Sujet: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:19
« Elliott Maloy » Feat. Alexandre Evans
Âge : Vingt Ans Date & Lieu de naissance : 2 juillet 1990 Groupe : Adulte UFR : aucune Étude : études en art dramatique non aboutie Prédéfini ou Inventé : Inventé
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Vingt ans, âge de raison, âge de changement. Va t-on troquer notre slim extra small contre un pantalon de costard pour autant ? Que nenni ! Certes, Elliott à changer mais pour rien au monde il ne laisserait son style zarbi au placard. Son linge fait qu'il est lui comme le body fait Lady Gaga. Bon un peu de sérieux maintenant. Si changements il y a eu dans sa garde robe dernièrement, c'étaient des changements nécessaires. En effet, petit Elliott, en presque deux ans, à pousser d'un peu plus de dix centimètres. Dix centimètres, vous vous dites certainement que ce n'est rien, mais quand on les voit dans le bas des pantalons ça parait assez énorme tout de même. Ça fait surtout débile. Elliott donc est plus grand, mais Elliott est aussi un chouilla plus épais. Je parle ne pas d'être gros, voyons, pas Elliott. Je vous dirais même bien qu'habillé, il parait presque toujours aussi frêle qu'avant. Habillé... Prenons le donc nu... comment ça mon humour c'est de la merde !?! Bon d'accord en caleçon à petits cœurs dans ce cas. Première chose qui attire l'œil chez le désormais demi quarantenaire, ce sont justement ses yeux. Le bleu de ses iris ont un petit quelque chose de particulier dans le fait qu'ils sont changeants. Tirant sur le gris lorsqu'il est fatigué et s'assombrissant lorsqu'il est en colère. Ses yeux sont un peu comme le reflet de ses émotions et brillent constamment d'une petite lueur malicieuse. Son visage, quant à lui, n'a pas énormément changé ces dernières années. Si ce n'est la barbe qu'il ne porte pas vraiment, il garde ce visage aux traits fins et doux, parfois enfantins. Il prend toujours soin de lui, mais arrive désormais à faire la part des choses. Il ne s'affole plus pour une mèche de travers et pour tout vous dire, il le vit étrangement bien. Ça fait un sacré stress en moins que d'apprendre à apprécier cette mèche rebelle qui vous donne un air sauvage. Ne lui demandez tout de même pas de sortir de chez lui avec des poches énorme sous les yeux, une barbe de deux semaines, décoiffé et habillé en pyjama, il ne le fera pas... faut pas pousser le bouchon trop loin Maurice. Pour terminer sur le style vestimentaire, comme je l'ai dit un peu plus haut, il n'y a pas eu de changement majeur. Toujours quelque part entre la mode et le démodé et toujours ce gros faible pour ce look à la limite de la pop et du dandy. Si elle est pas belle la vie =D
Caractère :
« LA PATIENTE EST LA PLUS HÉROÏQUE DES VERTUS, PRÉCISÉMENT PARCE QU'ELLE N'A PAS LA MOINDRE APPARENCE D'HÉROÏSME. » .giacomo leopardi.
Et pour être patient, Elliott l'est. Une vertu qui, comme chez beaucoup des gens qui la possèdent, s'allie avec une sacrée dose de persévérance. Notons tout de même que chez le brun on appellera plutôt ça de l'obstination, car oui monsieur est têtu, mais ce n'est qu'un détail. Attendre quelqu'un pendant des heures, ne lui est pas plus insupportable que devoir recommencer plusieurs fois la même chose pour arriver au résultat recherché. Ainsi, il peut côtoyer aussi bien des gens débiles, que des têtes de mule dans son genre. Sans ne jamais montrer un poil d'énervement. C'est aussi quelqu'un qui sait ce qu'il veut, peut être par la force des choses. Toutefois, comme tout le monde, sa patiente à ses limites. Disons juste qu'elles sont plus difficilement franchissables que celles du commun des mortels. Cela fait de lui quelqu'un de relativement calme, posé.
« RÊVERIE EST INDÉPENDANCE.» .gérard bauër.
Deux termes qui lui collent à la peau, comme M et Ms ne peuvent aller l'un sans l'autre. Le rêve était pour Elliott un échappatoire à son quotidien, il s'y plongeait corps et âme. S'y réfugiait volontiers quand tout semblait lui échapper. Cela contribuait certainement à faire de lui quelqu'un de solitaire. Avec le temps les choses se sont arrangées, il apprit à apprécier la présence des autres, mais encore aujourd'hui la solitude et les songeries sont des refuges dans lesquels il aime encore faire un tour de temps en temps. De son voyage, il est revenu un tantinet plus sociable, c'est une bonne chose non ? En grandissant, il a également appris qu'il ne fallait pas rêver sa vie mais vivre son rêve. Il s'y était donc attelé, avec persévérance et volonté. Passant par les hauts et les bas qu'on connait tous face à l'échec ou à la réussite. Il avait finit par plongé dans un cauchemar, remonter à la surface lui prit plus d'une année. Il en sortait en quelque sorte grandi, mais peut être aussi légèrement désabusé. Il n'était pas toujours possible d'avoir ce qu'on voulait, c'était une nouvelle certitude. La meilleure chose à faire de son idéal n'est pas de le pleurer mais de tenter de s'en approcher.
Pour ce qui est de l'indépendance, c'est quelque chose qui lui était plutôt tombé dessus. Il n'avait pas vraiment eu le choix d'apprendre à se débrouiller tout seul. Avec un père absent et une maman constamment au travail, il avait du grandir plus vite que les garçons de son âge. Néanmoins, ce n'est pas spécialement une mauvaise chose. Elliott aime son indépendance, elle fait partie de lui, c'est une nécessité. Il serait totalement incapable de revenir sous la tutelle que quelqu'un d'autre, d'être à la charge d'une personne autre que lui même. Encore plus aujourd'hui qu'il a commis ses erreurs, il n'a plus de leçon à tirer de personne. C'est également quelqu'un d'extrêmement autodidacte. La plupart de ses connaissances, il les a acquise dans les livres, qu'il vénèrent toujours, ou par ses expériences. On dit que rien ne vaut l'enseignement d'une erreur.
