copiez/collez le contexte à l'intérieur des balises spoiler.

Los Angeles qui compte 3 792 621 habitants et où le soleil brille une grande partie de l’année, une grande partie des habitants sont des stars, elle abrite le célèbre Hollywood Boulevard, Le Grauman's Chinese Theatre et la célèbre enseigne Hollywood située sur ses hauteurs de la ville. La majorité des stars d'Hollywood vivent à Los Angeles pour leur carrière musicale, cinématographique, sportive, de mannequin, pour faire leurs preuves malgré leur jeune âge ou bien pour ce faire connaître auprès du grand public grâce à la téléréalité qui met en scène leur vie quotidienne.

Le monde est un havre de paix depuis que Samaël est descendu sur Terre pour donner sa force aux hommes. Personne n'a arrêté la prolifération de Faes au travers des âges; personne n'a détruit la puissance des Archaïms si ce n'est un tour du destin funeste il y a de cela très longtemps; personne n'a remarqué que dans l'ombre des Nocturnes jouaient au chat et à la souris avec les Démons; personne n'a ressenti la présence des Selenims et leur grandeur majestueuse.. Pourtant, un regard pesant exerce son terrible pouvoir sur ceux qui se croient à l'abri. La Terre n'est pas un foyer pour les Surnaturels, elle sera leur tombeau.

Londres. Il est 9h47 du matin et la journée promet d'être légèrement ensoleillé et les températures sont relativement douces. Enfin, ça c'est maintenant, il pourrait tout à fait pleuvoir ce soir alors que vous aviez prévu de passer une soirée en compagnie de cette charmante personne sur qui vous avez des vues, dans un bar branché de Leicester Square. Pour l'heure, vous êtes acculés contre la porte d'un métro bondé, entre un jeune hipster qui écoute de la musique inconnue beaucoup trop fort et une dame d'un certain âge dont le parfum musqué vous donne mal au crâne. Vous savez que vous n'auriez pas dû prendre la Discrit, vous êtes aguerris, vous savez qu'elle a tendance à vous jouer des tours. Mais non, il a fallu que vous soyez téméraire et vous voilà avec déjà 20 minutes de retard et la promesse de vous faire salement engueuler par votre patron. C'est une sacrée journée qui démarre et voilà qu'on vous marche sur les pieds. Et ce n'est même pas Tom Hiddleston, à croire que rencontrer des célébrités dans le métro londonien est une légende urbaine.

Il est 15h12, vous n'avez pas une minute à perdre et vous avez dû travaillé trois fois plus vite que d'habitude. Pas le temps d'écouter votre collègue vous raconter l'achat de sa maison avec jardin à Hampstead, ni l'achat improbable qu'une autre a fait à Camden ce weekend. Non, vous devez profiter de votre pause pour faire un crochet par Notting Hill et récupérer votre nièce, qui fréquente un lycée huppé là-bas. Cet établissement vous fait flipper pour être honnête, ces gamins pédants et riches qui semblent vivre dans un épisode permanent de Gossip Girl. Et votre nièce n'est pas mieux, cette sale gosse vous prend de haut et votre soeur - mariée à plus haut placé qu'elle et n'hésitant pas à le crier sur tous les toits - a tendance à vous confondre avec un larbin.

Et ce n'est pas comme si vous n'aviez pas vos propres préoccupations. Avec votre petite dernière qui veut absolument auditionner pour cette nouvelle école, la London School of Arts. Vous n'êtes déjà pas particulièrement emballé à l'idée qu'elle se lance dans une carrière artistique mais vous aimeriez au moins qu'elle dans une institution un peu plus établie. Mais elle n'a de cesse de vous répéter que les profs sont extraordinaires, qu'on y apprend des bases en chant, en danse et en théâtre et que c'est parfait pour elle qui veut faire des comédies musicales. Ce n'est pas franchement donné, mais vous, personne n'a soutenu vos rêves, alors vous songez à la laisser tenter sa chance. Peut-être que ça lui passera et qu'elle fera quelque chose de plus raisonnable, de la médecine à King's College, c'est un établissement mondialement réputé surtout dans les sciences. Ou alors de la communication ou des arts à Westminster, qui est bien côté dans ces domaines, si elle veut laisser parler sa fibre artistique. Enfin, vous avez encore le temps de voir venir, elle n'a que 17 ans. Il ne faut juste pas qu'elle se laisse monter la tête par sa prétentieuse cousine ou ses copines du lycée de Kensington, dont les frais d'admission vous coûte un bras et une jambe.

