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la fatalité - feat kaythlin

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Pandorà M. Mendez
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MessageSujet: la fatalité - feat kaythlin la fatalité - feat kaythlin EmptyVen 9 Mai - 11:09

la fatalité
featuring -  Kaythlin Swanson

Je n’avais plus vraiment été à la morgue depuis un moment. Il fallait avouer que les révisions s’accumulaient en ce moment entre examens et j’en passe des vertes etc… Je n’étais déjà pas très bien depuis que Sandro avait commencé un voyage autour du monde, bon d’accord, je n’étais pas bien du tout car je sentais mon monde se diviser en deux. C’était comme si une personne qui était une moitié de moi s’éloignait. Je n’aimais pas réellement cette sensation alors que je devais continuer à me lever le matin, continué à sourire, continué à aller en cours et reprendre mon stage aussi donc du coup, vive la vie. J’étais assez mal dans un sens mais je me forçais à être bien entre beaux sourires et sans donner de réponses quand on me demandait comment ça allait. C’était trop tôt à mes yeux, j’avais encore besoin de lui. Je m’en fichais de l’argent, je voulais juste mon frère. Enfin soit, je m’étais levée le matin comme tous les jours, comme d’habitude comme le dit cette chanson bien stressante qui résume l’habitude d’un homme au réveil. J’étais une femme cependant enfin je crois, j’ai vérifiée sous la douche, je pense. Je m’étais habillée rapidement avec une petite robe légère. N’allons pas dans le chichi. J’avais pensée à un petit gilet tout mignon en cashmere qu’il m’avait offert et je m’étais mise en route vers la destination de l’hôpital. Peu motivée, certes car c’était déjà déprimant à la base de bosser là-bas et encore plus alors que dieu ne sait où, mon frère se trouvait à vagabonder dans le monde. Une fois arrivée, je m’étais mise au boulot, tout naturellement. Je n’avais pas voulue réellement faire de chichis. Parfois, je me laisse vagabonder à regarder les dossiers des derniers arrivants, m’attristant sur les dossiers. Je n’aimais réellement pas cette sensation de tristesse qui m’habitait à chaque fois, c’était tellement déprimant. Cela devait faire 5 mois à peu près que j’avais ce stage et c’était toujours tellement compliqué. Enfin peut-être même 6 mois ? Je ne savais plus réellement, je ne comptais plus à vrai dire. J’étais seule ce matin, c’était assez calme mais ma responsable avait tendance à toujours arriver en retard. Elle abusait trop des fêtes alcoolisées et blabla. Elle était déjà arrivée directement après une soirée, totalement saoule enfin c’était loin d’être sérieux à mon gout. Enfin soit en fait, je ne voulais pas chercher à comprendre. Etais-je trop sérieuse ? Les soirées et l’alcool, ok mais rarement. Seulement à des occasions spéciales. J’inspirais doucement alors que la porte s’ouvrait et que des ambulanciers amenaient un corps dans une pochette que j’aimais appeler : le sac prada. Il était tellement classe enfin c’était mieux qu’une poubelle à mes yeux et je me sentais tellement plus respectueuse et c’était vachement plus supportable. J’avais réellement du mal parfois. Oui, c’était difficile. Je cherchais toutes les petites choses du style pour me sentir plus à l’aise. Je riais nerveusement alors qu’il me regardait. « C’est encore un… », il faisait une moue, triste. « Encore un gamin de 18 ans ! », disait-il tandis que je prenais le papier qu’il me tentait. « Elle n’est pas là ? », demandait-il alors que je grimaçais. « Comme toujours, heureusement que je suis payée car ce n’est techniquement pas mon boulot ! », je riais nerveusement. Dans le fond, je n’étais qu’en stage. J’étais là pour apprendre et me mettre en situation mais à quel point ? Parfois, je me posais la question. Je penchais doucement la tête en regardant le papier. « Tu peux y aller ! », lui disais-je alors en le laissant partir et regardant le sac prada du coin de l’œil et ensuite le dossier. J’inspirais doucement. Le gamin fait quand même 70 kilos, je grimaçais. Je commençais à m’en vouloir d’avoir laissé l’ambulancier assez colosse partir. Je lisais le document, il était mort en route apparemment, le premier. C’était triste, je ressentais déjà l’envie de pleurer. C’était fou. Je posais alors la feuille après avoir tout lue et commençant donc à sortir le corps du sac. Enfin je sortais surtout le sac du corps car à choisir c’était le plus léger et mes jambes étaient encore fragiles donc j’allais éviter de les traumatiser. « Je suis désolée ! », disais-je alors à celui-ci qui ne pouvait pas m’entendre mais je me sentais peu à l’aise surtout en regardant les dégâts. J’inspirais doucement, cherchant mon courage qui ne devait pas être loin mais je n’arrivais pas réellement à me montrer « sérieuse » quand j’étais seule. Je le faisais alors glisser sur la bonne table alors qu’elles étaient l’une à côté de l’autre. Je le regardais, je n’étais pas autorisée à ouvrir seule le corps enfin je pouvais le faire, je m’en sentais capable mais c’était trop risqué si je me trompais du coup, je prenais la tablette, oui, vive l’électronique et je me rendais sur le bon passage. Je la posais alors correctement à côté en prenant une paire de ciseau pour commencer à le mettre tout nu. Pudeur mais bon, j’étais pucelle mais j’en avais vue des zozios depuis que je bossais ici et ils n’étaient pas réellement beaux à voir. Shit. J’en rougissais d’ailleurs et oui, c’était possible. C’est alors que la porte s’ouvrit que peureuse, je sursautais en relevant le regard vers celle-ci. « Bonjour ! », disais-je par politesse avec un sourire assez timide.
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MessageSujet: Re: la fatalité - feat kaythlin la fatalité - feat kaythlin EmptySam 10 Mai - 17:06

