Nous nous sommes embrassés. Pas qu'une fois d'ailleurs, dans ce maudit ascenseur. Je ne sais pas ce que nous sommes, je ne sais même pas pourquoi nous avons fais çà. Je suis un peu perdu et ce n'est pas du tout dans mes habitudes pour être franc. C'est la première fois que je suis dans cette situation et je ne sais pas vraiment comment affronter tout çà. C'est nouveau et je l'évite un petit peu depuis. Enfin, éviter est un bien grand mot puisque nous nous sommes revus plusieurs fois, nous nous sommes une nouvelle fois embrassés mais rien d'autre. C'est bien la première fois que je ne fais rien d'autre qu'embrasser une femme. D'ordinaire, je couche avec et je ne la revois plus. Je n'aime pas revoir une femme, à quoi çà sert ? Si l'on ne veut pas se poser, je ne vois tout simplement pas l'intérêt. Me poser avec Loan ? Quelle idée ! Je ne sais pas. Je ne sais plus. Cette jolie demoiselle a réussi à me faire tourner la tête et à me faire perdre ma facilité à prendre les choses en main. Je veux la revoir mais en même temps je ne veux pas qu'elle se fasse de fausses idées. La journée commence déjà mal. Mon café fini sur ma chemise et je n'en ai pas de rechange. « Pénélope, pouvez vous aller me chercher une chemise s'il vous plaît, pas le temps d'aller là ou je vais d'habitude, passez directement à Macy's prenez la première chemise blanche que vous trouvez » elle vint rapidement me voit dans mon bureau pour prendre tout ce qu'il fallait. Après une petite heure, voilà que j'ai une nouvelle chemise. Je me sens déjà bien mieux. J'ai une réunion dans à peine 30 minutes et un mal de tête se pointe rapidement. Je crois que cette journée aura ma peau. Une fois la réunion terminée, mon assistante arrive terrifiée « Monsieur Waters, il y'a un souci avec la nouvelle campagne que vous avez mis en place » mais encore ? « Et ce problème est ? » souffle-je déjà excédé « Un de nos éditeurs vient de nous lâcher, il ne veut plus faire partie de la campagne » je vais finir par en tuer un. Je prends mon téléphone et commence à téléphoner à droite et à gauche pour essayer de rectifier le tir. Ce n'est pas simple mais je dois tout faire pour continuer cette campagne. Elle est bien trop importante pour que je lâche l'affaire. Je finis par réussir à faire tenir cette campagne mais ma montre m'indique qu'il est déjà 21 heures. Je n'ai pas envie de rentrer. Je reçois un sms, un de ses rares sms d'une femme qui a eu la chance d'avoir mon numéro et je le regrette aussitôt. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne m'en avait pas envoyé. Quand va t'elle comprendre qu'elle ne m'intéresse pas et que je ne veux plus jamais la voir ?! Elle savait très bien ce à quoi elle s'engageait. Je sais aussi que parfois il lui prend de me suivre. Je soupire et fini par prendre mes affaires. Je sais où je vais aller et j'ai besoin d'y aller après cette journée étrange. Une fois à Brooklyn, je gare ma voiture en bas de l'immeuble où vit Loan. Je ne sais pas pourquoi je suis là mais j'ai besoin d'elle. Je ne sais pas non plus pourquoi. Mais oui, j'ai besoin d'elle. Tout de suite. Une fois devant sa porte, je sonne rapidement. Une fois cette fichue porte ouverte, je n'attends pas qu'elle dise quoique ce soit, je prends son visage dans mes mains et la fait reculer le plus possible. La plaquant contre le mur, je l'embrasse intensément. J'ai besoin de ses baisers, de la toucher.. je ne veux plus rien à part cette proximité.
Depuis le fameux ascenseur les choses étaient différentes, je ne savais pas réellement quoi penser de tous ça. Il fallait dire que nous nous étions embrassés plusieurs fois et à vrai cela ne m'avait pas forcément déplu bien au contraire. J'avais eu des sensations que je n'avais jamais ressentie auparavant avec un homme, ce qui avait été troublant il faut bien l'avouer. Les choses s'étaient reproduit lorsque nous nous sommes revu quelques jours après, mais sans jamais aller plus loin, j'étais perdue ne sachant pas vraiment ce que cela voulait vraiment dire. À vrai dire je n'avais pas envie de me poser des questions au risque de m’inquiéter, je n'étais pas habituer à être avec quelqu'un et je n'avais pas forcément envie de le perdre. Dans tous les cas ma vie était toujours la même, je sortais, dansais et m'amuser sans me prendre la tête ce qui était réellement bien, j'avais d'ailleurs rendu visite à ma mère toute la journée. Elle avait enfin retrouver un homme, un miracle et j'étais heureuse de la savoir enfin entres des mains fiables, elle était heureuse et c'était tous ce qui m'importais. La journée avec elle m'avait aussi fait du bien, indirectement je lui avais parler de tobias sans pour autant lui parler qui il était vraiment j'avais peur de remuer le couteau dans la plaie à vrai dire. Une journée avec elle m'avait remonter le moral dans le sens que vivre sans elle maintenant était assez bizarre, je n'étais pas encore très habituer à rentrer chez moi et ne retrouver comme mon petit chiot en guise de compagnie. D'ailleurs je me demande bien comment j'ai fais pour vivre un mois sans un animal de compagnie en étant seule, je trouve que ça donne un côté un peu plus vivant à l'endroit. Ma mère était d'ailleurs très amusée au sujet de mes appréhensions sur le fait de vivre seule. La nuit avait désormais pris place dans le ciel, c'est ainsi que j'avais repris ma voiture pour me diriger à mon appartement, il commençait à se faire tard. Après une heure de bouchon étant donné qu'il y avait des bouchons, j'étais enfin rentrer à mon appartement, il était temps de sortir un peu le chien histoire qu'il ne fasse pas de bêtise dans l'appartement (a). La balade avait durée une vingtaine de minute avant de retrouver la chaleur du salon, je préparais la cuisine pour ce soir tout en dansant sur un air de musique que j’affectionnais particulièrement. La sonnette retenti dans toutes les pièces de l'appartement, je fronçais doucement les sourcils en regardant l'heure. Qui cela pouvait être ? Je n'attendais personne ce soir surtout en pleine semaine. J'essuyais mes mains avant de me diriger à la porte pour ouvrir cette dernière, surprise. Tobias. Je n'aurais jamais pensée que cela puisse être lui à vrai dire j'étais réellement surprise. Je n'avais absolument pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il s'était approché en me plaquant contre le mur d'en face pour déposer ses lèvres sur les miennes de façon intense. Je ne regrettais absolument pas bien au contraire. Je prolongeais avec la même intensité en posant mes mains dans sa nuque. Je ne savais absolument pas pourquoi il était comme ça. J'essayais d’interrompre le baiser, mais dés que je décollais un peu mes lèvres il recollait les siennes encore plus fort. « Tobias.. » J'essayais doucement de le repousser tout en reprenant mon souffle, mais c'était peine perdu il recommençait encore et encore sans que je ne puisse résister au fait de prolonger ses baisers. « Qu'est..ce .. qui...a ? » Finis-je par dire entres chaque baisers qu'il m'offrait. Je voulais savoir pourquoi il était venu sans forcément prévenir.
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