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The devil inside [MILES]

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MessageSujet: The devil inside [MILES] The devil inside [MILES] EmptyJeu 11 Déc - 21:46




« Je sais bien que tu es loin d'être un top modèle ma chère Edna, mais si tu pouvais faire un effort sur ta tenue cela ne serait pas du luxe. » Cingla la brunette sur un ton si glacial, que la température de la pièce en chuta. Les employés présents dans la pièce se lancèrent des coups d'oeil, visiblement terrorisés à l'idée que leur patronne ne leur fasse LA réflexion qui briserait leur carrière. Dawn lança un regard noir à la jeune femme, signe qu'il était impératif pour elle de trouver autre chose à se mettre sur le dos si elle tenait à son job. Il n'était jamais bon de mettre en rogne mademoiselle Calloway et encore moins lorsque son seuil d'agacement avait atteint le point culminant. Dawn n'avait jamais eu pour habitude d'être une personne patiente et douce comme un agneau. Encore moins avec ses employés qu'elle s'amusait à persécuter du matin au soir. Sa réputation de tyran ne provenait pas de quelques rumeurs dites de bouche à oreille dans les rues dans la Grosse Pomme. Non, elle venait de la bouche même de la concernée. Cette dernière revendiquait que pour diriger, il fallait savoir s'imposer et se montrer inflexible peu importe les circonstances. Bien qu'elle n'apprécie guère son paternel, la jeune femme reprenait tout de même les valeurs qu'il lui avaient été transmises. Commander et magner d'une poigne de fer son personnel était pour Dawn un vrai jeu d'enfant. Perchée sur sa paire de hauts talons signés Louboutin, Dawn fit un demi tour sur elle-même, toisant d'un regard mauvais son équipe d'assistants. « Je me demande pourquoi je me suis tuée à vous répéter tout au long de l'année qu'il était important d'avoir une apparence impeccable si c'est pour qu'au final je me retrouve avec une bande de souillons à mes pieds ! » S'exclama t-elle au bord de la crise de nerfs. « Vous ne pensez tout de même pas que je vais vous offrir des chèques cadeaux pour noël, votre salaire est suffisamment élevé pour que vous puissiez vous acheter des tenues dignes de ce nom. » Enchaina t-elle sur le même ton agacé. « Croyez-moi vous avez de la chance que je ne m'appelle pas Anna Wintour sinon vous seriez déjà entrain de mendier en bas de cet immeuble ! » Dawn ne faisait pas partie de cette catégorie de patron sympathique et qui aimait faire plaisir à ses employés. La demoiselle était intransigeante et n'acceptais en aucun cas ce qui sortait de sa ligne de conduite. Depuis qu'elle était arrivée à New York, son ascension avait été fulgurante. Dawn était une acharnée du boulot et ne vivait quasiment que pour cela. Sa marque était sa raison d'être et sa volonté de réussir, de monter un empire puissant la poussait à se surpasser de jour en jour. Il pouvait même lui arriver de dormir à son bureau, perché au sommet d'un gratte-ciel de la Grosse Pomme. La réputation de sa marque de luxe ne s'était pas faite par pur hasard, pas uniquement parce que ses modèles étaient « jolis ». Non, Dawn aimait le travail bien fait, la perfection et la qualité. Les exigences de la demoiselle avaient porté rapidement leurs fruits et elle n'avait pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Ce matin elle avait d'ailleurs rendez-vous avec un journaliste du New Yorker afin d'évoquer sa nouvelle collection. Cette occasion n'était pas à rater, c'était une très bonne opportunité afin de mettre en avant ses nouvelles créations. « Joana ! Va me chercher un café au Starbucks ! » Ordonna t-elle avant de se diriger vers son bureau en verre pour feuilleter quelques papiers. « Mais l'ascenseur est en maintenance et nous sommes au quatre-vingt-cinquième étage... » Souffla la blonde tout en faisant une moue. «Eh bien prend les escaliers. Tu as des jambes sers-toi en. Cela ne te fera pas de mal. » Répliqua la brunette sans le moindre ménagement. Dawn ne laissait pas de place auprès d'elle pour les faibles, son comportement froid lui permettait entre autre de tester ses employés et ainsi voir ceux qui étaient capable de supporter la pression qui régnait en permanence dans le monde de la mode. La vie était cruelle et Dawn leur faisait bien comprendre. « Mais que fait-il bon sang ?! Nous avions rendez-vous à neuf heures et il est neuf heures une. Je ne supporte pas les gens en retard ! » S'exclama t-elle tout en commençant à faire les cent pas devant la baie vitrée donnant vue sur Central Park. « Encore quatre minutes et si ce journaliste n'est pas là, je m'en vais. Marc Jacobs m'attends pour me montrer ses nouvelles créations je n'ai pas de temps à perdre avec de faux professionnels. » Afin de se calmer, Dawn sortit une cigarette de son paquet de Marlboro. « Mademoiselle Calloway... » La blonde se racla la gorge, hésitante. « Vous ne pouvez pas fumer ici c'est interdit. » Dawn la fixa d'un air détaché. « Et alors ? Dans notre société la laideur est interdite et pourtant je tolère votre présence sous mes yeux. » Touché. Coulé. Ce foutu journaliste allait en prendre pour son grade c'était certain.[/b]
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MessageSujet: Re: The devil inside [MILES] The devil inside [MILES] EmptyVen 12 Déc - 13:45

