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nowhere left to run Ϟ dean (hot)

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Alessandro L. Wade
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MessageSujet: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyJeu 15 Jan - 9:17

nowhere left to run

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Un scalpel à la main et un masque de papier bleuté me recouvrant la bouche et le nez, j’inspirais profondément. Il fallait que je me concentre. Au bloc, face au patient, les autres éléments de l’équipe attendaient patiemment que je donne le signal. C’était la dernière opération de la journée, mais aussi la plus lourde, je dirais. J’adorais mon métier mais il faut dire que j’avais toujours un peu de mal à gérer les grandes responsabilités que ça engendrait. Quand vous avez la vie d’un homme entre les mains, pendant aux bouts de vos doigts, vous savez que vous n’avez pas le droit à l’échec. Et ça, ça a le don de me foutre la pression. Comme par exemple cette fin d’après-midi, où je devais débarrasser ce patient de la tumeur maligne qui avait pris place dans son poumon gauche. Je donnais alors le signal, et l’opération commençait. Au bout de trois heures de travail minutieux et silencieux, le boulot était fait et je venais une fois de plus de sauver une vie. Non que je m’en vantais, mais après tout, c’était ce pourquoi je faisais ce métier, alors ça dégageait toujours une certaine satisfaction en moi. J’étais doué — du moins, c’est ce que tout le monde s’accordait à dire. Moi? J’y croyais pas. J’en avais chier pour arriver là, ça m’avait coûté de longues années d’études, totalement coupé du monde car trop occupé à travailler. Pour moi, c’était de la logique, de réussir, après tous ces sacrifices. Sinon, ça s’appelait de la torture, voire du suicide.
« C’est bien, bon travail. Reposez vous bien cette nuit ; on a encore une longue journée devant nous demain. » Et ce fut les mots qui clôturèrent mon service. Je sortais du bloc, jetais les gants et le masque que je portais au passage et me dirigeais tout droit vers les vestiaires. J’enlevais mon uniforme de travail puis sortais mes affaires de mon casier, enfilant de nouveau ma tenue civile — un jean et un t-shirt, puis je passais un sweater et ma veste en cuir, ainsi que mon sac en bandoulière pour finir, puis je sortais de l’hôpital.  

Faut dire qu’il faisait toujours aussi froid à New York, et moi je supportais pas très bien le froid. Ca me mettait d’une humeur de chien, et je me plaignais tout le temps. Je regardais rapidement mon portable. Je n’étais pas un homme très demandé, non. C’était plutôt pour vérifier les réseaux sociaux et en premier lieu, voir si je n’avais aucun message de ma fille. Elle était bien trop jeune pour avoir un portable — je n’étais pas vieux-jeu, mais quand même, à huit ans ça me parait exagéré — mais elle avait l’accès libre à l’ordinateur et le fixe de l’appartement. Mais à chaque fois je ne pouvais retenir un léger soupire de soulagement quand je voyais que je n’avais rien. Ca voulait dire que tout allait bien, et qu’elle n’avait pas de problème en mon absence, et ça me rassurait. Je décidais de l’appeler. Elle décrocha après quelques sonneries qui me parurent interminables. Je lui annonçais que je ne rentrerai pas très tard, mais qu’avant j’allais faire un petit détour. Elle pourrait se faire réchauffer une Pastabox, elle en a l’habitude. Ca m’attristait, de me dire que je ne pouvais pas être plus présent que ça pour elle, mais depuis que j’étais monté en grade à l’hôpital et que mon nom commençait à se faire connaître pour ceux dans le métier, je passais mes journées là-bas. J’espérais que ça se calmerait au fil du temps.

Je décidais alors de prendre un taxi de Staten Island jusqu’au Queens. Bah oui, à pied, ça faisait un peu trop, et je ne voulais pas perdre de temps. Je n’avais rien de particulier à y faire, si ce n’est que je pouvais me permettre de prendre une petite heure pour moi. Je n’en avais pas souvent l’occasion — toujours pour la même raison, le boulot. C’est pourquoi je choisis de me rendre dans le quartier Flushing, pour la simple et bonne raison que depuis que j’étais à New York, c’est à dire huit ans déjà, je n’avais jamais vu de mes propres yeux l’Unisphere. Vous savez, cette grosse statue métallique représentant le globe terrestre? D’après les photos que j’avais vu, c’était une petite merveille, et je me ferais un plaisir de prendre quelques instants pour le dessiner.
C’est donc tout naturellement que je traversais le Flushing Meadows parc, jusqu’à arriver au coeur de celui-ci, nez-à-nez avec l’immense sculpture. Wow. C’était impressionnant. J’étais fou de tout ce qui touchait au thème du monde et du voyage, alors là, j’étais comblé. Je regardais autour de moi puis allais m’assoir sur un banc non loin d’ici, juste en face de cette oeuvre. A mon tour de la représenter.
Je sortis une feuille de ma pochette de dessin et la posais dessus, prenant cette dernière comme appui. Puis, une fois le crayon en main, je le laissais glisser au gré de mes envies sur le papier. Qu’est-ce que ça faisait du bien. Ca me vidait la tête. C’était comme pour la musique, mais avec le silence en plus. Pas besoin de réfléchir, simplement admirer ce que l’on a sous les yeux… Les miens, valsaient de la masse de métal à ma feuille, et je ne me laissais déconcentrer par rien de ce qui se trouvait aux alentours.

Quarante-cinq minutes après — qui me parurent beaucoup plus courtes, j’avais fini mon dessin. Je le tendais à bout de bras devant moi pour le comparer avec le réel. C’était très semblable, voire quasi pareil ; si ce n’est qu’il y avait une touche un peu plus artistique grâce à un jeu d’ombres et autres effets. Je le rangeais alors dans la pochette et me levais, prêt à partir. Je me mis à marcher jusqu’à sortir du parc. J’avais quelques difficultés à ranger ma pochette dans ma bandoulière tout en marchant, et je commençais à m’énerver, prêt à m’arrêter pour enfin en finir avec cette connerie, que je bousculais quelqu’un de plein fouet. Et oui, trop occupé à regarder autre chose que où l’on met les pieds, c’était ce qui devait arriver. « Désolé! » lâchais-je brusquement, de façon hâtive. J’étais bien trop poli pour un new-yorkais, c’était le genre de mésaventures qui arrivaient tous les jours, à longueur de journée, et que personne ne prenait la peine de s’excuser pour. Que voulez-vous… La bonne éducation. Et le fait d’être « trop bon, trop con » aussi, comme on dit. Mais ce n’était pas le pire : non seulement je n’avais pu ranger la pochette qui contenait tous mes dessins, mais je l’avais lâchée quand j’avais percuté cet homme sous la surprise, et voilà qu’à présent, de nombreuses feuilles étaient étalées par terre et mes dessins se répandaient un à un un peu partout. « Merde, manquait plus qu’ça! » Je pouvais déjà imaginer mes dessins se propager dans tout New York à la vue de tous. Le cauchemar! Personne ne les avait vus jusqu’à présent, et je comptais bien garder ça comme ça pour le restant de mes jours.

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Dernière édition par Alessandro L. Wade le Mar 20 Jan - 20:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyJeu 15 Jan - 16:57

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Une heure. Cela fait déjà une putain de longue heure que je contemple les trois boites qui se trouvent devant moi et je ne sais toujours pas quoi faire alors que je n’ai pas trente-six options, mais seulement deux : soit je les ouvre et j’affronte les démons de mon enfance, soit je les balance et je tire un trait sur cette histoire de manière définitive – cela paraît être un choix évident, mais ça ne l’est pas tant que cela. Depuis des années je n’arrête pas de dire que ma mère est morte lorsque j’étais gamin tout en sachant qu’elle est vivante et qu’elle vit très probablement encore dans ma ville natale, mais je ne peux admettre aux gens que cette femme est ma génitrice alors qu’elle n’est qu’une prostituée. Mais dans ces boites se trouvent toutes les lettres qu’elle m’envoie depuis que je suis parti vivre chez mon père et je n’en n’ai jamais ouvert une seule. Elles restent là, dans des boites, rangées soigneusement dans un placard ; je ne ressens pas le besoin de les lire, mais la curiosité et l’insistance de cette femme me poussent à faire le contraire. Je m’allume une clope rapidement et j’attrape une lettre, la toute première. Je me demande encore si ça en vaut la peine, si cela changera vraiment les choses, mais j’en doute tellement que je la repose et me cale plus confortablement dans le canapé. Merde, je déteste lorsque je suis ainsi : indécis, incapable de prendre la moindre décision alors qu’elle devrait être prise en un rien de temps. Mais rien n’est plus jamais rationnel lorsque je pense à ma mère, à cette femme que je croyais connaître, que j’ai aimé avec toute l’innocence d’un enfant, mais qui a finalement fini par détruire ce que j’étais à l’époque. Alors non, ça n’en vaut certainement pas la peine. Je referme alors ces fameuses boites et les range à la place où elles étaient il y a encore plus d’une heure et je me maudis d’être incapable de toutes les mettre à la poubelle.

Je m’écroule sur mon lit et je fume cigarette sur cigarette, alors que la nicotine ne m’aide en rien. Je devrais très probablement me descendre une bouteille d’alcool, mais je n’ai pas la moindre envie de me mettre à la tête à l’envers alors que la situation sera la même une fois que je ne serai plus ivre. Je fume et je réfléchis. Je me dis qu’il serait bon que j’aille au travail, que je m’occupe un petit peu ; mais l’idée d’être là-bas ne me tente pas outre mesure d’autant que je suis clairement à jour dans la gestion du bar et les commandes sont toutes faites. Je n’ai pas envie d’être là-bas pour rien et être prit à parti dans une conversation inintéressante ou me comporter une nouvelle fois comme si j’étais une bonne âme en rédemption alors que je ne suis qu’un connard qui se fiche normalement de tout et tout le monde – à quelques exceptions près, mais elles sont si rares qu’elles se comptent sur les doigts d’une seule main -. Un soupir las s’échappe de mes lèvres tandis que je me redresse. Les heures s’écoulent et moi, je reste là à ne rien faire alors qu’une bonne sortie à l’air frais me ferait le plus grand bien. Ouais, sage décision. Il faut que je bouge.

J’enfile une paire de boots, une veste chaude, j’attrape mon portable que je glisse dans ma poche, j’éteins tout et je sors de chez moi rapidement. Je ferme la porte, je glisse les clés dans la poche de ma veste et je dévale les escaliers pour rejoindre le hall et me voilà enfin tranquille. Je respire un grand coup et je marche sans aucune destination précise. Il faut juste que je marche, que je me vide la tête et la seule chose que je fais c’est que je m’allume une nouvelle clope que je fume lentement alors que je ne croise pas grand monde dans les rues ; à croire que le froid est vraiment dissuasif. Moi je m’en moque. Je viens de Chicago, c’est pas la ville la plus chaude ce pays alors les températures new yorkaise ne me dérangent pas plus que cela ; pas le cas de ces gens qui se pressent sans cesse et qui bousculent les autres - et il fallait évidemment que cela tombe sur ma gueule -. Je lâche un juron avant que le type en question ne s’excuse et merde, je relève les yeux et je bloque totalement. C’est le gars de la dernière fois.

« C’est rien. »

Ou presque. Je suis sûr que si ça avait été quelqu’un d’autre et vu mon état de nerfs actuel, il s’en serait prit plein la tronche, mais là, rien, quedal. D’autant que mon regard se porte rapidement sur la pochette qui est tombée au sol et les feuilles qui s’en échappent, des dessins, plutôt réussis, pour le peu que je m’y connaisse.

« Bah c’est ce qui se produit généralement quand on ne regarde pas où on fout les pieds. »

Oh, mes sarcasmes se réveillent. Je ne sais pas pourquoi, d’ailleurs. Certainement parce que j’ai l’impression de m’être montré déjà trop… sympathique envers lui, même s’il ne semble pas encore m’avoir reconnu. En même temps, vu la cuite qu’il s’était mangé, ce n’est pas étonnant. Allez, un nouveau soupir las et je fais quelques pas de côté pour me baisser et rattraper quelques feuilles qui partaient un peu trop loin. J’en fais un tas approximatif que je lui tends avec toute l’indélicatesse que je possède.

« Tiens. Fais gaffe la prochaine fois. »

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyJeu 15 Jan - 18:35

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J’étais sûr d’avoir déjà entendu la voix qui venait de m’assurer que ce n’était pas grave. Je levais du coup les yeux vers celui que j’avais malencontreusement bousculé — et qui d’ailleurs n’avait pas dû apprécié du tout à l’entente de son juron. Merde. C’est le gérant du bar. Bien sûr que je le reconnaissais, je suis pas con non plus. Puis faut dire que depuis cette fameuse nuit j’ai un peu du mal à le sortir de mes pensées. Non, enfin, pas dans ce sens. Imaginez, vous vous prenez une grosse cuite seul en pleine nuit — déjà ça montre aux autres votre faiblesse, ou alors que y’a quelque chose qui cloche chez vous… Puis, le gérant du bar se pointe pour vous arrêter — vive la honte. Et pour finir, cerise sur la gâteau, il repart avec vous et vous ramène chez vous vers cinq heures du mat. Et vous, dans tout ça? Ben, forcément, avec la cuite que vous vous êtes tapé, le lendemain matin au réveil, c’est le trou noir. C’était déjà pas tout clair la veille, du coup… Quelle merde. Ca va bientôt faire deux semaines que j’essaye de recoller les morceaux, que je force sur ma mémoire pour savoir ce qu’il a bien pu se passer. Mais rien. Nada. Et ça me fout les jetons parce que depuis cette nuit-là, je me sens bizarre, comme si il s’était passé un truc d’inhabituel, mais dont je n’arrive pas à me souvenir.

