Âge : 21 ans Date & Lieu de naissance : 25 Décembre 1988, Goulburn, Australie Groupe : Adultes UFR : / Étude : / Prédéfini ou Inventé : Inventé
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Je suis blonde. Très blonde. Mes cheveux sont extrêmement clairs, et pourtant, jamais il ne m’est arrivé d’y mettre des produits chimiques pour les décolorer. Ils ont toujours été ainsi, jamais je n’ai cherché à les changer. Ils sont assez longs, m’arrivant à la moitié du dos, environ. Quant à mon visage, je dirais qu’il est d’une forme presque triangulaire. Mes joues sont légèrement creusées et mon menton juste un peu remonté. Mes yeux sont d’un bleu éclatant, voire hypnotisant. Beaucoup de gens me l’ont déjà fait remarquer. J’ai de longs cils. Mon front est assez large, mais je ne m’en soucie pas, parce que je suis quand même belle. Mon nez est très bien comme il est. Et ma bouche, dotée de lèvres pulpeuses, est parfaitement placée. J’ai toujours un teint pêche, toujours bonne mine. Je mesure 1 mètre 70, je trouve cette taille parfaite. Mes jambes sont longues, et fines, tout comme mes cuisses. Mon ventre, plat, essaie tant bien que mal de cacher certaines formes, qui ne posent pas de problème. J’ai des hanches, et je trouve cela bien plus sexy qu’une femme plate. Je suis fine, et heureusement. J’ai de longs doigts, toujours bien manucurés. Je ne me ronge pas les ongles, je trouve cela répugnant. Mes pieds sont abîmés à cause de la danse, mais je fais tout pour qu’ils restent beaux. En ce qui concerne mon style de vêtements, je ne crache pas sur la mode. Cependant, je reste modeste sur les prix, je suis raisonnable et n’ai pas encore gagné au loto. La simplicité ne me connait pourtant pas vraiment, j’aime les accessoires de toutes sortes. Et je suis particulièrement fan des chaussures et des sacs.
Caractère :
« Billie ». Ca veut déjà tout dire. J’ai beau être une personne plutôt prétentieuse, l’honnêteté est mon maître mot. Alors quand il s’agit que me décrire psychologiquement, j’essaie de le faire le plus fidèlement possible. Mon caractère est affirmé, et il est très difficile voire impossible de m’influencer. J’ai une volonté de fer, et le sens des les initiatives. J’adopte particulièrement une attitude extrémiste dans mon travail. En l’occurrence, la danse. La plupart du temps, j’ai du mal à m’arrêter lorsque je commence quelque chose et y met beaucoup d’acharnement. Pour tout ce que je fais, je bosse dur. Je suis quelqu’un d’assez perfectionniste, et chaque détail à sa place avec moi. Parfois cependant, les blocages ou les inhibitions sont tellement forts que la conduite inverse apparaîtra : laxisme ou fuite de l'effort par peur de l'échec. Il m’arrive souvent de fuir pour éviter de perdre. Extrémiste, je vous dis. Avec moi, c’est tout ou rien. De nature réfléchie, solide, franche et honnête, je tends malgré tout à douter de moi-même et à me fermer dans une apparente froideur qui dissimule une hypersensibilité que je qualifierais de gênante. Seulement, cette facette de ma personnalité, je préfère la dissimuler sous mes grands airs. Je suis une personne fiable, sur laquelle on peut compter et qui ne manque pas à sa parole. Ma moralité est stricte et mes principes sont exigeants. Je peux d'ailleurs manquer de tolérance. J’estime que ce que je peux faire est aussi à la portée des autres. Enfin, quand même pas dans tous les domaines. Il m’arrive souvent d’être la meilleure, mais n’ayant pas beaucoup de tolérance, il m’arrive de ne pas comprendre les difficultés de certains. Quelque chose en moi me pousse à rechercher la sécurité et à me rassurer dans une vie sédentaire et routinière, alors que je suis plutôt du genre à chercher du changement et de l'aventure, l'idéal étant pour moi le changement dans la continuité. Je sais prendre des risques réfléchis et, le cas échéant, saisir les opportunités avec dynamisme, esprit d'initiative, tout en déployant mon importante capacité de travail. Douceur, tolérance et soumission ne sont pas mon fort. Je suis une femme sans problèmes, sérieuse. Je me dois de développer mon sens de la sociabilité, qui n’est pas vraiment au top. J’ai plutôt tendance à rester seule, n’était satisfaite que part mon propre travail. Je juge souvent trop vite. Il m’arrive souvent de prendre les gens de haut, et je le sais. Je ne le nie pas, je sais que je suis la meilleure. Adepte du travail acharné, je n’ai pas un sens de l’humour très développé. D’ailleurs, ce côté psychorigide m’agace un peu. Je suis possessive. Extrêmement possessive. Et jalouse, mauvaise perdante, tout ce que vous voudrez. En somme, je pense avoir les caractéristiques requis pour… être la meilleure !
Signe(s) particulier(s) :
Un simple trou à chaque oreille, rien de plus, rien de moins. Sinon, je suis végétarienne.
Orientation Sexuelle :
Bien que je n'eus jamais essayé une relation homosexuelle, je pense savoir que je préfères mes relations sexuelles avec un homme plutôt qu'avec une femme...
Citation favorite :
« Danse ta vie. »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Valentine Âge : 16 ans Comment as-tu connu ce forum ? : Top 50 rpg Ton avis (design, contexte, ...) : Bah c'est simple dès que j'ai vu la tronche du forum, je me suis inscrite. Présence sur le forum : 5/7 Autre(s) compte(s) : / Exemple de RP :
Spoiler:
Il poussa un cri. Un vrai cri, pas le genre de petit bruit de surprise que quelqu’un peut faire quand il voit un cafard. Non, plutôt un cri qui venait du plus profond de ses entrailles, qui lui avait arraché la gorge et avait finit pas ressembler à celui d’une fille en chaleur. Adélie ne réussit à concevoir si ce cri était plutôt de peur, de surprise, ou d’un autre état. Cet homme était vraiment intriguant, hein. De plus, en la traitant d’animal mort, il ne gagnait pas beaucoup de points. Pompi avait beau être la femme la moins susceptible au monde, ça n’empêchait pas que d’être traité d’animal mort, c’est non seulement surprenant mais surtout pas très valorisant. Heureusement qu’elle avait reconnu le vilain garçon si que se trouvait devant elle, et que franchement, s’être faite « insultée » par lui, ça n’était pas grand-chose. Pas d’atteinte à sa dignité, ouf. Parce que sincèrement, cet Ezeckiel, il semblait être le souffre douleur de beaucoup de monde à l’université, alors il ne devait pas en avoir beaucoup non plus, de dignité. Il semblait vouloir remonter la pente en la rassurant de cette manière. Il ne devait pas avoir eut énormément de relation particulièrement intime avec une fille, pour ainsi lui répondre. La jeune pianiste afficha un léger sourire lorsque le garçon ouvrit la bouche. Il ne savait plus quoi dire. Il paniquait, peut-être.
- Merci beaucoup, ça me rassure, vraiment.
Petite pointe d’ironie pour couronner le tout. De toute façon, au point où il en était, lui dire à quel animal il pensait ne changerait pas grand-chose. Vu comment il avait entamé la conversation, autant continuer sur sa lancée, non ? C’était attendrissant de voir à quel point il était… bête ? Non, quand même pas. Il était vraiment innocent, son âme avait l’air d’être pure de tout vice. En le regardant, Adélie avait tendances à se souvenir de son enfance. En fait, dans son enveloppe charnelle plutôt attirante, se cachait l’âme d’un petit garçon, passionné. C’était attendrissant, même pour Adélie. Du moins, elle ignorait ce qui l’attendrissait le plus chez lui, son innocence ou son fessier vraiment, vraiment parfait. Quel gâchis ! Pourquoi est-ce qu’un homme aussi parfait physiquement se devait d’être le plus enfantin du monde ?