La Fatalité ♥


Kaythlin Swason & Pandorà M. Mendez ♥



Ce matin là, après avoir soigneusement inspecté la scène de crime avec la police scientifique, je me suis rendue à la morgue. J'avais reçu un coup de fil matinal du poste et j'avais filé, laissant la petite dormir. Un gamin de 18 ans avait été etrouvé presque mort dans une ruelle du Bronx et malheureusement était mort en route. Je me complaisais à questionner les témoins sur l'identité présumée de la victime, mais tout le monde se taisait. J'avais déjà vu ça quelque part. Je veux dire, cette mise en scène. Un jeune  assassiné à l'aube, dans un quartier pourri d'une ville, retrouvé dans une ruelle, entre deux bennes à ordures. Après, me direz-vous, ce n'est pas si exceptionnel que ça mais je préférais me renseigner.

"Excusez-moi, officier... Johnson? On a plus d'informations sur la victime?

-Lieutenant. Non il était vivant en quittant la scène avec les ambulanciers. Il est mort en route et on nous a appelé. Vous devriez aller à la morgue."

Je le remerciai avant de suivre son conseil. Et grimpant dans ma voiture de service, je me dirigeais aussitôt vers le Richmond Medical Center. J'étais un peu fatiguée, je n'avais pas fait de nuits pleines depuis un bon moment et les poches sous mes yeux le démontraient parfaitement. Je me garai dans le parking de l'Hôpital et vis repartir l'ambulance de la morgue. Je descendis jusqu'à la morgue après avoir signé un formulaire à l'accueil. Je détestais les Hôpitaux. Profondément. J'y avais vu ma mère mourir à petit feu. A cause de ce stupide cancer. Et de cette foutue chimio qui n'avait pas marché. J'eus une boule dans la gorge rien que d'y penser. La vie était franchement dégueulasse. Mais à un moment, mon dégoût avait laissé place à une détermination de lutter contre les injustices. Cela pouvait paraître être un rêve d'enfant, une bêtise. Je savais très bien que lutter contre la bêtise humaine n'était pas si simple. Je pris l'ascenseur et me rendis à ma morgue. J'ouvris la porte et découvris une jeune femme devant le cadavre qui me dis timidement bonjour.

"Bonjour, je réponds sans sourire."

