublies que Venus est la déesse de l’amour, et c’est bien une femme. Prends toi ça dans les dents mon chou. Tu sais que tu es une véritable tête de mule, Faith est une personne des plus adorables, et monsieur fait son difficile, décidément, je crois que je ne te comprendrais jamais. Et je me doutais que tu en avais prise, mais on ne va pas débattre dessus» . La demoiselle savait très bien qu’insister ne ferait en rien avancer la machine, bien au contraire. C’était peine perdue si un des partis refusait, et on n’était plus au temps où on arrangeait les mariages et les relations. Quant aux substances illicites, elle n’était pas non plus en mesure de lui faire la leçon, vu qu’elle y avait touchées étant plus jeunes. Cela était derrière elle, et à présent, elle préférait rire de sujets plus légers, comme la volonté soudaine du brun à la caser avec Devon, qui était son meilleur ami, donc cela en était presque grotesque. « Un petit peu oui, Faith ne me l’a pas dit, pourtant elle sait que tu es une amie proche… Et pourquoi pas ? Ce n’est pas parce qu’il est juif que tu ne voudrais rien tenter j’espère ?! Aucun de mes plans n’ait détruits… » . Son sourire l’agaçait, et elle ne pouvait pas lui en coller une, vu que c’était elle qui avait commencé, ce n’était qu’un juste retour des choses après tout. « Peut-être parce qu’elle n’en voyait pas l’utilité. Je n’ai pas du tout de préjugés, et j’accepte très bien le fait que Devon soit juif, mais c’est juste un ami, et le restera. Si, tes plans sont détruits mon beau. » . Lana n’attendait pas du tout qu’on s’occupe de sa vie privée, vu que ce n’était en rien sa priorité, elle préférait les choses fixes, et on ne pouvait pas dire que l’amour suive des règles précises. Et si les choses étaient en train de se calmer, la demoiselle ne pouvait pas s’empêcher d’essayer de comprendre le brun, et ça, ce n’était pas chose aisée, surtout qu’il avait son regard rivé dans le sien. « J’ai toujours eu de drôles de questions, tu dois faire avec mademoiselle ! Enfin j’ai envie de te dire ! » . A cela, elle se contenta de hausser les épaules, parce qu’elle ne savait vraiment pas quoi répondre, la première fois depuis un bon moment, reconnaissons-le. Et voilà que Noah l’avait poussée à parler de sa carrière, et elle avait ainsi dû parler de la proposition qu’elle avait reçue. Ce n’était pas un secret d’état, mais elle ne tenait pas non plus à le crier sur tous les toits. Certes, elle était consciencieuse voire même méticuleuse dans son travail, mais elle était surtout loyale envers sa famille, et cela ne changera jamais, malgré tout l’or du monde. « Si ! Et bien tout le monde te veux dis donc. Et je trouve ça normal de toute manière ! Tu es une bosseuse, tu travailles comme une acharnée alors je ne suis pas surpris de savoir qu’on aimerait te débaucher. Mais tu es vraiment obligée de réagir comme ça Lana ? Je veux dire si nous sommes amis, il est normal de parler tous les deux, à moins que nous n’ayons pas du tout la même conception de l’amitié. Je pense que les efforts que je fais ne sont pas reconnus malheureusement et même lorsque j’essaie d’en savoir plus sur toi, tu me rejettes mais j’ai l’habitude de toute manière ! Je suis tout de même fière de voir qu’on essaie de t’avoir par tous les moyens, c’est que tu le mérites ! Je n’ai pas envie de parler de mes conquêtes, je ne sais même pas pourquoi tu tiens tellement à toujours en parler… Oui j’ai un mode de vie, ce n’est pas le même que toi, mais on est amis donc il va falloir faire avec. Les contraires s’attirent en général, mais là je crois plutôt que tu essaies de me fuir… Mais je t’accepte telle que tu es Lana, c’est toi qui sembles ne pas m’accepter tel