Quel est le caractère de ton personnage ?
you terrorized the Big Apple→ Franche : Astrid n’est pas quelqu’un de mauvais, au contraire. Elle est simplement entière et préfère dire la vérité au risque de blesser plutôt que tourner autour du pot en retardant une potentielle souffrance inévitable. Elle n’a pas froid aux yeux et pense qu’on ne réussit pas dans la vie en se faisant marcher sur les pieds. Malgré ça, ce n’est cependant pas une grande gueule. Elle connait les limites et ne se donne pas en spectacle si ce n’est pas nécessaire. ★ Sarcastique : Elle a un humour assez décalé sans pour autant être complètement noir. Elle peut aller de la vanne vaseuse sortie du premier carambar trouvé à un cynisme complètement opposé. On n’aime ou on n’aime pas, mais elle sait bien à qui elle ne doit pas faire la plus mauvaise des blagues. ★ Rancunière : Elle sait très bien que ce n’est pas cool du tout, mais elle est ainsi. Elle estime qu’elle est assez ouverte d’esprit et indulgente pour qu’on ne se paie pas sa tête. Par conséquent, lorsqu’on la cherche et qu’on finit par la trouver, elle ne pardonne pas. Il n’y a que son ex-mari qui a le privilège d’avoir bénéficié d’une seconde chance avec son amitié, puisqu’il ne lui rendait pas correctement son amour. ★ Dépressive : Son jeune âge à la mort soudaine de ses parents lui a laissé des traces qui se sont révélées être post-traumatiques au fil des années. Si d’abord elle était juste une enfant discrète et pas vraiment bavarde, c’est aux alentours de sa dixième année qu’elle a commencé à être considérée comme dépressive. Ne sachant pas comment réagir, sa famille d’accueil n’a fait qu’aggraver la situation en lui donnant l’impression qu’elle ne l’aimait pas. Sortir de cette noire période fut clairement difficile mais c’est à ce moment-là que sa passion pour le dessin et la mode commença à pointer ; ce qui l’aida énormément. ★ Analyste : Quand on lui parle, elle peut avoir la tête ailleurs, ça ne l’empêchera pas de décortiquer tout ce qu’on lui dit. Elle a tellement été une enfant naïve que la dépression l’a aidée en ce sens. Se sentant totalement stupide, elle est passée de naïve à crédule, puis de crédule à « attention à ce que tu me racontes j’vais te frapper sinon ». Quand on lui parle et qu’elle juge les informations étranges elle a le réflexe de plisser les yeux pour réfléchir à si on se paie sa tête ou non. ★ Pas prude : Elle s’en tape que son soutien-gorge ressorte ou qu’elle ait un pan de jupe coincé dans sa culotte. Le corps humain n’est pour elle pas une chose dont on devrait avoir honte ou le désirer comme un gros pervers. C’est la nature, c’est la vie. Sur un plan moins physique, elle est tout aussi ouverte. Si elle apprécie un garçon elle le lui dira clairement. Si elle est amoureuse, elle ne tournera pas autour du pot ; elle pense qu’il n’y a pas de raison de retenir ses sentiments s’ils sont présents, ni d’avoir honte s’ils ne sont pas partagés. Au moins, les choses sont claires et on peut avancer. ★ A l’écoute : C’est une très bonne amie qui se donne pour les personnes qu’elle aime. Autant pour passer des journées à déconner que pour aider si besoin. Astrid parle beaucoup (même si elle a ses moments très calmes), mais elle se rachète en étant une personne à l’écoute. Surtout parce qu’elle aime donner des conseils, mais basiquement parce qu’elle aime se rendre utile et aider. ★ Affectueuse : Outre le fait d’être franche quand elle se sent proche de quelqu’un, autant en tant qu’amie que romantiquement parlant, elle aime le montrer physiquement et matériellement. Si elle a l’occasion de donner un câlin, elle le fait ; si elle souhaite offrir des choses à ses proches, elle n’a pas besoin d’attendre l’excuse « anniversaire » ou « Noël » pour ça. ★ Rayonnante : Si elle est divorcée et que les premières semaines de son fils ont évidemment été dures au quotidien, elle se sent réellement heureuse depuis la naissance de son petit Elijah. Elle clame toujours avoir besoin d’une présence amoureuse pour l’épauler, mais ce n’est rien comparé au bonheur que son fils lui apporte. Même si elle n’a aucun problème avec la garde partagée que son ex et elle ont convenu, son petit bout lui manque incroyablement quand elle ne l’a pas. Si elle le pouvait, elle l’emmènerait même tous les jours au travail avec elle. C’est sa joie quotidienne, elle tient à ce qu’il ait une bonne éducation et adore son rôle de mère, surtout en qui concerne l’apprentissage des choses. C’est très important pour elle. ★ Pile électrique et artiste : Sans être qualifiée d’hyperactive, Astrid est une jeune femme qui bouge beaucoup. Sa tête est sans (presque, faut bien dormir) cesse en activité, que ce soit pour le boulot, pour aller voir des amies, discuter, ou tout bêtement dessiner chez elle. Elle possède une pièce dans son appartement qui pourrait être vu comme un atelier de peinture, hormis qu’elle ne peint que rarement. Crayons, craies, stylos, feutres, fusain, ce sont là ses outils principaux quand elle est inspirée. Elle ne peint que lorsqu’elle est réellement contente d’une production, qu’elle reproduit alors sur une toile. En opposition avec tout ceci, il y a des moments où elle s’arrête et prend le temps de rester tranquillement à ne rien faire. Elle a souvent ainsi piqué du nez sur le canapé, partageant une sieste avec son fils.

Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

---

Aria T. Halloway, avocate, a engagé un détective privé afin de retrouver sa fausse jumelle de qui elle a été séparée à leurs trois ans. Ils se rencontrent après de longs mois d’enquête.


Elle entre dans le café, son sac à main coincé au creux de son coude. Elle repère rapidement l’homme au chapeau posé à une table dans un coin et commande un cappuccino avant de le rejoindre. Elle hésite légèrement. Et s’il lui apprenait des choses qu’elle ne désirait pas savoir ? Qui ne lui plaisaient pas ? Il la salue d’un mouvement de tête avant de sortir un dossier de son attaché-case. Il l’ouvre et lui tend une première photo. Elle tremble presque en la prenant, se rendant compte de sa signification, du visage qu’a sa sœur. Après quelques secondes, elle dévisage son vis-à-vis, les yeux embués de poussières, comme elle aurait pu dire.
— Vous l’avez vraiment trouvée…
— Oui m’dame, Astrid Savannah Henderson. Et elle était ici, à New York, depuis le début.
Elle reporte son attention sur la photo avant de lui tendre en reniflant.
— Alors ? … Comment est-elle ?
Il trifouille de nouveau dans son dossier, sortant d’autres photos et des feuilles sur lesquelles il a répertorié toutes les informations qu’il a pu rassembler. Il lui tend des clichés d’elle enfant, certainement récupérés dans son dossier chez les services sociaux.
— Elle a été placée dans une famille modeste, dans la norme si on peut dire. Ils étaient professeur d’arts plastiques et kinésithérapeute, et avaient déjà deux enfants.
Il hausse les épaules.
— C’était vraiment pas une mauvaise famille, mais elle a fait une dépression petite et elle se sentait pas vraiment chez elle, à ce moment-là. C’que vous avez vécu est forcément difficile, et ça lui est retombé dessus en grandissant. Entre la mort de vos parents et votre séparation… A partir de là, elle a trouvé une passion dans la mode. Votre sœur passait son temps à dessiner, et elle était déjà douée.
Il sort quelques dessins d’époque de ses papiers et lui tend pour confirmer ses dires.
— Elle était pas réellement excellente dans les autres matières, mais le dessin c’était son truc.
Aria plisse les yeux, essayant d’assimiler la différence de leur éducation respective. Jamais elle n’aurait songé à passer son temps plongée dans quelque chose d’aussi futile que le dessin, elle qui avait toujours étudié dur pour réussir.  Elle pince ses lèvres.
— Et elle va mieux ?
— Tout à fait. Elle a reçu de l’aide et a trouvé sa voie dans le stylisme. C’est ce qu’elle a étudié d’ailleurs et de quoi elle a été diplômée.
Elle le regarde en hochant la tête, plus très sûre de ce qu’elle fait là. La curiosité est bien réelle, tout comme l’envie viscérale de connaître sa sœur, sa vraie famille. Mais se rendre compte à quel point elles sont opposées lui fait douter. Elle remarque une tignasse noire parmi les photos dépassant du dossier.
— Qui est-il ? demande-t-elle en pointant le cliché.
— Alors lui, c’est son ex-mari. Caleb Lee-Clark, diplômé dans le marketing et la communication. Ils se sont rencontrés au lycée et se sont mariés après leur première année à l’université. Le grand amour, comme on dit ! Ah d’ailleurs, vous êtes tata.