« UN AMOUR FERVENT DU THÉÂTRE N'EST PAS SUFFISANT A UN ACTEUR: IL DOIT S'Y AJOUTER UN AMOUR FERVENT DE SOI-MÊME ET DE LA CONFIANCE EN SOI.» .charlie chaplin.
Celle là, j'avoue l'avoir choisie plus parce que le théâtre est la passion première d'Elliott que pour la vérité qu'elle dénonce. Ce n'est pas parce qu'il a finalement laissé tomber ses études d'art dramatique qu'il n'est plus un acteur à part entière. Au contraire, à son retour il a rapidement retrouvé sa troupe. Pour ce qui est du reste, il apprend par lui même. Maintenant, la confiance en soi est quelque chose de relativement nouveau pour le grand brun. C'est un peu ce qu'il a ramené de Bruxelles dans ses valises. Adieu le Elliott qui rasait les murs, la tête baissée. Aujourd'hui, le jeune homme est quelqu'un de relativement bien dans ses baskets, qui s'assume pleinement et d'une façon ou d'une autre ça se voit. Malheureusement cela n'arrange pas son soucis d'arrogance... on ne sait pas tout avoir. Narcissique par contre il ne l'est que de façon mesurée. Comme tout le monde, il eut à faire un travail sur lui même, à s'aimer un minimum pour pouvoir recommencer à avancer, mais cela ne lui est pas monté à la tête. Il a toujours ses petits complexes et certaines facettes de son caractère ne lui plaisent pas spécialement plus qu'avant, mais dorénavant il n'essaye plus d'en changer. Il fait avec, que ça plaise ou non. Fini ce concept idiot d'essayer de plaire à tout le monde.
« LA MÉFIANCE EST MÈRE DE LA SÛRETÉ. » .jean de la fontaine.
Ça aussi c'est quelque chose de relativement nouveau. Plus jeune, il n'était pas spécialement naïf, mais il n'avait certainement pas tout ce mal à faire confiance aux gens. La méfiance est l'apprentissage des erreurs d'autrui. A force de se prendre des coups, autant au sens propre que figuré, Elliott a appris à ne plus se laisser avoir par des allures de gentil bonhomme. Il est certes plus sociable, je ne tente pas de me contredire, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il aime et fait confiance à tout les gens qu'il côtoie. Au contraire, aujourd'hui il n'y a que deux personnes en qui il a encore réellement confiance: son frère et sa mère. Les deux seuls qui ne lui ont jamais fait aucun mal et qui ne l'ont jamais laissé tomber. Il lui faudra peut être un certain temps pour réapprendre à s'investir dans une relation, quelle qu'elle soit. Il ne désespère pas non plus de trouver une ou deux perles rares. L'espérance est la plus jolie des formes de la patience...
Toujours ces deux piercings à la lèvre inférieure bien qu'il ne soit plus chose rare de le voir sans. Pas qu'il s'en soit lassé, mais de temps en temps les enlever ça change un peu. Ce sont les seuls signes particuliers qu'on lui connaissait lorsqu'il est partit, mais maintenant qu'il est revenu ? Et bien pas d'énorme changement. Une ou deux petites cicatrices sur les doigts, le bras gauche et dans le cou suite à des bagarres et un tatouage. Et oui, il n'a pas pu résister. D'un coté il voulait s'en faire un depuis ses seize ans, c'est pas comme si ça tombait de nul part. Son retour à New-York avait été une occasion, son tatouage une sorte de rappel de tout ce qui c'était passé ces dernières années. Certains écrivent des lettres longues de plusieurs kilomètres pour expier. Elliott, lui, avait décidé de tourner la page en se gravant sur la peau tout ce qui, aujourd'hui, le menait à entamer un nouveau départ. Tout naturellement il avait dessiné le motif lui même. (Je l'ai dessiné, j'aime dessiner =D. La qualité est pas terrible, mon scanner déconne, mais vous pouvez le voir en clickant ici => Elliott's Tatoo)
Orientation Sexuelle :
Fut un temps où Elliott était absolument convaincu de n'avoir aucune préférence dans ce domaine. Fut un temps... Aujourd'hui il a arrêter de se voiler la face: les filles c'est juste trop chiant ! Ces petites bêtes là ont des règles, ne sont jamais contentes, se plaignent toujours d'être trop ci ou trop ça, attachent de l'importance à la St-Valentin, ont des rires affreusement aigus, agissent en vipère une fois qu'on les quitte, sont excessives dans tout ce qu'elles font, râlent si on oublie le cadeau du "un mois de liaison", envoient des messages tout les quarts d'heure,... sérieusement vous auriez envie vous !?! Il n'avait jamais eu de soucis du genre avec un mec ! C'est pas faute d'avoir tenter de supporter une fille en relation sérieuse pourtant, mais non ça ne fonctionnait jamais. Sans oublier qu'il n'avait jamais vraiment éprouvé une quelconque attirance pour une paire de seins. Ce n'est jamais que de la graisse emballée hein... Aha ça vous coupe l'envie aussi hein !?! Bah voila. Elliott est donc gay et bien gai de l'être ! *sors*
Citation favorite :
« La plupart des hommes, pour arriver à leurs fins, sont plus capables d'un grand effort que d'une longue persévérance. » JEAN DE LA BRUYERE
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Manon Âge : dix huit ans Comment as-tu connu ce forum ? : Ça fait tellement longtemps que je ne m'en souviens plus... Ton avis (design, contexte, ...) : Disons que j'en connais deux ou trois qui ont eu des arguments assez convaincants quant à la nécessité de ma présence ici pour que le forum soit vraiment au top du top xD Bon ok, je sors -_-" Présence sur le forum : de trois à six jours semaine, ça dépendra de plein de chose. Autre(s) compte(s) : absolument pas. Exemple de RP :
Spoiler:
La liste, sortons la liste ! Oui, oui, oui !!