que je suis… De la drague ? Qui sait, tu es jolie, tu es brillante même si tu es capricieuse et têtue, tu restes une très belle jeune femme… » . Lana était quelque peu touchée de tout ce qu’il avait pu dire, et tant pis s’il se moquait d’elle. La demoiselle n’avait pas forcément envie de devenir mère de suite, et le fait qu’il ne rajoute rien lui allait très bien, ne l’incitant pas à continuer sur une piste qui était plus que savonneuse. « Oui, cela est quasiment flatteur, sauf que tout le monde oublie que je travaille pour une entreprise qui porte mon nom, et que je ne la quitterai pas pour la concurrence. Enfin il faut croise que cela les amuse de faire des efforts dans le vide. L’amitié est très importante pour moi, mais tu sembles toujours vouloir connaitre plus de choses, et je ne suis pas spécialement prête à tout te dévoiler. J’accepte tout de toi, ne te détrompe pas. Noah, s’il te plait, ne dis pas des choses qui ne sont pas vraies ou que tu ne penses pas… » , avait-elle fini de prononcer en un murmure. la brune n’avait jamais eu spécialement confiance en elle, et elle n’avait été bien qu’à travers les yeux de deux hommes, son père et celui qu’elle avait perdu prématurément. En y songeant bien, l’émotion était rapidement apparue, et cela s’était traduit pas les larmes, qui avaient commencé à couler et que Noah était venu effacer. Habituellement, elle aurait reculé, mais elle n’en avait rien fait, au contraire, elle l’avait même incité à rester. « Très bien. Je sais que tu ne peux pas parler aussi facilement que moi et pourtant tu devrais. J’ai l’impression que tu n’es pas à l’aise en ma compagnie, et j’aimerai savoir pourquoi Lana. J’estime que nous pouvons passer de très bons moments tous les deux et parfois on gâche tout… » . La responsable commerciale avait hoché la tête, se sentait bête de réagir toujours de la sorte, en étant sur la défense constamment, mais elle ne pouvait pas changer. « On a chacun notre caractère, toi tu parles aisément, moi non. Ce n’est pas que je ne suis pas à l’aise, tu es sans nul doute un des plus importants, et j’ai surement peur de te perdre. Et je sais qu’un jour, je devrai changer, si je ne veux pas te voir passer cette porte et ne plus jamais te revoir par la suite. C’est moi qui gâche tout … » . Lana était en train de prendre conscience, et cela était assez étrange. Les mots essayaient de sortir, tentant tant bien que mal d’évoquer le mal qui la rongeait, et la femme fragile qu’elle était en réalité. La caresse de Noah sur sa joue lui fit fermer les yeux alors qu’elle s’était mise à sourire timidement suite à son « J’ai toujours raison… Trêve de plaisanterie, tu sais que tu peux compter sur moi, tu es mon amie, et je serai toujours là ! J’ai envie de te protéger, d’être là pour toi, Lana. Je ne te poserai plus de questions dans ce cas… Mais je suis là. Mais je la vois que tu le veuilles ou non, et je n’ai pas envie que tu restes sur cette idée Lana, tu es bien plus qu’une petite chose fragile, tu es quelqu’un d’exceptionnel et tu ne le vois pas. Ce qui est bien dommage car tu as vraiment du potentiel… Une petite chanson ? Pour sécher tes larmes ? ». Il semblait réellement la connaitre, malgré tout ce qu’elle faisait, et cela la déstabilisait, tout en lui faisant prendre conscience qu’elle se devait de vivre et ne plus s’enfermer dans cette boucle sans fin qui était vraiment du n’importe quoi, quand elle y réfléchissait bien, mais elle ne pouvait pas s’en défaire. « C’est toi qui le dis ça, je suis persuadée de trouver une faille et un moment ou l’autre, tu verras que tu n’as pas raison tout le temps. Merci d’être là, et aussi de vouloir être un garde du corps, et tu es parfait