Il soulève plusieurs photos et lui en tend une d’un bambin à la bouille bien ronde. Elle le dévisage en levant les sourcils, se demandant s’il lui fait une blague, avant d’attraper le papier.
— Un petit Elijah d’un an.
— Vous êtes sérieux ?
— Oui. Ils l’ont eu avant de divorcer.
Elle déchante. Un rictus condescendant vient se loger au coin de ses lèvres. Se marier à la va-vite ainsi est selon elle une mauvaise décision engendrant de mauvaises conséquences. Elle se demande comment, de nos jours, une telle chose est encore possible, et le divorce ne la surprend pas.
— Je continue ?
Elle hausse nonchalamment les épaules.
— Autant aller jusqu’au bout.
— Bien.  Astrid est donc diplômée de stylisme mais n’a pas vraiment pu exploiter sa passion pour des défilés. Elle gère actuellement la boutique de vêtements ouverte par son ex-mari et y créer les articles vendus avec l'aide de couturières, mais ça reste la propriété de Lee-Clark. Ils sont restés en très bons termes d’ailleurs. Ah, et elle a un autre homme dans sa vie.
Il lui tend une énième photo.
— Liam Powell. C’était un ami avant qu’elle ne veuille rendre son mari jaloux à cause de son manque d’attention. Il ne l’a pas été malgré son amour pour elle. Elle en a eu marre et a demandé le divorce en ayant à ce moment-là des sentiments pour Liam.
Aria prend une inspiration pour digérer toutes les informations qui lui sont tombées dessus, avant de parcourir des clichés actuels des yeux. Même si elle n’en a pas de souvenirs, elle reconnait les traits du visage de sa sœur.
— Est-ce tout ?
— Pour le gros de ce que j’ai pu trouver, oui. J’ai là des petites choses en plus, si vous voulez ; ses manies, ses goûts, son adresse, les lieux qu’elle fréquente le plus...
Il lui tend deux feuilles de listes qu’elle prend le temps de parcourir des yeux. Au bout de quelques minutes, elle fronce les sourcils.
— C’est pour ça que vous avez souhaité me rencontrer ici ?
Il acquiesce et pointe le comptoir du doigt. Le papier dans sa main, Aria s’arrête en plein mouvement en voyant sa sœur, à quelques mètres d’elle, commander quelque chose avant d’aller s’asseoir  avec son fils dans les bras. Elle oublie soudainement pourquoi elle a pu douter, les raisons qui l’ont poussée à juger la vie de sa propre sœur sans qu’elle ne la connaisse vraiment. Elle se sent attirée et la curiosité reprend le dessus. Les liens du sang, dirons-nous. Tout lui semble futile si ce n’est cette jeune femme et son bambin. Après quelques secondes de fixation, elle rassemble le dossier avant de le glisser dans son sac et de laisser une liasse de billets au détective. Elle s’avance de quelques pas, nullement certaine de ce qu’elle doit faire. Plus elle s’approche de la table, plus elle se sent reculer. Elle la regarde sourire en chatouillant son fils posé sur ses genoux. Elle ne se sent pas en droit de l’importuner et pourtant… elle fait un pas lorsque le petit fait tomber un gant sur le sol, et le ramasse.

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → Manon, cassiopeia, 23 ans ^^
Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Maaah c'est la faute de Caleb !
Ce personnage est-il un double compte ? → Nope !
Présence sur le forum → 7/7 sauf exception
Personnage inventé ou scénario ? → Inventé =)
Crédit images → Smokedollz & Tumblr

Mon exemple de RolePlay: