Sujet: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 19:54
FEAT. TIERA SKOVBYE
Olivia Rose HAWKINS
21 ans → Née à Seattle le 22/05/1992 → flambeuse de sa jauge de vie, joueuse de poker à ses heures célibataire → hétérosexuelle → membre des rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Physique
Autant Olivia se complaît dans un monde décadent, autant elle n’oublie pas de prendre soin d’elle. La jeune femme a un visage d’ange et une peau de porcelaine, même s’il ne faut pas se fier aux apparences de sa prime jeunesse pour lui confier tout aveuglément. Elle a son propre style, compose avec les tendances du moment et ses humeurs au jour le jour. Par contre, Olivia n’a pas de piercing et le seul tatouage que porte son corps est le prénom de son meilleur ami Emile écrit de façon discrète et en italique au creux du poignet. Séduisante et charmeuse, la jolie brune attire le regard facilement et en profite parfois comme toute jeune fille de son âge sans pour autant en jouer abusivement. Une chose est sûre cependant, c’est qu’Olivia ne passe jamais inaperçue.
Caractéristiques
Pro du poker, c’est une bluffeuse hors pair - Elle se mordille souvent la lèvre inférieure quand elle est pensive – Elle fume quand elle est nerveuse, c’est-à-dire souvent – Elle est allergique aux fruits de mers – La cuisine grecque est sa préférée – Son quartier de prédilection est Manhattan – Elle adore se promener à Central Park pour s’aérer les poumons – Olivia n’est pas fan des musées – Elle ne peut pas voir tout ce qui est rose en peinture – Son péché mignon est le smoothie à la fraise – Elle dort souvent une bonne partie de la journée et vit dans le monde de la nuit – Olivia danse très bien même sans avoir jamais pris de cours – Elle fuit les gens qui pleurent ou qui se plaignent – Elle a peur des clowns et de la poupée Chucky – Les hypocrites n’ont rien à faire dans sa vie – Olivia ne compte pas beaucoup d’amis – C’est une vrai folle, elle a déjà dragué un agent de police dans les rues de New York en le « prenant » pour un strip-teaseur – La jolie brune adore les défis, les nouvelles expériences et tout ce qui sort de l’ordinaire – Elle déteste l’autorité ou même être retenue quelque part contre son gré (expérience brève du centre de désintox qui l’a rendue comme ça) – Elle adore les feux d’artifice et ne manque jamais celui du Nouvel An – Olivia n’est pas très bijou, mais aime porter une bague à l’occasion, surtout celle que lui avait une fois offerte son BF – Impulsive, elle part vite au quart de tour et quand elle a une idée en tête, inutile de dire qu’elle est bornée et entêtée – Olivia adore les huskys et rêve d’en avoir un, mais elle se juge trop la tête ailleurs pour en prendre la responsabilité – Regarder la télévision ne fait pas partie de ses activités favorites – Enfin, les rares fois où elle s’attache à quelqu’un, elle ne le dira pas forcément, mais c’est inconditionnel.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Telle une épave à la dérive, Olivia a été détruite et blessée à plusieurs reprises. Elle ne vit pas dans une réalité édulcorée, mais au contraire, la saisit à plein bras et sombre dans l’oubli de substances en tout genre pour atténuer ce sentiments de culpabilité et de lourdeur qui lui étouffent l’existence. Happée par les tristes aléas d’un passé loin d’être reluisant, malmenée par un père tyrannique, Olivia n’en est pas moins une fille remplie de ressources qui a su développer au fil des années une force de caractère impressionnante. Joueuse, parfois manipulatrice dans ses intérêts et ambitieuse, elle ne recule devant rien quand elle veut quelque chose. Cependant, derrière cette façade qui fait office de carapace, se cache aussi une fille fragile, blessée par des années morcelées de hauts et de bas. Olivia aime laisser croire au monde qu’elle n’est qu’une fille naïve, irresponsable et inconsciente de ce qui l’entoure. C’est tout le contraire en réalité. Elle se complaît dans la décadence pour échapper à la routine du quotidien, elle est tombée amoureuse de cette autodestruction. Ivre de liberté, accroc au manque de règles, fuyant tout ce qui touche de près ou de loin à l’autorité, Olivia vit chaque jour à fond comme si c’était le dernier. Après tout, elle a très vite appris que la vie ne faisait pas de cadeau et qu’il fallait profiter de chaque instant avant que tout ne bascule. Vivre avec une cuillère d’argent dans la bouche n’est pas toujours une chance, c’est aussi souvent un cadeau empoisonné que la jolie brune a rapidement essayé de fuir en se réfugiant dans l’amusement et les déboires quotidiens.