dans le rôle du protecteur. Les compliments de la sorte vont me faire pleurer encore et encore. Hum une chanson ? Vraiment ? J’adorerais mais pour le moment, j’ai une autre idée » . Lui prenant la main, elle l’entraina avec elle sur le canapé, où elle vint poser sa tête sur l’épaule de son ami. Lana n’était en rien tactile, mais là, il fallait bien que cela change et un peu de réconfort de la sorte n’allait surement pas la tuer. Prenant une profonde inspiration, elle ferma les yeux en posant ses doigts sur le tatouage qui ornait sa nuque. « Tu crois qu’il t’est possible de chanter comme ça ? Les larmes couleront toujours d’une certaine manière, parce que j’ai perdu quelqu’un il y a bien longtemps, quelqu’un qui représentait mon avenir. Voilà Noah, tu en sais déjà beaucoup. Au moins, tu ne pourras pas dire que je ne te dis rien. Cela t’expliquera sans doute les possibles murmures à la soirée de bienfaisance, surtout s’il y a des personnes qui connaissent les Redbird … » . La jeune femme ne voulait pas y penser et préférait occulter les quelconques choses qui pourraient venir entraver leur moment de révélation…

©flawless
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Empire State of Mind
Invité


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana EmptyVen 28 Fév - 2:09

Lana & Noah
Une petite visite impromptue ne fait jamais de mal
Ils se prenaient toujours la tête tous les deux, mais c’était devenu une telle habitude que finalement, ils ne s’en rendaient même plus compte bien que Noah voit très bien que la jeune femme voulait toujours avoir le dernier mot. Elle était têtue, c’était son trait de caractère le plus fort et il adorait la jeune femme ainsi de toute manière. « Et est-ce vraiment un défaut ? Avec toutes ces filles qui disent oui à tout et à n’importe quoi, je suis bien contente d’être comme je suis et d’oser dire non ou d’afficher ce que je pense. Quant au fait d’avoir le dernier mot, je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler. Tu n’es pas encore arrivé à le faire, donc je proteste et je nie tout en bloc. Les gens m’apprécient pour qui je suis, et s’ils ne sont pas d’accord, ils n’ont qu’à pas faire partie de ma vie. Excuse-moi de paraitre si froide. » Il leva les yeux au ciel, laissant échapper un petit soupire à peine audible. Mais il ne pouvait la stopper, sachant que c’était la première fois qu’elle parlait autant. Il fallait donc qu’il en profite un maximum avant qu’elle ne se ferme comme une huitre. « oui, tu aurais le cœur brisé mon petit Noah, quant au mien, il est enfermé à double tour, et personne n’y touchera, et encore moins le brisera. Et si tu oses le faire, je viendrai te botter les fesses en personne, et là, elles seront beaucoup moins chanceuses, je peux te l’assurer. Il est vrai que tu me manquerais, mais ne t’avise pas de le crier sur tous les toits, parce que je le nierai et t’intenterais un procès pour propos diffamatoires, et je ne plaisante nullement. Donc tu es en train d’affirmer que je suis rigide ? Très bien, je note. Bref, passons. Et alors, si ton amie n’a pas envie de parler ? Est ce que tu peux lui accorder le droit au silence ou non ?» Elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère dis donc mais bon, Noah avait l’habitude de ses pics incessants. Il ne disait donc pas grand-chose. Il n’aimait pas trop se battre, il préférait la simplicité et il n’avait pas envie de perdre son amitié avec Lana. « Un petit peu oui, mais bon si on te prend, on doit te prendre avec tes défauts, c’est tout un package ma belle ! Il y’a des filles faciles oui, mais il y’a aussi des femmes qui ne disent pas tout le temps oui mais qui ne sont pas non plus aussi froides que