"Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que j’en rajoute." de Tom dans (500) days of summer
Signe(s) Particulier(s)
Juno déteste tout ce qui est tatouage et piercing. Elle les as en horreur. Alors bien entendu, elle n'en a aucun. Par contre, elle a une charmante cicatrice en forme d'éclair sur son genou droit du à une chute de vélo lorsqu'elle était petite.
Orientation Sexuelle
Juno est hétérosexuelle. Elle n'a jamais eu de période de doute vis-à-vis de son orientation. Elle n'a jamais été intéressée par les filles qu'elle juge trop superficielles et inintéressantes. Les hommes lui suffisent amplement et la pasionnent.
JUNO HILDEBRANT
Physique & Caractère
Apparence & Style: Juno n'a jamais été une belle blonde aux formes indécentes, ça c'est sûr, et elle ne le sera jamais. En fait, lorsqu'on croise la jolie rousse dans la rue, on se dit souvent que dans sa banalité, elle est très charmante. Effectivement, charmante est le mot. Souvent vêtue d'habits colorés, elle déborde de joie de vivre et de fraîcheur ce que les passants apprécient car ils sont nombreux à lui faire remarquer qu'elle est rayonnante. Petite rousse aux yeux bleus-verts, elle n'a jamais été tentée de se teindre les cheveux, elle adore cette couleur, n'écoutant pas tout ce qu'on peut dire sur les roux. Petite, elle l'est, car elle ne mesure qu'1m63. Cela reste encore dans la moyenne, elle a des amies bien plus petite qu'elle. Et puis, elle est du genre à dire que tout ce qui est petit est mignon. Juno possède un tas de tâches de rousseurs sur le nez, ce qui lui donne un côté mutin et taquin. Elle a un tic : elle fronce sans cesse le nez quand elle n'est pas contente. Juno ne s'est jamais plaint de son physique, elle sait qu'elle n'est pas laide mais qu'elle est aussi loin de ressembler à une mannequin, ce qui lui va totalement ! Elle a des formes, là où il faut, au moins ! Elle déteste les mannequins, et n'a jamais rêvé de leur ressembler. Côté vestimentaire, Juno, c'est plus jean et vieux tee-shirt de groupes de rock ou alors, robe liberty. Elle n'est pas habituée aux talons hauts et lorsqu'elle doit se trimbaler avec, elle ne se sent pas du tout à l'aise. Bref, Juno, c'est pas vraiment la new-yorkaise typique.
Caractère:« Elle va te rendre folle, c'est tout. Elle et son caractère de chien. » Juno est une vraie caractérielle. Avec elle, pas de demi-mesure, ça non ! Indépendante, elle ne supporte pas qu'on la prive de ses libertés et elle rêve d'un autre monde que celui dans lequel elle vit. D'ailleurs, c'est un grand défaut qu'elle a : elle est bien trop rêveuse et idéaliste. Elle rêve d'un monde meilleur et d'une société moins superficielle. Elle ne se rend pas compte que cela n'est pas vraiment réalisable. D'ailleurs, Juno est bien trop têtue pour abandonner cette idée de monde plus beau. Une vraie tête de mûle lorsqu'elle s'y met, elle aime avoir raison et le revendiquer. Il est rare qu'elle lâche son idée de départ, même si elle finit par se rendre compte qu'elle a tord. Cela fait le charme de Juno, car bien que têtue, cela la rend attachante et amusante, surtout lorsqu'elle fait sa petite moue pour montrer qu'elle n'est pas contente. Aventurière, Juno est le genre de fille à vouloir partir avec un sac sur le dos sans dire au revoir. D'ailleurs, elle l'a déjà fait, pendant un an. Sociable, elle n'a pourtant pas énormément d'amis car elle ne prend pas la peine de donner de ses nouvelles. Elle fait plein de rencontres mais les perds aussitôt car elle n'appelle pas, n'envoie pas de sms. Pourtant, Juno, c'est pas le genre de fille qu'on oublie. Bien au contraire. Avec son tempérament de feu, Juno se fait souvent rapidement repérée. Dotée d'une répartie hors du commun, elle sort souvent vainqueur des joutes verbales entre amis. Elle déteste ne pas avoir le dernier mot ou se faire ridiculiser. Très moqueuse, elle adore envoyer les petites filles riches sur les roses. D'ailleurs, bien que la jeune femme soit très riche, de par son père, elle veut être autonome et ne pas dépendre de son argent, c'est pourquoi elle a obtenu un emploi de serveuse. Souriante et drôle, elle n'est pas la dernière à vouloir s'amuser et boire une bonne bière entre amis. A la limite d'être un garçon manqué, elle plaît pourtant beaucoup aux hommes de par son naturel et sa spontanéité.
Behind the computer
Prénom: c'est un secret, héhé. Âge : 21 ans, bientôt 22, dans cinq jours. Avatar choisi : EMMA-fucking-STONE Comment as-tu connu ce forum ? : Sur le référencement de forumactif. Vous avez la classe. Ton avis (design, contexte, ...) : Mon dieu, mais cette version du forum, elle détonne. Déjà, j'ai failli faire une crise cardiaque en voyant Andrew Garfield en grand sur mon ordinateur. Bref, je vous aime déjà, bande de mignons. Présence sur le forum : je dirais 4j/7j. Autre(s) compte(s) : pas pour le moment Exemple de RP :
Spoiler:
Je suis folle. Irrémédiablement folle. Je m'en rends compte, mais je n'y peux rien. Ce matin, dans la salle d'attente du psychologue, Rochelle est revenue. C'est ainsi que je me suis présentée à ce jeune homme qui venait pour ses problèmes de drogues. Il m'a trouvé géniale & m'a dit qu'il ne comprenait pas ce que j'avais à faire chez un psychologue. S'il savait. Oh mon Dieu, s'il savait. Que je ne m'appelle pas Rochelle mais Javotte, que je ne suis pas équilibrée, mais plutôt totalement maboul. S'il avait su tout cela, il aurait certainement pris peur, comme beaucoup. D'ailleurs, il ne m'aurait pas lancé ce regard adorable qu'il m'avait accordé avant d'entrer dans le cabinet du psy. Ce regard qui avait eu sur moi un effet apaisant, qui m'avait fait de sentir bien, heureuse, censée. Je ne suis pas totalement folle, vu que j'ai conscience que quelque chose ne tourne pas rond chez moi. J'ai espoir qu'un jour Rochelle disparaisse de ma vie, que cette double identité que je m'invente ne soit qu'un vieux souvenir. Car quand je le veux, je peux me montrer plutôt normale. Après ma consultation, qui dura comme d'habitude près d'une heure, j'étais partie m'acheter un sandwich et j'avais fini par le manger tranquillement dans le parc. C'était un endroit qui me faisait me sentir vivante, moi-même. C'était une sensation agréable comme si dans ce parc, je n'avais plus besoin de revêtir le déguisement de Rochelle, que je pouvais être moi, juste Javotte. Malheureusement, le temps où j'étais indépendante & simplement Javotte était bien loin. Depuis que je dépendais financièrement de mes parents, que je n'étais pas capable de garder un boulot plus de deux mois, pareil du côté des petits amis,... je perdais la tête. Même ma meilleure amie avait du mal à me reconnaître parfois, tellement mes yeux sont cernés parce que je ne dors plus. « Tu devrais dormir. » me disait-elle, comme si ça paraissait si simple. Parfois, j'avais l'impression qu'elle était bien trop immature pour comprendre ce qui m'arrivait.
