she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj)
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Sujet: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:15
Katherine-Jane Holmes FEAT. Lucy Hale
âge → 23 ans Née à → Phoenix (Arizona) le → 21/12/1990 Métier → Serveuse dans un bar Études → Etudiante en sexologie Statut → Célibataire Orientation → Indéterminée Groupe → Ordinaries
Quelles sont tes caractéristiques ?
→ Katherine-Jane Holmes a toujours vécu sur la route, et a été élevée au sein d'un groupe de forains. ; Ses parents sont un couple de deux femmes homosexuelles. Katherine n'a jamais su laquelle des deux était sa mère biologique, à son grand damne, et ni même qui était son père, par la même occasion. ; Elle est toujours vierge... Contre son gré. Tout cela à un tel point qu'elle en devient obsédée par le fait de n'avoir jamais couché. ; Elle joue du violon depuis ses cinq ans, et maîtrise parfaitement cet art. ; Jane a quitté la fête foraine pour étudier que très tardivement, alors qu'elle était âgée de vingt ans. Autrement, elle a toujours bénéficié de cours par correspondance et a pris du retard à cause d'un manque de sérieux. ; Elle sait très bien jongler, mais connait également de nombreux tours de magie. ; Katherine est complètement myope, et porte donc des lentilles : cependant, une fois le soir venu, ses yeux sont trop fatigués pour les supporter. ; N'ayant absolument pas été en contact avec les technologies modernes, elle peine à se servir correctement d'un ordinateur ou bien d'un portable. Et puis, sincèrement, qu'est-ce que ça peut bien être un iPod ? La seule chose qu'elle maîtrise est la PS3, puisqu'elle a toujours vécu dans l'univers très masculin de son frère adoptif qui est arrivé en ville avant elle. ; Habituée à cela depuis son adolescence, elle fume des cigarettes roulées comme ont pu le faire ses mères. Elle est d'ailleurs complètement accro et se fiche des risques de cancer qui la menacent. ; Pendant très longtemps, elle a cru à la magie, mais elle n'a jamais cru au Père Noël. ; Katherine a un style vestimentaire très vintage, principalement dû à environnementale dans lequel elle a grandi. ; La foraine a appris l'art des Pickpocket dès son plus jeune âge et elle est capable de dérober à peu près n'importe quoi à n'importe qui en un temps record.
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big Apple→ Katherine-Jane est une personne coincée entre l'enfance et l'âge adulte, tourmentée par mélange antithétique de différentes réactions et façons de penser. Elle est une jeune femme perdue dans un monde qu'elle ne connait pas ; elle rêve de croquer la vie à pleines dents sans savoir comment faire et possède une vision erronée et utopique des choses. Ayant toujours vécu dans l'univers de sa fête foraine natale, sa vie a toujours été sur la route et entourée de cette très grande famille qui n'était pas réellement la sienne. La vie citadine et sédentaire est une notion qu'elle n'a pas encore acquise. Grande naïve persuadée de s'en sortir, elle part dans les excès avec chacun de ses actes, se basant principalement sur les idées reçues qu'elle peut avoir du monde extérieur. Elle ne connait rien de la vie et tombe dans tous les pièges qu'il peut y avoir. Elle se croit indépendante et mature alors qu'au fond elle ne fait que se perdre un peu plus. Enfantine et décalée, sa vision des choses est généralement très loin des réalités. Ses réactions sont déplacées et peu communes, tandis que Katherine est également étrangement familière avec les personnes qu'elle ne connait presque pas. Cependant, elle n'en demeure pas moins forte ; elle n'hésite pas une seule seconde avant de mettre la main à la pâte et n'a pas peur de se salir pour s'en sortir. Elle est débrouillarde et s'adapte facilement ; elle a un grand coeur et peut s'avérer très fidèle en amitié. Mais, bien entendu, KJ est une personne souvent au mauvais endroit au mauvais moment. Sans le vouloir, elle est capable des pires gaffes d'une existence entière ; il n'existe aucun sujet tabou pour elle et peut aborder n'importe quoi avec n'importe qui. Au fond, Katherine-Jane est une tempête. Une tempête à la fois douce et enfantine, hyperactive et enthousiaste, sans doute parce qu'elle n'a pas encore eu le temps d'être déçue par l'humanité.
