Plus les années passèrent, plus l’ambiance à la maison s’améliora les parents arrivaient à s’entendre sur certaines choses même si le terrain éducation était un véritable champ de mines. Le père Douglas continua à s’habituer à la vie Italienne, au mode de vie méditerranéen malgré de longues périodes de nostalgie. Son travail l’occupait, comme le travail occupait l’emploi du temps de sa femme. Serena évolua dans un cadre de vie stable, et on remarqua assez rapidement la facilité qu’elle avait à se souvenir des choses et à comprendre plus rapidement que ses camarades de classe. Si la demoiselle prenait tout ça pour un jeu les motivations premières ne l’étaient pas ; elle ne vivrait pas longtemps en Italie, elle était bilingue, et issue de la classe bourgeoise une simple école privée ne suffisait pas. Autour d’elle on lui parlait déjà voyages et nouvelles rencontres, passant de l’enfance à l’adolescence elle continua à se balader dans le musée de l’Habillement, de zoologie tout en profitant du charme à l’italienne. Elle attirait les regards déjà à être plus grande que la moyenne et ensuite par son teint légèrement hâlé et son regard noisette troublant. Lorsqu’elle sortait du collège des lycéens venaient l’aborder pensant qu’elle était une des leurs mais ne se préoccupant pas des garçons elle laissait toujours les demandeurs à la porte.Pour elle, le temps des Amourettes viendrait avec le temps ou quand elle sera prête ; son père se montrait déjà curieux sur la question. Agissant comme un véritable protecteur il l’avertissait de tous les risques possibles en obtenant son premier diplôme à la sortie du collège, Serena s’apprêtait à chercher un lycée où elle ferait des rencontres. Ou elle aurait la notoriété qu’elle recherchait tant car bien que discrète durant ses années collège elle se fit l’intime promesse de devenir populaire au fil des années. « On a eu idée de t’envoyer aux Etats-Unis pour passer ta première année de lycée… Tu en as vraiment les capacités et puis New-York j y ai vécu je sais comment ça fonctionne ; tu seras en pension la semaine et on se verra le week-end vu que j’ai affaires là-bas. » Ce n’était pas une suggestion mais plutôt une obligation le truc à ne pas refuser car demandé vraiment habilement. Serena savait qu’elle s y ferait véritable caméléon elle pouvait s’adapter à n’importe quels milieux. Et puis c’était un prétexte comme un autre pour son père de ne pas partir seul, en y pensant bien depuis le temps qu'ils vivaient ici le retour là-bas serait brutal : il se sentirait perdu et plus à sa place sûrement.