Je restais planté là à le regarder, bouche bée. Je ne savais pas quoi lui dire moi, j’avais tout fait pour ne pas le recroiser à vrai dire. Je sentais que ça allait arriver — j’ai jamais de chance dans la vie, c’est comme ça ; appelez ça le destin si vous voulez.
Je suivais ses mouvements du regard. Il rassemblait mes dessins. Eh merde, ça non plus je ne voulais pas que ça arrive. Si il y avait quelqu’un qui pouvait voir mes dessins, c’était sûrement pas lui ; et puis quoi encore? On ne se connaissait en rien après tout.

Lui non plus n’avait pas l’air super ravi de me voir. Vu comment ses paroles étaient froides et sèches, ça devait même plutôt clairement le faire chier. Il me rendait quelques dessins, geste sympa en soi, mais qui contrastait totalement avec la façon abrupte dont il le faisait. Merde, c’était quoi son problème?

« Je suppose ouais… Enfin, vraiment désolé en tout cas… » Je ramassais les dernières feuilles qui jonchaient le sol froid, remettait le tout dans ma pochette que je rangeais enfin, pour de bon cette fois. Je me plaisais à croire qu’il n’avait pas prêté attention à ce qui était sur le papier. Je me redressais, et me raclais un peu la gorge. Je le regardais, silencieux. Est-ce que je devais parler, engager la conversation? Je ne pensais pas que ça l’enchanterait, bien au contraire. Mais là, se tenir l’un devant l’autre en se fixant dans le blanc des yeux en silence, c’était plutôt bizarre.

« Je, euh… Tu… Dean, c’est ça? » Bien sûr que c’est ça espèce d’abruti. Pourquoi tu joues à l’idiot? Ca t’a pas suffit un soir? Quel con. S’il y avait bien une chose dont je me rappelais c’était son nom. Je ne savais même pas si je lui avais donné le mien à un certain point — à vrai dire, j’espérais, je me voyais pas me présenter comme si de rien n’était après le carnage de l’autre nuit. « Tiens, moi c’est Aless, le gars complètement déchiré l’autre soir à ton bar que t’as fini par ramener chez lui tant t’étais désespéré de sa situation. Tu te souviens de moi? » La honte.

« Hm… Tu vas bosser? » Oui, je décidais de jouer la carte de la conversation. C'était peut-être pas la meilleure solution, mais je détestais les conversations comme ça, inintéressante, le fait de parler pour parler. Mais là, je jugeais que c’était la seule solution pour rendre la situation un peu moins gênante. Puis, faut dire aussi… J’avais envie de savoir s’il se souvenait de moi également. Pas qu’en mauvais. Du moins, ça serait difficile de trouver quelque chose de positif dans ce qu’il a été témoin l’autre jour, mais je me disais qu’il  ne devait pas ramener tous ses clients bourrés chez eux, si? Au quel cas, il s’était passé quelque chose pour moi qui l’avait fait faire ça. Et ma curiosité naturelle me poussait à vouloir savoir quoi.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyVen 16 Jan - 16:27

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Eh merde. Vraiment. Il fallait franchement que je tombe sur lui alors que ce n’était pas une absolue nécessité. Je ne pensais d’ailleurs jamais le revoir de ma vie. Je n’ai pas l’habitude d’être sympathique envers les gens que je ne connais pas – et même envers ceux que je connais d’ailleurs – et lorsque je le suis, je ne m’attends pas à être de nouveau face à cette personne. Cette ville est quand même immense ! Il y avait une chance sur un million que ça se produise et forcément, je n’ai pas beaucoup de chance – ce qui représente bien l’histoire de ma vie. Mais pourtant, même si cela me tape pas mal sur les nerfs, je n’arrive pas à être complètement mauvais, comme je pourrais le faire habituellement. Au contraire, je l’aide même à reprendre ses dessins que je ne regarde pas franchement parce que cela ne me regarde pas et en plus, ça ne m’intéresse pas outre mesure. Je me suis juste dis que ça aurait été bâtard que je les laisse à terre de cette manière.

« C’est bon, y a pas d’mal. »

S’il me dit encore une fois qu’il est désolé, je perds mon calme. Ce n’est pas comme si j’avais eu très mal et que ça avait été une grosse bousculade. C’est chiant sur le moment, mais bon, pas de quoi en faire un gros drame. D’autant que là, toutes mes pensées se bousculent puisque je cherche un moyen de me tirer sans que ça fasse le gars qui souhaite à tout prix disparaître du champ de vision de l’autre. Mais cette situation est tellement bizarre que je reste là comme un imbécile. Je ne vois pas pourquoi je me prends autant la tête envers cet Aless alors que je ne le connais même pas ; tout du moins, je ne sais quasiment rien de lui, si ce n’est ce qu’il disait lorsqu’il était bourré.

J’arque un sourcil lorsqu’il me demande si mon prénom est bien Dean. Je ne suis pas surpris qu’il le connaisse, j’ai du lui dire, mais je ne me souvenais pas que je m’étais présenté sous mon premier prénom. Généralement, j’ai réflexe d’utiliser le deuxième, Ryder, comme je l’avais toujours fais. Mais il semblerait que j’ai eu envie de mettre de côté « l’ancien moi » durant cette fameuse soirée.

« Ouais, c’est bien ça. »

Je glisse une main dans ma poche et j’en tire mon paquet de cigarettes. J’en attrape une, la glisse entre mes lèvres et l’allume rapidement avant de tout remettre dans la poche de ma veste. Je tire une longue taffe alors qu’il me demande si je vais bosser. OK, donc là, on se fait la conversation tranquillement, c’est ça ? Deux options s’offrent à moi : soit je lui réponds et je tente d’être sympathique, soit je me tire et le laisse en plan.

« Non. Maintenant quand j’vais au boulot, je crains trop de croiser un type encore trop ivre dont il faudra que je m’occupe. »

J’esquisse un sourire amusé parce que ouais, je lui fais bien comprendre que je me souviens de lui – en même temps, il m’aurait été difficile de l’oublier, tiens. Qu’on ne me demande pas pourquoi, je n’en sais rien moi-même alors pas besoin de se prendre trop la tête avec cette histoire.

« Heureusement que tu es un cas isolé. Jouer les bons samaritains tous les soirs me poserait assez problème. Ça va mieux, d’ailleurs ? »

OK, j’ignore pourquoi je m’intéresse à sa vie. Une partie de moi me traite de crétin parce que je devrais m’en foutre comme de ma première chemise alors qu’une autre partie de moi me félicite parce que je poursuis une conversation, ce qui ne me ressemble pas vraiment non plus. Je suis plus le genre qui écoute d’une oreille, que le genre qui parle sans cesse.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyVen 16 Jan - 17:59

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Je m’autorisais à me détendre un peu. Après tout, ce n’était qu’une rencontre hasardeuse. Il ne fallait pas en faire tout un plat. Et il faut dire que sa réponse à ma question étira inévitablement mes lèvres en un sourire amusé à mon tour. « La ferme. » lui dis-je, bien évidemment sur le ton de la rigolade.

En tout cas, il ne m’a pas oublié comme je le pensais. Reste à savoir pourquoi. Et apparement je suis même une exception. Pourquoi cette nouvelle me fait plaisir? Ok, on va dire que personne n’aime se faire oublier. Point, rien de plus. « C’est ça ! » s’occupait de me crier ma conscience, que je faisais taire rapidement. Je n’avais pas besoin de ça maintenant. Fallait que j’arrête de penser à des trucs comme ça, ça ne mènerait à rien. Mais faut dire que c’était pas facile de discuter de quoi que ce soit quand on ne se souvenait quasiment pas de la rencontre.

« Euh, ouais. Enfin je suppose. En tout cas, j’ai les idées claires en ce moment donc j’imagine que c’est bon signe. » J’haussais les épaules. Faudrait trinquer, c’est la première fois qu’on se parle et que je saurais ce qu’on s’est dit encore demain matin. Enfin non. Trinquer, c’est peut-être pas une si bonne idée. « Puis, si tu te demandes, tu m’as dit ton nom en entier, et qu’on t’appelait Ryder. J’ai juste préféré de t’appeler Dean. J’aime pas faire comme tout le monde, puis tu te souviendras de moi comme ça. » Oh non Aless. Ne me dis pas que t’as dit ça à voix haute. Qu’est-ce qui t’a pris? T’es vraiment con aujourd’hui. T’es con à chaque fois que tu te retrouves avec ce gars en fait — mais bon, la dernière fois, ce n’était pas entièrement ma faute.

Je me raclais quelque peu la gorge, essayant au mieux de ne rien laisser paraître. « Sinon… Je vais pas te mentir, je me souviens pas de grand chose, en ce qui concerne l’autre soir. » Oui, parce que ça venait de me passer par l’esprit. Je ne savais pas s’il me demandait si j’allais mieux de façon générale, au niveau de la cuite que je me suis prise, ou pour autre chose. J’étais conscient que quand je buvais, j’avais tendance à être bavard, mais pas sur les bonnes choses. Je parlais beaucoup de moi, et de mon passé chaotique. « Tu pourrais me rafraîchir la mémoire, un peu? » Et j’espérais qu’il n’allait pas mentir, ou en enlever un peu. « J’ai du être super chiant. Désolé. Ca m’arrive pas souvent ce genre de soirée, j’le jure. » Je levais mes deux mains en signe d’innocence.

« Si tu bosses pas, qu’est-ce que tu fais là? T’habites dans le quartier? » A vrai dire, j’essayais de gagner un peu de temps. Ca faisait du bien de parler à quelqu’un en dehors du boulot. Puis j’avais pas vraiment envie de le laisser partir après si peu. Il avait déjà eu droit à toute une nuit en ma compagnie, et en savait sûrement pas mal sur moi. Je ne demandais pas à en savoir autant, mais j’aurais bien voulu connaitre un peu mieux le gars qui m’a ramené chez moi à cinq heures du mat.


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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyVen 16 Jan - 19:38

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Amusé, un petit rire m’échappe alors que je secoue la tête de gauche à droite. Eh, ce n’est quand même pas de ma faute s’il était vraiment bourré et que j’ai du prendre « soin » de lui pendant je ne sais combien de temps, jusqu’à faire en sorte qu’il rentre chez lui en parfaite santé. Je sais que je peux être un parfait connard, mais jamais à ce point. Je n’allais pas mettre sa vie en jeu juste sous prétexte que j’avais envie qu’on me fiche la paix. Et puis, cela ne m’a rien coûté, si ce n’est de me coucher très tard – ou très tôt, c’est selon les préférences -.

Je hoche la tête lorsqu’il parle parce que ouais, c’est plutôt bien qu’il ait les idées claires actuellement. Je ne me vois pas sinon faire deux fois la bonne âme charitable envers un mec qui se bourre la gueule autant – non pas que je crois qu’il soit alcoolique ou un truc du genre, mais si c’était le cas, il se démerderait tout seul -. Enfin, je disais seulement que je n’allais pas passer mon temps à le ramener chez lui dès que l’occasion se présenterait.

Tu te souviendras de moi. J’esquisse un nouveau sourire tandis que je tire de nouveau sur ma clope. Je prends le temps d’avaler la fumée avant de la recracher sur le côté.

« D’une manière ou d’une autre, il m’aurait été difficile de t’oublier. »

Euh… Quoi ? Pourquoi est-ce que je balance une merde pareille, moi ? Je ne sais pas franchement ce qui cloche chez moi aujourd’hui, mais il faut sérieusement que je la ferme ! Je ne sais même pas pourquoi j’ai dis ça alors que j’aurai juste du hausser les épaules et c’est tout. Mais non, je l’ouvre et voilà que je dis clairement qu’il serait difficile de l’oublier. Je suis vraiment un cas à part, franchement.

« Ah, vraiment ? »

Un sourire renaît sur mes lèvres qui est entre la moquerie et l’amusement. Vu l’état dans lequel il se trouvait, ce n’est pas étonnant qu’il se souvienne de rien. À sa place, je crois bien que je n’aurai pas vraiment de souvenirs aussi. J’allais lui dire que c’est pas grave, mais il demande que je lui rafraichisse la mémoire. Il faut donc que je me souvienne moi-même de tout ce qu’il a dit, ce qui n’est pas toujours évident puisque lorsque j’écoute les gens, ce n’est pas toujours des deux oreilles et j’étais plus attentif au fait qu’il ne s’écroule pas qu’aux mots qui sortaient de sa bouche.