Je sais, je n'avais pas forcément l'air agréable agréable aux premiers abords mais c'est dans mon caractère, que voulez-vous? J'avais toujours peur de m'attacher depuis que ma mère était partie.

"Vous êtes la nouvelle légiste? demandais-je."

Mouais, elle avait l'air un peu jeune pour être légiste. Je  remontais les manches de mon chemiser en soie gris et passe ma main dans mes cheveux puis j'observai le pauvre gosse. Ou du moins son visage. Il était livide, ses joues étaient encore moites et  ses cheveux bruns collaient à sa peau.


Dernière édition par Kaythlin Swanson le Sam 19 Juil - 17:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: la fatalité - feat kaythlin la fatalité - feat kaythlin EmptyLun 9 Juin - 19:08

la fatalité
featuring -  Kaythlin Swanson

Je n’avais jamais réellement pressentie que j’allais bosser à la morgue. Je savais que ma vie était tellement différente de celles des autres tout en étant pareille que beaucoup d’autres. Vivre une erreur et l’assumer en devant se réveiller tous les matins, laissant nos rêves à la poubelle comme de vulgaire penser que nous avions pourtant depuis l’enfance. Les rêves ? Ce n’était plus vraiment une chose qui me faisait vivre et respirer comme dans le passé, ce n’était qu’un souvenir lointain d’envie. Mais lui ? Ce gamin ? Avait-il un rêve ? Je me rappelais tellement de mon accident quand je recevais des personnes aussi jeune et pourquoi ? Avec Megane nous avions à peu près cet âge lors de mon accident, celle-ci aurait même peut-être été là. Au début de mon stage, c’était difficile d’y penser, maintenant bien plus simple. J’avais moins de mal à me dire que ma meilleure amie était là avant eux et qu’elle avait aussi passée tous les tests, c’était difficile mais dans le fond, on veut toujours savoir ce qui nous a tué, cette petite chose enfin nous, non car le savoir ne changera rien mais nos proches ? C’était ce que je me disais. Là, c’était bien différent, c’était des caractéristiques que l’on recevait bien plus souvent, oui, tellement. Ce tueur en série persistait dans son délire de terroriser les jeunes. Sortir n’est jamais sûr à New York mais nulle part en fait. Alors que je découpais les tissus de celui-ci, je fus surprise par l’arrivé d’une personne, une femme. Je lui avais souris car ma maman m’avait toujours dis que c’était une forme de politesse, bien sûr, je savais que ce n’était que le bonjour le plus important. Je gardais ce léger sourire quand elle répondit à mon bonjour. Je ne m’attendais pas spécialement à avoir un sourire car il fallait avouer qu’on était dans une situation assez glauque et morose. La froideur ne m’étonnait pas et ne me blessait pas. Pas dans cette situation et pourtant cela me travaillait tout de même un peu. C’était plus fort que moi et bien que je sois de sang chaud, je ne me réagissais pas en somme pour autant. Je riais nerveusement à sa question et penchant la tête. « Dans quelques années si je ne choisis pas une option moins glauque, je suis juste stagiaire et se battre pour avoir un stage, c’est difficile ! », disais-je en cachant un peu la vérité dans le fond, le fait que j’étais ici était surtout pour avoir une cadence plus simple pour mes jambes et ne pas les fatiguer alors que j’étais arrivée en pleine remise en forme donc dans le fond, rien d’anormal. J’inspirais doucement. « La légiste est juste toujours en retard enfin… c’est pratique d’avoir une stagiaire assez volontaire ! », disais-je en riant nerveusement et regardant la jeune femme. Je tentais tout simplement de la mettre à l’aise pour me mettre à l’aise aussi car c’était loin d’être le cas. Je finissais de découper les tissus, les mettant alors sur une table. Je prenais un sachet en plastique à zipette et les mettant dans celui-ci, toujours avec des gants aux mains. C’était difficile à faire, je m’efforçais de penser à autre chose pour ne pas me dire que ce sont les vêtements d’un mort. Une fois dans le sac, je le fermais aussitôt en les mettant dans une boite. Je revenais vers le corps, regardant alors les marques sur celui-ci. « C’est le même principe, non ? Je trouve ça tellement horrible… », disais-je en ressentant des frissons. « Apparemment, il a perdu beaucoup de sang à voir la couleur de sa peau mais je ne pense pas que ça l’ai tué… », disais-je en remarquant qu’il semblait être mort d’étouffement. « Ses muscles me semblait comme figé, comme si on lui avait injecté un produit paralysant. », disais-je sans vraiment de difficulté car je connaissais l’effet du paralysant pour en avoir eu plusieurs fois au bout de trois ans. « Il y a aussi les coups de couteaux mais il semblerait qu’ils aient été donnés après ! », disais-je un peu pensif, passant ma main près des marques encore fraiches. C’était…
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MessageSujet: Re: la fatalité - feat kaythlin la fatalité - feat kaythlin EmptySam 19 Juil - 18:10

La Fatalité ♥


Kaythlin Swanson & Pandorà M. Mendez ♥



L a morgue. Cet endroit tout à fait glauque où on entreposait les cadavres dans des tiroirs avant de les examiner sur des tables pour ceux dont la mort aurait été suspecte. Je n'affectionnais ni ne raffolait vraiment du lieu. Ce carrelage et ces murs blancs immaculés ainsi que tous les instruments tranchants me donnaient l'impression d'être dans une salle de torture. Il y régnait une forte odeur de désinfectant, sûrement pour masquer l'odeur des corps qui demeurait néanmoins en arrière plan. Je n'avais jamais réussi à bien comprendre les médecins légistes... Enfin je veux dire, c'est quoi leur délire de s'enfermer dans un sous-sol toute la journée entouré de macchabées? Je ne critique pas, après tout me direz-vous, j'ai bien pour passion un métier qui risque de me coûter la vie à chaque instant.

La jeune femme qui me faisait face semblait un peu nerveuse. Elle me répondit que la légiste était encore en retard -pour ne pas changer. Et que peut-être le serait-elle plus tard si elle ne changeait pas de branche pour choisir quelque chose de moins sordide. Je la comprenais et lui souhaitais qu'elle trouve sa voie. J'eus un mince sourire en réponse à son rire apparemment gêné.
Pendant qu'elle me parlait, elle découpait avec minutie les vêtements du gosse. Je ne pus m'empêcher de penser à ses parents... Je doutais qu'ils soient au courant vu que moi-même j'ignorais son identité. Comment allaient-ils réagir lorsqu'ils sauraient que jamais plus ils ne pourraient revoir leur fils? Je détestais devoir avouer aux proches les mauvaises nouvelles mais cela constituait mon métier et je n'avais pas le choix.
La stagiaire me décrivit et me fit un diagnostic des blessures et des caractéristiques du défunt. Elle m'expliqua qu'il avait perdu beaucoup de sang mais que cela n'était pas ça qui l'avait tué et qu'aussi on pouvait penser à une paralysie de ses muscles par injection. Elle m'exposa également des traces de coups de couteau vraisemblablement post-mortem si j'avais bien tout compris. Je hochais la tête doucement sans quitter ce visage figé des yeux.

"En conséquent, avez-vous une quelconque idée de ce qui aurait pu causer sa mort? finis-je par lui demander, incertaine."

J'avisais ensuite le sachet avec ses vêtements dans la boîte en métal. J'enfilais mes propres gants et demanda à mon interlocutrice:

"Je peux y jeter un coup d'oeil...?"

J'examinais le petit sac qui contenait entres autres son jean déchiré maculé de son sang. Je le tournais dans mes mains pour vérifier si je ne pouvais rien trouver d'intéressant à travers le plastique puis finis par le reposer.
Tout à coup, je pris conscience pourquoi j'avais eu cette impression de déjà vu quant à la scène de crime: 2010, à DC, j'avais enquêté avec mon ex-coéquipier sur un triple meurtre dont les scènes de crime étaient semblables à celle que nous avions vu le matin même. Je me faisais sûrement des idées mais je préférais en avoir le coeur net, le tueur en série était normalement en prison et l'idée qu'il puisse être dehors me fit frissonner. Je me retournais vers la jeune stagiaire qui était en train d'examiner le corps.

"Excusez-moi, ça va peut-être vous sembler très bizarre, mais vous pourriez vérifier s'il n'a pas une balle de ping pong avec un numéro dans la joue droite...?"

Oui, tout à fait, une balle de ping pong dans la joue droite: la signature de ce psychopathe, je priais secrètement pour que la balle n'y soit pas et qu'on soit juste tombés sur une simple altercation qui aurait malheureusement coûté la vie au jeune homme...
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MessageSujet: Re: la fatalité - feat kaythlin la fatalité - feat kaythlin EmptyDim 24 Aoû - 19:11

la fatalité
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Il ne restait pas longtemps avant la fin de l’année mais pourtant je savais que j’aurais encore mon stage pendant les vacances et je serais un peu plus payée. Bien sûr, cela m’arrangeait car même si j’avais de l’argent pour mon handicap et j’en passe… je pouvais parfois avoir plus d’occasions de manger d’autres choses et varier avec un bon steak délicieux. C’était parfait. J’inspirais doucement. Je n’étais jamais réellement certaine d’avoir le cœur à ce job. Peut-être seulement pendant le stage mais après ? Je ne voulais pas vraiment me poser la question pour le moment car j’avais encore une grosse année avant de savoir quoi faire. Parfois je pensais à me spécialiser dans la chirurgie et devenir interne mais je n’étais pas certaine de pouvoir gérer le rythme avec mes jambes. Pas maintenant. Parfois je me disais encore que redevenir danseuse serait mieux mais je ne pouvais pas donc bannissons même l’idée. Enfin disons que là, je devais faire mon boulot et surtout avec cette inspectrice. J’arquais un sourcil en écoutant la jeune femme qui me demandait ce qui aurait pu causer la mort. Elle me demandait ce qui aurait pu causer la mort mais je n’avais pas vraiment le temps de répondre qu’elle me demandait aussitôt si elle pouvait regarder les vêtements. D’un hochement de tête, j’acquiesçais. « Bien sûr ! », disais-je alors que je me doutais qu’elle connaissait les règles donc ne pas les toucher sans gants pour ne pas y mettre des empreintes par exemple ou même faire attention à ne pas y laisser tomber des cheveux qui pourraient fausser les recherches et les analyses. Je n’avais surtout pas encore eue le temps de les examiner. Je regardais alors de plus près vers le visage de ce jeune homme à ce qu’elle me demandait, j’ouvrais même la bouche. Au départ, je voulais juste voir s’il n’était pas mort étouffé car j’avais remarquée qu’ils regardaient souvent la bouche en cas de paralysie surtout pour voir s’ils n’y avaient pas des rougeurs et même la muqueuse qui était bien différentes en général. Je prenais alors mes doigts et les mettant dans sa bouche. J’en retirais alors une balle de ping pong en arquant un sourcil. « Je peux donc affirmer qu’il est mort étouffé… j’avais des doutes. », disais-je en inspirant doucement et contournant la table de légiste pour me retrouver de l’autre côté. J’attrapais le bras en le regardant de plus prés. « Les muscles comme je le disais semble contractés, il a été paralysé ce qui entraine rapidement un étouffement… les muscles qui servent à respirer sont plus lents, plus difficiles et la balle a aidée à ça. », disais-je en inspirant. « Il n’a pas dû souffrir physiquement avant les trous de couteaux qui sont arrivés après à mon avis… », disais-je en ayant la sensation d’être gore et même… comment je savais tout ça ? J’avais surtout révisée un peu des bouquins de légistes car ce n’était pas mon responsable de stage qui m’aidait. Pas du tout et que du contraire. Il ne faisait au final pas grand-chose sauf arriver en retard. Elle n’était pas sérieuse. « Après je ne suis qu’une stagiaire, je pense qu’il faudra que Madame Stewart confirme ! », disais-je donc en lui souriant légèrement même si la situation ne prêtait pas à sourire mais j’étais une fille qui souriait facilement.
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