toi ma chère ! Crois-en mon expérience mais je ne dirais rien de plus, ne voulant pas avoir le droit à tes foudres surtout ! Ha mais je n’ai pas dit le contraire, justement j’aime que tu t’affirmes, là n’est pas le souci, mais si tu vois très bien de quoi je veux parler, arrête de faire l’innocente car tu n’as pas de petites ailes ni d’auréole au-dessus de la tête ! Blablabla tu vois le mal dans tout ce que je dis et tu le prends mal alors qu’il n’y a pas lieu d’être Lana » Elle n’était pas froide, elle prenait juste les choses trop à cœur peut-être surtout que Noah ne voulait en aucun cas la blesser. Bien au contraire, il l’adorait bien trop pour ça ! « Pas du tout ! Je n’ai jamais eu le cœur brisé ma chère, certains disent même que je n’ai pas de cœur et c’est surement vrai ! Le tien ? Enfermé ? C’est bien dommage, tu te cantonnes à ta vie en solitaire alors que tu serais d’autant plus heureuse en ayant des gens autour de toi, c’est dommage d’entendre de tels propos venant de toi. Jamais je n’oserai briserai ton cœur, et de toute manière, il n’y a pas lieu de le briser, nous sommes amis et rien d’autre. Si seulement je pouvais avoir un mégaphone à cet instant juste pour prouver à tous que je te manquerai beaucoup, mince, j’aurai dû ramener le mégaphone ! NON je n’accorde rien du tout ! Je ne veux plus de silence, ils sont trop longs tes silences ! » Ils pouvaient se battre pendant des heures mais il n’y avait jamais de rancune entre les deux amis. Noah l’adorait trop de toute manière pour avoir une quelconque rancune envers la jeune femme. Il appréciait réellement sa compagnie et si un jour il devait se poser avec une femme, il savait que ce serait une femme comme elle. Mais pour le moment, rien ne lui donnait envie de se poser. Mais il pouvait se tromper et rencontrer rapidement l’amour. La vie était imprévisible. « Oh si, tu t’es vendu, et tu refuses de l’avouer, ce qui montre bien que j’ai raison. Et tu sais à ton âge, il serait bon que tu arrêtes de te voiler la face et que tu ne joues les gentlemen, enfin qui couchent à droite et à gauche quand même, cela t’enlève le cheval blanc du prince charmant. On ne parle pas de la mienne, même si te voir en jaloux m’honorerait, mais je ne veux pas te forcer à endosser ce rôle. » Noah leva les yeux au ciel. Il commençait à être agacé et commençait surtout à ne rien comprendre de ce que pouvait lui dire la jeune femme. Il ne voyait pas en quoi il s’était vendu sur quoique ce soit, il ne comprenait pas son comportement et il commençait à réellement être perdu. Il en avait marre de devoir marcher sur des œufs avec Lana alors qu’il n’avait qu’une envie : passer du temps avec elle « Et en quoi je me suis vendu ? Je ne vois pas de quoi tu peux parler vraiment Lana. Eclaire ma lanterne, si tu penses que je me suis vendu ! A mon âge ? Je ne suis pas encore un papi ma jolie et puis je suis très bien comme ça. Je ne te fais aucun mal, si ? Je suis bien comme ça même si je m’ennui un petit peu. Je ne serai jamais jaloux très chère donc je t’en prie, dévoile toi un peu plus, j’aimerai bien en savoir plus sur ta vie amoureuse, savoir si un homme est dans ta vie, et s’il te rend heureuse, si tu n’en a pas, je jouerai les cupidons, je te le promets ! » Son petit doigt lui disait que la jeune femme n’avait pas de petit ami, ce qui était d’autant plus dommage car c’était une jeune femme ravissante bien que têtue. Et ça ne le dérangeait pas de devoir les jouer les cupidons afin qu’elle ne reste plus seule car il savait très bien que celle solitude, bien qu’elle en dise le contraire, lui pesait tout de même pas mal. « Arrête de faire ton rabat-joie, cela te va si mal, tu n’as même pas idée