Mayu était du genre a ne pas pardonner facilement, et il y a bien une raison pour cela. Le pardon est un simple mot qu'on peut sortir n'importe quand sans le penser vraiment. Bien sur, qu'elle l'a déjà sortit sans le pensé, c'est tellement facile de le dire pour se faire oublier. Nan, il faut aussi le montrer d'une certaine façon du genre, aller dans un endroit qu'on ne peut pas supporter, juste pour se faire pardonner. Bien sur, il n'y a pas d'histoire d'esclave pour se faire pardonner, ce serait vraiment du n'importe quoi. Si tout le monde devait se faire pardonner, cela ne servirait à rien. On serait tous l'esclave de quelqu'un. Chaque habitant de cette planète à déjà bousillé une partie de la terre, alors être esclave à quelqu'un du n'importe quoi. Mayu n'accepterait surement que quelqu'un soit à quatre pattes devant elle. Après avoir dit ce qu'elle pensait assez gentiment à Michio, elle s'assit sur la chaise juste en face de lui. Mais c'est assez bizarre, il est assez loin d'elle. Aurait-il peur que le pied de Mayu atérit sur son jolie popotin ? Il n'y a aucun problème la dessus, Mayu n'est en aucun cas violente avec son meilleur ami et ses amis les plus proches. Cela ne lui servirait à rien, et puis elle risquerait de les perdre. Elle a déjà perdu la mémoires, ce n'est pas pour perdre ses amis.

_ « Hum, j'avoue que j'ai pas assuré cette semaine... j'aurais bien voulu t'envoyer un message mais j'ai vraiment pas eu le temps. Je me suis noyé sous le travail et j'ai pas eu une minute pour moi. T'es d'ailleurs pas la première à m'engueuler. Vous avez toutes les deux raison, c'est clair mais voilà. Et c'est pas tant que je suis surpris de te voir débarquer ici comme ça, c'est que je m'y attendais pas tout de suite. J'étais un peu perdu dans mes pensées en fait. »

Mayu s'en doutait un peu que c'était à cause du travail, qu'il sait enterré dans sa chambre. Cela ne pouvait qu'être cela, sinon il aurait donné des nouvelles à sa meilleure amie. Mayu ne se plaignait pas du faite qu'il soit trop bosseur, c'est grâce à cela qu'elle est maintenant aussi proche de lui. Elle ne peut donc pas lui en vouloir, mais ce n'est pas pour cela qu'il échappera à cette soirée en sa compagnie. Une semaine sans le voir, elle veut sa soirée à tout prit qu'il le veuille ou non. La deuxième personne devait surement être Yukari, ils sont vraiment très proche lui et elle, cela ne dérange pas Mayu mais elle a quand même eu des nouvelles avant elle. Mayu possessive, pire que cela si elle venait à perdre son frère ou encore son meilleur ami. Elle serait surement complètement perdu et ne saurait que faire.

_ « Cela ne pouvait qu'être pour le travail, je te connais plus que tu ne le crois tu sais. Je n'ai pas à tant vouloir, c'est grâce à ton côté bosseur que je te connais aussi bien. Mais cette soirée, tu la passeras avec moi. Et ne fait pas comme si cela, te déplait. Tu ne peux pas résister à me dire oui. »

Dit-elle en souriant, Michio n'a jamais su dire non à Mayu et elle non plus d'ailleurs. Mais elle joue plus avec les sentiments que lui, ce qui l'a fait gagner à chaque fois. Quand elle veut quelques choses, il suffit qu'elle lui fasse ses yeux de chat pour qu'il lui dise oui. N'est ce pas magnifique, mais Mayu n'en profite pas vraiment. Elle le fait que quand elle sait qu'il dira non, ce qui veut dire assez souvent. Il s'éloigna un peu plus d'elle, elle leva les yeux au ciel avant de se poser à côté de lui sur son lit. Elle lui déposa un gros bisous sur la joue, pour lui montrer qu'elle l'aimait très fort et qu'elle ne lui en voulait pas vraiment.

_ « J'ai envi de dire que j'ai pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? Bon, ne me fais pas plus attendre : tu me réserves quoi comme atrocités cette fois ? T.T »

Mayu eut un petit sourire satisfait sur les lèvres, pour une fois elle n'eut pas eut la chance de sortir ses yeux de chaton pour qu'il accepte. Puisqu'il savait qu'il n'avait pas le choix de toute façon, toutes les filles rêveraient de l'avoir comme meilleur ami, mais Mayu a eut la chance de l'avoir en première. Elle pencha la tête sur le côté et regardait Michio dans les yeux, après quelques minutes. Mayu vut qu'il avait compris ou elle voulait aller. Cela ne va sans doute pas lui plaire, mais à la guerre comme à la guerre. Mayu lui fit un grand sourire, qu'est ce qu'elle était fière d'elle.

_ « Attends... Mayumi, tu ne comptes quand même pas me faire aller en boîte ce soir ?! Si c'est ça, je vais rester scotché à mon lit, je te préviens ! Je veux bien me faire pardonner mais là, t'es sadique... »

Mayu le regardait en souriant, elle hocha la tête doucement pour lui faire encore plus comprendre. Mayu une sadique, nan juste un petit peu et ce côté là est réservé exclusivement à son chère Yoyo d'amour. Elle se leva d'un bond avant de marcher vite vers l'armoir de Michio, elle l'ouvrit et regarda ses fringues. Comme si il allait aller en boîte habilél comme il l'était. Il rêve, Mayu est une folle de la mode enfin elle aimait quand ses proches étaient bien habillé. Avec Shinichi, elle n'a jamais eu de problème. Mais elle adorait choisir les fringues de Michio, c'est en quelques sortes sa poupée mannequin.

_ « Essaie de rester scotché sur ton lit et on va voir ce qu'il t'arrivera quand je t'aurais fait sortir de force. Tu ne peux pas me dire non, Yoyo. Tu dois passer la soirée avec moi, comme tu l'as dit tant tôt tu n'as pas le choix. Aller lève ton popotin de ton lit et vient mettre ses vêtements.... Aller debout ! »

Dit-elle en déposant les affaires sur le lit, elle s'approcha de lui et lui tira le bras pour que celui-ci se lève. Elle le poussa vers la salle de bain et prenant, les vêtements au passage. Elle le poussa dans la salle de bain et lui balança les vêtements dans la figure. Puis referma la porte avec douceur. Avant de soupirer de soulagement, elle avait réussi à le faire bouger du lit. Elle en a de la chance car d'habitude, elle aurait du se battre avec lui pour qu'il se lève. Il l'a sans doute pas vu venir.

_ « Et tu ne restes pas trois ans dans la salle de bain, sinon tu serais vraiment pire qu'une fillette. Yoyo de plus je saurais obligé de t'habiller, si tu ne sors pas avec les vêtements que je t'ai donné... Et tu sais très bien que j'en suis capable. »

Bien sur qu'elle en était capable, nan elle est pas folle. Elle sait juste ce qu'elle veut et Michio doit se faire pardonner pour son absence de la semaine, alors autant qu'il se fasse pardonner en beauté. Rien ne vaut une soirée en boîte en compagnie de son meilleur ami... Sauf peut-être un concour de danse...