Well... It's my story...
Un paradis artificiel et dématérialisé
Seattle, États-Unis. Aileen Hawkins sentit une dernière contraction lui saisir le ventre avant d’entendre le cri strident de son enfant qui venait de naître. Après quelques minutes d’une attente qui lui parût éternelle, elle put enfin tenir son bébé dans les bras, une petite fille qu’elle nomma Olivia. Diplomate éminent aux horaires surchargés, son époux n’avait pas su se libérer à temps pour assister à l’accouchement. Ce n’est que quelques heures plus tard qu’Henry Hawkins débarqua dans la chambre d’hôpital où se reposait sa femme. Une petite lumière s’alluma dans ses yeux quand il admira sa fillette qui dormait paisiblement. Mais lorsqu’il imagina l’avenir familial à trois, son regard s’assombrit aussitôt. Henry était un carriériste qui n’aurait pas le temps d’accorder toute son attention à sa femme et sa fille. Il avait accepté d’avoir un enfant pour faire plaisir à Aileen, mais n’avait jamais admis que ce rôle de père l’effrayait plus encore que ses responsabilités diplomatiques.
Olivia connut une enfance paisible, même si la petite famille déménagea rapidement en raison du travail de son père, qui exigeait une constante mutation au travers des États-Unis. Les six premières années de sa vie s’écoulèrent à Seattle avant leur départ pour Washington. Comme il l’avait pressenti, Henry Hawkins ne se montra pas très présent au sein de la famille. Aileen, militaire de carrière, avait mis son travail entre parenthèses pendant plusieurs années, mais la jeune maman était bien trop active et souhaitait reprendre du service avant de devenir une de ces femmes au foyer dont elle n’enviait pas le sort. Une distance inévitable se créa entre les deux parents. La passion de l’amour adolescent des premiers jours s’était estompée depuis longtemps. Ils ne partageaient plus rien et ne vivaient plus dans le même monde. Les parents d’Olivia étaient devenus des inconnus l’un pour l’autre. Ne se voilant plus la face, Aileen finit par demander le divorce à son sénateur de mari qui vit d’un mauvais œil la mauvaise publicité que pourrait engendrer cette séparation pour sa carrière. Il ne supportait pas l’échec de sa famille. Elle ne supportait plus son égoïsme indifférent. Les deux parents se déchirèrent et entamèrent une bataille sans merci pour se séparer.
Âgée de douze ans à l’époque, Olivia choisit tout naturellement de vivre avec sa mère, le parent dont elle était le plus proche. Ulcéré par une telle décision, son père la renia de sa vie. La jeune fille vécut donc très mal la séparation de ses parents. Pour s’éloigner de ces mauvais souvenirs, Aileen décida de quitter Washington et de retourner dans sa ville d’origine, celle où Olivia était aussi née… à Seattle où la mère emmena sa fille avec elle pour tenter de reconstruire ce qu’il restait de cette famille émiettée.