23h14, vous avez passé une excellente soirée, vous vous sentez comme sur un nuage et vous sortez à votre arrêt de Clapham South le coeur léger, quand vous vous apercevez que votre fils aîné a essayé de vous contacter durant votre trajet en métro. Vous le rappelle et affolé, il vous explique que votre imbécile d'ex mari a passé sa soirée dans le nouveau casino dans le centre et qu'il s'est évidemment enivré de cocktails hors de prix et a flambé la moitié de son plan de retrait au Black Jack, jeu qu'il est persuadé de maîtriser à merveille. Encore heureux pour vous et pour lui, vous ignorez tout de la face cachée du lieu, qui propose des services tout différents. Nominativement, des prostituées de luxe et de la drogue de premier choix. Connaissant cet idiot, il aurait été capable de vendre ses boutons de manchette pour s'offrir toute cette luxure tant la crise de la cinquantaine le taraude. Mais vous vous en lavez les mains et n'avez pas le coeur à traverser la moitié de la ville pour le ramasser, comme vous le faisiez il y a bien des années.

Quand votre réveil sonne, c'est une nouvelle journée trépidante qui vous attend dans cette grande et belle métropole, qui vous a vu grandir, aimer, haïr, où sont nés vos précieux bambins et vous effectuez ce travail qui vous bouffe mais que vous adorez. Pour rien au monde vous ne voudriez la quitter, même si vous la circulation y est infernale, même les énergumènes les plus étranges hantent les couloirs du métro, que vous avez failli mourir - au moins - quand vous vous êtes essayé au vélo et que les touristes bouchent les trottoirs en toute saison. Mais vous avez les plus beaux monuments du monde, une population singulière, des échoppes merveilleuses par millier, des fiertés nationales comme Doctor Who, le thé, le talent pour faire la queue et des acteurs fantastiques. Alors même si on vous a piqué la dernière place assise, vous souriez discrètement et vous adossez à la porte vitrée, sans aucun regret pour votre brève vie parisienne, sale et bruyante. Comme on dit ici, home is where the heart is.

La vie nous joue bien des tours, ceux du genre qu’on n’aurait même pas pu prévoir dans nos rêves les plus fous. Mais, la vie n’est pas que joueuse, elle est aussi exigeante. D’abord elle nous demande de bien réussir à l’école, de trouver un travail notamment pour gagner de l’argent ou bien encore briller en société. Ensuite elle nous demande de trouver quelqu’un a aimer, quelqu’un avec qui passer le restant de nos jours. Quelqu’un qu’on épousera peut être, une personne avec qui on achètera une voiture puis une maison. Puis enfin cette même personne finira par prononcer « Si on faisait un enfant ? » et là vous avez deux options : soit vous vous barrez le plus loin possible soit, vous vous lancer dans cette folle aventure.  Pour certain commence alors  la plus belle aventure de leurs vies et pour d’autre cela s’apparente plutôt à un véritable cauchemar.