J'avais ensuite continué mon bonhomme de chemin. Une fois rassasiée, je m'étais rendue chez mon patron, l'une des plus grandes chaînes de restauration rapide au monde. J'avais revêtu mon habit de lumière, c'est à dire un magnifique costume de hamburger. Je n'avais honte de rien. Après tout, c'était le boulot le mieux payé dans le coin. Du moins, le boulot le mieux payé & que je n'ai pas déjà essayé. Pendant deux heures, je vantais les mérites de ces hamburgers qui font grossir, me faisant embêter par les gamins qui passaient par là & qui n'hésitaient pas à me bousculer ou me jeter ce qu'ils avaient sous la main. Quel métier ingrat, j'vous jure. Au bout de deux heures, ce fut ma pause, jusqu'au soir. Tant mieux, je commençais à crever de chaud sous ce costume. Qu'allais-je faire jusqu'à ce soir ? Faire la fête avec mes rares amis ? Oublions, je recommence à bosser dans trois heures. Lire un roman ? Niet, je n'ai pas la patience aujourd'hui ? Un petit tour chez mon disquaire favori peut-être ? Oh oui, quelle excellente idée !
Un petit tour à pied dans les rues des Hamptons me conduit rapidement sur la septième avenue. Un endroit bondé de monde dans lequel je ne suis pas particulièrement à l'aise. Il faut dire que la foule et moi, nous ne sommes pas de grandes amies. Je jetais donc un regard en biais au rare passants qui croisaient mes grands yeux bleus. Depuis quelques temps, je n'avais plus confiance en moi, allez savoir pourquoi. Peut-être que Rochelle, ma double identité, s'amusait à me faire sentir inférieure à elle. N'empêche qu'à chaque fois que je croisais un regard, je baissais les yeux. Désespérant. Je fus plus à l'aise une fois entrée dans la grande tour. Peut-être parce que je savais que dans quelques étages, j'allais arriver à mon magasin favori. J'allais m'apprêter à prendre l'escalier lorsque je vis la porte de l'ascenseur ouverte. Je m'élançais, me glissais rapidement dans l'ascenseur et me collait à la paroi glacée. D'un regard, je reconnus l'homme qui était à mes côtés. Il ne m'aimait pas, ça se sentait. J'aurais pu dire bonjour, ça aurait été poli, mais là, je préférais m'abstenir. Je m'éclaircis juste la gorge légèrement. J'avais pu croiser le regard du jeune homme quelques secondes et je sentais tout l'énervement qu'il avait envers moi. Je ne savais pas pourquoi, mais il devait, comme beaucoup d'autres, avoir entendu des tas de rumeurs à mon sujet. Il trifouillait son portable, tandis que moi, je regardais les numéros des étages s'afficher dans l'ascenseur. Six était mon numéro porte-bonheur. D'ailleurs, je fronçais les sourcils en voyant que ce numéro restait affiché plus longtemps. Une légère secousse se fit ressentir, tandis que mon voisin lançait un « ET MERDE ! » agaçé. Il ne me jeta pas un regard. J'haussai les épaules, comme pour prouver que je n'y étais pour rien. Puis, je passais doucement une main dans mes cheveux, avant de dire à mon tour : « Je crois bien que nous sommes bloqués. Ca ne sert à rien de s'énerver. » Ma voix était douce, calme, volontairement apaisante. Presque lunaire en fait. Vous voyez Luna dans Harry Potter ? C'est tout à fait cela. Mes grands yeux ouverts, je fixe le jeune homme, n'attendant pas spécialement une réponse, mais juste un regard. Je ne suis pas stressée, rien. Je n'ai jamais pensé que je mourrais dans un ascenseur.
Dernière édition par Juno Hildebrant le Lun 27 Déc - 0:28, édité 16 fois
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 20:44
L'histoire
« Dis pas de mal des cochons, ils valent mieux que la plupart des gens. » — Léon.