Oui, évidemment, ça se voyait comme un nez au milieu d’une figure, que ça avait bien commencé entre eux, bien sûr. Ca crevait les yeux. Ironie. Mais en l’entendant dire qu’il n’abordait pas les filles, elle ne sût pas s’il fallait qu’elle en rigole, ou bien qu’elle en ait pitié. Ou qu’elle se suicide, parce qu’avec un corps pareil, il semblait impossible qu’il n’ait jamais abordé une fille. Dame Nature avait sûrement fumé quelque chose avant de créer ce personnage, vraiment. Avec lui, on aurait dit que tout tournait à l’envers ! En plus, il avait raison. Il parlait trop et c’était vraiment un gros lourd.
- Oui, évidemment que les choses ont bien commencé entre nous. Ca crève les yeux, franchement. Mais tu sais, j’ai aucune raison de parler de toi à mes copines, donc c’est bon, tais-toi maintenant.
Ouch. Il fallait que ça sorte, de toute façon. Bien qu’elle n’éprouve aucune haine particulière à l’égard du jeune homme, il fallait savoir dire stop. Elle se fichait un peu de savoir si ça l’avait vexé ou non, mais elle n’en pouvait plus de ses monologues. Cela faisait à peine dix minutes qu’ils s’étaient tombés dessus, et il commençait déjà à lui gonfler la tête ! Pompi regarda Ezeckiel sourire. Il souriait pour rien, bon sang ! Mais qu’est-ce qui clochait, chez lui ? Le silence régnait sur la plage, et lui il souriait. Il n’était vraiment pas net. Peut-être qu’il avait prit quelque chose avant de venir, ça rassurerait Adélie de savoir qu’il n’était pas comme ça au naturel. Puis, elle descendit son regard et le surprit en train de regarder un bernad-lermite. Intéressant.
Le phoque ? Pourquoi, il était gay ? Oh, bordel ! Pourquoi est-ce que les gays étaient toujours des purs canons ? Mais non mais c’était pas possible ça, elle devait être maudite ! Et puis, faire un élevage de bernad-lermite ? Il avait rien trouvé de mieux pour faire peur à ce Derek Diaz… Eh, mais, elle le connaissait celui-là ! Du moins, ce nom lui disait quelque chose. De toute façon, il y avait tellement de garçons qui lui couraient après, il devait certainement en faire partie. Ou pas.
- Hein, phoque ? Quoi, t’es pas gay quand même ? Et ils ont quoi tes parents ?
Pitié, pitié, pitié ! Faites qu’il ne soit pas homosexuel ! S’il était hétéro, pour le coup, Adélie serait la fille la plus heureuse du monde. Même si elle ne savait pas exactement pourquoi, vu que mettre un mec pareil dans un son lit, ça craignait carrément. Mais si personne ne le connaissait moralement, ça pouvait toujours le faire. Et puis, il était tellement innocent, qu’il se laisserait faire. Adélie pouvait en faire un jouet si elle le voulait. Oh, oui !
- Euh, ouais ok. Des bernad-lermites. Original. Dis-moi, t’as fumé quoi avant de venir ? Je sens que t’es pas très net comme gars.
Une cigarette. Juste une cigarette. La française tira une latte sur la sienne, allumant celle qu’elle avait proposé à Ezeckiel. Bah voilà, enfin quelque chose de normal. Il fumait, chouette. Elle regarda, insistante. Des traits de peur marquaient le visage du jeune homme. Il posa le filtre sur ses lèvres, et aspira. Et là, catastrophe. Il toussa assez fort pour qu’elle pense qu’il était en train de crever. Il donnait l’impression de cracher ses entrailles, de vomir son estomac. Il était vraiment, vraiment étrange. Des boutons ? Ouais, dit plutôt que t’as jamais touché à ça de ta vie, mec ! Il n’avait certainement jamais touché à l’alcool non plus. Un vrai bébé. Adélie ne savait pas vraiment quoi faire. Jouer les garces en se foutant de sa gueule, ou mère Theresa en le rassurant. Urh, ni l’un ni l’autre. Elle n’était pas méchante comme fille. Mais elle ne faisait pas la charité non plus. Rester neutre serait la meilleure solution.