« T’étais bourré. On contrôle pas forcément son comportement dans ces cas-là, pas d’quoi en faire un drame, j’en ai vu d’autres. »

Et des pires ! Bon sang, certains devraient vraiment s’abstenir de boire parce qu’ils sont ridicules une fois bourrés.

« Sinon, tu as parlé de plusieurs choses à la fois et il aurait certainement fallu que je sois bourré pour te comprendre aussi. Pour moi, ça n’avait pas vraiment de sens. Tu disais des trucs à propos de mauvaises nuits ou des cauchemars, je n’sais pas. Ça n’avait rien de cohérant. Discours d’un ivrogne, quoi. »

J’esquisse un nouveau sourire pendant que je porte de nouveau la cigarette à mes lèvres. Je n’allais pas mentir et dire des trucs que je ne savais pas. D’autant que ce ne sont pas forcément ces mots que j’ai retenu, mais juste l’expression de son visage. C’est con, mais voilà.

« Mais t’es médecin – ouais ça tu l’as dis – ou t’es flic ?! »

Parce que moi, je suis pas très à l’aise avec les flics – ah ah, c’est peu de le dire ! -.

« Je suis là parce que je faisais une petite balade et oui, je vis dans le coin. Tu veux aussi mon adresse, mon numéro de téléphone et le code de mon immeuble ? Parce que si c’est l’cas, j’suis pas un mec facile tu sais ? »

OK, je vais vraiment fermer ma gueule parce que je divague sérieusement. Mais ça m’amuse. C’est si rare, faut qu’on en profite.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyVen 16 Jan - 20:17

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Il m’aurait été difficile de t’oublier. Ah? Ah bon. Putain. Pourquoi je souris comme un idiot? Reprends-toi. Et puis merde, pourquoi je peux pas m’empêcher de penser qu’il est super sexy avec sa clope à la bouche? Enfin, même qu’il est sexy tout court? En ce moment, j’ai l’impression d’avoir l’ange et le démon sur chacune de mes épaules, l’un qui me dit de faire taire mes pensées et l’autre qui me défie de les explorer. C’est vraiment pas le moment. Puis voilà qu’il se remet à sourire en coin. Non mais franchement? Dean, tu m’aides pas là! Comment veux-tu que je pense pas à toi de cette façon si tu uses de tes charmes ainsi? J’avais bien envie de le secouer pour qu’il comprenne qu’il fallait pas m’attiser comme ça. J’étais hyper sensible moi, merde. Surtout à lui. Quoi? Non, rien.

J’haussais finalement les épaules à sa première remarque. Certes, on contrôle pas, et c’est bien ça qui me faisait peur. Je savais parfaitement que je ne contrôlais pas quand j’avais un peu trop d’alcool dans le sang et généralement ça causait des dégâts. Non pas physique — je ne me battais pas, jamais — mais je parlais beaucoup. Alors qu’en temps normal, je suis plutôt le gars qui reste dans son coin sans ouvrir la bouche, ou s’il est en compagnie, qui va écouter la personne parler, mais qui va se contenter d’hocher la tête — pour prouver qu’il écoute quand même, même s’il ne dit rien.

La vache, il a bien du courage de bosser dans un bar. Moi, je supporterais pas les cons. Et encore moins les bourrés. Je déteste ça. J’trouve ça tellement pathétique. D’où ma gêne, fallait que ça tombe sur moi, et que je rencontre Dean ce soir-là, dans cet état. Mais c’est clair qu’il avait du en voir des pires. Mais ça ne justifiait en rien mon comportement. Mais s’il affirmait que ce n’était rien, je le croyais. Je sais pas pourquoi son opinion importait autant, et à vrai dire je ne sais pas si je voulais vraiment me poser cette question. Ca ne mènerait probablement jamais à rien, alors pourquoi se casser la tête? Peut-être que cette fois, ce sera vraiment la dernière fois que je le voyais. J’y comptais pas, mais j’en savais rien pour lui. Oh et puis merde, arrête de te torturer l’esprit !

C’et alors qu’il m’annonçait que j’avais parlé de mauvaises nuits et de cauchemars. Merde, fallait s’en douter. « Discours d’un ivrogne, quoi. » Ouais… Pas tant que ça finalement. Mais je me contentais d’acquiescer en hochant la tête. En tout cas ça va, apparement j’ai pas fait allusion à ses beaux yeux ou cette manie sexy qu’il a de sourire. Bon sang, tais-toi ! Et pourquoi faut qu’il sourit de nouveau juste au moment où je pense ça? A ce que je sache, personne ne lit dans les pensées, mais faut avouer que ça fait peur. Et arrête avec cette maudite cigarette!

Je lui pris alors des lèvres, et la portais aux miennes, avant de tirer une longue taffe. Je recrachais quelques secondes plus tard la fumée sur le côté, hochant de nouveau la tête. Je prenais conscience que j’avais pas dit un mot, trop occupé dans mes pensées. « Ouais, je suis médecin-chirurgien. Et non, je suis pas flic, pourquoi? On a quelque chose à cacher, monsieur Westfield? » Je prenais un air faussement menaçant, beaucoup plus amusé qu’autre chose.

Je laissais échapper un rire à ses derniers mots. « Bah, j’osais pas demander, mais maintenant que tu proposes… » Attends, c’était sérieux ça ou pas? « Je sais maintenant où tu bosses, que tu habites dans le quartier, dans un immeuble et qu’il me faut un code pour rentrer. Et que t’as un téléphone. C’est un bon début pour te stalker, non? » Je souriais en coin. C’était pas un mec facile? Bah, j’ai fait médecine. J’ai jamais rien eu contre les difficultés…


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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptySam 17 Jan - 14:27

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Je le regarde pendant quelques secondes et je me demande bien à quoi il pense. J’ai comme l’impression que cette conversation est bizarre et… naturelle en même temps. Je veux dire, j’ai pas comme dans l’idée qu’on est deux parfaits étrangers, je n’en sais rien, c’est comme si on se connaissait déjà un peu, même sans que ce soit le cas. Certes, il y a bien notre première rencontre, mais elle n’était pas franchement extraordinaire puisqu’il n’était plus capable de grand-chose et me disait des trucs dont je ne comprenais pas le sens. Enfin, c’est trop compliqué et trop le bordel dans ma tête ; autant que j’arrête de me poser trop de questions parce que ça me soule assez rapidement.

C’est d’ailleurs au moment de cette bonne résolution que la clope quitte mes lèvres pour rejoindre celles d’Aless. Une sorte de grognement m’échappe parce que, clairement, je déteste lorsqu’on fait un truc pareil ! Lena me le fait aussi et à chaque fois je suis blasé parce qu’on ne me laisse jamais finir tranquillement ma cigarette. Non, les gens se permettent toujours de me la prendre le plus naturellement du monde.

« Rha si t’en voulais une fallait l’dire merde. »

Pourquoi je ne m’énerve pas, au juste ? Le gars je ne le connais limite pas et je dis quasiment rien lorsqu’il me pique ma clope ? OK. Rien ne tourne vraiment rond aujourd’hui, mais j’ai dis que j’arrêtais avec les questions existentielles. On s’en fiche. Ce n’est pas grave.

« On a tous des choses à cacher, non ? Mais ça va, j’me suis assagi avec le temps. »

J’esquisse un petit sourire en coin alors que je reprends la clope que je porte à mes lèvres. J’en tire une longue taffe et recrache la fumée quelques secondes plus tard. C’est vrai que je me suis assagi depuis que je bosse avec Micah, mais je n’avais pas trop le choix. Je sais très bien que si je recommence mes conneries, je me retrouve de nouveau en taule et je n’ai pas envie d’y remettre les pieds, j’en ai eu assez. J’ai quand même eu de la chance parce que je m’en suis bien sorti après tout ça, ce qui n’est pas le cas de tout le monde… d’autant qu’on ne quitte pas le milieu de la came si facilement, de manière générale.

« J’ignore s’il faut que je sois flatté ou complètement flippé. »

Un rire m’échappe alors que je secoue la tête de gauche à droite. C’est trop bizarre ce qu’on est en train de vivre. Enfin, ce que je suis en train de vivre. Lui, je ne sais pas. Mais c’est étrange.

« Mais je te souhaite quand même un bon courage parce que ce n’est pas si évident que ça… Quoique. »

Ouais, il faut pas être totalement idiot pour retrouver quelqu’un. D’autant qu’il connaît mon identité complète. Je me demande même pourquoi je lui ai donné autant d’informations. Un « Dean » ou « Ryder » aurait été suffisant. Mais non, j’ai même été jusqu’à donner mon nom, normal. Cela ne me ressemble vraiment pas. Je me demande bien ce que j’avais lors de cette fameuse soirée.

« N’empêche j’ai un net avantage sur toi… Moi, j’connais déjà ton adresse. »

OK, dit ainsi, ça peut être flippant aussi.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptySam 17 Jan - 16:45

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J’haussais les épaules pour sa clope. Je pensais pas qu’il allait s’énerver. Enfin, il n’était pas vraiment énervé, mais je voyais bien que ça le faisait chier. Mais je m’en fichais un peu à vrai dire. J’avais agis sur l’instant, pour mettre un terme à mes pensées divergentes. J’étais trop troublé et il fallait que je me reprenne, et sa cigarette n’aidait pas étant donné que c’était une faiblesse pour moi. Je craquais toujours quand je voyais un beau mec fumer comme ça devant moi. Et faut dire que niveau physique, Dean était bien au-dessus. « Non merci. Je fume pas, en général. » C’est vrai. Je n’étais pas fumeur. Je fumais en soirée, et si vraiment il y avait quelque chose qui m’énervait, ou qui me troublait. D’où mon besoin, même court, de lui prendre une taffe. Parce que oui, c’était dit, il me troublait. Clairement.

Alors comme ça, il avait des choses à cacher. Mystérieux ce gars, en plus. « T’es sûr que tu t’es assagi? » J’esquissais un sourire amusé. Je prenais plaisir à le taquiner. D’un côté je sentais que ce n’était pas vraiment naturel — bah oui, je venais de le rencontrer pour ma part, et je plaisantais déjà comme ça, comme si je le connaissais depuis un moment et qu’on était complices. Or, il fallait que je remette les pieds dans la réalité : on ne l’était pas. Et puis pourquoi il recommence avec sa clope? Quand est-ce qu’il va la finir?

Je lâchais finalement un petit rire lorsqu’il avouait ne pas savoir s’il devait être flatté ou avoir peur. « Franchement? Moi, un gars dont tu devrais avoir peur? Non mais sérieux, regarde-moi. » Je levais les yeux au ciel. Mon métier dans la vie, c’était de sauver des vies, et je ne ferais pas de mal à une mouche. Bon, les insectes, si en fait, je détestais ça. Mais lui faire du mal, à lui, me paraissait tout bonnement improbable. « Tu devrais être flatté. » lâchais-je tout simplement pour finir. C’est vrai, s’il savait tout ce qui me passe par la tête depuis tout à l’heure, il prendrait conscience qu’il devrait l’être. Ou alors il penserait que je suis taré et il s’enfuirait en courant. Ouais, je me plais plus à penser à la première option.

A son « quoique », j’hochais la tête, un sourire en coin. Je savais que si je voulais le retrouver, je pourrais. Mais bien sûr, ce n’était pas dans mon intention, là ça serait flippant sinon. C’est alors qu’il me fit remarquer son avantage, vu que lui, possède déjà mon adresse. Je souriais quelque peu en coin. A vrai dire, ça me déplait pas. Au moins, s’il considère me revoir, il ne pourra pas me sortir d’excuses du genre « oui mais je savais pas où te trouver ».

« Du coup, tu crois pas que je suis en droit d’avoir la tienne? Question de justice, tu vois… » Ah mais merde, là je l’ai clairement demandé. Je sais pas ce qu’il m’a pris. Mais moi aussi, j’ai envie de savoir où le trouver. Certes, j’ai son bar, mais il a aussi l’hôpital. Logique et pas compliqué à savoir dès qu’on sait que je suis médecin. Puis je ne me souvenais pas s’il était rentré chez moi, mais moi j’avais bien envie de découvrir son chez lui. « J’crois d’ailleurs que tu devrais me montrer le chemin, maintenant. » Bah oui, pourquoi pas. Faut bien être entreprenant dans la vie. Puis faut avouer qu’il ne parait pas décidé à bouger, et moi je me les gèle, ici sur place. J’aurais pu proposer d’aller boire un café, aller manger un truc, mais non, il a fallu que je demande de carrément aller chez lui. Si je pouvais retirer ça tout de suite, je le ferais. Quel con.