On ne choisit pas sa famille et Anna Wilkins en est la preuve vivante. Elle a à peine 14 ans et pourtant elle gère à bout de bras une famille qui ne tient qu’à un fil. Son père broie du noir depuis qu’il a été licencié il y a de ça 1 an. En ce qui concerne sa mère, elle a mit les voiles dès que les choses sont devenues compliquées et Anna a alors dû assumer un rôle qui n’aurait pas dû être le sien. Evidemment, oui elle est bien loin la famille rêvée qu’elle voit dans les pubs ou au cinéma.  Malgré tout Anna aime sa famille et il est clair qu’elle ferait n’importe quoi pour eux. Pour retrouver un bonheur, un équilibre qui semble pourtant bien loin. Quelques maisons plus loin Madame Bowers s’affaire en cuisine comme tous les jours depuis plus de dix ans.  Etre mère d’une grande fratrie implique un tas de responsabilité et des tâches à n’en plus finir : des courses à n’en plus finir, le tas de lessive qui ne semble jamais baisser et  des heures derrières les  fourneaux. Il faut dire que cette dernière à 10 bouches à nourrir sans compter celle de son mari ainsi que la sienne.  Comment c’est elle retrouvée avec 10 enfants ? Elle se le demande souvent elle-même. La vérité c’est que tout ça n’avait jamais été l’un de ses plans. A croire qu’elle est la preuve vivante que dans la vie il n’y a rien d’autre que le destin qui choisit ce que l’on va bien pouvoir devenir.  Dans la maison d’en face c’est l’effervescence l’enfant prodige et de retour et il a amené avec lui sa fiancée. Josh son petit frère regarde la scène amusé. Alors oui la fiancée et ravissante mais il ne comprendra jamais comment une telle fille a pu tomber amoureuse d’un mec comme son frère.  Vous l’aurez compris entre les frères Boone cela n’a jamais été le grand amour. La faute aux parents qui ont des années durant négligé le petit frère au profit du grand. Résultat des courses : Josh déteste son frère et vice versa. Ambiance garantie au mariage c’est certain. Sur la pelouse d’en face la vielle madame Hoogan regarde émerveillée son premier arrière-petit-fils. Une larme à l’œil elle pense à son défunt mari qui aurait adoré tenir ce petit bout de vie dans ses bras. La famille Hoogan c’est le genre de famille qu’on voit dans les films, la grande fratrie qui a traversé des choses difficile mais qui s’en est toujours sorti en se serrant les coudes.  La maison de Madame Hoogan c’est le genre d’endroit où l’on trouve dans les placards un tas d’albums photos remplie des photos de famille prisent au fond du jardin, c’est le genre de maison qui sent bon les pâtisseries fait maison, l’amour et la chaleur humaine. Le genre de maison à des millions d’année lumière de celle de monsieur Nash qui a tourné le dos il y a de ça des années à ses enfants. Alors oui il peut sembler seul mais il sera le premier à vous dire qu’il vaut mieux être seule que mal accompagné même quand cela concerne la famille.

A Cap Harbor petite ville de Caroline du nord le maire fraîchement élu vous dira qu’il n’y a rien de plus important que la famille, qu’elle est le cœur même de cette petite ville et qu’il est de notre devoir à tous de faire en sorte de préserver la ville au même titre que notre famille. Pourtant ici comme ailleurs,  certains divorce pendant que d’autre se marie, d’autre se dispute pendant que les voisins d’en face ris aux éclats, on trouve aussi des frères et sœurs qui se déchirent pendant que d’autres débordent d’amour pour leur fratrie. Oui ici comme ailleurs, différents types de famille se côtoient chacun ayant leurs visions bien précise de ce qu’est une famille.  Mais, quel est donc la vôtre ?

Là où l’agitation l’emporte, nous sommes la douceur.

Là où règne la démesure, nous sommes la finesse.

Là où la quantité prend le dessus, nous sommes le détail.

Là où le monde s'uniformise, nous sommes l’inattendu.


La vie n'est parfois pas si simple. Elle peut devenir même très compliquée. Et lorsque cela s'étend à un pays entier, l’État se doit de prendre des mesures draconiennes pour éradiquer cette société malade.

Cela s'est passé ainsi pour Holmesty, il y a dix ans ; c'était une grosse ville pleine d'espoir, où tout s'est embrouillé et où les dealers et maisons closes finirent par régner en maître.

C'était l'un des patrimoines les plus importants de tout le pays, là où se géraient les affaires de l’État et où siégeaient les sociétés mères. Mais en dix ans, bien des choses ont changé. Les lieux se sont dégradés, les manifestations pullulaient à Holmesty. Tout allait mal.