* Bloquer l'ascenseur de la galerie marchande: FAIT * Courir dans Central Park comme des abrutis en balançant de l'herbe sur les pauvres gens qui se reposent dans la dite herbe: FAIT * Voler une glace au marchand de glace ambulant: FAIT * Proposer à une fille moche dans la rue un plan à trois en ayant l'air tout ce qu'il y a de plus sérieux et finir au bord du harcèlement si elle continue à refuser: FAIT * Suivre un homme dans la rue à quelques centimètres à peine de lui jusqu'à ce qu'il s'énerve: FAIT * Aller boire un verre: FAIT * Gifler la première personne qui aura l'audace de regarder vos chaussures: FAIT * Cracher du haut d'un immeuble sur les passants: FAIT * Faire un course de caddie de supermarché dans la rue: FAIT * Se prendre un ptit raille de Speed: FAIT * Chasser le canard du lac de Central Park déguisé en homme de cro magnon: MISSION ABANDONNÉE * Faire écouter un ptit morceaux de hardcore à la vieille du palier d'en dessous: FAIT * Apprendre à Quentin les politesses d'usage: IMPOSSIBLE * Faire semblant de s'envoyer en l'air dans une cabine d'essayage d'un magasin pour fille: FAIT
Ils avaient tout fait, TOUT, et là ils se retrouvaient comme deux glands à regarder la télé sans rien y trouver d'intéressant. Qui ça ils ? Bah Quentin et Maël bien sur. Aujourd'hui avait été une journée forte en émotions et maintenant que la liste était terminée il ne savait plus quoi faire. Un gros soupir, semblant sortir des entrailles de la terre, se fraya un chemin entre les lèvres de Maël avachi sur son ami. Tout était calme, trop calme dans cet appartement de NY Road que Maël partageait avec William, qu'il n'avait d'ailleurs pas vu de la journée: c'est louche ! Soit. Les deux jeunes hommes devaient en être là depuis une demi heure au moins. Les jambes en l'air, passées par dessus le dossier du sofa, la tête sur les genoux de Quentin, Maël voyait les images défiler à l'envers sans même essayer d'en comprendre le sens. C'était ennuyeux, trop ennuyeux franchement ! Un second soupir, peut être plus discret, passa le barrage de ses lèvres avant de mourir en un grognement mécontent.
« On s'fait chier ! »
C'est le moins qu'on puisse dire. Dans un effort ultime il finit par se relever pour aller chercher deux bières dans le frigo. Tant qu'a faire autant boire pour oublier. A peine décapsulées, il en posa une devant Quentin avec une petite lueur malicieuse dans les yeux.
« CUL SEC !! »
Il n'attendit certainement pas que l'autre ait capter ce qu'il avait dit pour se mettre à boire sa bière à toute vitesse. Avec une bouteille je vous préviens déjà c'est une opération assez compromise mais soit, la bière finie il reposa peu délicatement la bouteille sur la table basse. Pff qu'est ce qu'il faut pas faire pour mettre un peu d'action hein ! Peut être qu'il aurait dut dire "Celui qui finit sa bière en dernier a gagné" l'action aurait duré plus longtemps... Là il se retrouvait au point de départ c'est à dire avachi sur Quentin. Oui parce que ça avait été plus drôle de se laisser totalement choir SUR le beau brun que de le faire tip top à coté de lui. L'écraser de tout son poids de mouche pour s'amuser si c'est pas désespéré comme délire. Bon bien sur ça ne plut pas à monsieur Klein qui l'éjecta direct. Pff aucun sens de l'humour... Maël, lui, riait d'une telle stupidité, il devait vraiment être à bout d'idée pour s'abaisser à ce genre de conneries puérils. Parce que tous ce qu'ils avaient fait cette aprem, surtout la course de caddie, relevait d'une véritable maturité... bien entendu. De nouveau avachi, sur le sofa cette fois, les yeux rivés sur le poste de télé, Maël était parti dans ses pensées. Qu'est ce qu'il adorait passé sa journée avec Quentin !! Ce type avait le don de l'amuser même juste en fixant la télé comme s'il allait la faire éclater par ses ondes cérébrales. Ça ne remontait pas à si loin, mais cela paraissait si naturel de s'entendre avec Quentin qu'il ne se souvenait même plus comment il avait fait pour laisser ce bonhomme l'approcher. Lui d'un naturel distant ne se souvenait même pas avoir résisté un instant à l'intrusion de Quentin dans son espace vital. D'accord j'exagère on ne vire pas les bonnes habitudes comme ça. C'est viscérale la méfiance chez lui alors il avait bien entendu laisser une certaine distance entre eux au début, d'un point de vue émotionnel et sentimental mais Quentin avait une bonne bouille, lui faire suffisamment confiance que pour qu'il soit promut meilleur ami n'avait pas été aussi difficile que ça l'avait été pour ses potes de Londres. Se sociabiliserait-il ? Faut peut être pas pousser bobonne dans les orties... Ça avait certainement fait enragé Ethan quand celui-ci a apprit que Quentin et lui étaient si...proches, aussi rapidement alors que lui, ptit londonien tentait sa chance avec Maël depuis des années. D'un coté maintenant qu'ils habitaient à des milliers de km l'un de l'autre ses chances de réussite s'étaient trouvées réduites à néant. Quoi qu'il l'appelait super souvent, comme si ça pouvait faire perdurer un lien d'amitié qu'il s'était imaginé aussitôt que Maël lui avait proposer un verre. Tout au plus ça faisait perdurer cette envie de meurtre, s'il y a bien un truc que le jeune Maël exècre ce sont les pots de colle !!! Chassant ce mioche de sa tête d'un ptite grimace grognonne, Maël finit par se relever subitement. Il avait une idée !
« On se fait un Gage Ou Vérité !?! »
Demanda-t-il, limite cria-t-il, en faisant les yeux doux à Quentin genre "Diiiit ouiiii, je m'ennuiiie, diiit ouiii". On chasse l'ennui comme on peut mes amis, la vie étant mal faite...
Code du règlement :
Spoiler:
OK PAR TOFFEE.
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Elliott Maloy le Jeu 4 Nov - 21:16, édité 14 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:19
Histoire :
« Quand papa est partit, maman est devenue papa »
« Tu voudra bien rappeler à ton frère qu'il doit encore vider le lave-vaisselle et faire ses devoirs ? N'oublie pas de... » C'était la même rengaine, toujours. Comme tout les mercredi, jeudi et vendredi, elle donnait ses instructions, toujours les mêmes. Qu'est ce qu'elle détestait travailler de nuit et ,malgré que se soit le cas depuis bien des années, laisser ses fils seuls l'angoissait toujours autant. Elle récitait, toujours les même explications, sans en oublier une seule. « de laisser une lumière allumée quand je vais me coucher, de ne pas ouvrir la porte à qui que se soit, de ne pas toucher aux plaques de cuisson, de fermer correctement le robinet de la baignoire, de ne pas me coucher trop tard et de garder Théo à l'œil... promis. » Comme à chaque fois, il le promettait et jamais il n'avait dérogé à ses promesses. Une moue lassée avait prit place sur le visage du petit garçon qui, au fond, restait amusé d'un tel cirque. Il n'avait plus 4 ans après tout... il venait d'en avoir sept. Les traits tirés par la fatigue et le stress de la jeune maman se détendirent, donnèrent à son visage une expression soudaine d'extrême douceur et surtout de fierté. Dans des gestes moins précipités elle enfila sa veste , prit son sac et se pencha lentement sur son fils. « Je t'aime mon cœur. » ponctua t-elle d'un baiser sur le front du petit brun avant d'enfin passer le seuil. Elle allait finir par être en retard. Elliott referma doucement la porte et tourna difficilement la clé dans la serrure. Il n'aimait pas la voir partir, surtout quand elle avait l'air à ce point exténuée, ça lui faisait mal au cœur et il avait cette sensation dérangeante au creux du ventre. Il apprendra rapidement qu'on appelle ça de la culpabilité et que malheureusement il ne pouvait rien y faire. Pas encore. Quand tu seras grand, comme dirait maman.
Le petit bonhomme dans son pyjama trop grand, retourna s'installer dans le sofa bousillé du salon. Il y resta sans rien faire, silencieux pendant près d'une demi heure. Perdu dans ses pensées. Quand il sera grand... Pour y avoir vécu quasiment toute sa jeune existence, il connaissait le petit appartement dans lequel sa mère, son frère et lui habitait par cœur. Sous la télé, les planches du parquet étaient griffées et se détachaient une à une. Derrière le cadre accroché au mur au dessus du fauteuil en cuir de sa maman, une tâche, énorme. Une tâche d'on ne voulait pas savoir quoi. La peinture de la pièce était fanée, il n'avait jamais vraiment su quelle couleur ça devait être au départ. Aujourd'hui ça ressemblait à un beige foncé, grisâtre. Dans la cuisine, un vieux frigo faisait un bruit abominable, un gargouillis qui lui foutait la trouille quand il était un peu plus petit. Dans le fond de la pièce il y avait trois portes: la salle de bain, la chambre de sa mère et celle qu'il partageait avec Théo, son frère ainé. Celle de leur chambre était d'ailleurs toute cabossée, le budget serré de la petite famille ne permettait pas de juger utile de la changer. Théo s'était défoulé dessus un jour en rentrant de l'école. Il avait surpris des gamins occupés à bousculer son petit frère, le même petit frère qui l'avait empêcher d'en foutre une à chacun de ses morveux. Le même petit frère qui venait désormais voir ce qu'il voulait manger. Le même petit frère qui dans une heure lui rappellerait qu'il avait des devoirs et qui dans deux lui dira d'aller se coucher. Comme maman l'avait demandé. Quand il sera grand, il n'existera plus rien de tous ça. Quand il sera grand il sera scénariste et gagnera de l'argent à profusion. Quand il sera grand, sa maman aura son propre appartement en plein centre de New-York, elle ne travaillera plus le soir.