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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptySam 17 Jan - 17:56

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« Donc c’était juste pour m’emmerder si je comprends bien ? »

Je fronce les sourcils durant un court instant avant qu’un soupir amusé ne m’échappe. Bordel, les gens sont vraiment étranges de nos jours, mais je fais avec et puis, je peux me taire parce que je suis tout aussi étrange que les autres. Il a quand même de la chance que j’ai été habitué par Lena à me faire piquer ma clope parce que sinon, je pense que j’aurai pu très mal le vivre – à défaut de ne pas prendre de drogue, moi, je suis dépendant des clopes, chacun son truc -.

Si c’est sûr que je me sois assagi ? Moi-même je me pose la question parfois, mais à bien en prendre conscience : oui, je me suis assagi. Je ne deal plus de la came, je ne suis plus responsable de quelques overdoses et je suis bien loin de ce milieu à présent et j’ai eu beaucoup de chance parce que normalement, les patrons ne lâchant pas les gars aussi facilement.

« Ouais… Mais pas sur tous les plans, si tu vois ce que je veux dire. »

J’esquisse un sourire en coin alors que je plante mon regard dans le sien. Ouais, l’allusion est plutôt directe et je me demande même pourquoi j’ai dis une chose pareille. Non mais vraiment. Pourquoi j’ai dis ça ? Merde, il va croire que je lui fais du rentre-dedans ou une connerie dans le même style… Quoique, c’est peut-être le cas. Je ne sais pas. Je me comportement vraiment bizarrement en sa compagnie. Je me mettrais bien des claques, mais jamais devant témoin donc je me retiens. À la place, je termine ma clope et balance le mégot un peu plus loin.

Que je le regarde ? Mais je ne fais que ça ! Et ce n’est pas toujours une bonne idée. Non, pas quand mes pensées divaguent et imaginent des choses. Mais malgré tout, mon regard glisse sur son corps, de bas en haut et un petit rire m’échappe lorsqu’Aless balance que je devrais être flatté.

« Je vais le prendre comme ça, alors. »

Je ne vois pas pourquoi je le dis à haute voix. Vraiment. Je me demande pourquoi je parle autant alors que généralement, les gens n’obtiennent que quelques mots de moi. Ils sont rares les gens qui en ont plus parce que je ne suis pas bavard, que je n’aime pas les grandes discussions et que je suis tellement blasé par moment que je ne suis pas non plus très agréable de manière générale. Mais j’ai l’impression que mon humeur s’arrange en présence d’Alessandro. C’est bizarre. Et déconcertant.

Il n’empêche que j’arque un sourcil à sa prochaine requête. Il veut mon adresse ? C’est un peu… bizarre. Certes, je connais la sienne, mais c’était à cause des circonstances. Pourquoi je lui donnerai la mienne, hein ? Parce que j’ai envie qu’on se revoit, peut-être. Hein ? J’ai rien dis. Mais pas le temps de répondre qu’il me demande carrément de l’emmener chez moi, si j’ai bien compris.

« Ça va, tu doutes de rien, toi. »

Et étrangement, ça me plaît bien. Plus que bien. Même un peu trop. Ah, ta gueule, Dean, ta gueule.

« Qu’est-ce que j’y gagne dans l’histoire ? Non parce qu’il me faut une bonne raison pour te faire l’honneur de découvrir l’endroit où j’habite. »

De nouveau, je recommence à sourire alors que je me glisse à ses côtés pour faire quelques pas. Je ne m’étais même pas rendu compte qu’on ne bougeait plus depuis des lustres et qu’on était là, en plein milieu. Merde, ça me perturbe toutes ces conneries.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptySam 17 Jan - 19:38

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« Ouais… Mais pas sur tous les plans, si tu vois ce que je veux dire. » J’allais finir par croire qu’il le faisait exprès. Non mais sérieux. Ou alors je me faisais des idées. Enfin quand même, de quoi d’autre il pouvait bien parler avec cette phrase, si ce n’était pas une allusion au sexe? Je me mordillais quelque peu la lèvre inférieure. Oui, là, clairement, mes pensées divaguaient. Il suffisait que je le regardais pour que mon corps soit en flammes. Honnêtement, je n’avais encore jamais ressenti un désir aussi puissant. Et voilà qu’il en jouait. Je soutenais son regard. Il ne fallait pas que je baisse les yeux maintenant, sinon il allait me griller direct. Aller, sois un homme Aless, merde. Mais j’oubliais que, inconsciemment, mes dents gardaient toujours ma lèvre prisonnière. « On risque de trouver un terrain d’entente alors. » J’avais vraiment dit ça?

Bizarrement, je sentais son regard me parcourir et me pénétrer à chaque endroit du corps, des pieds à la tête. Eh, quand je disais « regarde-moi » fallait pas le prendre au sens littéral ! Je détestais qu’on me regarde — j’avais toujours détesté ça. Si je pouvais lire dans les pensées, ça ne me déplairait pas, car je saurais ce qu’il se passe dans la tête de la personne. C’était plus ça que je n’appréciais pas. Savoir qu’on me scrutait, sans savoir ce qu’ils pensaient. Mais quand c’était Dean, je ne sais pas. Je le ressentais différemment. D’un côté, je détestais toujours ça — on ne change pas les habitudes. J’aurais aimé lui aussi savoir ce qu’il pensait. Ou pas, en fait. Je voudrais savoir, seulement si c’est positif. Et de l’autre, ça me faisait ressentir des tas d’émotions en même temps — de la gêne, de la flatterie, du désir… Oh, stop.

C’est alors qu’il arquait le sourcil quand je lui demandais son adresse. Oups. J’ai peut-être été un peu trop loin sur ce point. Je pensais à m’excuser en premier lieu. Puis en fait, non. C’était fait, et une excuse ne retirerait pas la question. Autant que j’attendais ce qu’il me réponde. Et je serai fixé. « Ca va, tu doutes de rien, toi. » Bah… J’haussais les épaules. Je ne savais pas quoi lui dire à ça, moi. Alors j’attendais la suite, me questionnant toujours sur ce qu’il pouvait bien penser à chaque instant. Bordel ce qu’il m’intriguait. Il me demandait ce qu’il y gagnait à m’emmener chez lui. Moi, tu me gagnes moi, crétin. Non, vaut mieux pas que je dise ça. Vaudrait mieux pas que je pense ça, même. « Premièrement, histoire de justice, je t’ai dit. » Oui, bon, je savais que c’était loin d’être suffisant. Il se mit à sourire et se posta à mes côtés, emboitant le pas. Je me mis donc à le suivre. Dieu merci, j’allais bientôt finir figé en belle statue de glace. Apparement il s’était décidé à m’y emmener. Enfin, ça se trouve, on ne se dirigerait pas vers chez lui mais il m’emmènerait autre part. Après tout, rien à foutre — tant qu’il ne s’en allait pas de son côté, me laissant moi du mien.

« Je sais pas. » finissais-je par dire. Parce que c’était vrai ; je n’avais pas d’arguments à lui donner. Et je n’allais pas lui dévoiler tout ce qu’il y avait dans ma tête — il me prendrait pour un fou. Merde, est-ce que c’était au moins réciproque toutes ces conneries? « J’ai juste envie de me rattraper pour l’autre soir. Faut bien que je te montre que je suis pas un alcoolique et que je peux être cool comme gars, non? » Je n’aimais pas l’idée qu’il m’avait rencontré comme ça — et encore moins que je ne m’en souvenais pas. C’était un peu comme une proposition pour repartir à zéro, qu’il me connaisse comme je suis vraiment. Et peut-être que je pourrais en apprendre un peu plus sur lui. A vrai dire, c’était ce que j’espérais secrètement. Pour tout dire, je ne savais même pas s’il était intéressé par les hommes, et je me faisais déjà de beaux — alléchants, je dirais même — films dans ma tête. Putain mais qu’est-ce qu’il a si de particulier pour me rendre con comme ça?


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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptySam 17 Jan - 20:15

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On risque de trouver un terrain d’entente ? Oh merde, mais me dis pas un truc pareil, bordel ! Non mais je veux bien être tranquille, cool, mais moi, mes pensées s’envolent bien rapidement et je m’imagine déjà trop de choses et ce n’est pas bien – pas lorsqu’il se trouve juste en face de moi et que ça en devient malsain dans ma tête -. Là, de suite, je me donne l’impression d’être comme Micah, je crois que je passe trop de temps en compagnie de ce mec parce que je deviens vraiment comme lui et je sais que c’est inquiétant parce que c’est vraiment un obsédé ! Mais je tente quand même de remettre de l’ordre dans toutes mes idées afin que je ne perde pas le contrôle là, comme un gros idiot de première. Je ne crois pas que sauter sur quelqu’un soit très civilisé.

Il faut que j’arrête. Mais cela n’aide pas lorsque je le regarde de bas en haut, comme s’il était une sorte de morceau de viande – en bien plus appétissant, il faut l’admettre -. Mais je sais que ce n’est pas toujours agréable pour les gens, moi-même je suis soulé lorsqu’on me regarde de cette manière, sauf que là, je n’ai pas pu faire autrement et c’était entièrement de sa faute ! Je réussi quand même à de nouveau contrôler mes yeux et je regarde simplement, avec un petit sourire alors que je lui balance qu’il ne doute de rien, ce qui est plutôt vrai.

« Mh. J’ai toujours un gros problème avec la justice, moi. »

Je me remets à sourire alors que je passe une main dans mes cheveux. Heureusement que je le dis avec le sourire parce qu’avec un ton sérieux, ça pourrait engendrer des questionnements et je ne me vois pas dire le pourquoi du comment. D’ailleurs, cette partie de ma vie est bien terminée et je n’ai jamais envie qu’on revienne dessus – même si, d’une manière ou d’une autre, tout cela fait entièrement parti de moi, mais peu importe -.

Je commence quand même à faire quelques pas parce qu’on n’avait pas l’air de deux cons là, en plein milieu du passage, mais comme je me fiche toujours des autres, ça n’avait pas la moindre importance à mes yeux. Mais il n’empêche qu’on se met quand même en route, bien que je n’ai toujours pas décidé si on allait chez moi ou ailleurs. J’écoute les explications d’Aless et je penche un instant la tête sur le côté tandis que je glisse mes mains dans les poches de ma veste.

« Ouais, ça se tient assez bien. »

Je hausse les épaules, je ne doute pas qu’il soit cool, bien au contraire. Il me parait vraiment bien comme gars et c’est certainement le pourquoi je me comporte si bien envers lui. D’autres n’auraient pas cette opportunité. Mais justement, je me demande si c’est vraiment une bonne chose ou s’il ne faudrait pas que je me tire parce que, je n’en sais rien, c’est si étrange ce que je ressens que je ne peux pas mettre de mot dessus.

« Mais quand même, fais-moi penser à ne PAS te proposer un verre d’alcool, on sait jamais. Je ne connais pas ton seuil de tolérance. »

Je me remets un rire comme un con parce que oui, je sens bien que je vais beaucoup le taquiner avec ça. Beaucoup genre souvent. Souvent ? Ouais. OK. Donc là, j’envisage purement et simplement qu’on se revoit alors que généralement, ça ne me traverse jamais l’esprit ? Mais il a quoi ce mec pour qu’il m’intéresse autant ? Même les personnes avec qui je couche ne m’intéressent pas autant puisque ce sont juste des histoires sans importance. Mais lui… Il n’y a rien eu et voilà que j’envisage déjà qu’on reste en contact. C’est tellement… pas moi.

« Et si t’es sage, si tu te tiens bien, je te donnerai même mon numéro de téléphone… Ma générosité finira vraiment par me perdre. »

Je roule des yeux de manière théâtrale parce que j’ironise toujours quand je balance quelque chose du genre. Je ne peux vraiment pas m’empêcher de me dire que tout cela ne me ressemble vraiment pas. J’ai l’impression d’être une autre personne.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptySam 17 Jan - 20:51

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Il a quoi à jouer le bad boy? Non mais faut pas rêver hein, c’est pas ça qui va me faire tomber. Du moins j’essaye de m’en convaincre. En tout cas, il y en a un qui a l’air convaincu. Apparemment mes explications du pourquoi il devrait m’emmener chez lui auraient suffit. Ben dis donc. Je ne savais pas que j’étais aussi doué. Et il me balança de lui faire penser à ne pas me donner d’alcool. Ohlala, je crois que je me débarrasserais jamais de cette fichue soirée. Il a l’air bien décidé à m’emmerder avec ça — de façon gentille bien sûr, bizarrement ça me plait quand il se met à me taquiner. Du coup, je levais les yeux au ciel. « Mon seuil de tolérance? Bah, ça dépend. Si c’est de la vodka, pas beaucoup… » J’esquissais un fin sourire. Ca, c’était le pire je crois. Une fois, j’avais quand même fini bourré — bon, pas super bourré non plus, mais disons que ça commençait — avec deux verres. Je crois bien que c’est mon point faible. « Sinon, je suis plutôt tenace. » Je lui adressais un petit clin d’oeil. Et je ne buvais jusqu’à être bourré que rarement ; en général c’était quand quelque chose n’allait pas.