Et puis, vint le Jour de réussite. L’État triompha sur les rebelles et tenta de reconstruire sa vie antérieure. Il y parvint, en grande partie. Et pour tout régler comme une horloge, il décida de classer les citoyens. À 16 ans, ils étaient recensés et on leur remettait leur étiquette en fonction de leur classe sociale.

Et bientôt la ville reprit ses droits, entre les marchés et le commerce, les autorités et les compagnies de voisinage. Cependant il restait un côté sombre à Holmesty. Tout était bien trié, bien classé, mais il manquait quelque chose d'humain à la société. Quelque chose que l’État ne pourrait pas apporter.

L'ancien faisait face au renouveau. Le mensonge se mêlait à la vérité. Plus rien n'était discerné, le gouvernement dissimulait les failles de cette société bien carrée.

Là où chaque seconde est précieuse, là où le monde n'est que consommation, agitation, démesure, quantité et uniformisation, les fondations et la base même d'Holmesty se brisent en miettes, lentement mais sûrement.

Astoria, ville attractive pour une grande partie des célébrités qui aspirent au calme et à la tranquillité, mais celles-ci se trompent, les paparazzis rodent et risque bien de briser cette aspiration...

Il laisse ses doigts caresser le papier qui trône sur le coin de la table de la cuisine. La maison semble plus vide que jamais. Celle qu'il imaginait joncher de rire et dont l'air ambiant renfermait des effluves de pâtisserie. Ce n'est plus le cas. Elle lui semble maintenant aussi vide que la mort.Il serre les dents, attrapant à nouveau cette lettre. Mots acerbes à même de lacérer son âme et la réduire à néant. Cette maison tant espérée qui ne ressemble maintenant qu'à un simple tombeau, que la fin des rêveries qu'il avait pu avoir avec elle. Cette vie qu'il s'était dessiné dans les moindres détails. Cette vie qui n'était plus. Elle est partie. Le laissant pour des raisons qui lui semblent maintenant futiles, mais cette maison avait été leur perte. Il attrape le bout de papier entre ses doigts et s'approche du feu qui crépite encore dans l'antre de la cheminée. D’un coup de main, il jette le bout de papier dans les flammes dansantes. Il le regarde brûler. Se désintégrer. Ça reflète un peu les sensations qui passent en lui. Il se perd. Il se ferme pour ne plus ressentir la douleur lancinante dans le fond de sa poitrine. Cette pointe aiguisée et terriblement douloureuse.

Versailles, Août 1667



La guerre est enfin terminée ! La Lorraine voulait retrouver ses Trois-Évêchés, un sursaut d'orgueil qui n'a pas plu au roi de France, préférant la guerre à la perte. Une guerre qui a embrasée toute l'Europe, des Espagnes jusqu'au Danemark, par un jeu d'alliances politiques qu'on ne peut rompre. Elle fut difficile cette guerre, les batailles dans des conditions de pluie, de vent, de chaleur, avec des tentatives de paix toujours refusées. Mais la France a pu montrer sa puissance européenne sur les terres, tandis que les Provinces Unies furent trop forts sur les mers. Alors en cette fin de juillet 1667, alors que la paix est signée à Reims – ô grand symbole français – les Te Deum se mirent à résonner partout dans le royaume. La paix était de nouveau là ! Vive le Roi !

Les vainqueurs purent retourner enfin à Versailles et Paris, la vie allait pouvoir reprendre son cours comme avant, ou presque. Les blessures et les pertes humaines ternissent le tableau d'une belle victoire et d'un retour en grande pompe. Mais à Versailles, on sait cacher cela par de grands fastes et un retour triomphant du roi Louis XIV après cinq mois loin de son cher château. Une grande fête fut organisée au cœur des jardins de Versailles avec bal et feux d'artifice. Enfin, Versailles revit. Et les vaincus dans tout cela ? Ils rentrent au compte-goutte, certains sont obligés de rester à Nancy panser leurs blessures, d'autres sont retournés dans leurs contrés provisoirement pour rendre des comptes, mais la France les appelle d'une manière ou d'une autre. Ainsi, les intrigues, les complots vont pouvoir reprendre de plus belle ! On murmure ainsi que certaines personnalités sont toujours pour le surintendant Fouquet, toujours enfermé à Pignerol, et voudraient voir tomber le ministre Colbert. La Main de l'Ombre est toujours présente, mais sans son chef, mort à la guerre. Une crise au sein des comploteurs donnant lieu à un scission en trois groupes. Ce sont les espions qui vont avoir du travail.

Mais si à Versailles, la fête est à l'honneur, il n'en est pas de même à Paris. Le peuple s'agite, les caisses de l’État se sont vidés à cause de la guerre, et on vient à manquer parfois de quoi manger. Cela gronde, certains agitateurs lanceraient même des projets de révolte … Mais tout cela n'est-il pas lié aussi au Parlement ? Ce dernier ne voulait pas la guerre, personne ne les a écoutés et certains veulent faire entendre leurs voix, retrouver leur pouvoir d'antan et ne plus être brimé par l’absolutisme royal. Paris, berceau de révoltes, remet le couvert. Tout ça sur fond de trafics en tout genre, gérés par des escrocs, des faussaires et des empoisonneuses, bien décidés à profiter de la misère et le mécontentement pour leurs commerces.

Ainsi va la vie à Versailles : entre paillettes et sombres histoires, sous les belles tenues se cachent les âmes les plus noires, on se bat pour une place, pour une histoire d'étiquette, pour un titre ou un trône. Et à Paris, on sa bat à coup de bons mots dans les salons, mais on se bat tout court dans les rues de la ville. Des lieux à multiples facettes, tout comme ceux qui y vivent. Y trouverez vous votre place dans ce monde impitoyable ?

Des personnages de contrés lointaines débarquent au cœur de la forêt enchantée, Hadès est le dernier en liste à avoir rejoins notre monde. Tremblez mortels… La vie est loin d’être paisible sur nos terres, mais quoi qu’on en dise, malgré les malédictions, les pirates, les sorciers, la magie noire… Fichtre, notre monde est le plus miraculeux et fabuleux que je connaisse ! Rejoignez nous, ne vous posez plus de question, qui sait, peut être croiserez vous un dragon ou un licorne au cour de votre périple..

l'excès. l'énormité. le luxe. la classe. l'hyperbole des sens et de la richesse, le summum de l'immodération et de l'abondance. la station de ski la plus réputée d'europe, située au beau milieu de la suisse, connue pour son domaine skiable immense et pour ses boutiques de luxe en altitude: nous parlons bien là de gstaad la magnifique. un kaléidoscope infernal de billets verts, bleus, oranges, violets. une démesure que peu de ce monde ont le droit de connaître. et derrière tout ceci...

Parlons maintenant de l'Antéchrist. Cet enfant né d'une mère vivante et d'un fantôme. L'union de la pureté et l'obscurité. Les victimes du Barbier avaient été sauvagement trahit par leur propre frère. Un humain. Ainsi l'antéchrist, soigneusement déguisée sous le visage angélique et pur de sa mère, portait en elle une noirceur insoupçonnable. Elle avait soif de vengeance. Elle portait le doux nom de Mary Fitzgerald, descendante de la grande famille Londonienne si puissante à l'époque.
Rien n'était assez bien. Il fallait que ce soit spectaculaire et discret à la fois. Il fallait attirer l'humanité dans sa propre perte. Le luxe, la beauté, le confort. Ces trois choses, en 1890, fit naître l'idée de construire un hôtel, le plus somptueux des hôtels.
Elle s'y donna la mort. Et dans ce monde où les morts ne le sont jamais réellement, c'est avec l'apparence d'une femme de 55 ans, âge auquel Mary a décidé de passer à l'acte, qu'elle continuera d'errer sur notre terre. Sans jamais pouvoir disparaître réellement.
Ainsi nombreux sont ceux qui, depuis la construction de cet hôtel, ont posé bagage dans cet hôtel pour l'éternité. Cet hôtel, on y vit, mais rien qu'un instant. Les vivants sont de passage, les morts y errent pour l'éternité.