« A défaut de vous parler de lui, parlons de moi. »
« J'en ai pas ». Ou plutôt il ne le connaissait pas, c'était un peu près pareil au bout du compte. Il n'avait jamais été là. Si peu. Maya n'eut même pas l'air surprise, tout au plus elle avait ce petit air compatissant qu'il exécrait tant. Il n'avait pas besoin de la compassion des gens, pas plus qu'il ne cherchait leur pitié. Au contraire. « Je m'en doutais un peu... je trouvais ça bizarre de ne jamais l'avoir vu, pourtant je suis souvent chez toi. » annonça doucement la demoiselle aux cheveux blonds et aux yeux noisette. Maya était sa meilleure amie, elle connaissait le monde dans lequel Elliott vivait depuis qu'il était petit, depuis treize ans. Ils vivaient à trois dans un appartement minuscule où le seul luxe qu'ils se permettaient était la télévision. Sa mère enchainait les boulots, parfois les plus ingrats, pour que ses deux fils, de deux père différents, ne manquent de rien et puissent aller à l'école. Elle avait d'ailleurs dû se battre avec son ainé pour qu'il continue les cours. Du haut de ses dix-sept ans il avait décidé d'arrêter pour travailler et ainsi l'aider à amélioré leur quotidien. D'après Elliott, il tremperait déjà dans des histoires louches de drogue ou de trafics d'il ne savait quoi. Maya savait tout ça, mais elle n'avait jamais osé posé de question sur le, ou plutôt les, pères des deux garçons. Elle les avait toujours supposé très occupés. « Tu passes ta vie chez moi Maya... » remarqua Elliott avec un sourire moqueur. Ça n'était pas pour lui déplaire, elle était un peu sa seule amie et passer du temps avec elle, était ce qu'il connaissait de plus agréable. Les autres gens de son âge le regardait tous bizarrement, comme s'il venait d'une autre planète. C'était aussi déplaisant que la situation actuelle. Il n'avait pas envie de parler de son père, il n'en avait jamais envie. Il ne l'avait jamais fait, pas même avec Maya. Peut être était-ce d'ailleurs injuste pour la demoiselle qui, elle, avait mordu sur sa chic pour lui avouer qu'elle était atteinte de la maladie d'Huntington et que c'est ce qui avait tué sa mère. Face à une telle révélation il n'avait été que plus admiratif encore de la jeune fille qui était des plus gaies qu'il connaissait. Elle se savait condamnée à finir en hôpital psychiatrique, privée de toute faculté mentale, incapable de se débrouillé seule même pour les gestes les plus simples. Certes, elle avait le temps, mais ça lui pendait au dessus de la tête et l'épée de Damoclès tomberait, tôt ou tard. « Elliott ? Reviens sur terre... » murmura t-elle en le regardant tendrement. Elle aimait le voir dans ses pensées, rêveur, penseur. C'était des airs détachés de tout qui lui allaient tellement bien. Toutefois il semblait plutôt triste tout d'un coup, elle eut peur d'y être pour quelque chose mais avant qu'elle n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, Elliott prit la parole. « Il est partit, j'avais genre quatre mois. C'était un belge que ma mère avait rencontré ici à New-York. Elle en est tombée amoureuse, comme elle l'avait été du père de Théo avant qu'il ne soit renvoyé dans son pays. Elle avait même emménagé avec lui à Bruxelles. J'y suis né et il a dû avoir peur...Apparemment il n'aimait déjà pas beaucoup Théo. Il n'aimait pas les compromis, ne comprenait pas qu'un enfant ça demandait du temps, de l'argent, des sacrifices. T'imagine deux alors... » Plus il racontait, plus son air se renfrognait. Ses yeux avaient viré au bleu orageux et sa voix semblait s'embrumer de colère. Il se sentait con de raconter ça comme si c'était la fin du monde. Encore plus à Maya qui avait des problèmes tellement plus difficiles à gérer. Il se sentait con d'être à ce point tourmenter par la départ d'un débile. Pire que tout il se sentait con devant cette impression que tout semblait aller mieux maintenant qu'il en parlait.
« Quand la terre semble s'arrêter, continue de tourner. »
« Alors la tapette, on se promène !?! » éructa monsieur le capitaine de l'équipe de football. Un garçon qui aurait pu être particulièrement attirant s'il n'avait pas un pois chiche à la place du cerveau. Ce n'était pas dans la nature d'Elliott de cataloguer les gens, encore moins de donner raison aux stéréotypes. Il était la personne certainement la mieux placée pour savoir que l'habit ne fait pas le moine, qu'il ne faut pas se fier aux apparences, qu'on ne juge pas un livre à sa couverture, que tout ce qui brille n'est pas or ou encore que la barbe ne fait pas le philosophe; toutefois ce type, McArthur de son petit nom, était l'exemple le plus parfait du sportif sans un gramme de cervelle. C'était déjà bien s'il ne faisait pas de faute à son prénom. Pour le punir d'une telle stupidité et surtout par peur que ça ne se soit contagieux, Elliott ne répondit rien. Se contentant de continuer à avancer, l'air insolent et confiant. Le théâtre lui apprenait à feindre tellement de chose, c'était dommage que ça ne lui apprenne pas à le ressentir. Il n'était pas à l'aise en la compagnie de ce gros tas de muscle qui avait prit l'habitude de lui taper dessus dans ses mauvais jours. « Je te causse Elichou, une tarlouze de ton genre t'as mangé la langue ? » Il n'a déjà rien pour lui mais en plus il était homophobe à crevé, un des défauts les plus insupportable aux yeux du jeune Elliott. Il gardait le silence, inlassablement, convaincu que cela ne faisait qu'énerver le pitbull à coté de lui. Vu que le rabaisser ne semblait avoir aucun effet sur le jeune comédien, McArthur changea d'angle d'attaque et prit un air inquiétant. « Au fait, tu diras à ton débile de frangin qu'il me doit du fric, beaucoup de fric... ». Mauvaise pioche, rien n'énervait plus un petit Elliott que l'on s'en prenne à son frère. Ses muscles se crispèrent, ses yeux s'assombrir d'une colère silencieuse, son visage se durci imperceptiblement. Peut être trop imperceptiblement, car le prix nobel à ces cotés n'avait absolument rien remarquer de la lueur malsaine flottant dans ses yeux et continuait son monologue, d'une voix de plus en plus grave. « Dit lui qu'il a un mois pour me ramener mon fric sinon je me chargerais de son cas, je jure qu'il ne s'en sortirait pas vivant... » il fut couper dans sa tirade, s'il avait su que c'était de son cas qu'on s'occuperait peut être se serait-il tût.