Je me rappelais ces deux dernières semaines où je n’avais pas arrêté de me retourner les esprits parce que je ne me rappelais de rien. Je me sentais tellement bizarre qu’à un certain point, j’en étais venu à me demander s’il ne s’était pas passé quelque chose entre lui et moi — quand je dis quelque chose, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin. Ca me faisait flipper à vrai dire, sur le coup. Mais maintenant, en y repensant… Ca m’aurait franchement pas dérangé. Ok, c’est évident que si ça avait été le cas, j’aurais préféré m’en souvenir. Mais s’il venait à me dire « au fait, pour l’autre soir, on a couché ensemble », j’aurais plutôt tendance à répondre « cool, on recommence quand? ». Je secouais quelque peu la tête, comme pour chasser mes pensées.

Mais juste à ce moment, il m’annonçait que si j’étais « sage », si je me « tenais bien », il me laisserait gentiment son numéro de téléphone. Ben tiens. J’en demandais pas autant, mais ça m’arrangeait bien qu’il propose. Je riais doucement à son air théâtral. « Cool, comme ça je pourrais t’harceler par téléphone, en plus d’attendre tous les soirs en bas de chez toi. » Je souriais pleinement, réellement amusé par cette situation. « Par contre… » Je tournais la tête vers lui. « Rien ne dit que je vais être sage et bien me tenir… Ca, ça dépend de toi. » ajoutais-je alors, un air clairement taquin. Bah quoi? C’était vrai. Fallait qu’il arrête de m’aguicher. Je restais un mec, merde.

Je continuais de le regarder. A vrai dire, c’était dur de détourner les yeux une fois lancé. « Dis-moi que tu vis seul? J’ai pas envie de débarquer dans ton appart où ta copine t’attend et qui va taper une crise de jalousie, pour finir par me retrouver en pleine scène de ménage. » Je roulais des yeux, de façon naturelle. Oui, voilà ma technique de merde pour savoir s’il était casé. J’allais pas lui caler un « bon dis moi mon beau, t’es célibataire? » parce que voilà quoi… Je tenais à ma dignité en plus. Mais maintenant c’était grillé. Je ne pouvais plus me cacher à moi-même qu’il me plaisait, et franchement. Ca avait été rapide, mais voilà, c’était comme ça et puis c’est tout, je ne voulais pas chercher à comprendre. Je regardais seulement les faits.

Après, jamais je n’entreprendrai quoi que ce soit. Jamais je ne ferai le premier pas. Tout bonnement parce que ce n’était pas mon genre, et que j’aurais bien trop peur de sa réaction. Vous imaginez la scène? Ca serait bien trop humiliant, et comme je l’ai dit précédemment, je reste quelqu’un de fier. Beaucoup moins quand je suis sous le charme de quelqu’un, mais quand même… En revanche, il me parait inutile de préciser que si lui tentait quoi que ce soit, j’en serais plus que ravi.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyDim 18 Jan - 17:19

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S’il est plutôt tenace de manière générale, autant dire qu’il avait pas mal abusé lorsqu’il se trouvait à La Taverne parce que franchement, il n’était plus du tout en état de rien. Mais dans le fond, je m’en fiche assez parce qu’il n’est pas le premier à qui cela arrive et il ne sera sans doute pas le dernier – même si je n’irai pas jouer les bonnes âmes pour tout le monde, qu’on se le dise. Je ne sais pas pourquoi ça avait été différent avec lui, mais dans tous les cas, j’ai l’impression que je ne regrette pas parce que là, on se retrouve et je n’en sais rien, c’est comme si on se connaissait depuis encore plus longtemps que cela, comme si on se côtoyait depuis plusieurs mois alors qu’on ne connaît quasiment rien de l’autre, si ce n’est les petites choses qu’il me disait et que je n’ai pas franchement assimilé.

Et je prouve encore que je suis plutôt à l’aise parce que je balance ensuite que s’il est sage, je lui donnerai aussi mon numéro de téléphone. Je me trouve complètement con, mais je ne comprends pas pourquoi je suis ainsi donc j’essaie de ne pas trop me poser de questions qui me rendraient trop silencieux et qui changeraient probablement la donne. Je me concentre plutôt sur les paroles d’Aless qui me font bien rire, je dois l’admettre.

« Je vais peut-être changer d’avis finalement. »

J’arque un sourcil avant qu’un sourire n’étire mes lèvres. Non mais il me balance des trucs qu’il ne faut jamais me dire parce qu’après, je ne me tiens plus. Ça va dépendre de moi… Non, si tout dépendait de moi, je peux dire que ce serait bien le bordel et qu’on ne perdrait pas beaucoup de temps dehors, c’est certain. Parce que ouais, merde, il me plaît pas mal et même son attitude me plaît. C’est rare. Généralement, il n’y a que le physique qui compte parce que je ne reste qu’une nuit avec mes conquêtes, mais un truc me dit qu’il est différent des autres – hommes et femmes confondus -.

« Mais si tu te tiens mal, c’est à tes risques et périls… Je ne garantis rien de mes réactions. »

Un sourire en coin naît sur mes lèvres alors que je tourne mon visage vers lui ; je remarque au passage qu’il me regarde encore. Allez, je respire un grand coup, je prends sur moi, il ne faut pas que je me fasse des films dans ma tête parce que ce n’est jamais bon vu comme je dérive très rapidement ; je pourrais avoir la tronche du pervers de base en seulement quelques secondes.

Je recommence à rire lorsqu’il demande si je vis seul parce qu’il n’a pas envie de se retrouver en pleine scène de ménage. Putain, heureusement que ça ne m’arrive jamais ce genre de trucs, mais c’est seulement parce que je me refuse à toutes relations sérieuses. C’est quelque chose qui m’angoisse profondément et je ne supporte pas d’être enfermé dans une histoire. Je n’en connais pas vraiment les raisons, mais je suis ainsi alors ouais, je préfère vivre seul et avoir la paix qu’être avec quelqu’un et me prendre la tête trop de fois dans une même semaine.

« Je vis seul et je suis célibataire. Rassure-toi, tu n’assisteras à aucune crise de jalousie ni rien. Et moi non plus, Dieu merci. »

Je roule des yeux et hausse les épaules parce que vraiment, je ne supporte pas les personnes comme ça. Moi-même je ne suis pas jaloux, je ne suis pas possessif et je déteste qu’on se comporte envers moi comme si j’appartenais à la personne.

« On va encore être en tête à tête, j’espère que t’en es heureux. C’est limite un privilège. »

Ouais d’accord, j’en rajoute un peu une couche et je le fais exprès, mais cela m’amuse follement.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyDim 18 Jan - 19:08

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« Ah oui? Peut-être que je ferai exprès de ne pas me tenir bien, du coup… » Hein? Aless tais-toi. Sérieux, là, ça suffit. J’étais déjà allé trop loin à mon goût, et voilà que j’en rajoutais encore. Je le regardais toujours d’ailleurs, et il tournait la tête pour me regarder à son tour. Merde, maintenant il m’a grillé. Mais je ne détourne pas la tête, comme je l’aurais fait en temps normal. Non, il affiche ce petit sourire en coin qui lui va si bien, et qui me donne des envies pas très chrétiennes.

Sourire que je lui retournais bêtement lorsqu’il m’annonçait qu’il était célibataire. C’est un bon début, je présume. « Cool. » me surprenais-je à dire. Heureusement, il ne saurait pas si c’était pour le célibataire, ou pas de crises de jalousie. Pour tout vous dire, ma journée était faite. Si on m’avait dit que j’allais recroiser Dean, j’aurais prit peur et je ne serais même pas sorti de chez moi pour l’éviter à tout prix ; mais aujourd’hui je me rendais compte que ça aurait été une belle connerie.

En tête à tête? Ca me va. Et si en plus c’est un privilège, je ne vais certainement pas refuser… « Un privilège? J’te crois pas. Je suis sûr que tu dois en inviter des tonnes chez toi en « tête à tête », pour finir en corps-à-corps. J’me trompe? » Je ne sais pas pourquoi j’avais balancé ça. Ca sonnait limite jaloux. Quoi? N’importe quoi… En même temps, j’avais ce pressentiment. Il était beau gosse, et je suis sûr que je n’étais pas le seul à penser tout ce que je pensais depuis le début de cette rencontre. Et puis, j’avoue que je trouvais qu’il avait bien l’air à en avoir des tas dans son lit. D’un côté, si j’y finissais un beau jour, ça ne me dérangerait pas. Mais je ne voulais certainement pas être comme tous les précédents à ses yeux. En général, je ne couchais pas juste comme ça. Ca m’était arrivé une fois, et j’étais bourré — et l’autre aussi d’ailleurs. Si les parties de jambes en l’air sans sentiments ne m’allaient pas bien, c’est bien parce que je finissais toujours par m’attacher et développer des sentiments. Tout le contraire du principe. Et je sentais qu’avec Dean, ça serait fatal si ça se passait. Bien pire qu’avec les autres. Il avait un truc que je ne savais pas expliquer.

« Bon, j’attends toujours de savoir le code de ton immeuble, sinon jamais je pourrais me faufiler chez toi quand j’en ai envie. » dis-je avec un fin sourire, toujours amusé. Ca pouvait faire flipper, mais c’était plutôt dit sur un ton taquin, provocateur.

Je pris quand même cinq petites secondes pour vérifier mon téléphone. Bah oui, j’avais quand même une fille à la maison. Qui m’avait d’ailleurs envoyé un message pour me dire qu’elle avait mangé, et qu’elle était partie se coucher car elle était fatiguée, qu’elle ne m’attendrait pas. Je lui répondais rapidement que je rentrerai plus tard, et que je n’avais aucune idée de l’heure, mais qu’elle n’avait pas à s’inquiéter car tout l’appartement était bien verrouillé. Je rangeais de nouveau mon iPhone dans ma poche de veste, l’air de rien.

« Tu bosses seul au bar au fait? » Curiosité. Puis j’avais envie d’en apprendre un peu plus sur lui. Seul problème : je ne savais pas quoi dire. J’étais bien plus à l’aise quand on me posait les questions et que j’étais celui qui répondait. Ca allait beaucoup mieux. Puis j’avoue que j’aimais bien qu’on me pose des questions. Ca montrait qu’on s’intéressait à moi, et forcément, ça me plaisait.

Je regardais autour de moi, pour mémoriser le quartier. Je sentais qu’on était bientôt arrivés, et je voulais me souvenir d’où se trouvait son appartement. Ne me demandez pas pourquoi. Peut-être que j’espérais juste être invité de nouveau un de ces jours.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyDim 18 Jan - 23:33

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J’éclate de rire sans même m’en rendre compte sur le moment. Je ne m’attendais tellement pas à ce qu’il me fasse cette réponse que j’en suis vraiment surpris et je ne m’en remets pas vraiment, là.

« T’es un grand malade. »

Même si clairement, ça me va aussi s’il ne se tient pas bien. Moi, j’aime tous les comportements et je suis certain que je pourrais aimer les réactions de ce gars que je ne connais pourtant pas encore assez bien. Mais merde, voilà que j’emploie le mot « aimer »… Je tourne de nouveau la tête vers lui et le dévisage un court instant, comme si je pouvais ainsi comprendre ce qui n’allait pas chez moi ou ce qui allait trop bien chez lui pour que j’en vienne à ces pensées qui ne me ressemblent pas.

« Chez moi ? Non. »

Je marque une pause parce que c’est vrai, je suis sincère quand je dis que peu sont les personnes à mettre les pieds dans mon appartement. Tout le monde n’y entre parce que, je ne sais pas, mon chez moi, c’est comme mon sanctuaire et je n’ai pas envie que tout le monde le découvre.

« Les corps à corps se passent généralement chez mes conquêtes, lorsqu’on tient le coup jusqu’à chez elles. Sinon, on improvise. »

Sourire en coin, je coule un regard dans sa direction avant de rire une nouvelle fois. Bon, je ris, mais je suis quand même plutôt sérieux dans mon genre. Les gens seraient de gros menteurs s’ils affirmaient qu’ils n’avaient jamais rien fais en dehors d’une chambre ou d’un appartement. Enfin, je crois. Je ne sais pas. Après tout, tous ne vivent pas de la même manière que moi et c’est tant mieux pour l’humanité.

Je passe une main dans mes cheveux alors qu’Aless en rajoute une couche avec le code de mon immeuble. J’arque un sourcil et me tourne encore vers lui, l’air plus sceptique que jamais parce que, avouons le, ça me ne gênerait pas tant que ça s’il se faufilait chez moi et c’est ça qui est flippant dans l’histoire.

« Ouais mais d’abord, je veux savoir dans quel but tu te faufilerais chez moi et qu’est-ce que tu ferais chez moi en mon absence ? »

Pourquoi je pose de telles questions, moi ? Je commence à me faire trop de films dans ma tête. Quand on me parle de se faufiler chez moi, j’imagine tout de suite d’autre chose, comme un certain beau brun qui se faufilerait dans mes draps. Oh putain. La ferme, Dean. Reprends- toi !

« Hum ? Ah, non. »

OK, j’étais trop loin dans mes pensées, j’ai eu du mal.