Quand un ange plonge dans le chaos, il n’a plus ses ailes pour voler
Après son arrivée à Seattle avec Olivia, Aileen retrouva rapidement du travail et monta vite en grade à l’armée, une promotion qui exigea de nombreux déplacements de sa part, notamment à cause de tous ces conflits qui éclatèrent en Orient. Non seulement la jeune fille revivait la sensation d’un parent peu présent, mais elle plongeait dans l’enfer à chaque départ de sa mère qui pouvait ne pas revenir de sitôt, voire pas du tout. Olivia connut une adolescence mouvementée et turbulente, où l’inquiétude faisait partie de son quotidien. Sa mère s’absentait parfois des semaines et même des mois durant, l’adolescente restait chez sa grand-mère entretemps. Cependant, vers l’âge de seize ans, Olivia rencontra à l’école un garçon qui l’apaisa, un être qui la comprenait mieux que personne car son propre père partait parfois sur le front. Emile devint rapidement le meilleur ami de la jolie brune. Ils se soutenaient mutuellement à chaque départ de leur parent et passaient le plus clair de leur temps ensemble. Ensemble, ils faisaient les 400 coups, les bêtises les plus folles et partageaient même une passion invétérée pour un jeu interdit à leur âge : le poker.
Plusieurs années sans incident s’écoulèrent jusqu'à ses dix-huit ans. Olivia n’avait quasiment plus contact avec son père, mais s’y était habituée. En revanche, quand sa mère ne donna plus de nouvelles pendant quatre mois durant, elle péta les plombs. La jeune femme appelait sans cesse pour obtenir des réponses, mais on lui répondait à chaque fois qu’elle était « en mission sur le terrain » et que personne ne pouvait lui en dire plus. Olivia pressentait le pire et se renferma sur elle-même en s’éloignant même de son meilleur ami, celui qui tentait encore et toujours de la rassurer. Elle ne l’était plus.
Pour oublier la réalité, la jeune femme fit quelques mauvaises rencontres cette année-là, des nouvelles fréquentations qui l’entrainèrent dans un nouveau genre de chaos… à des soirées rythmées d’une ambiance où l’alcool et autres substances peu recommandables coulaient à flots. Olivia prit goût à ce nouveau côté de son existence, elle repoussa Emile et ses autres amis proches de leurs leçons moralisatrices et ne fréquenta plus que ce genre de mauvaises personnes. Elle tourna le dos à ses études débutées en tourisme et à sa famille et sombra dans l’oubli quotidien grâce à l’alcool et la drogue, ces fléaux qui la détruisaient à petits feux jour après jour. Après plusieurs semaines de décadence, son meilleur ami intercepta enfin des nouvelles d’Aileen, la mère d’Olivia était sur le chemin du retour. Comme la jeune femme ne passait quasiment plus chez elle et ne donnait presque plus de nouvelles, sa famille avait contacté son meilleur ami pour qu'il l'en informe plus vite. L’écouterait-elle et pourrait-il arrêter sa chute à temps ? Il décida de ne plus la laisser faire et de ne pas l’abandonner. Ce soir-là, le jour même où il avait reçu les bonnes nouvelles sur la mère d’Olivia, il se résolut à aller la chercher une bonne fois pour toute dans le bar où elle sombrait en compagnie de ses « potes ».
Quand il arriva, il l’accosta près du comptoir et tenta de la raisonner. Mais la jeune femme refusa de l’écouter et le repoussa. Il lui parla de sa mère, mais elle ne crût pas un traitre mot de ce qu’il disait. La jeune femme était persuadée qu’il essayait de l’amadouer pour la faire rentrer. C’était peine perdue ! « Lâche-moi ! » Cria-t-elle une nouvelle fois, en arrachant son bras de son emprise. Ne pouvait-pas la laisser vivre sa vie en paix ? La jolie brune était malheureusement dans un état d’ébriété trop avancé pour se rendre compte des mots blessants qu’elle prononçait. Soudain, à bout d’arguments, Emile lui lâcha une bombe… une bombe qui donna une douche froide à Olivia qui s’était attendue à tout sauf à ça. « Je reviendrai, nous le savons tous les deux. Mais laisse-moi quitter ce bar avec la certitude que tu ne m'en voudras pas de te laisser mon je t'aime alors que je dois regarder la façon dont tu te détruis chaque jour un peu plus à cause de toutes ces conneries que tu aimes davantage que ceux qui tiennent à toi. » Sans ajouter un mot de plus, Emile planta Olivia devant le comptoir et quitta le bar. La jeune femme manqua de renverser son verre quand elle le déposa. Elle n’écoutait pas le ricanement des fréquentations qui l’accompagnaient. La jolie brune avait le sentiment qu’elle allait perdre quelque chose d’important si elle ne retenait pas Emile. Que venait-il de lui dire déjà ? Elle rassembla ses pensées et se concentra de toutes ses forces.
Il l’aimait. Son meilleur ami l’aimait et elle ne s’était jamais rendue compte à quel point elle ressentait la même chose. Et tout ce qu’elle faisait n’était que de le repousser encore et encore, alors qu’il s’inquiétait pour elle. Elle allait tout perdre alors qu’elle avait toujours eu ce qu’elle cherchait sous les yeux ! Olivia se leva et courut en dehors du bar. « Attends ! » Lança-t-elle en rattrapant le jeune homme. Arrivé à sa hauteur, la jolie brune prit doucement son visage entre ses mains et posa tendrement ses lèvres sur les siennes. Le baiser se prolongea quelques secondes avant de se faire plus intense et plus passionné. Olivia avait l’impression de l’embrasser comme si sa vie en dépendait, comme si elle avait toujours nié l’évidence qui existait entre eux depuis longtemps. Emile la repoussa alors gentiment. Elle était en état d’ébriété et ne savait sûrement pas de qu’elle faisait. Mais l’étincelle brillante qui régnait dans les yeux de la jeune femme lui démontra clairement le contraire. « Je suis désolée... pour tout. » S'excusa-t-elle pour son mauvais comportement ces derniers temps. Malgré tout, il ne l'avait jamais lâchée. « C'est déjà oublié, t'en fais pas. Allez, monte. Je te ramène chez toi. » Souffla-t-il, ravi qu’elle ait choisi de quitter cet endroit une bonne fois pour toutes. Mais nul n’ignore que la vie n’est pas un conte de fée… Un taux élevé d’alcool et de drogues dans le sang, Olivia s’endormit aussitôt qu’elle s’installa sur le siège passager, désormais en sécurité aux côtés de son vieil ami. Mais lorsqu’elle ouvrit les paupières, la lumière violente d’une chambre d’hôpital aseptisée lui brûla les yeux. Aileen Hawkins se tenait debout à côté d'elle. Que s’était-il passé ?!
La réalité paralyse si fort le rêve que le cauchemar n’est qu’un doux parallèle à ses côtés.
Trois années s’étaient écoulées depuis cet affreux cauchemar. Olivia s’était réveillée dans cette chambre d’hôpital quelques jours après l’accident qui avait emporté la vie de son meilleur ami lorsqu’il était venu la chercher. Au début, elle avait d’abord cru à un mensonge, à une distorsion inadmissible de la réalité. Olivia avait refusé d’écouter sa mère, tout juste rentrée d’Orient, lui raconter de telles horreurs. Et puis, il avait bien fallu accepter l’évidence. Un camion les avait fauchés sur le chemin de retour durant cette nuit-là. Emile avait dévié la voiture, mais n’avait pas su éviter la collision frontale. Olivia s’en était sortie avec un traumatisme crânien et un coma léger pour seules séquelles, mais il ne s’en était pas sorti. Quand elle réalisa ce qui s’était passé, la jeune femme sombra dans l’hystérie, les crises de larmes et de colère. Elle n’avait même pas pu assister aux obsèques ! Vint ensuite le sombre sentiment de culpabilité, celui qui vous lacère comme une lame profonde et vous ronge jusqu’à ce que votre cœur se consume entièrement. Il n’aurait jamais quitté ce monde s’il n’était pas venu la chercher, si elle n’avait pas eu la mauvaise idée de se laisser aller. Olivia se sentait terriblement responsable de ce qui s’était passé. Son cœur était totalement détruit, en morceaux par ce que lui avait arraché la vie. Sa plus belle amitié, et sans doute, son plus grand amour. Loin d’arranger son sort, cet événement la plongea dans une dépression profonde, à n’en plus sortir et ne plus manger, ne plus rien goûter de son existence. La jeune femme sombra dans une telle spirale qu’à la suite de ce drame qui avait frappé sa fille, Aileen décida de rester pour de bon à Seattle afin de s’occuper d’Olivia.