chou. Enfin, on va arrêter avec les sujets complètement farfelus, alors que tu viens d’aborder un qui est d’autant plus sérieux. Tu s obligé d’y aller, rappelle ta mère, s’il te plait lui confirmant ta venue, même si tu ne veux plus du tout leur parler ou faire quoique ce soit avec eux. C’est une excellente action, et tu ne peux qu’approuver. Alors lorsque tu appelleras ta mère, tu pourras lui dire que tu es accompagné, parce que je te dis oui. J’ai en effet l’habitude de ce genre de soirées, mais ce n’est pas pour paraitre que j’y vais, c’est pour toi et pour te soutenir. Quant à la tenue, il faudra qu’on s’accorde quand même un peu. Et tu vois, pas besoin de sérénade. » Il soupira. Il n’avait pas envie d’y aller mais il se devait d’y assister, ne serait-ce que pour son frère car malgré tout, son jumeau était décédé d’un cancer et ça le touchait énormément. Ce n’était pas pour sa famille qu’il serait présent mais simplement pour faire acte de présence et remettre un chèque afin d’avoir participé à quelque chose de bien. Et avouons-le, il avait très envie de voir Lana en robe de soirée pour pouvoir baver un petit peu. « Alors avec toi, il faudrait donc que j’arrête de vivre carrément non ? Arrête de faire ci, arrête de faire ça, dis le-moi si je dois arrêter de respirer hein » il fit un clin d’œil à la jeune femme pour lui montrer qu’il rigolait et continua « Je ne suis pas obligé d’y aller mais disons que je me ferai une raison. Ce n’est pas une obligation, j’ai envie d’y aller, du moins je pense. Je ne rappellerai pas ma mère, elle me verra directement la bas, pas besoin de le lui dire à l’avance. Je n’ai pas envie de la contacter et tu le sais très bien. Je refuse tout contact avec eux, je ne veux pas, je ne peux pas ! Je suis content que tu acceptes de m’y accompagner, ça me fait plaisir, et je te le dis sincèrement, je n’y serai pas allé sans toi. Tu porteras une très jolie robe et on ne s’apercevra même pas de ma présence car tout le monde n’aura d’yeux que pour toi ! Merci Lana, c’est vraiment gentil de venir, de faire ça pour moi en tout cas. S’accorder ? Tu sais, je porterai un costume noir basique, j’aurai surement l’air d’un pingouin mais toi tu pourras porter une très jolie de robe, tant que ce n’est pas une robe rose bonbon c’est bon ! » plaisanta-t-il sur la fin. Il trouvait le geste de la jeune femme très agréable. Il était réellement content qu’elle accepte de l’accompagner afin de le soutenir. Il appréciait son geste, mais était trop fier pour en dire plus. « Tu es sûr de ne pas regretter ton choix ?» Il sourit à la jeune femme avec un regard attendrit. Oui il était certain de ne pas regretter son choix. Il voulait qu’elle soit présente à son bras ce soir-là et il voulait qu’elle danse avec lui. Il avait envie de cette soirée-là ensembles en même temps que de faire partie d’une œuvre comme celle-ci « Arrêtes de douter s’il te plait… oui je suis certain de ne pas regretter mon choix. C’est toi que je veux à mon bras et personne d’autre » Il fallait qu’elle arrête avec ce genre de question et qu’elle lui fasse un peu plus confiance lorsqu’il lui disait quelque chose. « Tu ne me caches rien ? non mais tu me prends pour une truffe en plus ? Pour le moment, tu es chez moi, et non l’inverse, donc coté séquestration, je peux toujours arriver à mes fins. Tu pourrais te débattre, et ça serait d’autant plus amusant, mais je sais me montrer coriace et féroce, tu en as eu la preuve jusqu’à présent, si je ne m’abuse. Si, maintenant que tu l’as mentionné, et que tu ne veuilles pas me le dire veut tout dire, tu en as honte, ou c’est beaucoup trop personnel ? Le mien c’est Arielle, voilà satisfait ? » Il avait toujours été présent