« J’y bosse avec Micah, c’est mon associé. Il traîne parfois derrière le comptoir et se la joue barman. Moi, je préfère m’occuper de la gestion ; d’où le fait que j’étais présent l’autre soir assez tard. Sinon, tu n’aurais eu droit qu’au mépris du barman. »

Je plaisante à moitié. Nos barmans ne sont pas ainsi, mais je ne crois pas qu’il aurait raccompagné Aless chez lui, c’est certain.

« Et toi, qu’est-ce qui t’a poussé à être chirurgien, alors ? À part sauver des vies et trifouiller à l’intérieur des gens ? »

Ouais c’est un peu glauque lorsque je dis les choses ainsi. Mais je me demande quand même, c’est toujours important de comprendre pourquoi quelqu’un souhaite faire un tel travail, ce n’est pas si évident que cela. Je tourne en même temps au coin d’une rue, on est plus qu’à quelques pas de la mienne.


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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 0:28

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« C’est toi qui fait les allusions depuis tout à l’heure et c’est moi le malade? Non mais! J’fais que te répondre, moi… » J’esquissais un fin sourire en coin, l’air innocent. Bah oui, je lui réponds dans le but qu’il continue, parce que j’avoue que moi, ça me plait bien.
Ah, alors comme ça il n’invite pas beaucoup de monde chez lui? « Je me sens flatté, dis donc. » Qu’est-ce que son appart pouvait bien avoir de particulier? Je me demandais aussi quel style il pouvait avoir. Dean m’avait plutôt l’air imprévisible et compliqué, donc je ne savais pas du tout à quoi m’attendre.

A sa remarque suivante, je roulais des yeux. Oui bon j’avoue que je n’avais pas vraiment envie de l’entendre parler de ses conquêtes, qui devaient être bien nombreuses. Et quelque part, ça me déplaisait. Oui, enfin bon, en même temps c’était sa vie, je n’en faisais pas parti. Qu’est-ce qu’il me prenait?

On en vient à parler du code de son appartement, et il me questionnait sur le pourquoi je me faufilerai chez lui, et qu’est-ce que j’y ferai en son absence. « J’irai pas sans que t’y sois, ça n’aurait pas d’intérêt sinon. » Bon, je n’allais pas en dire plus. Pour moi, j’étais déjà assez clair. Je m’imaginais déjà me faufiler chez lui, très tôt le matin avant de rejoindre l’hôpital, pour venir le réveiller en, par exemple, me glissant dans son lit… Putain, stop stop stop. J’avais envie de me frapper le crâne contre un mur. Mes pensées commençaient vraiment à me gêner. « Euh, bah… Je sais pas… » lâchais-je finalement dans un souffle, passant ma main dans mes cheveux et la laissant ensuite glisser sur ma nuque — signe typique qui montrait que j’étais embarrassé, et que j’avais quelque chose dans la tête que je ne disais pas. J’étais clairement attiré par lui, et je ne savais pas si c’était une bonne idée qu’on se retrouve en « tête-à-tête » chez lui ou pas, finalement. Parce que si ça continuait comme ça, ça pourrait très vite déraper. « Hum? Ah, non. » Non quoi? Non je ne me faufilerai pas chez lui? Non ça ne dérapera pas? Il lisait dans mes pensées ou quoi? Perturbé, je réfléchissais quelques instants à vitesse grand V pour ne pas paraître trop idiot. Ah oui, c’est vrai, s’il gérait le bar seul. J’en venais même à oublier ce que je disais.

« Ah, d’accord. Et Micah, il est comme toi? J’veux dire, dans la personnalité, tout ça. » Je n’avais aucune-arrière pensée en demandant ça, c’était vraiment de la curiosité pure et simple. Puis, si je retournais à La Taverne un de ces jours, je savais que mon cerveau engagerait une partie folle de « Où est Charlie? » en remake Micah.

Vint la question sur mon métier. Je ne m’y attendais pas vraiment, il faut dire. Personne ne me l’avait jamais demandé, et les deux personnes qui étaient présentes dans ma vie à ce jour, soit Riley, mon meilleur ami, et Cole, qui était comme mon grand frère, l’avaient deviné d’eux-même au fur et à mesure qu’ils me côtoyaient. J’étais un peu déconcerté, mais ses derniers mots me laissèrent échapper un rire. « Trifouiller l’intérieur des gens, c’est pas vraiment mon kiff si tu veux tout savoir ! ». Je suivais attentivement ses pas, regardant où je marchais. « A vrai dire, j’avais un gros problème avec ça quand j’ai commencé, je supportais difficilement la vue du sang. » Je levais les yeux au ciel. Le comble pour un chirurgien, me diriez-vous. « Non mais sinon… Je sais pas vraiment. » Je savais très bien pourquoi. Mais c’était fortement lié au traumatisme de mon passé, quand je n’étais encore qu’un gosse en Californie. Et je ne savais pas si c’était une très bonne idée de tout lui déballer maintenant. « Disons que je pense qu’il y a bien trop de gens qui meurent à cause de criminels sans en décider, alors je me suis dit que si j’avais les moyens d’en sauver quelques uns, pourquoi j’le ferais pas? En gros, ouais, c’est parce que je sauve des vies que ça me plait. » J’haussais les épaules. « Puis, ça donne un sens à la mienne. A ma vie. Je sais que j’ai un job utile et ça me réconforte. Comme ça quand j’ai des coups de blues, je peux pas me rabaisser entièrement à dire que je ne sers à rien. » Bon voilà, c’était bien assez pour l’instant. Peut-être que je lui en dirai plus s’il veut savoir, mais pas aujourd’hui. « Et toi alors, pourquoi tu gères un bar? Comment t’en es arrivé là? » Je ne m’étais jamais posé la question sur ce métier, alors je ne savais pas si c’était une réelle vocation ou pas, vous voyez…

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 0:51

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D’accord, je veux bien admettre que je n’arrête pas de faire des allusions, mais le fait qu’il me réponde m’encourage pas mal à en faire encore un peu plus et ce n’est pas forcément une bonne chose parce que je me perds facilement dans mes conneries. Aless me plaît vraiment. Je m’en rends compte toutes les minutes un peu plus et intérieurement, je flippe un peu, cela ne m’arrive pas si souvent, mais en même temps, je n’ai pas envie que ça se termine, qu’on se sépare et qu’on parte chacun de son côté. Trop étrange.

« Je t’avais bien dis que tu étais un privilégié. En dehors de mes allusions, je dis aussi des choses sensées. »

Les allusions le sont aussi, me souffle ma conscience. Rha, c’est vrai qu’elles le sont, tout comme mes pensées. Putain, je ne sais pas ce qu’il y a entre nous, mais il y a quelque chose, je ne peux pas dire le contraire… mais je ne vais pas non plus le dire à haute voix. Non, je ne suis pas comme ça et puis, c’est limite préoccupant là.

« Tain et après tu parles de moi ?! Alors qu’t’es en train d’me dire que tu te faufilerais bien chez moi en ma présence pour faire des trucs ? Non mais j’ai bien capté. »

J’esquisse un petit sourire alors que je le regarde durant quelques secondes. Il a l’air complètement embarrassé après ces mots et je ne sais pas, mais ça me plaît au point où je me mords la lèvre sans même m’en rendre compte d’abord. Mais j’arrête lorsque je le remarque et je tente de reprendre contenance, mais là, à ce stade, ce n’est pas franchement facile pendant que mes pensées divaguent et que j’imagine déjà trop de choses.

À la place, je me concentre sur mes réponses et je parle un peu de Micah. Ce mec m’a complètement sauvé la mise. Sans lui, il n’y aurait jamais eu La Taverne. Il m’a fait confiance en connaissant mon passé et ça, c’est un vrai signe d’amitié.

« Non, pas vraiment… Enfin, j’ai pas l’impression qu’on se ressemble tant que ça, mais on se connaît bien donc tout passe entre nous. »

Mais Micah est quand même bien plus obsédé que moi et ça, lui-même ne pourrait jamais dire le contraire ! Quoiqu’il en soit, je m’intéresse aussi au travail d’Aless parce que je me demande toujours pourquoi certaines personnes font ce travail. Certes, c’est un beau métier parce qu’il sauve des vies, mais personnellement, trifouiller dans les corps des gens, je ne pourrais pas. C’est au dessus de mes forces.

Je l’écoute attentivement et hoche la tête de temps en temps. Ouais, je peux bien comprendre ses motivations. C’est bien de vouloir sauver des vies innocentes. C’est même très bien.

« Je crois que je saisis bien. Et puis, tu as de bonnes motivations. Certains, j’ai l’impression qu’ils le font juste par satisfaction personnelle. C’est moins cool, même si le job reste le même. »

Je hausse les épaules parce que ouais, certains me dépassent avec leurs conneries, mais peu importe. Aless n’a pas l’air narcissique et c’est tant mieux. Je crois que je n’aimerai pas la présence d’un gars qui se la raconterait sous prétexte de faire tel ou tel job. Ouais, y en a parfois au bar. Pour ça que je suis mieux dans mon coin. Mais là, il me retourne la question et, aïe, sujet sensible.

« Disons que différents chemins m’ont mené jusqu’à Micah et on a eu cette idée ensemble. Pour moi, c’était un moyen de prendre un nouveau départ après toutes les conneries qu’ont constituées ma vie. J’ai pas toujours été ce que je suis aujourd’hui. »

Ouais, je ne me vois pas lui dire comme ça que j’étais un dealer de came et que j’ai passé du temps en taule, pas le genre de truc cool qu’on raconte comme ça. D’autant qu’on est à présent devant mon immeuble et dans un sourire, je tape le code sans même le cacher.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 2:25

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Je me contentais de sourire à son rappel de mon statut privilégié. Si seulement il avait confirmé que ses allusions étaient aussi sérieuses, ça aurait rendu le reste tellement plus facile ! « La ferme! » rétorquait-je à ses exclamations au sujet de moi se faufilant chez lui. « J’ai jamais dit que ça serait pour faire des trucs, et encore moins avec toi. » Je roulais des yeux. Bon, je ne mentais quasiment jamais, mais j’avoue que là je venais d’en déballer un beau. Si ce n’était pas avec lui, aucun intérêt, ça c’était clair et net. Oh et puis merde. « Puis de toute façon, ose dire que ça te dérangerait… » Alors là j’évitais de le regarder. Je savais qu’il avait déjà remarqué mon embarras, inutile d’en remettre une couche. Enfin… Je m’accordais un petit regard rapide quand même. Dieu, ce que c’était difficile de me priver de sa vue. Je ne savais pas vraiment pourquoi ; si c’était son côté bad boy, son air mystérieux, son sourire en coin à en faire tomber tout ceux qui l’aperçoivent, l’allure que lui donne une clope entre ses lèvres… ou encore son corps qui me semblait parfaitement parfait. Et c’est pendant cette minuscule fraction de seconde durant laquelle je m’autorisais à lui lancer un regard qui je le vis se mordre la lèvre. Merde, non, tout sauf ça putain. Là je ne peux plus le nier, je suis complètement en flammes. Je brûle de désir pour ce gars. Et si j’avais les crans, si seulement j’avais les crans, je n’attendrais pas plus longtemps pour le plaquer contre le mur et lui faire comprendre clairement ce que je ressens. Bordel, il faut que je me contienne ! Pourquoi il ne le fait donc pas, lui, hein?

Il répondait alors à ma question sur son associé, mais à vrai dire je n’écoutais plus vraiment, à présent trop absorbé par mes pensées perverses. « Hm. » me contentais-je de lui répondre. Putain, ce que j’aimerais tellement le toucher, là, maintenant. C’était comme si mon désir et mes envies étaient montées peu à peu façon crescendo et qu’elles étaient arrivées au plus haut point. J’avais l’impression que j’allais exploser. Contiens-toi, contiens-toi… Allez, n’y pense plus… Impossible. Cette dernière option n’était même pas considérable.

Ah, on parle de ton métier, accroche-toi à ça. Je me raclais un peu la gorge. Il allait clairement voir mon embarras. « De bonnes motivations, oui. Enfin, j’imagine… » Oh allez, fais un petit effort ! « Ouais, non. » Je secouais la tête. « C’est pas mon genre de me vanter. Plus tout l’inverse je dirais même. A mes yeux c’est plutôt que j’ai rien pour moi, à part mon métier. » Voilà, un petit bout de moi de plus dévoilé. C’est vrai quoi, qu’est-ce qui pourrait bien plaire chez moi? Ca, c’était la question existentielle que toutes les recherches du monde n’avaient jamais élucidé.  

Puis, sa réponse à ma dernière question me tirait un peu de mes pensées, attisant de nouveau ma curiosité. Sa vie avait été constituée de « conneries » et il n’avait pas toujours été celui qu’il est à présent. « T’as piqué ma curiosité… » finissais-je par dire. « Tu m’en dirais plus si je te le demandais? » Je comprendrais très bien qu’il refuse. Ca avait l’air du sérieux, et je ne le forcerai en rien. S’il me posait des questions, je répondrai ; mais tout le monde n’accordait pas sa confiance aussi facilement que moi je le faisais et je comprenais ça.