Mais cette décision était intervenue trop tard. Peu après l’accident, Henry Hawkins s’était soudainement souvenu de l’existence de sa fille. En l’absence de sa mère, en mission en Orient, il avait effectué des démarches pour obtenir sa garde – du moins sa tutelle parce que selon lui, Olivia filait du mauvais coton. Son faible pour les drogues, sa « complicité » involontaire dans un accident… Tous ces sujets étaient bons pour faire les choux gras de la presse et détruire sa carrière si cela se découvrait. Sénateur puissant à Washington, il n’eut aucun mal à couvrir l’affaire et à influencer quelques juges véreux pour l’arracher à la garde de sa mère alors même qu’il ne l’avait quasiment pas élevée et n’avait plus voulu entendre parler d’elle après le divorce. Mais bien plus qu’un simple homme politique, Henry Hawkins était issu d’une des familles les plus influentes des États-Unis et Olivia était son unique héritière. Ayant la ferme intention de la remettre sur le droit chemin, il n’eut aucun mal à la placer en institut pour ‘problèmes toxicologiques’ aussitôt qu’elle arriva à Washington, un bon prétexte pour garder la mainmise sur elle malgré la majorité de sa fille, considérée dès lors aux yeux de la loi comme incapable de se gérer seule.
Bien loin d’arranger les choses, la situation continua d’empirer. Toujours en pleine dépression, Olivia sombra de plus en plus dans ses démons. Elle fugua à plusieurs reprises du centre où elle était internée ; sa relation avec son père se détériora au point d’entacher la réputation de cet homme qui ‘prônait’ les valeurs familiales et traditionnelles de l’Amérique, mais qui ne savait même pas gérer son adolescente perturbée. Continuant de monter dans les hautes sphères de la politique, il choisit alors de la faire venir vivre avec lui et la fit surveiller par du personnel – officiellement des gardes du corps – qui ne devait pas la lâcher d’une semelle et surveiller à ce qu’elle n’accède pas à ces poudres blanches qu’elle chérissait tant. Durant ces fameuses trois années qui s’écoulèrent pendant lesquelles elle eut l’impression de vivre dans une ‘prison’ ; non privée de sorties certes, mais surveillée constamment. Olivia avait tenté de se reprendre, de faire bonne figure, mais ce n’était jamais assez pour son père. Au début, elle l’avait supplié de la laisser retourner vivre à Seattle auprès de sa mère, mais voyant que ses demandes ne trouvaient pas réponses et qu’elle n’avait plus vraiment les moyens d’échapper à son autorité, Olivia adopta une tout autre attitude : gagner la confiance de son père en étant en apparence la petite fille sage et inviter ce monde qu’elle ne pouvait rencontrer en extérieur directement chez elle en l’absence de son paternel… Trois années durant lesquelles elle joua double jeu. Cette colère qu’elle nourrissait envers son père lui servit de tremplin pour atténuer cette histoire d’accident qu’elle enfouit profondément en elle. À force de vivre sous le toit de ce tyran, Olivia ne se rendit pas compte qu’elle lui avait emprunté ces mêmes traits ambitieux, cette même fierté, cette même volonté de ne pas céder quitte à faire abstraction de tout ce qui l’entourait. Et un jour son jeu de rôle paya. Il lui fit suffisamment confiance pour la laisser sortir sans surveillance, très précisément le jour de ses vingt-et-un ans, soit la majorité pour tout aux États-Unis. Olivia profita de ce moment pour fuguer définitivement de chez son père et échapper à son autorité. Enfin considérée comme responsable de ses actes, elle n’avait plus à se soucier de sa tutelle. Forte d’un peu d’argent récolté dans les liasses laissées à la résidence du paternel, la jeune femme s’envola pour New York, où elle se réfugia avec quelques connaissances faites quelques années auparavant. Un an s’écoula dans la Grosse Pomme, une année où elle profita pour s’amuser, faire de nouvelles rencontres, continuer de plonger. Elle y avait bien trop pris goût. Briser les règles, avoir ses propres codes, personne pour lui dicter son existence. C’était ça sa vie ; une ivresse addictive à la liberté totale.