pour la jeune femme, et il le serait encore longtemps. C’était une très bonne amie et il ferait n’importe quoi pour elle. Il n’aimait pas se prendre la tête avec elle, il aimerait pouvoir en profiter d’avantage, s’amuser en sa compagnie que de rester toujours enfermé ici. Il comptait sur la future soirée de charité pour passer un peu plus de temps avec elle et en savoir encore un peu plus. Il voulait en profiter au maximum et voir ce que leur amitié pouvait donner en dehors de cet appartement. Il l’aimait bien mais elle ne sortait que très rarement, et il la voulait un peu plus en dehors de ses quatre murs. « Ça suffit Lana ! Je vais finir par craquer ! Tu ne me fais pas confiance, et pourtant je suis toujours là, je suis ton ami, du moins je l’espère mais là on ne se comprend pas du tout. Je ne te cache rien, d’ailleurs je ne sais pas ce que je pourrais bien te cacher. Tu en sais beaucoup plus sur ma vie que je n’en connais sur la tienne. Je t’en prie essaie d’arriver à tes fins, mais tu n’arriveras à rien tu sais ! Le mien c’est Thomas, et je n’en ai pas honte, voilà satisfaite ? » il avait fini par avoir le même ton que la jeune femme et le lui dire. Il s’en fichait après tout, ce n’était qu’un prénom mais bon elle avait tellement envie de le savoir qu’il avait voulu garder un peu de mystère jusqu’à ce qu’il se lasse. « Arielle ? C’est jolie… donc tu sais très bien nager ? » Il sourit. Bon c’était nul, voire même très nul mais on devait lui faire souvent ce genre de blague ! Il fit une petite moue à Lana en voyant qu’elle n’appréciait pas vraiment la petite blague du jeune homme. Tant pis, il fallait qu’elle fasse avec de toute manière. « J’ai tout à fait le gabarit. Et puis c’est quoi ces préjugés à la noix ? Tu oublies que Venus est la déesse de l’amour, et c’est bien une femme. Prends toi ça dans les dents mon chou. Tu sais que tu es une véritable tête de mule, Faith est une personne des plus adorables, et monsieur fait son difficile, décidément, je crois que je ne te comprendrais jamais. Et je me doutais que tu en avais prise, mais on ne va pas débattre dessus » Oui il avait des préjugés quant au gabarit de la jeune femme pour jouer les cupidons, mais il avait ses raisons. Il n’avait pas envie qu’elle joue ce rôle, il avait envie de le jouer pour pouvoir la voir heureuse car il savait que tout ça n’était qu’une simple façade et qu’elle n’allait pas résister bien longtemps encore. Il la connaissait, elle faisait la forte depuis trop longtemps, elle devait se laisser aller et s’ouvrir aux gens. Elle méritait d’être heureuse et de ne plus être aussi isolée qu’elle ne l’était. « De toute manière, tu n’es pas faite pour jouer les cupidons, tu es faite pour recevoir une flèche et on ne discute pas sur ce coup-là ! Je ne prendrais aucun commentaire venant de toi ! Je n’ai pas de préjugés, je dis simplement la vérité c’est tout, admet le ! Tatata et Cupidon est un homme donc si tu veux on peut toujours se faire la guerre comme ça » il fit un large sourire à la jeune femme avant d’ajouter « Et puis tu connais le dicton ? Faite l’amour pas la guerre ? Moi je suis pour à 100%, c’est quand tu veux ! » il adorait la taquiner et la prendre par surprise avec des propos qu’elle n’attendait surement pas. « Faith est une adorable jeune femme, j’adore la voir et passer du temps avec elle mais ça s’arrête là ! Je ne comprends pas pourquoi tu veux absolument me caser avec elle ! Et oui j’ai déjà essayé… j’ai touché à tout, en même temps, essayé beaucoup de choses que tu en serais surprise… mais c’est comme ça qu’on voit ce qui est bon ou pas pour nous, n’est-ce pas ? » Noah ne s’en cachait pas. Il avait fait des erreurs par le passé, surement