On s’arrêta alors. Ben dis-donc, ce n’était pas trop tôt. L’avantage, c’est que j’ai mémorisé toute la route. Je le regardais alors taper le code, puisqu’il n’avait pas l’air d’avoir envie de le cacher. « Super, comme ça je peux entrer maintenant. » Je le regardais avec un grand sourire accroché aux lèvres, l’air d’un gamin fier de sa dernière connerie. Je ne savais pas vraiment comment interpréter le fait qu’il l’avait tapé ouvertement. Etait-ce une invitation? Non, les films devaient s’arrêter là. Bon sang Aless, arrête de le mater discrètement comme tu le fais… Et le pire, me disais-je, était que ce n’était pas seulement de l’attirance physique. Il me plaisait, réellement. Lui, sa personne. Et ça n’arrivait que rarement, pour moi. Alors, je n’savais pas vraiment ce que je devais en penser, et je ne pouvais arrêter de me poser des questions.


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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 16:14

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Encore une fois, un rire franc m’échappe suite aux propos d’Aless. Merde, s’il vient chez moi pour ne rien faire et encore moins avec moi, pourquoi viendrait-il, alors ? Je crois qu’il vient de perdre quelques points au niveau de la crédibilité, mais je le pardonne assez facilement. Non mais heureusement qu’il retombe vite dans la réalité parce que dans le fond, c’est vrai que ça ne me dérangerait pas outre mesure, bien au contraire… Est-ce que je suis vraiment encore obligé de préciser qu’il est clairement bien foutu et fichtrement à mon goût ? Je crois qu’on l’a bien compris depuis un moment.

« Pendant un instant, je me suis demandé quel but tu viendrais chez moi dans ce cas… Mais à part pour me piquer mes calbutes, je ne vois pas. »

Je recommence à rire alors que je lui lance un petit regard, et je décide finalement de répondre aussi à sa petite remarque.

« Et puis, ouais, ça ne me dérangerait pas la moins du monde. »

J’esquisse un sourire et regarde de nouveau devant moi. Il ne faudrait pas que je me trompe de rue avec tout ce que je balance et le fait qu’il me perturbe un peu trop, le gars. Non mais c’est vrai, cela fait un bon moment que je n’ai pas ressenti ça et je me demande même ce qu’il se passe, mais je n’ai pas les bons mots. Je ne sais jamais mettre les bons sur mes ressentis alors je préfère me dire que c’est parce que le feeling passe bien entre nous et qu’on est sur la même longueur d’ondes. Ouais, voilà.

Je reprends contenance après que mes pensées aient divaguées de nombreuses secondes – minutes ?- et je lui parle un peu de Micah avant qu’on aborde les motivations de son travail. C’est couillu d’être chirurgien. Je respecte. C’est un travail que je ne pourrais pas faire. Non seulement les études sont trop longues et je ne dispose pas d’une telle patience, mais en plus, je ne me vois pas trifouiller dans le corps des gens ; ça me dégoûterait presque. Heureusement que d’autres ont ce courage parce que sinon, on serait bien dans la merde.

« Mais… Attends. Quoi ? »


Je me tourne vers lui avec mon air qui veut dire genre : mais qu’est-ce que tu me racontes comme conneries ? À quel moment de sa vie il s’est vraiment dit qu’il n’avait rien pour lui à part son travail ? Mais il est fou. Il est malade. Il est parfait, merde.

« Tu t’es vraiment déjà sérieusement regardé ? T’as rien pour toi ? Mais t’es un grand malade. Regarde-toi plus attentivement parce que là, ça va pas. Et j’te parle autant physiquement que mentalement. Tu n’as pas juste ton travail pour toi. »

J’ai juste envie de lui dire : mais t’as vu ta belle gueule ? ton corps de rêve ? si je m’écoutais, mes mains seraient déjà parties à la rencontre de ce corps si parfait, mes lèvres auraient rejoins les siennes et je tiendrais un discours beaucoup plus chaud que celui-là. Et puis merde, il n’y a pas que le physique. Il est cool. Il a une bonne personnalité. Pourquoi il pense qu’il n’a rien pour lui ? Putain, voilà que mes pensées s’envolent encore et c’est pas bon. Je serre les poings dans mes poches, cela me permet de reprendre pied avec la réalité plus rapidement. Je respire. Et le fait qu’on parle ensuite de mon ancienne vie m’aide aussi à retrouver mon calme.

Si je peux lui en dire plus ? Je ne crois pas. Pas maintenant. Pas comme ça. Ce n’est pas un truc que j’ai envie de dire en pleine rue ou à la première… rencontre officielle (?).

« Je ne pense pas… Je crois même que j’en ai déjà trop dis. »

J’esquisse un sourire parce que c’est vrai. Je ne parle pas autant de manière générale et là, je me livre bien trop, mais ça me paraît tellement facile avec Aless que je ne m’en rends pas compte immédiatement. Ce n’est qu’après coup. C’est déstabilisant.

Heureusement, on arrive devant mon immeuble et je tape le code sans même le cacher. Sa remarque me tire un nouveau rire alors que je secoue la tête en ouvrant la porte. Je le laisse entrer et suit en fermant derrière moi. Je sors les clefs de ma poche et pose ma main sur son épaule, le guidant ainsi jusqu’aux escaliers, direction le second étage. Une fois devant la porte, je me tourne vers lui.

« Mais dis-moi, gros malin, comment tu entrerais chez moi sans la clé ? À moins que tu sache crocheter les serrures ? »

Amusé, j’ouvre la porte et l’invite à entrer d’un signe de tête. C’est vraiment la première personne quasi inconnue qui entre chez moi, je me fais flipper tout seul par moment. Mais c’est mon sanctuaire, le coin où je me sens vraiment bien parce que je me sais à l’abri et loin de tout.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 18:22

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« Bah au final, si ça te dérangerait pas l’autre option, on peut toujours s’arranger. » Je levais les yeux vers lui, un sourire au coin des lèvres. Oui bon, je n’allais plus retenir mes pensées, j’en avais déjà dit trop avant, impossible de retourner en arrière. Puis, de ce qu’il me disait, on pensait la même chose…

Voilà ensuite une réponse que je n’attendais pas, après avoir dévoilé mes motivations pour devenir chirurgien. « Mais… Attends. Quoi? » Hein? J’arquais un sourcil en son attention, signe d’incompréhension. Pourquoi il contredirait ce qui m’a poussé à devenir médecin? C’était ma vie, je ne voyais pas ce qu’il pourrait bien dire… Il me regardait avec un air qui voulait un peu dire « tu te fous de ma gueule? » à mes yeux. Puis vint la suite. Je l’écoutais, un peu perplexe — voire carrément sur le cul. Il me complimentait, maintenant. Non mais je rêve ou quoi? Le gars de mes rêves vient de me complimenter ouvertement. Et il a l’air plutôt sérieux et sincère. J’esquissais un léger sourire en le poussant gentiment sur le côté. « Tais-toi. » me contentais-je de dire. Je n’avais pas l’habitude des compliments, et que ça vienne de Dean me faisait encore plus d’effet. Je sentais mes joues en feu et le désir revenir au galop. Puis, après quelques instants en silence, le suivant à l’intérieur de son immeuble, je m’arrêtais au beau milieu des escaliers. « Non mais tu te fous de moi? T’as pas le droit de me dire ça! Et puis… Et puis… Oh merde, mais tu t’es vu toi aussi? Me sors pas ton discours à deux balles, alors que tu te trouves face à moi là et que j’ai depuis tout à l’heure des pensées que je ne devrais pas avoir à ton égard! »

Voilà, c’était dit. En même temps, je pensais ce que je disais. Un gars comme lui qui me complimentait, ça n’arrivait pas tous les jours. Mais surtout il m’avait clairement dit que je lui plaisais physiquement et mentalement. Enfin, c’était ce que j’avais compris, je n’en étais plus très sûr à y repenser… En tout cas, il n’en fallait pas plus pour que le bas de mon ventre s’enflamme. Je faisais craquer mes doigts, chose que je faisais quand je voulais calmer des émotions trop fortes.

Je me remis à le suivre, en silence. Bah oui, j’avais agis un peu trop directement à mon goût. Je ne me dévoilais pas autant d’habitude. Puis il m’avouait qu’il n’avait pas le coeur à m’en dire plus sur son passé, et j’acquiesçais. Ca ne me dérangeait pas, je comprenais.

Il posa sa main sur mon épaule, et un puissant frisson me parcourut. « Outch… » soufflais-je à peine audiblement, plus pour moi même qu’autre chose. A ce contact, j’eu l’impression qu’on venait de me poser un fil d’électrique sous tension sur la peau à vif. Ca faisait un choc. Mais en même temps, ça me faisait du bien. Mais encore une fois, ça n’aidait pas à calmer le désir. Je voudrais que sa main s’aventure un peu plus loin, qu’elle passe sous ma veste et mon t-shirt, et qu’elle rencontre franchement ma peau. Je soufflais un peu, essayant de reprendre mes esprits. On était face à sa porte.

« Je ne sais pas crocheter les serrures. Du moins, pas encore. Mais tout peut s’apprendre tu sais? Ca doit pas être bien plus compliqué qu’ouvrir une cage thoracique. » Je lui adressais un malin sourire. Si j’étais chirurgien et que je me débrouillais à chaque fois, j’espérais que forcer une serrure serait pour moi un jeu d’enfant.

A son invitation, je passais la porte une fois qu’il l’eu ouverte. Je m’engouffrais dans son appartement, avide de découvrir son chez-soi.


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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 19:42

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« Tu vois ?! Tu recommences ! »

Après, il osera encore dire que c’est de ma faute parce que je ne fais que des allusions, mais si il m’allume de cette manière, je ne vais jamais m’en remettre et je ne vais plus être en mesure d’être maître de moi-même. Déjà là, c’est clairement difficile parce que je me fais des films de malade et, peu importe le scénario de base, on se retrouve toujours dans un corps à corps enflammé. Oh merde, je recommence… Je serre les poings, je me mords la lèvre et j’évite à tout prix de croiser son regard parce qu’il ne se rend pas compte que son sourire me rend réellement dingue.

C’est pour cette raison qu’il me choque autant quand il me balance qu’il n’a rien pour lui à part son travail. Mais n’importe quoi ! Le mec est juste parfait et il ose encore me dire qu’il n’a rien pour lui ? Ça me tue. Je lui fais comprendre ce que j’en pense et ouais, je suis sincère là. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne supporte pas l’idée qu’il se rabaisse de cette manière. Mais non, voilà qu’il me demande de me taire et qu’il me pousse. Tsss. Ce mec n’a vraiment pas conscience de l’effet qu’il me fait, ce n’est pas possible. J’ai envie de le secouer jusqu’à ce qu’il comprenne.

Je secoue la tête de gauche à droite alors qu’on monte les escaliers, mais voilà qu’Aless s’arrête en plein milieu et balance d’autres trucs qui me font bien sourire. D’ailleurs, je me tourne vers lui et je ne me prive pas de sourire encore plus.

« De un, ce n’était pas un discours à deux balles. De deux, je me regarde et m’admire tous les matins en me répétant que je suis beau, sexy et tout un tas de trucs qui font que je m’aime tellement que je pourrais m’épouser si c’était possible. – Je marque une pause, le temps de rire un coup de ma connerie. – De trois, j’ai les mêmes pensées que toi et c’est justement pour ça que tu dois comprendre que tu n’as pas juste ton travail pour toi. Parce que sérieusement, le fait que tu ouvres des corps ne m’excite absolument pas. Ta belle gueule, par contre… »

J’arque un sourcil, l’air de dire : tu vois où je veux en venir, là ? Parce que ouais, c’est plutôt clair actuellement ! Non mais le pire c’est je n’arrive pas à croire ce que je viens de dire, là, à haute voix, en admettant clairement qu’il me plait. Jésus. Marie. Joseph. C’est la première fois que je me comporte de cette manière et avec Aless, c’est tellement naturel que j’ai comme un court-circuit durant quelques instants.

Heureusement, je parviens quand même à me reprendre et pose ma main contre son épaule pour franchir le reste des marches et une fois devant la porte, je l’ouvre avant de rire à sa nouvelle remarque. Fou. C’est tout ce qu’il est.

« Tu redeviens flippant. Mignon, mais flippant. »

Je ferme la porte derrière nous après qu’on soit entré et je le conduis jusque dans le salon. Chez moi, y a jamais de grande surprise, c’est juste… parfaitement rangé. Trop bien rangé. Je suis maniaque, bonjour. Bref, à part quelques touches personnelles çà et là, c’est un appartement comme les autres, avec des couleurs qui tournent toutes vers des teintes grises, noires, beiges et rouge, surtout dans la cuisine. Et en parlant de cuisine, c’est par là que je vais après m’être débarrassé de ma veste que j’ai posé sur le dossier d’une chaise.