Le chemin vers la décadence n’était pas terminé. Mais Olivia était jeune, consciente et avait bien l’intention de continuer de profiter. Sauf qu’après quelques mois écoulés, une autre pensée émergea dans sa tête. Ce n’était probablement pas ce que son meilleur ami aurait voulu pour elle. Mais bien trop plongée dans son cercle vicieux, cette seule évidence ne lui suffirait pas à s’en sortir. D’Emile lui restait cependant leur passion commune pour le poker, il l’avait initié à bluffer, à manipuler, à devenir une autre. Et Olivia était devenue excellente à ce petit jeu, si bien qu’elle prenait plaisir à jouer et à briller dans un domaine qu’elle ne tenait au moins pas de son père, une activité qui lui permettait de survivre puisque son paternel lui avait coupé définitivement les ponts financiers, mais ses frasques en parallèle empêchaient Olivia de s’y consacrer à plein temps. Emile aurait sans doute été le seul capable de véritablement l’aider ; sauf que ça l’avait tué et qu’il n’était plus là pour le faire. Chaque fois que la jeune femme avait vu le bout du tunnel, le revers du sort s’était aussi tôt manifesté pour l’en dissuader. Alors, en l’absence de ce seul être qui comptait pour elle, Olivia ne s’était plus attachée et ne voyait désormais aucune raison d’arrêter ce chaos autodestructeur qui faisait désormais partie intégrante de sa vie. Mais ne disait-on pas que tout peut changer un jour ?
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Nikita. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je suis devenue schizophrène, puisque j'y suis déjà. ★Ce personnage est-il un double compte ? → En effet. Une bombe blonde. ★Présence sur le forum → Pratiquement tous les jours. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. Possibilité de me réserver Tiera Merci ! ★Crédit images → tearsflights, ruines.
Mon exemple de RolePlay:
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La porte s’ouvrit sur un jeune homme qu’Elvira ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Même si elle rencontrait beaucoup de gens que ce soit lors des expositions au MET, aux matchs de son frère ou tout simplement dans son entourage, elle se souvenait en général d’un visage familier. Or l’inconnu qui se tenait devant elle ne lui disait absolument rien. C’était peut-être un nouveau voisin ou un employé chargé de faire de la publicité ou de vendre des contrats. Dans le deuxième cas, elle n’était pas intéressée. Elvira attendit donc que le jeune homme se présente ou lui explique la raison de sa présence avant d’en dire davantage. Il la salua tout d’abord d’un air gêné avant de lui répondre qu’elle pourrait en effet faire quelque chose pour lui. La jolie blonde arqua un sourcil, perplexe, mais néanmoins toute ouïe. L’inconnu en question prit une inspiration et se présenta sous le nom d’Adriel Johnson. Ce nom ne disait absolument rien à la jeune restauratrice. Elvira observa un peu plus les traits du jeune homme, même si elle n’aurait su dire son âge précis, celui-ci était clairement plus jeune qu’elle. Il s’interrompit alors dans sa phrase, à nouveau inquiet et hésitant, et reprit ensuite pour lui annoncer… une absurdité. Son frère ? Elvira resta silencieuse quelques instants. Elle ne savait pas comment réagir sur le moment, si elle devait rire ou se fâcher. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Une blague de mauvais goût ou une erreur ? Aux dernières nouvelles, elle n’avait qu’un frère et il s’appelait Jamie. La jeune femme réfléchit à toute vitesse à une autre éventualité. La seule alternative possible aurait été du côté de sa véritable famille, mais quand Elvira avait un jour voulu ne fut-ce que savoir qui était sa mère sur le certificat de naissance, elle avait appris que c’était impossible puisque l’accouchement avait eu lieu sous X avant qu’elle ne se retrouve à l’orphelinat, ce qui signifiait entre autre qu’elle ne pouvait pas retrouver ses véritables origines, mais qu’en sens inverse, celle qui l’avait abandonnée ou tous ceux l’entourant ne pourraient pas non plus