en faisait-il encore mais il n’en avait pas honte. Il vivait avec ça et puis il était toujours là, il était irréprochable, à part une petite nuit en prison, il n’avait jamais commis d’infraction. « Peut-être parce qu’elle n’en voyait pas l’utilité. Je n’ai pas du tout de préjugés, et j’accepte très bien le fait que Devon soit juif, mais c’est juste un ami, et le restera. Si, tes plans sont détruits mon beau. » Noah leva les yeux au ciel. Il n’avait pas envie d’épiloguer là-dessus toute la journée. Avec Faith tout se passait toujours très bien, quant au reste de la famille Cohen, Noah ne les connaissait pas et il n’en avait pas envie. Il avait vu une fois Devon avec sa sœur, lorsque cette dernière avait voulu les présenter afin que Noah puisse lui donner son CD mais la rencontre s’était assez mal passée. Pour le reste, Noah ne comprenait pas la philosophie de ses parents et leur envie de marier leur fille à un inconnu. Un homme dont elle n’était pas amoureuse. Il n’aimait pas l’autorité, il détestait même ça, c’est bien pour cela qu’il avait fui la demeure familiale, pour pouvoir vivre tranquille, tout seul, sans contraintes. Alors voir que Faith n’avait pas le droit de choisir l’homme qu’elle allait pouvoir épouser remontait au plus haut point Noah qui n’appréciait pas que de telles pratiques soient encore d’actualité. Au lieu de les faire perdurer, il fallait les enterrer. « Si tu le dis » avait-il répondu tout en laissant planer le reste de cette conversation. « Oui, cela est quasiment flatteur, sauf que tout le monde oublie que je travaille pour une entreprise qui porte mon nom, et que je ne la quitterai pas pour la concurrence. Enfin il faut croise que cela les amuse de faire des efforts dans le vide. L’amitié est très importante pour moi, mais tu sembles toujours vouloir connaitre plus de choses, et je ne suis pas spécialement prête à tout te dévoiler. J’accepte tout de toi, ne te détrompe pas. Noah, s’il te plait, ne dis pas des choses qui ne sont pas vraies ou que tu ne penses pas… » Lorsqu’il la voyait, il savait que c’était la bonne personne qu’il avait en face de lui, c’était assez étrange d’avoir d’un coup cette révélation mais il avait toujours tout perdu dans la vie, son frère jumeau, ses parents, mais c’était lui qui l’avait voulu pour ses parents bien qu’à la mort de son frère, ils ne pouvaient pas le regarder en face pendant plusieurs jours, ressemblant traits pour traits à leur fils défunt. Ce fut très dur au début pour Noah mais il avait accepté tout ça sans rechigné, il s’était coupé de tout ça, laissant derrière lui une vie rangée pour vivre la sienne en toute liberté. Il avait toujours essayé durement de changer les choses, de faire bonne figure, et il y arrivait la plupart du temps. Il était très fier de son parcours bien que beaucoup ne comprenne pas ce qu’il faisait et pourquoi n’était-il pas posé à son âge mais c’était lui, c’était son caractère, il était ainsi. « Il est vrai que c’est une peu malvenu étant donné que l’entreprise porte ton nom, au moins ils auront eu l’audace d’essayé de te débaucher sachant que tu es la meilleure dans ton domaines. D’accord alors je ne te demanderai plus de te dévoiler un peu plus dans ce cas. L’amitié est basée sur la confiance, je te le rappel si jamais tu l’as oublié. Je suis là si jamais tu te sens prête à te dévoiler un peu plus… ça ne fait que 5 ou 6 que l’on se connait déjà… Je pense toujours tout ce que je dis Lana tu devrais le savoir à présent » Et il était sincère, il l’avait toujours été avec la jeune femme et il le serait toujours. C’était primordial dans une relation amicale comme dans une relation amoureuse. La sincérité, la confiance, deux choses que Noah mettait un point d’honneur à faire perdurer dans une quelconque relation. « On a chacun notre caractère, toi tu parles aisément, moi non. Ce n’est pas que je ne suis pas à l’aise, tu es sans nul doute un des plus importants, et j’ai surement peur de te perdre. Et je sais qu’un jour, je devrai changer, si je ne veux pas te voir passer cette porte et ne plus jamais te revoir par la suite. C’est moi qui gâche tout … » Oui ils avaient chacun leur catractère et ils étaient tous les deux très différents et pourtant tellement si proches. C’était assez bizarre, mais ils avaient toujours été proches, dès le début de leur relation amicale. Et malgré leur prise de tête, ce qui était assez marrant d’ailleurs, ils avaient toujours gardé cette même complicité. « C’est toi qui le dis ça, je suis persuadée de trouver une faille et un moment ou l’autre, tu verras que tu n’as pas raison tout le temps. Merci d’être là, et aussi de vouloir être un garde du corps, et tu es parfait dans le rôle du protecteur. Les compliments de la sorte vont me faire pleurer encore et encore. Hum une chanson ? Vraiment ? J’adorerais mais pour le moment, j’ai une autre idée » Il avait la plupart du temps raison et ça elle le savait très bien. Il avait la tête sur les épaules bien qu’il ne soit pas l’homme qu’elle aurait aimé qu’il soit, l’ami qu’elle aurait aimé qu’il soit. Mais il était ce qu’il était et il gardait tout de même les pieds bien ancrés sur terre. « Je ne sais pas mais tu peux chercher bien longtemps si tu le désires en tout cas. Je serai toujours là Lana et tu le sais ça… Pas besoin de me remercier, j’aime jouer les gardes du corps alors c’est toujours quand tu veux ! Ne pleure pas, tu sais que je n’aime pas te voir pleurer, même s’il s’agit de larmes de joie. Je n’aime pas voir perler de l’eau sur ton joli minois » Il plissa les yeux lorsqu’elle lui dit qu’elle avait une autre idée. Elle l’entraina sur le canapé et il comprit rapidement qu’elle avait juste envie d’être près de lui. Il sourit à la jeune femme et caressa son épaule alors qu’elle avait mis sa tête sur la sienne. « Tu crois qu’il t’est possible de chanter comme ça ? Les larmes couleront toujours d’une certaine manière, parce que j’ai perdu quelqu’un il y a bien longtemps, quelqu’un qui représentait mon avenir. Voilà Noah, tu en sais déjà beaucoup. Au moins, tu ne pourras pas dire que je ne te dis rien. Cela t’expliquera sans doute les possibles murmures à la soirée de bienfaisance, surtout s’il y a des personnes qui connaissent les Redbird … » Il haussa les épaules, il ferait ce que la jeune femme voudrait. Mais oui, il pouvait chanter comme ça et jouer de la guitare si elle en avait envie. D’ailleurs, il se leva et récupéra sa guitare avant de se placer de nouveau à côté d’elle. « C’est possible, et d’ailleurs je vais jouer un petit morceau que j’ai en tête. Ce n’est pas de moi, mais de RED et la chanson s’appelle Pieces. Elle date de 2007 mais c’est une très belle chanson, une reprise que j’ai faite lorsque nous répétions avec les mecs il y’a une semaine. Je suis désolé si je t’ai soulé, désolé de vouloir te faire changer afin que tu t’ouvres plus à moi, je n’aurai pas dû te pousser à le faire. Tu dois le faire si toi seule en a envie… » Il sourit à la jeune femme et commença alors à gratter et à se mettre à chanter la chanson.

(c) sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind


Une visite impromptue #Lana Empty
MessageSujet: Re: Une visite impromptue #Lana Une visite impromptue #Lana Empty

Revenir en haut Aller en bas

Une visite impromptue #Lana

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK CITY LIFE :: Archives :: Corbeille :: Bac de recyclage-