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(ana) tonight, we own the night.

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Raylan L. DeWitt-Brown
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MessageSujet: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyVen 15 Aoû - 1:08

La matinée s’achève et je termine ma dernière consultation jusqu’à cette après-midi. Comme à mon habitude, je reste patient et je rassure autant que possible la jeune maman qui s’inquiète parce que son fils ne grandit pas assez vite en comparaison du fils de sa meilleure amie ; les comparaisons ne sont jamais une très bonne idée, chaque enfant est différent et je m’évertue sans cesse à le dire aux parents. Je comprends bien évidemment la crainte des parents, mais je les trouve parfois excessives. Je lui souris aimablement tandis qu’elle me parle de quelques autres problèmes et lui donne de nouveau mon avis ; il n’y a rien d’inquiétant chez son enfant, il se développe merveilleusement bien.
Une fois le rendez-vous terminé, je salue la jeune femme avant qu’elle ne quitte mon bureau et je souffle un grand coup. Je suis au travail depuis déjà quelques heures et je commence sérieusement à avoir faim. D’autant que je ne dispose pas de beaucoup de temps puisque j’ai d’autres rendez-vous qui s’enchaînent jusqu’en fin de journée. Si je n’aimais pas autant mon travail, je crois que je pourrais rapidement devenir fou. Je troque ma blouse blanche contre une veste et m’en vais rejoindre un confrère avec qui je déjeune souvent les midis. On ne va pas très loin, on s’installe à la terrasse d’une brasserie qu’on affectionne particulièrement.

Une fois nos plats devant nous, nous commençons tranquillement notre repas en discutant de tout et rien ; surtout de travail, il faut bien que je l’admette. Cela ne me dérange pas, j’aime ce que je fais, lui aussi, donc nous parvenons à nous comprendre à chaque fois. Heureusement qu’il m’est sympathique, puisque je connais aussi des médecins qui ne font ce travail que pour le prestige et cela m’agace prodigieusement.
« Au fait, est-ce que tu viens toujours au dîner chez James et Amanda ? » me demande mon confrère. Pendant quelques secondes je me demande à quoi il fait référence et je me souviens que nous sommes invités chez eux ce soir. Je ne pensais plus du tout à cette invitation et j’ai autant envie de m’y rendre que de me couper un bras, c’est dire… ! Non pas que je n’aime pas James, mais je les trouve snobs lui et sa femme. « Bien entendu. Heureusement que tu m’en parle, cela m’était complètement sorti de la tête. » j’affiche un mince sourire, mais je me demande quand même si je ne vais pas trouver une mauvaise excuse pour ne pas m’y rendre. Non, ce ne serait pas poli… « À ce qu’il paraît, ils vont encore faire les choses en grand. » ajoute Liam dans un sourire. Cela ne m’étonne pas d’eux, ils aiment en mettre plein la vue aux autres.

De retour dans mon service, je m’installe de nouveau à mon bureau et attrape mon téléphone. Je n’ai pas envie de me rendre seul à ce repas, je sens que cela va être mortellement ennuyeux et je risque de ne pas y survivre durant très longtemps. Alors, forcément, mes pensées se tournent vers Ana et c’est naturellement que je lui envoie un message dans lequel je la supplie un petit peu (avec une pointe de chantage au faux suicide) de m’accompagner. Je n’ai malheureusement pas le temps d’attendre une réponse que mes rendez-vous reprennent pour une longue après-midi.
Lorsque je termine, je consulte enfin mon portable et découvre avec soulagement une réponse positive de la jeune femme. Elle me sauve littéralement la vie. Je sais qu’avec elle la soirée sera bien plus amusante et que je ne risque pas de piquer du nez parce que les autres ont des conversations soporifiques. Je réponds donc à Ana que je passerai la prendre à vingt heures – il est hors de question qu’elle vienne d’elle-même, je sais encore faire preuve de galanterie.

Parfaitement vêtu d’un pantalon de costume noir, d’une chemise blanche et d’une veste noire, je me gare devant son immeuble et sort de la voiture. L’ayant prévenu de mon arrivée, je l’attends dans le hall et passe une main nerveuse dans mes cheveux. J’ai tellement l’impression que cela fait « rendez-vous » cette situation que je me mets des idées folles en tête, mais je les chasse rapidement. Lorsque j’entends des pas derrière moi, je me retourne et affiche un grand sourire en apercevant Ana, toujours aussi magnifique et élégante, comme à son habitude.
« Tu es magnifique. », lui dis-je en m’approchant d’elle, déposant ensuite un baiser contre sa joue. C’est vraiment une jeune femme que j’apprécie et que je respecte, je pense que cela se ressent dans la manière dont je me comporte avec elle. Je lui donne ainsi mon bras et la conduit jusqu’à ma voiture – et bien évidemment, je lui ouvre la portière -. J’ai eu une excellente éducation, elle ne me fait jamais défaut. Je la referme et prend place derrière le volant. Avant de remettre le moteur en marche, je lui adresse un sourire complice.
« J’espère que tu es prête à supporter une brochette de médecins snobs. », fis-je non sans rire juste après. Dieu que cette soirée risque d’être prometteuse.
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Ana M. Fitzherbert
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptySam 23 Aoû - 17:17