DAWN & MILES


Enfin arrivé à l'étage indiqué par la charmante secrétaire présente au premier étage de l'immeuble, Miles laissa entendre un léger soupir, oscillant entre le râleur et le ravi. Ravi d'en avoir terminé avec les innombrables escaliers et la lumière clignotante éclairant les couloirs ; râleur d'avoir dû se taper ces innombrables escaliers et la lumière clignotante des couloirs en premier lieu. On était censé toucher du doigt le luxe, entrer dans une sorte de temple du raffinement, le seul chiffre d'affaire qui n'en avait jamais terminé de grimper malgré la chute financière de la société. Pourquoi, alors, n'avaient-ils pas trois ascenseurs en parfait état de marche ? Vincent, la main accrochée à la rampe, l'autre posée sur sa hanche, arriva à son tour, lui jeta un coup d'œil furieux, ne parvint pas à articuler le moindre mot de reproche tant son souffle s'était absenté de ses poumons. Dans sa pupille, pourtant, Miles pouvait lire ce qui agitait l'esprit de son pote, et laissa éclater un bref rire, s'approchant d'un pas de l'homme en lui posant la main sur l'épaule. « T'es le meilleur photographe de la ville, et sûrement le moins chiant Vince, tu pensais sûrement pas que j'allais demander à Lyssa de m'accompagner. » Un maigre sourire se dessina sur les lèvres du photographe, un truc acerbe qui le caractérisait. « Elle en rêvait pourtant de venir ici. C'est elle la mode tu vois, elle qui connait tout à la haute couture tandis que moi, je suis seulement bon à aller faire deux-trois clichés des écureuils de central park. Elle te tournait autour depuis une semaine comme un clébard attendant son os. » articula-t-il entre deux souffles. Miles leva les yeux au ciel, les images de la fameuse Lyssa tournant comme une multitude de guêpes dans son esprit. Lyssa aurait sûrement tué pour être ici. « Franchement, je lui aurais volontiers cédé ma place si j'avais pu. La mode ... » il laissa sa phrase en suspens, accompagnant d'un simple geste la suite de son propos : il désigna son t-shirt, sa chemise en flanelles et son jean comme simple exemple de son manque d'attrait pour le bon goût. Merde, si son patron voulait lui planter une épine dans le pied, il s'y était prit comme un chef. Ce monde était à mille lieux de celui que fréquentait et aimait le journaliste. Vince se redressa, étira ses bras par dessus sa tête, et d'un hochement lui signifia qu'ils pouvaient à présent se jeter dans la fosse aux lions. Ils poussèrent la porte, se présentèrent au bureau d'une énième secrétaire qui leva ses royales fesses griffées Chanel en leur faisant signe de la suivre à travers les couloirs. Miles mordilla sa lèvre inférieure, jetant des coups d'œil aux bureaux qu'ils dépassaient d'un pas rapide vers celui de la directrice de la marque. Est-ce que cette styliste et rédactrice était consciente qu'on lui avait envoyé le journaliste le moins qualifié pour son interview ? Que Miles aurait été plus à l'aise en posant des questions à des anciens membres d'al-qaida qu'à n'importe qui dans cette fichue entreprise ? Sûrement pas, et il tenterait de garder le côté professionnel jusqu'au bout. La secrétaire s'arrêta devant la porte d'un immense bureau, tourna les talons vers eux. « Mademoiselle Calloway vous attend. » un sourire presque compatissant s'invita sur les lèvres roses de la jeune femme qui détala aussi rapidement qu'elle les avait conduit ici. Miles croisa le regard de son ami qui haussa négligemment les épaules. Il sortit son calepin -côté old school qu'il n'aimait pas perdre ; on ne disposait de toute façon pas d'une wifi impeccable dans le désert-, et poussa la porte. Elle était de dos, une cascade de cheveux bruns glissant le long d'un dos couvert d'une robe travaillée et sûrement aussi coûteuse que le salaire de certains employés de cet immeuble. Il s'éclaircit la voix, pour faire remarquer leur arrivée. « Mademoiselle Calloway ? » il s'avança d'un pas. « Miles Caldwell, du New-Yorker. Et Vincent Pratt, photographe. »
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