« Tu veux un truc à boire ? J’évite la vodka, donc… une bière ? Quoique je pourrais aussi te souler et ça pourrait être marrant. »

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 20:40

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Je l’écoutais répliquer à ma petite perte de contrôle. Je roulais exagérément des yeux lorsqu’il fit son propre éloge. Ca va, j’avais remarqué qu’il était bâti comme un dieu, pas besoin de lui pour me l’annoncer. Quoi? Il a les mêmes pensées que moi? Bon, alors je ne m’étais pas fait des films tout seul, c’était déjà un bon point. Je levais les yeux au ciel quand il mentionnait que mon métier ne l’excitait pas. Sans blague? Je pinçais légèrement les lèvres à ses derniers mots et restais silencieux quelques instants. Je plantais mes yeux dans les siens. Son sourcil arqué et l’air qu’il avait de me regarder à cet instant précis, le grand sourire aux lèvres, m'agitait fortement les hormones. « T’es chiant. Soit pas aussi satisfait de savoir que tu me plais. Ca te fait perdre de ton charme. » lâchais-je de façon la plus neutre possible. Oui, je venais d’avouer qu’il me plaisait, pas que physiquement. Que lui, tout entier, me plaisait et faisait disjoncter mon cerveau. Mais je ne voulais pas qu’il croit que je suis un gars facile — à vrai dire, je le serais bien pour lui… Mais non. Merde Aless, te laisse pas avoir. Pas encore. Tu sais très bien comment ça va finir. Avec ce genre de gars, ça finit toujours de la même façon, alors ne craque pas. Ne craque pas, et résiste-lui.

On entrait alors chez lui, et voilà qu’il me disait que j’étais flippant, mais mignon. « Alors pour toi, le fait que je pourrais crocheter une serrure est flippant, mais pas le fait que je sache parfaitement ouvrir et refermer des corps sans laisser de trace? » J’esquissais un petit sourire amusé. J’aimais bien le taquiner avec ça, il n’avait pas l’air à l’aise à imaginer mon boulot.

Je regardais autour de moi. C’était super bien rangé, un truc que j’appréciais. Je ne supportais pas le bordel, et ça me rassurait de voir qu’il était aussi maniaque que moi. J’aimais bien le style de son appartement. Ca restait neutre, et ça me plaisait. Je détestais la couleur, en général, et j’étais plutôt du genre moderne minimaliste. Je le suivais jusqu’à la cuisine, et me postais à l’opposé de lui, adossé au plan de travail. Je laissais échapper un petit rire. « Non, pas d’alcool, je tiens à me souvenir de tout ça cette fois. Et pourquoi tu me saoulerais? T’as rien a y gagner, sachant que quand je suis bourré je suis chiant et je raconte des tas de trucs que tu n’as pas envie de savoir. Sachant en plus que t’as pas besoin de ça pour me rendre consentant… » Je souriais quelque peu. Il était dos à moi, ce qui me permettait de prendre mon temps pour le mater sans avoir à être discret. Mes yeux se posèrent alors sur sa nuque, glissant peu à peu sur son dos pour arriver sur ses fesses. Un sourire en coin, le regard pervers, je ne me privais pas. Bon sang, ce que ça serait beaucoup mieux sans vêtements! Et puis, j’en venais même à penser que s’il me surprenait en train de le dévorer des yeux, ça ne me dérangerait même pas.

Je repensais à ce qu’il ne voulait pas me dire plus tôt sur ses conneries. Ce gars aurait pu faire n’importe quoi, il aurait pu tuer un gars que je n’en serais pas moins obsédé. Je m’en fichais totalement — après tout, on a tous un passé plus ou moins glorieux. Je n’en avais rien à faire, quoi qu’il ait fait. Ca ne changerait pas le gars que je connais en cet instant, celui pour qui j’étais littéralement en train de tomber.

« Comme tu t’admires tous les matins, j’imagine que tu sais déjà que t’as un beau petit cul et que du coup ça serait inutile que je te le dise? » J’avais le regard joueur. Oui ben quoi, faut pas m’en vouloir… Vous seriez pareil devant cet apollon du 21ème siècle. Et voilà que mes pensées se remettaient en marche… Ca faisait longtemps tiens. Genre, quasi cinq minutes, ce qui en soi était un record depuis la bousculade. Je voulais qu’il m’embrasse. Là, tout de suite. J’en avais réellement envie. Mais je ne pouvais me résoudre à le faire ; après tout il était chez lui, non? A lui d’être entreprenant. Bon, d’accord, je me cherchais de bonnes excuses. Mais bordel, ça serait tellement plus simple s’il le faisait… Il me paraissait être habitué à prendre les choses en main, qu’est-ce qui l’en empêchait avec moi? « Dean? » lâchais-je finalement après quelques secondes. Je réfléchissais. Merde, qu’est-ce que je pouvais bien lui dire moi? « Non rien. » soufflais-je alors doucement. Promis, dès que je rentre chez moi, je me fous des claques pour agir autant comme un idiot.



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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyLun 19 Jan - 23:38

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Tant pis si je perds de mon charme, je suis quand même satisfait d’apprendre que je lui plais et d’ailleurs, je le prouve parce que je souris encore un peu plus. Oui, ces petites confidences m’amusent quand même parce qu’on se balance les choses d’une manière si naturellement que ça pourrait en être déconcertant alors que pas du tout, on se comporte comme si on avait conscience de cela depuis des lustres, mais qu’on se l’avouait que maintenant.

« Du moment que ce n’est pas mon corps que tu ouvres, trifouille et referme sans laisser de trace, ça me va très bien, ce n’est pas flippant. Après, si j’te retrouve devant chez moi avec un bistouri, je commencerai à flipper pour ça. »

Et puis, rien qu’à l’idée qu’on m’ouvre le corps, j’en ai des frissons dans le dos. Je ne suis pas une petite nature, j’ai quelques blessures qui ont nécessitées des points de suture et je n’en suis pas mort, mais j’en sais rien, je ne suis pas à mon aise lorsqu’on parle d’ouvrir des gens – même si c’est médical -.

Je chasse ces pensées de ma tête parce que je n’ai pas envie d’être malade et je l’entraîne jusque dans le salon. Je suis plutôt à l’aise parce que je sais que mon appartement n’est pas en bordel, c’est même impossible à mes yeux, je suis trop maniaque et puis, je n’en sais rien, j’ai l’impression que c’est encore quelque chose de naturel, comme si ça devait être ainsi, comme s’il avait une place là, dans mon univers si particulier. Je respire un grand coup et je rejoins la cuisine, je lui propose quelque chose à boire, mais il décline la proposition de l’alcool avec des mots qui me font bien rire.

« Ah mais si j’ai pas besoin de ça, ça change tout. »

Un rire m’échappe et à la place, je verse du coca dans deux verres, mais en même temps, je sens un regard sur moi. C’est quelque chose que l’on ressent toujours. Et puisque ça vient d’Aless, je ne sais pas, j’ai l’impression que ça m’enflamme encore plus que si ça avait été un autre mec – ou une autre gonzesse, peu importe -. Je reste de dos parce qu’ainsi, je reste plus calme et je garde le contrôle de moi-même. Là, j’ai juste envie de me dire stop, de relâcher la pression et faire en sorte que mes envies prennent le dessus, mais je ne suis tellement pas sûr que ce soit une bonne idée, je crains tellement que ça gâche tout que j’en sais rien, je ne fais pas le premier pas.

Je retombe sur terre lorsqu’Aless reprend la parole et un sourire en coin étire mes lèvres. Je hausse doucement les épaules et me retourne légèrement.

« Non mais j’aime bien que tu me le dise. Puis tu sais, ce n’est pas évident de se mater soi-même le cul. »

Amusé, je me tourne complètement vers lui et lorsqu’il m’appelle, je relève la tête dans sa direction, mais il ajoute « non rien ». Je fronce les sourcils et le regarde durant quelques secondes sans comprendre, et finalement, je m’approche de lui. J’oublie complètement mes bonnes résolutions de tout à l’heure, celles où je craignais de tout foutre par terre, non, à la place, je franchis les quelques pas qui nous séparent et je me retrouve en face de lui.

« Tu ne peux pas m’appeler et me dire ‘non rien’ juste après comme ça. – Je marque une pause et plante mon regard dans le sien alors qu’un sourire étire mes lèvres. Je lutte encore quelques instants, mais je sais que la bataille est perdue d’avance. – Rha, tant pis. »

Je remonte une main qui s’accroche à sa nuque, et après une seconde supplémentaire, je rapproche mes lèvres des siennes jusqu’à ce qu’elles se rejoignent réellement. Et là, j’ai la sensation de me prendre une décharge électrique dans le corps tant toutes les sensations me submergent en même temps. Mais cela me pousse à poursuivre notre échange plutôt que le rompre.

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MessageSujet: Re: nowhere left to run Ϟ dean (hot) nowhere left to run Ϟ dean (hot) EmptyMar 20 Jan - 0:14

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A son sourire qui s’élargissait quand je lui fis la remarque de sa perte de charme, je secouais la tête, essayant d’afficher un air désespéré malgré mon sourire. « T’es incorrigible. » Mais ça me plait, me soufflais ma conscience. Je me sentais bien en sa présence, c’était étrange ce sentiment, un sentiment nouveau. J’étais calme, détendu, et je ne pensais plus à rien mais à lui.

« J’pourrais lui en faire voir des tonnes, à ton corps. Si seulement tu savais. » lui rétorquais-je, le sourire toujours au coin des lèvres qui ne cessait de s’élargir. Je n’étais pas dragueur en temps normal — tout simplement parce que j’étais nul à ça. En temps normal, jamais je n’aurais dit tout ce que j’ai bien pu dire ce soir, jusqu’à maintenant. Mais avec Dean face à moi, j’avais l’impression que je pouvais tout dire et que ça ne changerait rien. Je me sentais, disons… libre.

« Comme si tu ne le savais pas, que tu n’avais pas besoin de ça. » lui dis-je, tout en le suivant dans la cuisine. C’est vrai, ce n’était même plus des allusions qu’on s’envoyait depuis tout à l’heure, c’était clairement des invitations.

Il restait de dos bien plus longtemps qu’il ne le fallait, mais je n’allais pas m’en plaindre. Je me doutais qu’il savait pertinemment que je le scrutais du regard — ces choses là, ça se sentait. Moi, j’en étais parano. Je me mordais quelque peu la lèvre. Je n’arrivais toujours pas à croire comment avait tourné ma soirée. Dieu merci que je n’ai pas regardé devant moi en marchant et que je l’ai bousculé. Quelle chance, vive le destin, avais-je même envie de clamer. Les superstitions, très peu pour moi, mais fallait avouer que là, il n’y avait pas d’autre explication — d’autre explication rationnelle.

Je souriais pleinement à sa remarque. « J’le répèterai pas, rêve pas. Toi aussi t’es un privilégié en ce moment. » Je le taquinais, je savais qu’il avait bien envie que je lui dise, et des milliers de fois si je le pouvais. Mais je n’allais pas lui offrir tout ce qu’il voulait sur un plateau d’argent non plus.

Suite à mon paradoxe, il se retourna vers moi, et planta son regard dans le mien. Non, ne me regarde pas comme ça… Et voilà qu’il s’approche, qu’il réduit la distance qui nous séparait — le périmètre de distance que j’avais moi-même mis au point pour me permettre de garder le contrôle de moi même. Il est maintenant face à moi, et je me mords légèrement la lèvre, serrant les poings sur le plan de travail contre lequel je gardais appui. Contrôle-toi. Résiste. Il me reproche alors mon faux appel, et je gardais le silence. Il me fixa, puis se mit à sourire. Oh non. J’inspirais et expirais du mieux que je pouvais, parce que je sentais la chaleur me gagner à nouveau. Tant pis? Tant pis quoi?

Wow. La seconde d’après, je sentis sa main se caler sur ma nuque comme si elle avait toujours eu sa place ici — et une fraction de seconde plus tard, nous voilà lèvres contre lèvres. J’eu l’idée de répliquer quelque chose — quelle idée débile. A la place, je venais glisser une main sur son biceps, le laissant faire. A vrai dire, j’étais un peu sous le choc. Je ne m’y attendais pas, et je n’avais pas anticipé. Oui, je suis ce genre de gars qui aime bien quand tout est planifié à l’avance. Mais il me devenait difficile de penser correctement. Je sentais la chaleur qui m’avait gagné un peu plus tôt se propager dans mes veines et se loger dans chacune partie de mon corps, aussi petite soit-elle. Et à ce moment là, on m’avait perdu.

Je laissais ma main se glisser jusqu’à son torse et la posais sur l’un de ses pectoraux, agrippant légèrement son t-shirt de mes doigts. Je prolongeais enfin le baiser qu’il m’offrait, entre soin et passion, mélange d’affection et de désir que je ressentais pour lui depuis notre rencontre. Mon autre main passait dans son dos pour venir presser son corps contre le mien, réduisant enfin la distance à néant entre lui et moi, chose dont j’avais rêvé tout le long du chemin jusqu’à chez lui.


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