Un mariage à thème Doctor Who. Sérieusement. Ana ne savait même pas qu’on pouvait demander ce genre de choses, mais apparemment oui. Ce n’était pas comme si le futur marié ressemblait à Matt Smith en plus de cela, ou la fiancée à Karen Gillan. Le couple était même tout le contraire de n’importe quel acteur de la série mythique, et cela désolait quelque peu Ana de voir qu’un mariage puisse ressembler à une réunion de geek cosplayer. Si elle avait accepté le contrat ? Bien entendu. C’était un défi pour elle. Elle comptait bien rendre ce mariage absolument génial, et éviter de transformer l’événement en Comic-Con ratée. Heureusement elle avait déjà quelques bases sur Doctor Who, mais elle allait devoir approfondir tout cela pour rendre le tout parfait, et avec le plus de détails et clin d’œil possibles. Déjà, il était clair que la pièce montée serait en forme de Tardis, ou en serait tout du moins surmontée. Elle avait déjà comme idée de transformer la salle du repas en véritable intérieur du célèbre vaisseau. Cela n’allait pas être facile, mais elle allait y arriver. Après tout, Ana ne ratait jamais ses contrats, et ses clients étaient toujours satisfaits. Et puis, ce genre de mariage permettait ensuite à Ana de critiquer ce qu’elle pensait de ce genre de personnes tellement fan d’une série qu’elles étaient prête à en ruiner leur mariage. Ana avait beau être totalement gaga de Game Of Thrones, elle ne risquait pas de prendre ce thème pour son mariage – pour un enterrement de vie de jeune fille si par contre, avec des mecs à poils à un peu partout. Mais de toute manière, Ana ne risquait pas de se marier. Elle avait déjà du mal à se caser ne serait-ce que quelques mois, alors se retrouver avec la même personne pour le restant de ses jours, cela paraissait improbable. Enfin bon, pourquoi pas après tout. La vie pouvait très bien la surprendre, et Ana était prête à faire toute sorte d’expériences. Sa famille ne la croirait probablement jamais si elle se ramenait un jour avec un fiancé. Ils penseraient à coup sûr à un canular, tellement l’idée d’une Ana fiancée et ensuite mariée était risible.

Elle était en pleines recherches des parfaites nappes pour les tables lorsque son portable lui indiqua l’arrivée d’un nouveau message. Elle sourit en lisant l’appel de secours de son ami Noah, et elle accepta sans problème d’être sa cavalière pour la soirée. Ana aimait bien les soirées de snobs, cela lui permettait de revêtir ses plus beaux vêtements et de nourrir sa médisance envers les autres. De plus, elle savait bien que Noah appréciait bien plus qu’il ne voulait l’avouer les remarques désobligeantes d’Ana lors de ce genre de soirée, alors elle allait s’en donner à cœur joie. Et puis, c’était toujours flatteur d’arriver au bras d’un aussi bel homme que le pédiatre. Ana s’étonnait elle-même d’ailleurs, car elle n’avait toujours pas tenté de le mettre dans son lit. Mais elle sentait que ce n’était pas trop son genre, que si elle le poussait trop dans cette direction il allait totalement disparaître et franchement, Ana n’en avait pas envie. N’allait pas lui demander pourquoi, elle ne le savait pas trop elle-même. Lorsqu’elle rentra chez elle donc, elle fila immédiatement sous la douche, avant de passer bien plus de temps que la normale à se pomponner. Elle savait déjà ce qu’elle allait mettre. Cela faisait un moment qu’elle attendait de pouvoir mettre la magnifique robe blanche qu’elle avait acheté il y a plusieurs semaines, et l’occasion se présentait enfin. Elle faisait habillée tout en restant sexy, et c’était tout ce qui comptait pour Ana.

Elle quitta finalement son appartement en apprenant l’arrivée de Noah chez elle, et le rejoignit dans le hall, souriante face à sa tenue élégante. Elle appréciait énormément les bonnes manières du jeune homme, qui changeait vraiment de son quotidien. « Tu es magnifique. » « Et toi tu es très élégant, le costume te va vraiment bien. » Prenant son bras, elle le suivit jusqu’à sa voiture, lui envoyant un sourire éblouissant tandis qu’il lui tenait la porte. Oui, elle aimait vraiment ses attentions. « J’espère que tu es prête à supporter une brochette de médecins snobs. »Ana rit franchement, tandis que le moteur se mettait à doucement ronronner. « Tu me connais, je pense que cela va être très amusant. » Un sourire carnassier aux lèvres, elle était définitivement prête pour la soirée. Elle laissa échapper un sifflement lorsqu’ils atteignirent finalement la maison de leurs hôtes. « Ah oui, c’est effectivement des bourges. » Liant à nouveau son bras à celui de Noah, ils se dirigèrent vers la porte d’entrée, sonnant pour indiquer leur présence. Que la soirée commence.
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Raylan L. DeWitt-Brown
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyMar 26 Aoû - 22:17

Je déteste ces dîners, vraiment. Je déteste la plupart des personnes qui s’y trouvent et je ne supporte plus les conversations qu’ils ont parce qu’elles sont ennuyeuses comme cela ne devrait pas être permis. Je me retrouve sans cesse au milieu de ces personnes et je me demande sans cesse ce que je fiche là alors que je pourrais faire quelque chose de bien plus intéressant. Malheureusement, je ne peux pas toujours dire non et lorsque je m’engage à être présent, je n’aime pas prétendre le contraire à la dernière minute, je trouve cela impoli. Heureusement, maintenant, je m’y rends avec une personne qui me fait rire et qui me divertit plus que nécessaire. Ana est une vraie bouffée d’oxygène dans ce milieu si snob et si prétentieux ; elle est loin d’être comme les autres femmes que je côtoie lors de ces fameuses soirées et je lui en suis vraiment reconnaissant. C’est aussi pour cela que je lui demande d’être ma cavalière, parce que sa présence me détend et me fait un bien fou. Sans elle, je sais que cette soirée me paraîtrait cruellement longue, mais sa présence la rend déjà plus agréable.

Ainsi, une fois dans le hall, je la salue et la complimente ; elle est magnifique, comme à son habitude. Je ne me voile pas la face et prétendre le contraire serait mensonge : Ana est divinement belle, mais ce n’est pas pour autant que je me comporte mal avec elle. À mes yeux, les femmes méritent le respect et je suis souvent navré de constater que ce respect se perd de plus en plus. Je la remercie pour son compliment d’un hochement de tête et lui donne mon bras pour l’escorter jusqu’à ma voiture. Une fois devant la voiture, je lui ouvre la portière et la referme doucement après qu’elle ait prit place sur le siège passager et la rejoint à l’intérieur. Je ferme la portière, met la ceinture et lui adresse une petite remarque, sourire en coin. « Rien que pour cela, il me tarde d’y être. » répondis-je doucement avant de me mettre en route. Le couple n’habite pas très loin, le chemin ne va pas être long et éreintant.

Lorsque nous arrivons devant la demeure de James et Amanda, je souris à la remarque de mon amie. « Et ce n’est que l’extérieur… » dis-je en levant les yeux au ciel. J’ai du mal avec les gens qui exposent ainsi leur fortune, mais je me contente toujours de pincer les lèvres et je ne dis rien lorsqu’ils en parlent, comme si l’argent qu’ils avaient pouvait les rendre meilleurs qu’ils ne le sont vraiment.
De nouveau, j’ouvre la portière à Ana et lui donne mon bras alors que nous remontons l’allée. Il ne faut pas plus de dix secondes entre le moment où Ana a sonné et l’arrivée de James qui nous ouvre, affichant un grand sourire alors que son regard glisse sur la silhouette de la jeune femme qui m’accompagne. « Mademoiselle, dit-il en attrapant sa main pour y déposer un baiser -, Noah nous avait caché qu’il viendrait en si bonne compagnie. » Je lui lance un regard tandis que mes mâchoires se crispent, mais je reste détendu. Non pas que je sois possessif envers Ana, mais je déteste la manière dont il la regarde, sans la moindre honte.

« Ana, je te présente James. » dis-je simplement avant que nous n’entrons dans l’entrée. Comme l’extérieur de la maison, tout est là pour rappeler qu’ils ont de l’argent et qu’ils en sont fiers. Il faut dire que James est chirurgien et gagne particulièrement bien sa vie, au moins autant que sa femme qui vient d’une famille déjà riche. Selon lui, il a fait un bon mariage. Quelle blague… ! Nous sommes rapidement rejoins par un groupe déjà présent, nous nous saluons tranquillement et je lance un regard à la jeune femme pour voir ses réactions. Je lui adresse un sourire complice alors que la femme de James semble être à son aise au milieu de toutes ces femmes qui admirent sa tenue et ses bijoux. « La snob en chef… » lui dis-je dans un murmure en restant à ses côtés, ma main dans son dos.

« Si tu trouve une bonne occasion pour qu’on disparaisse, n’hésite pas à me le dire… » j’ajoute rapidement à voix basse alors que des collègues nous saluent les uns après les autres. C’est aussi pour cela que je déteste ces dîners, on se salue une nouvelle fois alors qu’on se côtoie toute la journée ; comme si toutes les conventions sociales devaient être respectées absolument.
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Ana M. Fitzherbert
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptySam 30 Aoû - 19:05

En général, tout le monde détestait les soirées de snobs. Ana les adorait. Non pas qu’elle soit elle-même une snob pétant plus haut que son cul, mais parce qu’elle pouvait critiquer et mépriser autant qu’elle le voulait. C’était le genre de choses que la brune adorait faire, et elle n’hésitait jamais à ouvertement critiquer ce qu’elle avait sous les yeux. Cela l’amusait énormément de voir ses petites victimes tentaient de se justifier, ou de lui répondre. Ana n’était peut-être pas la première de sa classe, mais elle avait toujours eu une bonne répartie et il était toujours compliqué de gagner une joute verbale face à elle. A l’heure actuelle, cela n’avait toujours pas changé. Rencontrer Noah avait été comme une bénédiction pour être honnête. Passer la soirée en compagnie d’un charmant jeune homme qui, en plus de cela, la trouvait très drôle alors qu’elle faisait une remarque désobligeante toutes les trois secondes. Ana avait beau avoir été bien éduquée, cela était une partie de son caractère qu’elle ne pouvait tout simplement pas cacher. Franche, blessante même, elle ne mâchait pas ses mots et ne regrettait que rarement ses paroles. Certes, elle savait enrober ses critiques dans de belles paroles et voir la réalisation doucement se peindre sur le visage d’une autre personne, mais elle était plus du genre à être directe. Elle n’avait pas spécialement un mauvais fond. Simplement une forte jalousie envers son frère et ses sœurs qui s’était transformée en mépris pour tout ce qui l’entourait.

La maison était en tout cas splendide, et Ana avait hâte de voir l’intérieur. Apparemment, ils étaient le genre de couple à étaler leur argent, et cela était réellement horripilant – surtout quand on ne roulait pas sur l’or soi-même. Tête haute, elle regagna le perron au bras de Noah. Un sourire poli s’étira sur ses lèvres lorsque ce qui semblait être son hôte ouvrit la porte. Un sourire mielleux aux lèvres, elle le laisse faire son baisemain –sérieusement, il vivait au dix-septième siècle ou quoi ? – et ne manqua pas de répondre à sa remarque. « Oh vous savez, la plupart des gens n’étale pas leur trésor. Dommage que ce ne soit pas le cas de tout le monde. Enchantée. » Sans se départir de son sourire, elle pénétra dans la maison en même temps que son cavalier, ravalant son envie de rire face à l’expression relativement confuse de James. Riche, mais très malin on dirait. Étrange pour un médecin. Un simple regard sur Amanda fit s’agrandir le sourire d’Ana. Oh avec elle, elle allait bien s’amuser. Elle jeta un regard étonné à Noah en l’entendant parler de s’esquiver tôt dans la soirée. « Tu rigoles ? Laisse-moi m’amuser un peu avant. » Se détachant de son ami, elle tendit une main polie à la maîtresse de maison qui venait les accueillir. « Ana, enchantée. Je dois vous complimenter sur votre maison, elle est vraiment splendide. Sans oublier l’audace de votre part de porter du blanc, vu votre silhouette. Je n’aurai jamais osé. » Sourire hypocrite aux lèvres, une forte envie de rire dans le fond de la gauche, elle regarda avec satisfaction l’expression outrée que prit la pauvre Amanda. Sans attendre plus longtemps, elle alla saluer le reste des collègues de Noah, ne manquant pas de faire une petite remarque ici et là lorsqu’elle jugeait cela nécessaire. Ana était littéralement au paradis. Parvenant finalement à se retrouver aux côtés de Noah, elle lui lança un sourire complice. « Dis-moi, est-ce que nos hôtes ont des enfants ? Car les peintures aux murs ressemblent vraiment à des gribouillages. »
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyJeu 4 Sep - 21:36

Je ne suis là que depuis quelques secondes, mais j’ai déjà cette envie féroce de prendre la fuite. Je n’aime pas ces soirées où les gens étalent tout ce qu’ils possèdent, comme si c’était correct. Je ne suis pas jaloux de ce qu’ils ont, tout n’est que matériel ; je n’ai moi-même jamais été dans le coin, mais je n’en suis pas au stade où j’invite des collègues et amis dans le seul et unique but qu’ils se rendent compte que j’ai des trésors à la maison qu’ils n’auront jamais. Je n’aime pas cela. J’ai eu une bonne éducation et je regrette que certains n’aient pas eu la même.
Mais fort heureusement, la présence d’Ana me distrait et elle commence très bien en lançant une petite remarque à James qui me fait doucement sourire. Il n’a pas l’habitude qu’on lui balance de telles choses, il s’attend toujours à ce qu’on le respecte et à ce qu’on la boucle devant lui et ses grands discours. Je ne me comporte jamais ainsi, j’aime dire ce que je pense et Ana encore plus que moi. Voilà pourquoi je l’apprécie autant : elle ne craint pas les réactions face à ses mots.

Une fois dans la maison, je salue quelques collègues et remarque facilement la silhouette d’Amanda qui s’exhibe, comme elle sait si bien le faire. Une robe hors de prix. Des chaussures qui en valent autant. Et des bijoux à en perdre la tête. Je n’en comprends pas l’intérêt, mais c’est peut-être parce que je suis un homme ? Un homme qui se fiche bien de tous ces artifices inutiles.
Je n’ai pas le temps de dire quelque chose à Ana que la femme avance vers nous et nous salue. Je l’embrasse sur la joue et lui lance quelques mots avant qu’elle ne serre la main à ma cavalière. Une cavalière joueuse qui n’a de cesse de me surprendre. Sa remarque me fait sourire, et je me retiens même de rire. Ce serait vraiment mal vu et il me faut beaucoup de self-control pour être calme.

« Excusez-moi. », dis-je dans un sourire tandis que je m’éloigne.

Je salue de nouveau quelques amis et discute durant un instant avec un collègue pédiatre. Je lance également des regards à Ana, elle évolue avec une aisance déconcertante et j’imagine parfaitement ce qu’elle peut dire à certains invités lorsque je croise des regards outrés ou surpris. La jeune femme n’est pas du genre à se taire, ils devront s’y faire durant toute la soirée. Je n’ai personnellement pas envie qu’elle cesse d’être ainsi. Cela fait entièrement partie de son charme.

On se rejoint après des petites minutes de séparation et je l’accueille avec un sourire complice. Sa remarque me tire un petit rire tandis que je pose les yeux sur certaines « œuvres ».

« Hélas, non, ce ne sont pas des enfants qui ont fait ça… Et dire qu’ils payent une petite fortune pour ces toiles. », je souffle doucement en arquant un sourcil.

Soit je ne m’y connais pas en art, soit ils ont des goûts douteux. Je préfère me dire qu’ils ont des goûts douteux. C’est bien mieux. Mais pour le moment, je m’approche du buffet et attrape deux coupes de champagne. J’en donne une à Ana et j’en garde une, même si je ne compte pas boire énormément puisque je conduis.

« Amanda ne veut pas d’enfants. Elle craint pour sa fameuse silhouette que tu as finement critiquée, d’ailleurs. » j’ajoute en lui adresse un clin d’œil. « Ils risquent tous de parler de résidence secondaire, de patientes fortunées, de voyages à l’autre bout du monde et d’argent à en perdre la raison. » je lui glisse à l’oreille, comme pour lui dire que la soirée ne risque pas d’être intéressante grâce à eux. « Promets-moi que si un jour je deviens comme l’un d’eux, tu me gifle jusqu’à ce que je retrouve la raison ? »
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Ana M. Fitzherbert
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyLun 6 Oct - 19:36

Beaucoup de gens se trompaient sur les objectifs d’Ana. La plupart des gens qui la connaissaient – surtout de façon superficielle – pensaient qu’elle souhaitait avoir une grande carrière, un bon poste qui lui permettrai d’amasser beaucoup d’argent et de pouvoir dépenser des fortunes en choses futiles. Ce n’était pas vrai, mais la brune n’avait jamais tenté de les contredire. Après tout, elle se fichait bien de l’opinion des autres. La seule chose qu’elle désirait réellement, c’était prouver à sa famille qu’elle était capable d’accomplir des merveilles. Qu’elle aussi, elle savait faire quelque chose qui méritait des avalanches de compliments. Elle voulait réussir pour obtenir de la reconnaissance, et non pas pour de l’argent. Bien entendu, plus elle réussira et plus elle récoltera d’argent, mais cela n’était pas son but premier. C’était cependant bien agréable de pouvoir faire du shopping sans se poser un budget, et de décider sur un coup de tête d’acheter un billet pour l’autre bout du monde sans se soucier du prix. Malgré tous les défauts qu’Ana était capable de trouver à sa famille, elle pouvait également citer un bon nombre de qualité et le respect des choses était l’une d’elle. Si elle gagnait beaucoup d’argent, elle ne le dépenserait pas à outrance. Au début si, surement même histoire de se faire plaisir et de pouvoir profiter, mais elle finirait certainement par se lasser. Elle n’avait pas été élevée comme cela, et étaler sa richesse n’était pas franchement son genre. Elle trouvait que les gens qui agissaient ainsi étaient risibles, et même quelque peu pathétiques. C’était comme si ils n’avaient que cela dans leur vie. Comme si c’était la seule chose dont ils étaient capables de parler. Ana pensait souvent que leur vie devait être bien ennuyante et vide s’ils ne voyaient pas d’autres sujets de conversations que leur fortune. Elle préférait sa situation actuelle remplie d’activités, qu’une vie de riche aussi vide. Elle prenait donc un malin à les rabaisser, à voir sur leurs visages le choc des paroles qu’elle osait proférer. Ils devaient tellement être habitués à ce qu’on les brosse dans le sens du poil et qu’on leur mange dans la main. Ana, pour eux, c’était la bête sauvage, le chat d’égout qui ne se laissait pas faire et qui exprimait ce qu’elle pensait vraiment. Ce que les autres chuchotaient derrière leurs dos, elle n’hésitait pas à le dire.

Finalement, elle retrouva Noah auprès d’elle après avoir fait son petit tour des invités. Un sourire prit place sur son visage, un sourire sincère qu’elle ne servait qu’à Noah car il était un des seuls à ne pas lui hérisser le poil dans cette pièce. « Hélas, non, ce ne sont pas des enfants qui ont fait ça… Et dire qu’ils payent une petite fortune pour ces toiles. » Elle fit une mine de dédain, ses yeux glissant sur l’œuvre en face d’elle. Enfin, si on pouvait appeler cela une œuvre. Ana n’avait peut-être pas un côté artistique développé, mais elle était capable de reconnaitre une grande œuvre d’art. Et ce qui se trouvait en face d’elle n’en était définitivement pas une. « Amanda ne veut pas d’enfants. Elle craint pour sa fameuse silhouette que tu as finement critiquée, d’ailleurs. » Ana rigola, se souvenant de l’air outré qu’avait pris son hôtesse en entendant son commentaire. « Promets-moi que si un jour je deviens comme l’un d’eux, tu me gifle jusqu’à ce que je retrouve la raison ? » Tournant son regard noisette vers Noah, elle arqua un sourcil, un sourire joueur au coin des lèvres. « Ne t’en fais pas, je t’aurai giflé avant que tu n’atteignes ce niveau de complaisance personnelle. » Buvant une gorgée de sa coupe, elle la fit ensuite tournoyer entre ses doigts, réfléchissant. Elle s’était bien amusée avec les petits riches, mais elle avait également envie de profiter de la présence de Noah qui était, il fallait l’avouer, plus qu’agréable. « Tu sais quoi ? On va aller visiter le reste de la maison. Je suis certaine qu’on peut trouver pleins de trucs croustillants sur Monsieur et Madame je-pète-plus-haut-que-mon-cul. » Sans même lui laisser le temps de réfléchir, elle prit sa main et se faufila adroitement hors de la pièce, sans même qu’un des invités ne leur fassent une remarque. Au pire, elle dira qu’ils cherchaient les toilettes. Grimpant à l’étage, elle actionna la poignée de la première porte qu’elle trouva, tombant sur une salle de bain. Enfin, une salle de bain bien trop grande et définitivement trop dorée pour être jolie. « La couleur est à vomir, mais j’aime la baignoire d’angle. Y’a moyen de faire plein de trucs là-dedans. » Lançant un clin d’œil à Noah, elle ne se gêna pas pour aller ouvrir un des placards, louchant sur les produits cosmétiques et de pharmacies. Mis à part les médicaments de base et les tonnes de crèmes que devait sûrement utiliser Amanda pour tenter d’avoir une jolie peau, Ana ne trouva rien susceptible de satisfaire sa curiosité un peu malsaine. « Y’a rien ici. Viens on va fouiller la chambre. » Elle ne l’attendit même pas et fila dans le couloir, tombant sur la chambre à coucher au bout de la deuxième porte. Elle grimaça devant le lit à baldaquin king size de très mauvais goût, mais le matelas avait quand même l’air très confortable. Enlevant ses escarpins, elle se laissa tomber dessus, poussant un soupir de contentement. « Ferme la porte derrière toi Noah tu seras gentil, je vais sûrement piquer un somme. » Elle lui lança un regard remplie de malice. Elle s’amusait comme une petite folle.
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyJeu 23 Oct - 15:17

Je n’aime vraiment pas ces soirées dans lesquelles je ne me sens pas du tout à ma place. Je me sens comme un poisson hors de l’eau parce que je n’ai pas les mêmes centres d’intérêts que toutes ces personnes qui sont à mes côtés. Personnellement, je me fiche bien de la somme qu’ils ont en banque, des résidences secondaires, des fortunes qu’ils dépensent quotidiennement pour des choses inutiles et je me fiche encore plus des conversations de toutes ces femmes qui ne m’intéressent pas. Je viens à ces soirées parce qu’on m’invite et parce que mon éducation m’empêche de dire ‘non’ à chaque fois, mais très franchement, si je le pouvais, je ne viendrais jamais dans ces maisons qui puent la richesse à trois kilomètres.
J’ai moi-même grandi dans un milieu aisé, je ne le cache pas, mais mes parents ont fais en sorte que je ne sois pas comme eux tous. Je ne pense pas que l’argent passe avant le reste et je ne crois pas qu’il fait le bonheur ; certes il y contribue, mais il ne fait pas tout. Je n’ai jamais eu envie d’être comme eux, d’être à la tête de plusieurs millions de dollars qui ne me seraient pas utiles parce que franchement, comment dépenser de telles sommes en une seule vie ? C’est impossible. Ils amassent de l’argent et je n’en comprends pas les raisons puisqu’ils n’ont pas d’enfants ; ils bossent simplement pour se payer des objets hors de prix qui sont, pour la plupart, totalement moches. Alors que moi, je bosse parce que ce que je fais me plaît réellement et je me fiche bien que mes honoraires soient moins importants que les leurs. Je ne cours pas après les chèques.

« Je n’en doute pas une seule seconde. »
Finis-je par répondre à Ana dans un fin sourire. Ça non, je ne doute pas qu’elle me giflerait avant que je n’atteigne ce niveau. Bon Dieu, je ne veux jamais en être là ! D’ailleurs, je pense que j’ai un peu trop les pieds sur terre pour être ainsi dans quelques années, mais ne sait-on jamais… Et c’est un peu perdu dans mes réflexions que je remarque seulement la main de la jeune femme dans la mienne qui m’entraîne je ne sais où. Mais que fait-elle ? Tiens, cela m’apprendra à mes perdre dans mes réflexions au lieu d’écouter jusqu’au bout.
Rapidement, on se trouve hors de la pièce principale où le petit monde discute de choses inintéressantes pour nous et nous montons jusqu’à l’étage. Je ne m’aventure jamais chez les gens parce que je trouve que c’est un manque de respect et ce qu’ils ont chez eux est quelque chose de privé, mais je crois que la demoiselle me fait faire n’importe quoi…

Ana ouvre une porte et on se retrouve dans une grande salle de bain. Je cligne des paupières plusieurs fois ; je ne comprends pas pourquoi elle est si grande, mais peu importe. De la démesure, encore et toujours ! Je regarde la demoiselle qui agit comme si elle se trouvait chez elle et cela me fait doucement rire. « Je n’ose imaginer ce que tu as en tête. » J’arque un sourcil avant de sourire en me rapprochant de quelques pas. Je préfère quand même mon chez moi et de loin ! Certes, ce n’est pas aussi grand, mais la maison que j’ai choisie me convient parfaitement… Je n’ai pas besoin d’en faire des caisses pour être à l’aise chez moi, bien au contraire. Il n’y a rien de mieux que la simplicité. « La chambre ? » Non mais sérieusement ? La chambre ? « Ana, non… » Bon, dire ‘non’ à cette jeune femme ne sert à rien puisqu’elle est déjà partie à l’aventure dans les couloirs. Un soupir glisse de mes lèvres tandis que je la rejoins.
Je la vois qui retire ses escarpins alors qu’elle se trouve dans la chambre de nos hôtes. Je secoue la tête de droite à gauche tandis qu’elle se laisse tomber sur le lit. « Mais tu es vraiment impossible… » Dis-je dans un petit rire. Mon Dieu, s’ils nous surprennent ici… Quoique, je doute qu’ils abandonnent les invités ne serait-ce que quelques secondes, mais bon. Je lance un coup d’œil dans le couloir et je ferme ensuite la porte en m’approchant d’une porte qui se trouve dans la chambre et je lance un regard à Ana. « À ton avis, quel est la taille du dressing ? » Je suis certain que les femmes s’y connaissent beaucoup mieux et puis, moi, niveau dressing, je suis pas un professionnel. Mais j’ouvre quand même la porte et la lumière s’allume automatiquement ; c’est pas mal grand et plutôt bien rangé. Les affaires de madame d’un côté, les affaires de monsieur de l’autre. « Tu vois quand même ce que tu me fais faire ? » Je lui demande en tournant ma tête vers Ana.
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Ana M. Fitzherbert
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyDim 2 Nov - 18:07

Elle avait toujours été la gamine posant des problèmes dans sa famille. Une trop grande bouche, une tendance à faire tout ce qui lui passait par la tête, un amour pour les bêtises. Tout cela venait très certainement de son besoin de se faire remarquer, mais au final, c’était peut-être simplement son caractère. Souriante, joviale, rieuse, taquine, drôle, Ana était toujours le boute-en-train qui poussait les autres à faire des trucs de dingue. On a qu’une seule vie, il faut en profiter, tel qu’elle le répète toujours. Elle ne veut rien regretter. Se retrouver sur son lit de mort et ne penser qu’à des regrets, ce n’était absolument pas son but dans la vie. Du coup, dès qu’elle avait envie de faire quelque chose, elle l’accomplissait. Visiter quelque part, voyager, faire une nouvelle expérience, coucher avec un nouveau mec, acheter une paire de chaussures, tester un nouveau sport, goûter un nouveau plat… elle ne disait jamais non à la nouveauté, refusant de se dire qu’elle allait louper quelque chose. Elle vivait pleinement, personne ne pouvait dire le contraire. La seule chose qui pouvait gâcher le tableau était sa jalousie bien trop développée. Elle voulait toujours être la meilleure, avoir les plus beaux vêtements, les meilleurs résultats, les meilleures choses à raconter. Elle s’était fait une raison, elle ne serait jamais la meilleure dans beaucoup de domaines, n’étant tout simplement pas doué pour cela. Seulement voilà, il y a des domaines où elle peut surpasser tout le monde et elle ne se gêne pas. Sa façon de contrer le fait qu’elle n’est pas forte dans certaines choses, c’est sa grande bouche et sa franchise à toute épreuve, sa façon de manipuler les mots de façon à blesser mais de façon polie. Elle était très douée dans ce domaine-là, c’était un fait. Elle avait encore prouvé ses talents ce soir, mais elle ne voulait pas s’ennuyer le reste de la soirée. Ana détestait l’ennui, elle était toujours en train de faire quelque chose, ne supportant pas de rester inactive. Elle en devenait fatigante. Du coup, elle était partit l’exploration de la maison. Une salle de bain gigantesque, qui ne la faisait pas du tout rêver contrairement à ce qu’on pourrait penser. Elle aimait bien sa vie – à quelques détails près. Elle ne voulait pas la changer, et encore moins pour vivre dans un monde superficiel et surfait. Elle vivait confortablement, mais elle n’avait pas spécialement envie de plus. Elle ne voulait pas devenir riche à millions, elle n’en avait pas besoin. Elle ne regrettait pas de ne pas avoir d’argent, c’était tout. La seule chose pour le moment qu’elle risquait de regretter si elle continuait comme cela, c’était de ne pas s’être mariée et finir sa vie sans enfants. Pour le moment, cela ne l’intéressait pas car ce n’était pas compatible avec son style de vie. Mais pourquoi pas, un jour.

La chambre était à nouveau un étalement de richesse, même si Ana appréciait à quel point le matelas était confortable. Fière d’elle, elle regarda Noah se dévergonder un peu. Elle avait cet effet sur les gens, les pousser à faire des choses qu’ils ne se seraient jamais cru capable de faire. « À ton avis, quel est la taille du dressing ? » « Oh, on doit pas être loin de la taille d’une véritable boutique je pense. » Balançant un moment ses jambes dans le vide, elle se releva finalement pour rejoindre Noah et vérifier elle-même la taille du dit dressing. « Ouais, j’étais pas loin. » Souriante, elle ira jeter un œil aux paires de chaussures alignées soigneusement. Un coup d’œil à la semelle lui permettait d’affirmer que la plupart étaient des Louboutins, ou la marque qui faisait baver la plupart des femmes – Ana y compris. « Tu vois quand même ce que tu me fais faire ? » Riant, elle tapota doucement la joue de Noah. « Mauvais garçon, tu vas avoir la fessée. » Riant plus fort, elle quitta le dressing et s’assis à nouveau sur le lit, tapotant la place à côté d’elle, incitant Noah à la rejoindre. Taquine, elle s’allongea lascivement sur le lit, lui lançant un regard faussement brûlant. « Viens, on fait des cochonneries sur leur lit hors de prix, il servira à quelque chose pour une fois. »
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Raylan L. DeWitt-Brown
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyMar 2 Déc - 17:34

Je n’ose pas franchement imaginer la tête de nos hôtes s’ils savaient que l’on se trouve dans leur chambre et que l’on fouille de cette manière. Bon, ce n’est pas une grande fouille dans les règles de l’art puisque nous ne faisons que regarder la taille du dressing – qui est vraiment immense – et je lance un regard circulaire à la pièce. Je ne comprends vraiment pas pourquoi certaines personnes ont besoin d’autant d’espace alors que ce n’est pas réellement utile. Je veux dire, ils ne vivent qu’à deux, ils n’ont pas d’enfants alors pourquoi une demeure si grande ? Dans le fond, je connais déjà la réponse puisque c’est simplement dans le but de dire aux autres qu’ils ont une grosse fortune et qu’ils ne se privent jamais de rien ; il est sûr que eux, ils ne se serrent jamais la ceinture en fin de mois comme le commun des mortels. Mais je trouve cela presque insultant qu’ils gaspillent autant d’argent pour rien.

J’esquisse finalement un sourire à la remarque d’Ana alors que je recule de quelques pas pour faire un tour dans la chambre. Rien ne traîne nulle part. J’ai comme une impression d’être dans une maison témoin où tout est toujours à sa place et rien ne traîne jamais sur un meuble ou au sol ; c’est presque comme si personne ne vivait ici tant tout me paraît sans vie. Cette maison n’a pas d’âme.
Je n’aimerai pas vivre ici, même pour tout l’or du monde. Je préfère largement ma petite maison bien agréable dans laquelle je me sens vraiment à l’aise parce qu’elle représente ce que je suis et qu’à l’intérieur, il n’y a que des choses que j’aime et non pas des choses que mes invités aimeraient et admireraient comme des idiots. Tout est stupide dans cette maison, mais bon…

Je me rapproche d’Ana et m’assoit simplement sur le lit à ses côtés alors que je pose mon regard sur elle. Je secoue la tête de gauche à droite alors qu’un mince sourire étire mes lèvres. « Rien qu’à l’idée qu’ils dorment là-dedans me dégoûte bien assez. » Dis-je alors qu’un petit rire m’échappe. Parfois, je me demande vraiment si ces deux là s’aiment vraiment ou s’ils sauvent les apparences. Lorsque je les observe, je ne les trouve pas franchement très amoureux, mais en fait, je m’en fiche, ce ne sont pas mes affaires.
« Et puis franchement, tu as envie de louper le somptueux repas qu’ils ont commandé chez le meilleur traiteur de la ville ? Ils vont très certainement nous donner les prix, faire étalage de ce qu’ils ont fais lors des dernières vacances et ce qu’ils comptent lors des prochaines. » Je prends un ton presque solennel lorsque je balance toutes mes conneries, mais en même temps, je suis plus que sérieux. Ils parlent quasiment que de frics.

« Et puis, il faut que tu te montre… t’es incontestablement la plus belle femme de cette soirée – et la plus naturelle aussi -, il faut bien qu’elles crèvent toutes de jalousie, non ? » De nouveau, j’esquisse un sourire parce que je sais que c’est le cas. Dès qu’une femme plus belle se présente, elles deviennent toutes jalouses… j’ignore pourquoi les femmes agissent de cette manière, mais je crois que je n’ai pas franchement envie de comprendre ce qu’il se passe dans la tête de ces bonnes femmes obnubilées par l’apparence physique.
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Ana M. Fitzherbert
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptySam 6 Déc - 19:04

Une Ana qui ne flirtait pas, c’est une Ana qui ne se sentait pas bien. Tous ses amis étaient habitués à la voir être câline, tactile, à battre des cils et à offrir des sourires charmeurs à tous les garçons qu’elle croisait. Ses amis ne faisaient même plus attention quand elle s’asseyait sur les genoux d’un garçon en couple, sa copine ne cherchant même pas à faire une crise de jalousie parce que bon, c’était Ana quoi. Elle aimait ça, se sentir regardée, être entourée, faire rire les gens, le contact humain. Elle vivait de ça. Elle pourrait vivre dans la rue, du moment qu’elle restait populaire, alors elle pourrait continuer à sourire. Bon, si Ana vivait dans la rue elle péterait très certainement un câble au bout de deux jours, mais ça c’était une autre histoire. Elle n’était pas superficielle. Elle aimait juste son confort. Elle était une fille quoi, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Dormir dans une tente oui, mais pas pendant des semaines. Un week-end c’était déjà pas mal. C’était une citadine de toute manière, capable d’arpenter New York en talons hauts pendant des heures sans aucun problème. Elle en était même fatigante à la fin, et ses amies qui n’étaient pas habituées comme elle à galoper pendant des heures étaient très vites larguées et donc, se faisaient engueuler par la tornade qu’était Ana. Pour l’épuiser, il fallait y aller.

Elle rigola à la remarque de Noah, se redressant sur le lit pour se mettre en position assise. Elle croisa les jambes, se laissant tomber sur ses bras en arrière, regardant le brun à côté d’elle. Il était marrant, il ne réagissait pas vraiment comme la plupart des garçons. La plupart des mecs en auraient profité pour l’embrasser, mais pas lui apparemment. Après tout, il fallait de tout pour faire un monde. Ana n’était pas du genre à forcer les gens, du moins pas sur ce plan-là. Bon elle pouvait être assez rentre-dedans, mais il y avait des limites. « Tu as raison, on ne va pas rater cela, sinon on va le regretter pour le reste de notre vie. » Un sourire espiègle toujours collé aux lèvres, elle se leva du lit pour aller vérifier sa coiffure et sa tenue dans le grand miroir en pied qui trônait dans la chambre. Au moins, c’était utile. Souriante face au compliment, Ana se retourna, les mains sur les hanches. « Allez monsieur le flatteur, on va aller exhiber ma plastique et ta belle gueule aux coincés d’en bas. » Attrapant le bras de Noah, elle prit la direction du couloir, se redirigeant vers la salle de réception – parce que c’en était vraiment une. Apparemment, personne n’avait trop fait attention à leur absence, très certainement trop occupés à s’envoyer leurs richesses à la figure. Il ne fallut pas attendre longtemps pour que tout le monde s’installe à table et Ana prit place sur un siège rembourré vraiment de mauvais goût, juste à côté de Noah et d’une femme totalement inconnue qui avait mis un parfum vraiment immonde. Fronçant le nez, elle se pencha vers son compagnon. « Je crois qu’à force de se faire refaire le nez, ma voisine a perdu le sens de l’odorat. Si j’ai un malaise, c’est normal. »
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MessageSujet: Re: (ana) tonight, we own the night. (ana) tonight, we own the night. EmptyDim 18 Jan - 22:43

Je ne crois pas qu’on le regretterait autant de temps, mais d’une manière ou d’une autre, on aurait quelques regrets si on ne rejoignait pas les hôtes de la soirée. Malgré cela, l’idée d’être parmi toutes ces personnes ne m’enchantait pas outre mesure et j’avais vraiment envie de foutre le camp, sauf que mes bonnes manières m’empêchaient de faire une telle chose. Je prenais sur moi et la compagnie d’Ana m’était tellement agréable que je ne souhaitai en aucun cas que notre soirée s’écourte. Alors, s’il fallait qu’on supporte ces gens… Je pouvais bien prendre sur moi encore un peu et je ferai comme à mon habitude : j’afficherai quelques sourires, je répondrai aux questions et me défendrai gentiment face aux remarques qui me tapaient sur les nerfs en réalité. Ces gens ne concevaient pas une seule seconde que d’autres pouvaient être différents.

Je regardai alors qu’Ana qui s’était levée. Mes yeux glissaient sur sa silhouette. Elle était vraiment très belle et je ne doutai pas une seconde du succès qu’elle devait avoir auprès des hommes. Moi, ce n’est pas que j’étais insensible à son charme, au contraire, je lui en trouvai beaucoup, mais je n’étais pas comme les autres et je ne savais pas vivre de simple relation. Je respectai probablement beaucoup trop les femmes et encore une fois, mon éducation prenait le dessus.

J’esquisse un sourire à sa remarque sur ma « belle gueule » et la rejoint finalement. Je lui tends mon bras et nous rejoignons tous les autres qui sont encore en bas et qui n’ont pas du se rendre compte de notre absence. À mon avis, ils étaient bien trop occupés à faire étalage de leur richesse et de tout ce qu’ils possédaient. Ils se fichaient bien du reste.

Peu de temps après, on s’installe à table et je me retrouve entre Ana et une autre jeune femme. J’essayai vraiment de sourire et ne pas paraître ennuyé, même si cela devenait difficile. Les conversations de mes voisins ne me passionnaient pas franchement et j’avais bien envie de dire que l’argent ne fait pas tout, mais je me retenais parce que je n’avais pas envie de débattre avec eux. Ils ne comprendraient jamais ce point de vue. Ils étaient tous sûrs d’être mieux que toutes les autres personnes qui vivaient en ce monde. Ils se plaisaient à verser de l’argent à des œuvres caritatives pour que leurs noms soient cités, mais se fichaient bien du reste. Ils ne le faisaient pas par bonté d’âme, mais bien par intérêt.

Heureusement, les propos de ma voisine me tirent de cette situation et un rire m’échappe alors que j’attrape mon verre. J’en bois une petite gorgée et le repose doucement alors que je me penche également vers elle.

« Rassure-toi, ceux qui sont à mes côtés ont perdu leurs cerveaux. »

Je passe une main dans mes cheveux alors que je ne supporte déjà plus ce repas. Je me demande combien de temps nous allons tenir ici, mais je n’ai pas beaucoup d’espoir en ce qui me concerne. Je supporte ces soirées depuis trop longtemps déjà et on en arrive toujours au même résultat.

« Prépare toi psychologiquement à entendre le petit discours d’avant-repas de la maîtresse de maison, elle ne peut pas s’en empêcher, elle brosse tout le monde dans le sens du poil. Trop de flatteries tuent la flatterie. »

Encore une chose qui me tape bien sur le système, mais dans ces cas-là, il faut juste sourire et faire comme si tout était normal.
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