Ton prénom, ton pseudo & ton âge → Jilly, Wild Hunger sur la toile, vingt ans et malheureusement pas toutes mes dents (les dents de sagesse sont des connasses). Comment es-tu arrivée ici ? → Pfiou, ça remonte à trop loin pour que je m'en souvienne. Ce personnage est-il un double compte ? → Alors, techniquement, oui. Mais au fond c'est beaucoup plus compliqué. Présence sur le forum → Beaucoup trop, sans doute. Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. Crédit images → Ruthless sur Bazzart pour l'avatar, Tumblr pour les gifs.
Mon exemple de RolePlay:
“let's count your scars.” “why?” “because then I can see how many times you needed me and how many times i wasn't there.” ✻✻✻ FLASHBACK – La première chose que l’on entend est ce bip. Ce bip incessant. Puis l’on revient sur Terre sans réellement comprendre l’environnement qui nous entoure. Puis l’on revient sur Terre tandis qu’on préférerait sans doute rester dans une douce insouciance. Une douce inconscience. J’avais mal, mais la douleur me paraissait à la fois lointaine et retenue. L’intégralité de mon corps semblait ne plus m’appartenir ; mon esprit flottait, flottait au-dessus sans parvenir à retrouver mes pensées. Je n’avais pas réalisé, en cet instant, ce qui m’arrivait. Ce qu’il m’était arrivé. Je n’avais pas compris ce qui s’était passé. Ce qui allait tout changer. Mes souvenirs étaient flous. Ma mémoire était imparfaite. La seule chose qui semblait m’importer était la date. L’heure. La date, l’heure et une personne. Julian. Je lui avais promis qu’il pourrait m’appeler plus tard. Je lui avais promis que je décrocherai. Je finis par ouvrir les paupières et découvrir la chambre d’hôpital où je me trouvais. Je ne cherchais pas à comprendre. Je voulais simplement poser mes doigts sur mon cellulaire. Je voulais simplement répondre à son appel. Entendre sa voix. Et me dire qu’il ne me resterait que quelques jours avant de finalement le revoir. J’avais été loin de la réalité, à ce moment-là. La morphine était parvenue à suffisamment étouffer la douleur pour que je parvienne à me dire que cela n’était pas si grave. Je me redressai sur les coudes, la tête tournante. Un vague coup d’œil vers la table de chevet me suffit pour comprendre que mon portable n’était pas là. Je tentai de me relever. Mais mes jambes ne bougèrent pas. Je tentai d’esquisser un mouvement avec mon pied. Mais il demeura immobile. Mon cœur s’affola. Mon cœur s’affola doucement. Les bips réguliers du moniteur s’emballèrent. Je ne comprenais pas. Je n’avais pas voulu comprendre, sans doute. Julian. Julian. Julian. Il n’y avait que ce prénom-là dans mon esprit. Alors, sans réfléchir, mes mains agrippèrent la table de chevet pour m’aider à me mettre debout, persuadée que cela suffirait. Je me tirai de toutes mes forces. Avec tout mon cœur. Mes pieds touchèrent le sol. Je me lâchai, convaincue qu’ils supporteraient mon poids, convaincue qu’ils avaient simplement eu besoin d’un peu d’aide. Et je tombai toute entière par terre. Ils n’avaient pas bougé lorsque j’avais tenté de me rattraper ; ils m’avaient abandonné. Les machines derrière moi s’affolèrent au même instant où je m’affolai. Je me trainai. Je me trainai parce que mon corps ne me répondait plus. « Mademoiselle Lancaster ! » La voix de l’infirmière m’avait paru si loin dans mon esprit. Si loin dans ma détresse. Je me mis à gémir, les larmes inondant mes joues. Je me mis à gémir sans pour autant parvenir à bouger mes pieds. Mes genoux. Je ne parvenais qu’à ressentir cela. De la détresse. Des bras vinrent entourer mes épaules. Des bras qui se voulaient réconfortants. Mais ils n’étaient pas ceux que je voulais. « NE ME TOUCHEZ PAS ! » hurlai-je à travers mes sanglots, me débattant autant que je le pouvais. Mais on ne me laissa pas m’échapper. « Mes jambes… Qu’est-ce que vous avez fait à mes jambes… QU’EST-CE QUE VOUS AVEZ FAIT A MES JAMBES ? » Crier n’avait rien changé. Hurler non plus. Tout le mal avait déjà été fait. On me porta dans mon lit d’hôpital malgré mes protestations. On m’injecta un nouveau sédatif pour m’empêcher d’hurler de plus belle. Pour m’empêcher de me débattre. Pour m’empêcher de penser à lui. Plus tard, j’appris qu’il s’était écoulé quatre jours depuis ma promesse à Julian. Et, en plus de ne plus pouvoir marcher, je n’avais pas pu lui répondre pour la dernière fois. AUJOURD’HUI – J’avais l’impression de revivre cet instant, cet instant précis où j’avais appris que je ne pouvais plus me tenir debout. Cependant, j’avais l’impression de comprendre, aujourd’hui, que mon cœur ne pourrait plus jamais battre normalement. Que mon cœur ne pourrait plus jamais fonctionner comme avant. Ma respiration était courte. Mon rythme cardiaque s’emballait. J’avais