- Ça va, j’ai bien compris. Tu peux la jeter j’vais rien te faire. Juste, travaille ta crédibilité parce que là, zéro.
Elle ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas fumer, après tout. Vu comment il était, elle aurait du s’en douter. Ca la dégoûtait juste d’avoir gaspillé une clope. Mais bon, elle pourrait toujours s’en racheter des masses.
Soudain, une musique se fit entendre. On aurait dit un bar. Han trop cool. En attendant le son, Pompi se leva brusquement. Bon, elle avait de l’argent. Et elle avait de la compagnie. Pas la meilleure, certes, mais il pourrait toujours servir à quelque chose. Un sourire aux lèvres, elle prit la main du jeune homme et l’entraîna dans une course folle, pour rejoindre ledit bar, si bar il y avait.
- Allez viens. J’vais pas t’abandonner là, j’vais plutôt te montrer un truc que t’as certainement jamais vu.
Et ils partirent. Un peu plus se trouvait une sort de cabane en bois, dans laquelle des lumières brillaient et des hommes servaient des verres. Par-fait. En plus, il y avait pas mal de monde, donc ils ne ressembleraient pas à tes ploucs cherchant à se torcher la gueule. Arrivée à l’endroit béni, Adélie prit place sur une chaise, tout en en montrant une seconde à côté d’elle, pour son nouvel ami. Il allait voir ce qu’il allait voir, là. La jeune femme se demandait s’il était déjà venu dans ce genre d’endroits. Et puis, en le saoulant, elle pourrait plus facilement finir la soirée avec lui. Si vous voyez ce que je veux dire.
- Deux vodkas sèches !
Le gentil barman ne se fit pas attendre, et servit les deux jeunes gens. Un sourire aux lèvres, Adélie remarqua que son super copain bizarre ne se sentait pas vraiment très à l’aise.
- Allez, détends-toi, quoi.
Elle prit son petit verre et le brandit devant Ezeckiel en lui adressant un clin d’œil. Puis, c’était partit. Elle avala la substance en un trait, comme un trou. Et posa lourdement le verre sur la paillasse, n’attendant qu’une chose : qu’il la suive.
Code du règlement :
Spoiler:
OK by Gaby
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Billie G. Gordon le Sam 23 Oct - 22:30, édité 7 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 7:00
Histoire :
J’ai commencé à danser à l’âge de 8 ans. Je pense être capable de me souvenir de ce jour toute ma vie. C’était un soir d’été, le 5 Juillet 1996. Ma tendre maman m’avait acheté une paire de chaussons neuve pour l’occasion. Vêtue de mon tutu rose pâle, je me voyais déjà danser dans de grands ballets, de renommée internationale. Mes cheveux étaient attachés en un chignon, mon visage ouvert et un sourire se dessinait sur mes lèvres recouvertes d’un léger trait brillant à paillettes. J’aimais être belle. Je l’étais, et je le savais. Lorsque nous arrivâmes à l’institut, j’admirai les danseuses étoiles, plus gracieuses les unes que les autres. Mon cœur battait la chamade. C’est à cet instant que j’ai compris que je danserais toute ma vie.