le faire. Elvira choisit de le prendre à la rigolade, certaine qu’il s’agissait d’une mauvaise blague ou éventuellement d’une erreur. « C'est quoi cette blague ? » Demanda-t-elle en riant. Elle regarda le jeune homme qui avait néanmoins l’air sincèrement inquiet de la tournure que prenait la situation. « Il doit y avoir erreur sur la personne. » Rectifia-t-elle en retrouvant son sérieux. Ce n’était tout simplement pas possible, si ça avait le cas, elle aurait pu envisager de le croire, mais là non. Elle hésitait toujours à le faire entrer pour du coup. Elvira voulait d’abord en savoir plus. Comment était-il tombé sur elle par exemple ? Qu’est-ce qui l’avait mené précisément à son adresse ? « Vous… Enfin tu sais quoi ? Entre. Tu n’auras qu’à m’expliquer comment tu t’es retrouvé ici. » Ajouta-t-elle en ayant tout de même relevé son accent qui n’était pas du coin. Il n’était donc pas de New York. Elle était aussi passé au tutoiement, pas du tout ‘vexée’ qu’il en ait pris l’initiative, que du contraire, la conversation serait sûrement plus facile. La jeune restauratrice s’effaça de l’encadrement de la porte pour le laisser entrer, il lui inspirait suffisamment confiance pour qu’elle pense qu’il ne s’agisse pas d’un psychopathe égaré. Elvira restait néanmoins prudente vis-à-vis de cette histoire et attendait quand même de plus amples explications. Elle l’avait simplement laissé entrer, car ce n’était pas le genre de révélations qu’on racontait dans le couloir du palier.
Dernière édition par Olivia Hawkins le Ven 7 Mar - 1:10, édité 5 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 19:54
+ 1 au cas où
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 19:55
Ce choix parfait d'avatar Je te réserve la belle pour 3 jours! Re-bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 19:56
Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 19:59
own perso je suis fan du pseudo rebienvenuue, enjoy ce nouveau perso
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 20:00
rebienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 20:02
Merci les filles
Adriel
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 20:03
bon choix bienvenuuue!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 20:13
Re-Bienvenue
Que de bons choix dans le pseudo et l'avatar
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 21:04
Re-Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 21:06
rebienvenue chez toi
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 22:25
Re-Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 22:25
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas si tu veux commencer à discuter avec les membres tu peux toujours venir flooder dans cette partie ou bien te rendre sur la chatbox.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Lun 3 Mar - 23:05
rebienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 0:18
re-bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 5:16
Re-bienvenue
Katerina M. Lehtonen
Empire State of Mind
what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
▌MESSAGES : 6549
▌AGE DU PERSO : 19
▌ADRESSE : 5614 Dodgewood Road #404, Bronx. avec un enfoiré & un tatoué.
▌CÉLÉBRITÉ : Demetria Devonne Lovato.
▌SMALL IDENTITY PHOTO :
Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 12:53
quel bon choix d'avatar re-bienvenue chez nous !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 14:28
Excellent choix. Mon bb Tiera est si peu prise. RIP Hope 1.0. Re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 14:32
Re bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 20:26
rebienvenue à la maison
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 22:49
Merci beaucoup tout le monde
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 23:48
Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche.
Ton prénom est vraiment joli.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mar 4 Mar - 23:51
Re-bienvenue parmi nous! ♥
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Olive ▲ catch me if you can | 100% Mer 5 Mar - 0:55