envie de pleurer et d’hurler ; cependant, le temps avait fini par m’apprendre que cela ne m’apporterait rien. Que cela ne changerait rien. Mon esprit flottait. Mon esprit flottait quelque part au-dessus de mon cœur sans parvenir à le rejoindre. Je continuai de me mordre l’intérieur de la joue, le regard perdu sur la bague que je tenais entre mes doigts. Julian m’avait aimé. Julian m’avait aimé autant que j’avais bien pu l’aimer. En observant l’anneau fin qu’il avait désiré m’offrir il y a un an, j’eus l’impression de contempler un futur que j’avais déjà eu le temps de perdre. Je me surpris à me demander si cela m’aurait ainsi à agir de manière différente ; je me surpris à me demander si cela aurait influencé ma façon de percevoir les choses, allongée au fond de mon lit d’hôpital. Je secouai la tête. Je secouai la tête pour chasser ces pensées parasites. Je relevai le regard vers lui. J’eus presque l’impression d’apercevoir une lueur de plaisir malsain au fond de ses yeux. Je détournai la tête, m’attardant sur le lac qui semblait paisible. Sur le lac qui semblait calme. Après tout, le temps poursuivait le cours des choses, que mon cœur suive la cadence ou non. Que je décide de poursuivre mon combat ou pas. « Tu devrais la mettre. Elle a toujours été pour toi.» me déclara-t-il. Mon regard se reposa de nouveau sur la bague. « J’ai l’impression qu’il n’y a plus rien à ajouter… » Je ne prononçai pas un seul mot. Ma bouche demeura close. Il m’avait reproché de donner mon avis sans qu’il ne désire l’entendre à notre dernière rencontre, désormais, il ne récoltait que mon silence. Que ma douleur. Que mes regrets, peut-être. « Que tu sois en chaise roulante n’aurait rien changé. J’aurais abandonné l’université pour rester à ton chevet. Peu importe le temps que cela t’aurais pris. Je me serais contenté d’un petit boulot… » déclara-t-il et je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Il n’avait fait que confirmer l’intention de mes gestes. De mes actions. Je secouai la tête, lasse de me battre contre lui. Lasse de tenter de lui faire comprendre une chose qu’il ne désirait pas entendre. « Je me suis retenu durant des années. Mais à présent, que tout cela est derrière nous, c’est plutôt facile de parler à… Ma meilleure amie. » poursuivit-il. « J’espère que tu garderas la bague. » A ses mots, je refermai l’écrin, le faisant disparaitre entre mes paumes. J’allais la garder, oui. Dans mon cœur. Dans ma tête. Dans mes souvenirs. Je finis par reporter mon attention sur Julian. Je détaillai ses traits. Son expression. Ses mots sonnaient comme s’il mettait fin à une histoire ; au fond de moi, une voix me murmurait doucement qu’une histoire ne pouvait se terminer que si elle avait un jour commencé. J’avais l’impression que la situation m’échappait. J’avais l’impression que mon cœur me faisait mal. J’aurais préféré revivre cent fois mes désillusions plutôt que vivre cet instant. Je finis par pousser un soupir. Déglutir me demanda tant d’efforts que je dus m’y reprendre à plusieurs fois. « Je ne voulais pas que tu gâches ton avenir pour moi, tu sais. » murmurai-je finalement, incapable de retenir ces mots qui m’avaient pesé. Pesé si fort. « Je n’aurais pas supporté de te voir te contenter d’un petit boulot alors que tu pouvais aller au sommet. » Je m’arrêtai dans mon élan, tourmentée par la peur d’en dire trop. D’en dire trop comme à chaque fois. J’aurais aimé qu’il comprenne. J’aurais tant aimé qu’il comprenne. Mais les choses n’avaient jamais été faites pour être faciles. Pourtant, j’avais l’impression qu’elles étaient souvent bien trop dures. « Je garderais la bague. Tu peux faire quelque chose pour moi en retour ? » lui demandai-je. J’attendis quelques instants en l’observant. « Je ne veux pas que tu te forces à me revoir. Que tu te forces à prétendre qu’on a encore quelque chose en commun. Lorsque tu penseras à moi, je veux que tu penses à la fille enjouée qui pouvait encore marcher, à cette fille enjouée qui t’aimait si fort qu’elle a accepté de te laisser lui échapper pour ton bien. Pas à celle qui ne parvient même plus à marcher, ni même à sourire. » Je me tus en l’observant dans les yeux. Je ne voulais pas qu’il m’échappe. Je ne voulais pas qu’il s’en aille. Cependant, comme la première fois, je devais simplement accepter qu’il puisse ne plus faire partie de ma vie. Cependant, comme la première fois, je devais accepter de le laisser partir. Il n’était peut-être plus celui que j’avais toujours connu, mais cette part de lui existait toujours quelque part. Quelque part au fond de son être. Et cette part de lui méritait d’être heureuse. Et je continuais d’aimer cette part de lui de tout mon cœur. De tout ce qui pouvait bien rester de mon cœur.
Dernière édition par Katherine-Jane Holmes le Jeu 10 Juil - 22:24, édité 7 fois
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:16
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
Je suis une fille d’ici et d’ailleurs. Une fille de nulle part mais surtout de partout. Je n’ai pas de maison, je n’ai pas de foyer. Je n’ai pas de chaines qui m’attachent à un endroit précis ; je suis libre comme le vent, libre comme la pluie, libre d’aller où je veux parce que rien ne me retient, où que ce soit. Mon domicile bouge, ne s’arrête jamais. Mon domicile est là où se trouve ma famille. Nous sommes des gens de la route, nous sommes des gens qui préférons voyager plutôt que de rester sédentaires et ne pas voir le monde. J’ai été marqué par cela dès ma naissance. J’ai poussé mon premier cri quelque part près de Phoenix. Quelque part près de Tucson. Sur mes papiers, cependant, il est spécifié que j’ai vu le jour dans cette première ville, parce que les personnes sont trop attachées à mettre des étiquettes et à se donner des repères. Cela n’a pas une grande importance pour moi, peu m’importe vraiment. La fatalité veut que je ne sache pas plus où j’ai pu bien naître, voire même de qui. Ma vie est basée sur ces incertitudes et cela me convient : je suis une fille de la route, après tout. Ma maison se trouve partout, tant que la fête foraine s’y trouve. J’ai grandi différemment, dans un cadre à part. Je n’ai pas eu un père mais des dizaines, je n’ai pas eu une mère mais beaucoup plus. Je n’ai pas la même conception de la famille que la plupart des autres personnes, tout simplement parce que là où je suis née, nous sommes tous une famille, peu importe d’où nous venons et les gènes qui se trouvent dans nos cellules. Pour moi, la famille est un lien bien au-delà du sang, bien au-delà de l’arbre généalogique. Une de mes deux mères ne l’est pas biologiquement, mais je m’en contre-fiche ; l’homme qui m’a appris à faire du vélo n’est pas mon père ni mon parrain, mais je n’en ai rien à faire. Je porte dans mon cœur chacune des personnes qui m’ont accompagné durant mon enfance, chacune des personnes qui avaient une caravane ou une tente dans la fête foraine. Je viens d’un autre monde et je le conçois ; j’ai voulu voir autre chose mais cela ne veut en aucun cas dire que j’ai des regrets. Bien au contraire. Je suis fière de mes origines, fière d’avoir ces principes qui valent de l’or à mes yeux. Au final, nous étions peut-être tous pauvres. Au final, nous étions peut-être que des gens de la route. Cependant, nous étions certainement bien plus heureux que la plupart des autres personnes. Nous étions une famille. Une très grande famille. Mon enfance s’est faite entre routes, spectacles de marionnettes, violon et soirées autour du feu. J’ai très vite appris des tours de magie, à monter mes propres petites affaires pour distraire le public. J’aimais cela. J’aimais danser sur une petite scène de fortune, j’aimais jouer pour voir les autres m’applaudir à la fin. J’aimais cette ambiance chaude et chaleureuse, j’aimais me rendre compte qu’au final, peu importe ce que les autres pouvaient bien dire de nous, nous apportions tout de même de la joie dans leur vie terne. Je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer. Je n’étais peut-être pas spécialement très proche de mes deux mères en particulier, mais je recevais tout l’amour dont j’avais besoin. J’avais des frères et sœurs de cœur, des enfants de mon âge qui apprenaient à vivre dans le même cadre que moi. Je suivais des cours par correspondance pour valider des diplômes au même rythme que les autres enfants de mon âge. Tout me semblait normal. A cette époque-là, je n’avais pas encore imaginé qu’autre chose était possible.