Je m’appelle Bille Grace Gordon, et j’ai 21 ans. Pourquoi Grace ? Je l’ignore, mais je sais que ce n’est pas un hasard. Ce prénom incarne la faveur, le bienfait, la grâce, mais surtout la beauté féminine dans toute sa perfection. Je suis une gagnante, et je l’ai toujours été. Je suis née dans une petite ville nommée Goulburn, en Australie. Là-bas, tout était trop petit. Dès mon plus jeune âge, je savais que par un moyen ou un autre, je deviendrais célèbre. C’était comme une fatalité. Et vivre à Goulburn ne m’aidait vraiment pas. Personne ou presque ne connaissait cette ville, où tout n’était que trop insuffisant pour ma personne. C’est pour cela que je devais partir à Sydney. Ainsi, peut-être que quelqu’un de célèbre me remarquerait. J’avais des buts dans la vie. Bien que je n’eu que 8 ans, je savais déjà tout. Je savais comment ma vie se déroulerait, avec chaque détail. Tout d’abord, je réussirais à convaincre mes parents de partir vivre à Sydney. Là-bas, je prendrais des cours de ballet avec la meilleure danseuse d’Australie. Mes amis ne me manqueraient pas, je n’en avais pas. Puis à mes 16 ans, je partirais à Paris, puisque mes parents auraient économisé pour ça. La France, quel fabuleux pays ! Je rêvais d’y mettre les pieds. De toute façon, je savais que je le ferais, puisque j’étais la meilleure. Et c’est là que terminent les meilleurs. J’apprendrais la langue, et je danserais tous les soirs. Tout le monde m’adorerait, tout le monde me trouverait fabuleusement douée. J’y rencontrerais un beau français, brun aux yeux bleus. Il serait fortuné, et il m’aimerait atrocement. Mais moi, je n’aimerais que la danse. Ensemble, nous aurions deux enfants. Ils auraient tous les deux les yeux bleus, la fille serait blonde et le garçon brun. Et je danserais jusqu’à n’en plus pouvoir.
Oui, ma vie semblait parfaite. J’en jouissais d’avance. Tout se déroulerait comme prévu, et je serais heureuse. Je parlai de mes projets à mes parents, qui éclatèrent de rire. D’après eux, je n’étais qu’une petite fille à la tête pleine de rêves pour la plupart irréalisables. Tous les deux tenaient une entreprise de fabrication de biscuits, dans la famille depuis fort longtemps. Etant donné que j’étais fille unique, selon eux, il était évident que je reprendrais la chaîne. « Les Gordon, ne vivent que pour les biscuits ! » disaient-ils. Alors, ils ne croyaient même pas en moi. Pourtant, mon talent était si évident ! Je les détestais, pourquoi ne me comprenaient-ils pas ? Peu à peu, le nom Gordon commença à me complexer. Ma vie, elle devait se terminer sous les projecteurs, pas dans une usine de biscuits pourris ! Je me foutais éperdument de leur truc familial, moi je voulais uniquement danser.
Pendant deux ans, je vécus dans l’ombre. Les enfants ne venaient me voir que pour me demander des biscuits gratuits. Je n’avais aucun ami. Personne ne méritait de traîner avec moi, ils étaient bien trop sales. Je les méprisais tous. Le jour de mes 10 ans, mon père me fit la plus belle surprise que j’eu pu imaginer. Nous étions tous les trois à table, assis autour d’une tourte à la viande. L’odeur de l’animal qui avait été tué pour me nourrir me montait au nez. Ma maman me proposa une part de tourte. Je refusai. « Mais je ne comprends pas Billie, c’est ton plat préféré ! ». Ne comprenait-elle dont pas ? Une pauvre bête inoffensive avait été tuée pour me nourrir ! Vivre pour finir dans une assiette, ce n’était pas ce que je voulais, et je ne le souhaitais à personne. « J’ai décidé de devenir végétarienne, maman. Manger un animal, c’est dégueulasse, en fait. » Sur ces mots, je remplis mon assiette de salade verte. Cela me nourrirait bien assez. Mon papa ne pu se retenir plus longtemps. « On va à Sydney ! ». Etait-il devenu fou ? Jamais je n’aurais pensé l’entendre dire une phrase pareille. « Pardon ? ». Je ne comprenais pas. « Pour ton anniversaire ! Nous allons tous les trois à Sydney, et le départ est prévu pour demain ! Et puis, ce sont les vacances. Alors joyeux anniversaire et joyeux Noël, ma tourte ! ». J’avais horreur qu’il me surnomme ma tourte. Je le détestais de m’appeler ainsi. Mais je l’adorais de m’offrir des vacances à Sydney. Sans m’en rendre compte, je poussai un cri si aigu que j’effrayai le chat des voisins. L’excitation montait en moi, je me précipitai dans ma chambre pour faire ma valise. Je partais à Sydney… Je partais à Sydney !
Finalement, mes parents n’étaient pas si nuls que ça. Mais bon, même si je n’avais que 10 ans, je savais qu’ils faisaient ça pour ne plus m’entendre me plaindre. Je savais qu’ils ne croyaient pas en mon talent. Je savais qu’ils pensaient que je finirais gérante de la biscuiterie Gordon. Ce nom qui me collait à la peau, dont j’avais si honte. Je ne voulais pas finir avec un chapeau ringard sur la tête, à distribuer des biscuits dans la rue avec un sourire hypocrite. Je m’appelle Bille Grace Gordon, et je suis une gagnante.
Cela faisait désormais quatre ans. Quatre ans que je dansais. Je voyais mon rêve se rapprocher de plus en plus, dans quelques années, je pourrais l’attraper du bout des doigts. J’avais visité la ville de Sydney. Cela n’a fait qu’accentuer mon envie d’y passer ma vie. Cependant, je n’avais toujours pas convaincu mes parents de déménager. Ils répétaient toujours le même refrain. Ils avaient la biscuiterie, ils ne pouvaient pas abandonner ça comme ça. Et puis, ils n’avaient pas les moyens. Seulement, s’ils n’avaient pas passé leur vie à s’occuper de cette biscuiterie en bois, et étaient devenus de grands acteurs, peut-être auraient-ils eu les moyens de m’emmener vivre à Sydney ! Ou même mieux, Hollywood, qui sait. Sauf que, j’étais coincée à Goulburn, où rien n’avait évolué depuis 12 ans. Ici, je n’avais pas d’amis. Alors qu’à Sydney, je savais que j’en aurais. Les gens étaient bien plus comme moi. Il fallait que je sois patiente.
A l’institut de danse, mon professeur trouva que je me débrouillais vraiment bien. J’avais alors 15 ans. Il me déplaça dans le cours du plus haut niveau. Enfin ! J’étais la plus jeune de ce cours, et certainement la plus douée. Il nous proposa alors de participer au championnat d’Australie de ballet. Nous acceptâmes tous sans exception. Je sentais mon rêve se rapprocher. Je pouvais presque le saisir. Bientôt, je serais connue, et tout le monde s’arracherait des places pour venir me voir en spectacle. Il fallait que je sois patiente. Sans grande surprise, nous gagnâmes le championnat. Je savais que j’avais fait la majeure partie du travail, même le professeur me l’avait dit. Mais je n’en voulais pas aux autres.
Quelques années s’écoulèrent, j’étais maintenant âgée de 18 ans. Cela faisait dix ans que ma vie était consacrée à la danse. Mes parents, eux, commençaient à comprendre. A comprendre qu’ils feraient mieux de trouver quelqu’un pour s’occuper de leur entreprise, autre que moi. Car je le leur avait dans les yeux : « Jamais je ne finirai comme vous. Je serai danseuse à Paris, et vous, vous resterez ici toute votre vie. Jamais je ne veux finir comme vous ! ». Au moins, ils avaient saisi le message. Lukas, mon professeur, m’avait proposé de partir à New-York, pour une compétition. Cette ville ne m’attirait pas vraiment, mais je me devais d’y aller. Il fallait tout tenter. Et puis, le gagnant du cours remporterait une somme de $ 3000. Ca pourrait m’aider pour mon voyage. J’étais désormais majeure, et je pouvais décider de partir si j’en avais envie. Et c’était le cas. Je prévins tout de monde mes deux parents, leur expliquant que je ne reviendrais peut-être jamais. Si l’occasion se présentait, je partirais à Paris, et j’y ferais ma vie. Alors je partis pour New-York, accompagnée de Lukas. J’étais devenue la meilleure danseuse de l’institut, et je formais un duo avec mon professeur. Mais parfois, je trouvais qu’il n’était pas à la hauteur.
Nous étions à New-York. Un soir de répétition, tout bascula. « Lukas, essaie de monter ta jambe plus haut ! Avec ton espèce de truc, on ne gagnera jamais. » Il l’avait mal pris. « Tu sais quoi ? J’arrête. Je déteste travailler avec toi, et dire que je suis censé être le professeur ! C’est finis Billie, je ne participe plus au concours. »
Et voilà. Voilà pourquoi je suis coincée à New-York depuis maintenant 3 ans. Je m’y suis habituée, tout de même. J’aime bien cette ville. Il y a certaines danseuses douées avec qui je m’entends plutôt bien. Seulement, à cause de Lukas, je n’ai jamais pu gagner mes $ 3000, et je suis à la recherche d’une solution pour gagner un peu d’argent et partir à Paris. Le rêve d’une vie. Quelques fois, je suis découragée, et je me dis que mes efforts ne servent à rien. J’ai intégré une troupe de danse, nous sommes tous assez doués. Je gagne ma vie ainsi. J’ai arrêté mes études en venant vivre à New-York, alors il m’arrive souvent de m’ennuyer pendant la journée. Alors je danse. J’ai des nouvelles de mes parents, tous les jours. Ils ont eu un fils. J’ai un petit frère. Quelle idée de faire un gosse à 40 ans ? En tous cas, au moins, ils ont trouvé quelqu’un pour s’occuper de leur biscuiterie à la noix. Pour l’instant la vie à New-York n’est pas désagréable, mais je l’aurais préféré à Paris. J’attends, encore et encore. Mais un jour viendra, je partirai, sans aucun regret. Et je réaliserai mon rêve.
Dernière édition par Billie G. Gordon le Ven 22 Oct - 18:26, édité 5 fois
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 7:24
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 8:12
Skyyyyye
Bienvenue & bonne chance pour la suite de ta présa
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 10:48
SKYE, un des plus belles ! Cela va sans dire que tu as fait un excellent choix d'avatar. J'ai hate de voir ce que tu feras de cette Billie et si jamais il y a possibilité avec le caractère de nos persos, pourquoi pas se trouver un lien ? Bref, bienvenue, et bon courage pour ta fiche.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 11:35
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 13:10
Bienvenue sur NYCL :breane:
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 14:37
Oh, merci tout le monde, vous êtes trop gentils & Nirvana, merci du compliment -si c'en est un- je reconnais que Skye est vraiment wouaw ! D'ailleurs, j'ai été assez étonnée de voir qu'elle n'était pas prise sur le forum. Et ce serait avec plaisir pour le lien !
Dernière édition par Billie G. Gordon le Ven 22 Oct - 14:45, édité 1 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 14:44
Skye, elle est tellement belle -et rare-
Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche. Je valide ton code du règlement.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 14:46
Merci Gabrielle ! Parle pour toi, Hayley est aussi tellement...
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 17:11
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 17:26
AUSTRALIE.
Comment tu es belle aussi. :yeahh:
Bref, bienvenuuue
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 17:28
Merci beaucouuuup !!
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 20:39
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Ven 22 Oct - 22:06
Bienvenue (:
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Sam 23 Oct - 15:35
Elle est belle Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Sam 23 Oct - 16:10
Welcome on New York City Life Passe de bon moment parmi nous & amuse toi bien
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Sam 23 Oct - 20:40
Merci merci merci & encore merci ! Vous êtes adorables
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Sam 23 Oct - 20:45
Une n'amie végétarienne. Bienvenue & bonne continuation.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Billie Grace Gordon Sam 23 Oct - 21:45
Merci !
Invité
Empire State of Mind
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon Sam 23 Oct - 23:40
Validée. Pense à voter pour NYCL sur les top sites, principalement celui d'Obsession, merci. De plus, un système de parrainage a été mis en place pour aider à l'intégration. Pour plus d'informations, tu peux te rendre ici, et n'hésite pas à m'envoyer un mp si tu as des questions. Bon jeu !
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Sujet: Re: Billie Grace Gordon
Billie Grace Gordon
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