« C'est vraiment toi ? » demanda la demoiselle à la limite de l'euphorie. « Non ça peut pas être toi, tu ne ferais pas de mal à une mouche... c'est toi ? ». Elle semblait si convaincue de ce qu'elle disait qu'Elliott ne put réprimer un sourire. Elle semblait excitée comme une puce et le sourire déjà énorme qui ornait son beau visage s'agrandit encore plus quand au fond du couloir le sportif le plus coté de l'école s'avançait, l'air embarrassé. Il avait un sacré coquard sur l'œil, son nez était cassé et un pauvre petit strips blanc cachait les deux petits points de suture qu'il avait sur le haut de la pommette. Il n'avait plus très fière allure. Encore plus qu'il se retourna promptement en voyant arrivé le frêle Elliott et son air moqueur ainsi qu'une Maya tout sourire. Il semblait vouloir se faire de plus en plus petit au fur et à mesure que les deux amis approchaient. Ce qui avec sa carrure était aussi ridicule qu'inutile soit dit en passant. Elliott lui aurait adressé la parole en arrivant à sa hauteur, qu'il n'aurait même pas été étonnant de le voir sursauter. Bon d'accord peut être que là j'exagère... Personne n'avait jamais vraiment su qui avait mis l'athlète dans cet état, les rumeurs couraient et si l'intéressé n'avait jamais démentit et encore moins approuvé ces rumeurs, il se retrouva catapulté au rang des curiosités convoitées et Elliott n'était pas certain d'aimer sa nouvelle notoriété...
« J'aime l'ironie, c'est une façon positive de dire tout ce qu'on connait de négatif »
« Hey Maloy ! » Il ne savait donc pas parler comme tout le monde ? Appeler les gens par leurs prénoms. C'est à croire qu'il ne les connaissait pas. C'était aussi à croire qu'il ne pouvait pas le lâcher plus d'une seconde. Il était partout !!! Derrière lui dans les couloirs de l'université, dans le fond de la salle de théâtre, au coin de la rue de chez lui et pire que tout, il était dans ses pensées. Tout le temps. Tel un parasite, il squattait la moindre petite place dans ses pensées. C'était presque si Elliott n'avait pas prit la résolution de ne plus penser. S'il ne pensait plus il ne serait plus dans sa tête. Pour ce qui était du cœur par contre c'était déjà trop tard. Quentin avait conquis sa place à coup de sourire arrogants, de remarques assassines et de présences indifférentes. Elliott n'avait eu le temps de s'en rendre compte que le français l'aliénait complètement. Enflammait ses sens d'un regard, marquait sa peau eu fer rouge d'un baiser, brisait ses défenses d'une caresse. Il l'avait précipité dans sa chute, dans sa course effrénée à la souffrance. Car un jour, il est partit. Il avait disparu de la circulation, c'était comme s'il n'avait jamais existé. Bouddha seul savait à ce moment là à quel point Elliott s'était sentit trahi et abandonné et ,paradoxalement, à quel point il aurait tout donner pour être avec lui, où qu'il fut. Bouddha seul, car le comédien s'évertuait à paraitre totalement indifférent face à se départ inopiné. Lui qui avait fuis les relations amoureuses avait été tenté et maintenant la même scène désagréable se jouait malgré lui, il était une fois de plus tombé dans le panneaux. Aujourd'hui il avait continuer sur sa lancée, allant d'erreur en erreur. Il avait refait une place à Quentin, une énorme place. Une trop grande place. Le temps de quelques mois après le retour du français il avait comme vécu dans sa bulle, avec lui et personne d'autre. Coupé de tout, il espérait une fois de plus ne pas se tromper. Si l'homme est doté d'une faculté d'apprentissage pourquoi est ce que certains arrivent à commettre toujours les même erreurs. Cette fois c'était lui, Quentin le détesterait certainement mais cette fois c'était à lui de partir. Il ne pouvait plus, il s'était cru plus fort aux cotés du français, mais il n'était en réalité que plus faible il s'épuisait à faire en sorte que ça marche. Peut être que ça ne devait pas marcher, ils n'étaient peut être pas faits pour être ensemble. C'était tout ce qui lui tournait dans la tête. Depuis des heures il ressassait ses peut être et pas même l'avion perdant de l'altitude ne le fit sortir de ses sombres pensées « Nous arriverons bientôt à Zaventem, l'avion amorce son atterrissage nous vous demandons donc de retrouver vos places et de boucler vos ceinture. Nous espérons que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie, il est dix-huit heure et la température au sol est de douze degré. Passez une bonne soirée. » Si on lui avait dit qu'un jour il serrait revenu vivre à Bruxelles, il n'y aurait jamais cru.
« L'acoolique est celui qui pense qu'un verre de vodka à le pouvoir d'effacer la culpabilité. Un type sobre c'est juste un alcoolique qui n'a pas l'âge de boire. »
Rien ne s'arrangeait, pas même par des milliers de kilomètre. Dans son petit appartement en banlieue bruxelloise, Elliott, qu'on n'hésitait jamais à qualifier de garçon mesuré, intelligent, responsable et mûre pour son âge, avait la gueule de bois. Depuis son arrivée c'était comme s'il vivait enfin sa crise d'adolescence. Peut être était-ce même pire que les habituelles crises d'adolescent. Il avait déjà dix-neuf ans et il n'avait plus personne pour lui dire ce qu'il avait à faire. Évidemment que c'était partit en vrille. Le rat de bibliothèque s'était transformé en ces pathétiques jeunes gens que vous voyez déambuler difficilement à quatre ou cinq heure du matin, sortants d'une quelconque discothèque. L'argent qu'il se faisait en travaillant chez l'imprimeur au bout de sa rue lui servait en partie à payer son petit loyer, le reste passait dans les sorties, les cigarettes, l'alcool et la salle de sport. En à peine quatre mois, il était méconnaissable. Il avait arrêté ses études, il fumait démesurément, il sortait quasiment tout le soirs, cherchait constamment la merde, envoyait se faire foutre tout et tout le monde. Il ne restait plus qu'à espérer que la mutation n'était pas définitive et qu'il finirait par reprendre pied dans le monde qui était sien mais qu'il essayait désespérément de fuir. En attendant que le miracle arrive quelqu'un sonnait à sa porte. « Elliott, ouvre nom de dieu, j'ai du scotch! ». Un rire rauque résonna dans la pièce, si en plus on le prenait par les sentiments... L'incriminé tituba jusqu'à sa porte, pas totalement désaoulé de la veille. « Il à quel âge ton scotch Thomas ? » cria le jeune brun à son homologue derrière la porte, comme si la réponse était le mot de passe pour entrer. Il avait mal à la tête et plutôt que qu'aller chercher une, voir deux, aspirines, se remettre à boire était un remède qui lui plaisait pas mal. « Ce qu'il faut... au moins ». Mot de passe correct. Il n'avait suffit que d'un coup d'œil à son invité pour qu'Elliott remarque que ce dernier était dans le même état que lui. Cette constatation le fit sourire. Il rejoignit son ami sur le canapé d'une démarche peu vigoureuse, se frictionnant le visage comme si ça aurait suffit à lui rendre un air plus ou moins réveillé. C'était pas ce qu'il lui fallait, ce qu'il lui fallait Thomas le lui tendit avec un grand sourire. « Bon ok, j'ai mentit pour le scotch mais un joint c'est bien aussi non ? ». « On est deux et t'as qu'un seul pètch à me proposer !?! Pffff, heureusement que je suis là ». Quelques mois auparavant, il aurait certainement souligné la stupidité de cette remarque. Il était chez lui, sa présence était donc quelque chose de parfaitement normal et non pas d'heureux. Aujourd'hui il avait bêtement rigolé, comme l'aurait fait n'importe quel mec bourré, et était parti chercher une ou deux bouteilles. Elles étaient toutes entamées, certaines étaient même déjà vides, il choisi les trois plus remplies. « J&B, Absolut Vodka Poire et Martini. » Énuméra t-il joyeusement en se laissant tomber avec ses trouvailles aux cotés de Thomas, lui subtilisant au passage son précieux joint. « Je ne tenterai même pas les mélange des trois si j'étais toi... tu ne le tiendrais pas. » Annonça t-il en riant, une lueur de défi dans ses grands yeux chocolats. Des yeux qui avaient ensorcelé Elliott au premier regard, il n'osait même pas s'avouer pourquoi. Expirant lentement une fumé blanchâtre, l'intello en crise ne pu s'empêcher un sourire arrogant. Il tira une nouvelle fois sur la "cigarette améliorée", la rendit à son propriétaire premier et se leva une nouvelle fois. Aucun doute sur ce qu'il allait faire. A force, il tenait l'alcool de mieux en mieux et il comptait bien le prouver. Dans le silence presque religieux de la pièce, il revint avec deux verres et entama de mélanger un peu des trois boissons dans chacun d'eux. « Tu seras mort avant moi... » ria-t-il en tendant son verre à Thomas qui le saisit sans hésitations aucune. A la une, à la deux, d'un regard entendu, ils levèrent leurs verres. Encore une fois.
Cela devait faire deux bonnes heures que les deux bienheureux cuvaient, aucun des deux ne tenaient vraiment debout. En fait ils étaient carrément affalés au sol, riant sans raison apparente. Le mélange en effet était mal passé pour tout les deux, ils avaient alors décidé de boire chaque boisson séparément ce qui n'arrangeait rien à leur état au moment de la décuve. S'ils décuvaient en fait. Parmi leurs rires d'abrutis, la sonnerie d'un téléphone se fit entendre. Personne n'était en état d'y répondre et personne ne voulait y répondre. En fait cela faisait près d'une semaine qu'Elliott ne répondait plus au téléphone. Il envoyait de temps en temps un message à son frère pour lui dire qu'il ne devait pas s'inquiéter. C'était le seul contact qu'il avait encore avec celui qui avait longtemps été son modèle. Le répondeur se mit en marche et un bip retendit comme la ponctuation à une nouvelle blague salace de Thomas. Une voix sanglotante suivi, difficilement, comme si elle avait hésité. « Elliott, c'est maman. Rappelle moi dès que possible, c'est à propos de Maya. Elle ne va pas bien. » La voix s'était tu et Elliott n'avait jamais rappeler. Il avait toujours eu une règle: ne rien regretter... Un mois était passé depuis ce jour là, lorsqu'il daigna enfin décrocher aux appels incessant de sa mère il apprit que Maya, sa Maya, sa meilleure amie à qui il avait promis d'être présent à jamais, s'était suicidée. Elle n'avait que vingt-deux ans, mais les premiers symptôme de sa maladie étaient apparus avec une rare violence. Elle avait sauté du haut de son immeuble, n'ayant plus la force de se battre. Et lui, il était déchiré, tellement déchiré qu'il se contenta de raccrocher. On lui aurait dit qu'il y aurait une brocante dans sa rue que ça lui aurait fait le même effet. Dans son monde, il avait plaqué Thomas contre un mur et l'avait déshabiller sans plus de ménagement, un sourire pervers aux lèvres. « Tu sais Elliott, si je pouvais choisir ma façon de mourir, j'aimerais me jeter dans le vide. Savoir ce que ça fait de se sentir totalement libre. » avait-elle un jour dit, à ce moment là ça n'avait inquiété personne. Pas même lui.
« Pour éviter le mur faudrait-il encore ouvrir les yeux et le voir arriver...»
« Bienvenu à la maison mon cœur ! » Elle lui ouvrait les bras et lui souriait comme si sa vie en dépendait. C'était comme si cette dernière longue année n'avait pas existé. Elle avait grand cœur, peut être était-il même trop grand. Et puis c'était son fils, quelles que soient les erreurs qu'il avait pu commettre, c'était toujours son petit garçon. Elle avait retrouver l'endroit où il vivait et avait fait le voyage de New-York pour le revoir. Lorsqu'il lui avait ouvert la porte, l'œil vitreux, le visage pâle et parsemé d'une barbe de trois jours, elle avait un instant douté que ce grand gaillard soit réellement Elliott. Elle était resté cinq jours. Trois jours pendant lesquels elle s'était occupé de lui comme s'il était revenus à ses quatre ans. Elle lui avait réapprit à vivre plus ou moins correctement et avait silencieusement espéré, qu'il continuerait sur sa lancé une fois qu'elle serait partie. Elle aurait aimé rester, mais de l'autre coté de l'atlantique son deuxième fils avait lui aussi besoin d'elle. Il était entré en cure de désintoxication. Ça semblait marcher, malgré les difficultés du sevrage, Théo semblait aller mieux de jour en jour. Elle croisait les doigts pour que son petit frère suive son exemple. Elle n'avait pas espéré en vain. A son départ tout n'avait pas repris sa place, mais avec le temps Elliott était redevenu lui même. Ou presque. Sa chute avait laissé des traces, forcément, mais pas qu'en négatif. Il avait fait le point sur un tas de choses. Tout d'abord il avait arrêté de douté de sa capacité à mener à bien ses projets. Ensuite il est homosexuel c'est un fait et il n'était plus question de se dire bisexuel pour avoir encore la possibilité d'en douter. Troisièmement il n'avait aucunement besoin d'être au top tout le temps, il avait lui aussi ses failles et il était temps qu'il fasse avec. Quatrièmement, il avait essayer mais c'était peine perdue. Oublier Quentin lui était impossible, il l'avait dans la peau et l'avait perdu. Quitte à n'avoir aucune vie sentimentale, il ne se sentait de toute façon incapable d'aimer quelqu'un d'autre. Pour finir, jamais plus il n'oubliait d'où il venait... « Tu te rappelles ce que je t'avais dit quand on était petit ? Quand tu seras grand petit frère, si t'es plus grand que moi je te démolis. Il va falloir que je te casse la gueule maintenant... » En voyant la carrure du frangin, plus d'un aurait foutu le camp face à cette fausse menace, mais pas Elliott. Il avait fini de s'enfuir. Il était de retour chez lui et ça lui allait bien.
Dernière édition par Elliott Maloy le Dim 24 Oct - 13:25, édité 5 fois
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:36
Bienvenue à toi
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:38
Re bienvenue !! C'est Quentinou qui va être content XD
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:42
iiiiiiiiiiiiih
Rebienvenue *o* Tiens le en laisse ton Quentin hein (même si je sens que ça va pas s'arranger tout de suite le petit couple Quentin&Elliott (a)) Bref, pressée de lire vos Rp à nouveau ♥
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:53
Bienvenuuue !
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:56
Re-bienvenuuueee
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 19:58
Bienvenue & Bonne chance pour la suite.
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 20:02
Bienvenuuuuee.
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 20:13
Merci à tous =)
RE COUCOU LES PTITS LOUPS !!! **happy de retrouver du monde** Je compte sur vous pour vous chuter hein, voir combien de temps Riri mettra pour remarquer que je suis de nouveau là... =P
En tout cas merci les amours
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 20:30
CHERIE !!!! ou plutôt hm, chéri ! ♥ je t'aime mais ça tu le savais déja, je t'aime puissance mille !!!!! RE BIENVENUUUUE !!!! tu gères la fougère fille ♥
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 20:49
Re-bienvenue
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 20:59
Bienvenue sur NYCL :breane:
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 21:05
HONEYYYYY !!! :colleserre: Je t'aime puissance univers !!! *mouahahahaha* T'assure de la pelure !! ♥
Merci mes demoiselles =)
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 23:48
AIE AIE Alexandre Evans Bienvenue tout de même! Bon choix de Vava!
Et, Bon jeu parmi nous! =)
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Jeu 21 Oct - 23:51
T'es de retour, renarde des bois enchantés
Je ne fais point partie de ces deux/trois personnes qui t'ont convaincus hein, cela va de soit. Nan, yé soui LA personne qui a réussi à trouver les bons arguments. Que veux-tu, on est doué, ou pas.
*C'bon je sors je sors =o=*
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Ven 22 Oct - 20:03
Merci monsieur (J'aime beaucoup ton avatar *bave* et le prénom est over cool aussi !!!)
Aaaaaaaah une pétasse blonde !! Oh mais attendez.... Mon panda libanais !!!! Yé suis de retour comme la Team Rocket et c'est cool !!
** La suis en sautillant **
EDIT= Voila j'ai fini, je pense =D
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Sam 23 Oct - 15:35
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Sam 23 Oct - 16:10
Welcome on New York City Life Passe de bon moment parmi nous & amuse toi bien
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Sam 23 Oct - 16:59
Merci à tout les deux, c'est bien gentil
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Sam 23 Oct - 23:56
Re-bienvenue.
Je vais seulement te demander, pour l'histoire, de remettre le texte de façon "normale", sans les codes ajoutés. J'arrive pas à lire du blanc sur un fond foncé, ça me tue les yeux. x) Donc me restera que l'histoire à lire quand ce sera fait.
En attendant je valide le code du règlement.
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Dim 24 Oct - 13:28
Mercii
Blanc sur fond foncé O_o Gosh ça donnait pas du tout ça sur mon pc O_o ! Pas de soucis j'ai changé, des yeux c'est important je ne voudrais pas t'en priver x)
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Dim 24 Oct - 13:31
wééélcome
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Dim 24 Oct - 17:40
Merciii
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais. Dim 24 Oct - 17:57
re-bienvenue ! je me souviens de toi, on avait faillit avoir un super lien quand j'avais encore mon perso d'anthéa (taylor warren) il y a très longtemps, ahah.
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Sujet: Re: [FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais.
[FINI] em ♣ le jour où t'auras un titre meilleur que le mien n'est pas encore arrivé et tu le sais.