En grandissant, j’ai également connue la crise d’adolescence, comme toutes les autres personnes de mon âge. Je rêvais de la vie citadine, je rêvais de ce que pouvaient bien vivre les gens de seize ans qui venaient à la fête foraine pour se divertir. Je commençais à me poser des questions sur qui était ma véritable mère parmi les deux que j’avais. Je commençais à me poser des questions sur ce qu’était la vraie vie, sur ce que cela pouvait bien être tous les jours. Je me sentais à part, comme autrefois, mais plus de la même manière ; je ne savais pas si mon mode de vie était sain ou non, je ne savais pas si c’était bien ou pas. Lorsque nous posions nos bagages près d’une grande ville, je passais du temps à me promener dans les rues, là-bas, observant tout autour de moi les personnes qui se pressaient. J’avais l’impression de voir tout un morceau de ma vie effacé par la fête foraine, par les cours par correspondance. Cependant, je continuais d’être heureuse, donc je me taisais. Je continuais de participer à la fête foraine de l’autre côté du rideau, je continuais à étudier le soir sur une chaise à l’extérieur, papotant avec les personnes qui croisaient mon chemin. J’eus mon diplôme avec deux ans de retard, alors que j’avais dix-neuf ans et demi. Mais tout le monde s’en fichait ; personne ne trouvait cela dramatique. C’était déjà très bien que je l’ai, pour eux. Cela faisait partie des choses accessoires, des choses inutiles. J’avais cumulé du retard non pas par manque d’intelligence, mais tout simplement parce que je n’avais jamais été très studieuse. Principalement parce que je travaillais en même temps pour la fête foraine et que parfois j’oubliais, d’ailleurs. De toute manière, je n’avais jamais pensé que cela me servirait vraiment. Je n’avais pas vu en ce bout de papier la possibilité de partir. Peu à peu, ma liberté m’étouffait. Et mes rêves avec. Je ne sais pas réellement comment j’ai fini par prendre ma décision, mais cela est arrivé ; je commençais à évoquer l’idée d’aller à l’université, de poursuivre mes études. Je n’avais pas dit clairement que je souhaitais voir ce qu’était la vie en dehors de la fête foraine, préférant me cacher derrière des excuses. Etudier, avoir des diplômes, m’inscrire à la faculté. Ils acceptèrent mon choix, tout simplement parce que nous étions comme cela ; nous acceptions les autres, tels qu’ils étaient. Et puis, dans leurs esprits, j’allais revenir au bout de mes quatre ans d’études. Pour eux, cela ne serait que temporaire. Je fus prise à la New York University. Ce n’était pas la meilleure université des Etats-Unis mais je m’en fichais ; je voulais tout simplement partir, et la Grande Pomme m’attirait bien plus que toutes les autres villes. Je fis mes bagages, eus une fête d’au revoir ; et je m’en allai, en véritable conquérante, sans savoir à quoi m’attendre, sans savoir ce qu’il m’arriverait, avec mes idées fausses et mes idées d’optimistes. Les premiers mois furent durs, et je me renseignais du mieux possible en m’inspirant des séries télévisées ; bien vite, j’appris à jouer un rôle, à adopter des comportements pour être acceptée telle que j’étais. Je ne cachais à personne d’où je venais, parce que j'étais tout de même fière de mes origines. Mais j’avais compris que le monde ne fonctionnait pas comme dans ma petite fête foraine. Le monde était cruel. Mais j’avais le caractère pour y survivre. J'avais le caractère pour y survivre tout en gardant mon âme d'enfant.
