Les musées, comme les bibliothèques ou le studio de danse étaient des endroits sacrée pour Roxanne et son esprit qui adorait apprendre de nouvelles choses dans le calme. Les gens qui s'exclamaient autour d'elle sur la beauté de telle ou telle oeuvre commençait à lui tapper sur les nerfs et elle n,avait qu'une seule envie: leur sauter à la gorge et leur crier de se la fermer... sauf qu'en faisant ça elle dérangeait elle aussi et si il y avait bien une chose qu'elle détestait c'était d'attirer l'attention pour les mauvaises raison. Elle se contenta donc de les ignorer et de se concentrer dans la peinture en face d'elle.

Roxy était une personne très artistique, elle chantait, dansait et jouait, mais la peinture ça la dépassait. Surtout l'art moderne et abstrait. Étant, toutefois, une personne assez déterminée, elle s'était mise au défi d'essayer de comprendre elle même ce que les gens y voyait, comment ils pouvaient être touchés par des carrés de couleurs ou des points noirs sur un fond blanc. Parce que franchement, sa petite cousine Éléonore de 5 ans faisait des dessins plus colorés et réaliste que ce qu'elle voyait présentement.

Après 15 minutes à observer des toiles qu'elle ne comprenait pas plus que quand elle est entrée, Roxanne décida qu'elle changerait de salle. Suivant le troupeau d'amateur devant elle, la jeune femme arriva comme par enchantement devant une toile représentant une grande et gracieuse ballerine. Pendant un moment, elle s'imagina être ce dessin et elle se sentit omnubilée par lui. Pendant une minute qui parut comme une éternité, elle resta fixée devant la peinture jusqu'à ce qu'un passant l'accroche et Roxanne qui avait habituellement un excellent équilibre se sentit basculer en avant. Par réflexe elle atrappa la première chose que sa main atteignit. Malheureusement, ce fut un jeune homme qui, sans doute surpris par cette chute, bascula avec la jeune femme. Elle qui ne voulait pas attirer l'attention, la voila maintenant étendu sur le sol d'un musée écrasée par un parfait inconnu...

«Je suis, vraiment, sincèrement, complètement désolée de cet... inconvénient. Je ne sais pas pour quoi je vous ai aggripé je--» se mit-elle à babiller comme elle le faisait si souvent quand elle était mal à l,aide, intimidée ou stressée... ou les trois....

Ok by Loan ♥