Dernière édition par Katherine-Jane Holmes le Jeu 10 Juil - 22:14, édité 3 fois
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:18
t'es trop beelllle comme ça je te réserve lucy, et on va t'enlever le rang d'admin aussi tient
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:20
Lucy J'aurais pas pensé que tu la prendrais (comme quoi, on peut toujours être surpris )
T'es chez toi donc
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:24
Joan L. Delavega a écrit:
t'es trop beelllle comme ça je te réserve lucy, et on va t'enlever le rang d'admin aussi tient
Aw merci. J'me tâte encore avec un autre avatar mais il faut que j'attende, so je reste avec la Hale for now. Merci beaucoup Tia. Ouais le rang aussi, j'ai été surprise en le voyant...
Dylan L. James-Cooper a écrit:
Lucy J'aurais pas pensé que tu la prendrais (comme quoi, on peut toujours être surpris )
T'es chez toi donc
J'avais pas pensé que je la prendrais aussi un jour... Mais bon, c'est l'heure des changements donc je me suis lancée. Aw t'es cute.
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:29
La Katherine-Jane en tout cas Lucy re-bienvenue papuchinator
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:42
Lucy T'es belle avec elle
Re-Bienvenue
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:47
Re Bienvenue ! Bon choix de vava.
Katerina M. Lehtonen
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what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
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▌CÉLÉBRITÉ : Demetria Devonne Lovato.
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 14:53
Lucy le choix parfait ! Re-bienvenue
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 15:13
KJ Re-bienvenue chez toi minou d'amour
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 15:53
Lucy!!!!!! Si j'avais pas reconnu le pseudo, j'aurais jamais pensé que c'était toi par contre! haha! Mais excellent choix d'avatar! Elle est trop belle! Et je suis contente de revoir ce personnage!
Mais officiellement aux jumelles. Ça fait bizarre!
Bref, Re-(...)bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 16:03
lucy re bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche.
Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 16:15
JILLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLY Annabeth, elle voudra un lien RE-WELCOME
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 16:32
Rebienvenue chez toi Jilly!
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 19:29
Re-bienvenue chez toi avec ton nouveau bébé. (je viens de lire, alors mp de suite ! :laura:)
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 21:22
Bienvenuuuue
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 22:30
Aurora J. L. Waters a écrit:
La Katherine-Jane en tout cas Lucy re-bienvenue papuchinator
Merci beaucoup ma papuche à moi.
Lemon O. McAdams a écrit:
Lucy T'es belle avec elle
Re-Bienvenue
Aw merci beaucoup, et toi donc avec ta Lemon. :laura:
Phoenix R. Lawson a écrit:
Re Bienvenue ! Bon choix de vava.
Merci. Griezmann.
Katerina M. Lehtonen a écrit:
Lucy le choix parfait ! Re-bienvenue
Merci beaucoup No.
Naomi L. Fitzherbert a écrit:
KJ Re-bienvenue chez toi minou d'amour
Merci mon minou d'amouuuuuur.
Jane E. Hastings a écrit:
Lucy!!!!!! Si j'avais pas reconnu le pseudo, j'aurais jamais pensé que c'était toi par contre! haha! Mais excellent choix d'avatar! Elle est trop belle! Et je suis contente de revoir ce personnage!
Mais officiellement aux jumelles. Ça fait bizarre!
Bref, Re-(...)bienvenue parmi nous
J'étonne tout le monde on dirait. Sa bouille est trop cute je trouve, elle colle à KJ. T'es choue. Ouais les jumelles. Merci beaucoup.
Beatrice J. Lewis a écrit:
lucy re bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche.
Merci beaucoup.
Madison A. Callaghan a écrit:
JILLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLY Annabeth, elle voudra un lien RE-WELCOME
LILYYYYYY. OUUUUUUI JE VEUX UN LIEN. Merci beaucoup.
Dimitri Errington a écrit:
Rebienvenue chez toi Jilly!
Merci Léa ça me fait plaisir.
Dakota A. Fawkes a écrit:
Re-bienvenue chez toi avec ton nouveau bébé. (je viens de lire, alors mp de suite ! :laura:)
Merci beaucoup aw. :laura: Ils vont pouvoir se chamailler, hein, dis ?
Kenaëlle B. Scott-Vasilis a écrit:
Bienvenuuuue
Merci beaucoup.
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 23:03
ceci est le début d'une longue histoire bienvenue dans la famille.
Validée !
J'aurais enfin lu la fiche de KJ & la fête foraine d'Heroes
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 23:16
Merci mon minou. Ouais t'as vu c'est la même fête foraine.
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj) Jeu 10 Juil - 23:24
le retour de KJ :laura: re-bienvenue chez toi
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Sujet: Re: she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj)
she laughed and danced with the thought of death in her heart. (kj)
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