« Sérieusement, Juno ? Vivre d'amour, d'eau fraiche et de fraises tagada ? Sérieusement ? » Le jeune homme qui faisait face à Juno se retenait d'exploser de rire. Juno, quant à elle, fêtait ses seize ans et n'avait pas vraiment la tête à rire. Si bien qu'elle donna un grand coup dans le bras de son ami : « Te fous pas moi. Je vieillis. Bientôt, il sera trop tard pour qu'on parcourt le monde tous les deux. Trop tard pour acheter un billet de train et se casser loin d'ici. Je te l'ai toujours dit, si on ne se casse pas vite, on finira notre vie à New-York. » Elle était donc sérieuse. Elle voulait tout quitter, partir courir les routes au fin fond du Texas, chanter le soir autour d'un feu de camp et vivre dans une caravane. C'était ça, alors, la vie rêvée de Juno Hildebrant ? Vivre comme une marginale, loin des feux de la rampe de New-York. « Tu rêves, Juno. Ta vie est ici, comme nous tous. Tu n'imagines même pas le nombre de personnes qui aimeraient avoir ta vie. Tu habites un appartement de luxe, ton père est un des avocats les plus puissants de la ville et ta mère est la couturière attitrée des plus grands créateurs. Tu veux quitter tout ça pour avoir ton propre troupeau de brebis ? » Juno haussa les épaules face au comportement de son amie. Il ne la comprenait pas. D'ailleurs, personne ne la comprenait vraiment. Pour tout le monde, elle avait une vie parfaite, une famille parfaite, possédait tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse. Ce n'était pourtant pas le cas. Du haut de ses seize ans, qu'elle fêtait en cette triste journée d'hiver, elle ne portait pas de Louboutin, comme toutes les filles de riches. Elle ne supportait pas non plus les tailleurs élégants ou les colliers de perles. Son bonheur, c'était les tee-shirts troués des vieux groupes anglais, les jeans déchirés et les robes liberty. Elle était tellement pas comme toutes les New-Yorkaises qui se la jouaient Carrie Bradjesaispasquoi. Ces filles-là, Juno les détestait. Si elle avait pu les assassiner une à une et les remplacer par des filles des champs, elle l'aurait fait.
Juno regarda son ami d'un air dégoûté : « Parce que tu l'aimes, toi, cette vie ? T'aimes être regardé de haut parce que tu portes pas le dernier Levis ? Franchement, Morrison, t'es un aventurier, comme moi. Tu vas pas passer ta vie à New-York. Crois-moi, si on passe notre vie ici, on crèvera à l'aube de nos 30 ans. » Morrison baissa les yeux. Il n'aimait pas l'entendre parler ainsi. Il était vrai qu'elle était différente. Depuis qu'il la connaissait, il l'avait su. C'est d'ailleurs ce qui l'avait séduit chez elle. A 12 ans, lorsqu'ils avaient fini dans le même collège, qu'il s'était retrouvé à côté d'elle, il avait su qu'ils seraient les meilleurs amis du monde : « Arrêtes ça Juno, ok ? Casse-toi si tu veux. Quitte ta famille, quitte New York. Va courir nue dans les champs et épouser un indigène. Sur ce coup-là, je te suis pas. Il va falloir que tu acceptes un jour. Tu es riche, tu finiras PDG d'une grande boîte ou bien actrice. C'est ta destinée. » « C'est ça la différence entre toi et moi : j'ai toujours cru qu'on choisissait son destin. » La jeune Juno tourna les talons, fâchée et vexée. Elle regarda les grattes-ciel autour d'elle et soupira. Non, elle ne pouvait pas finir sa vie ici. Elle voulait de l'air frais et des arbres. Elle voulait de la verdure autre part qu'à Central Park. Elle voulait vivre.
« L’âme humaine puise sa substance dans des expériences inédites. » — Into the wild.
Juno marchait au bord d'un champ. Son sac sur le dos, elle marchait sans savoir où elle allait. Le soleil descendait le long de son cou. Elle avait chaud, bien trop chaud et en même temps, le bonheur qui la submergeait lui faisait oublier les aléas de la marche. Cela faisait trois jours qu'elle était partie de chez elle, son sac sur le dos et son pouce pour moyen de transport. A seulement dix-huit ans, son envie de liberté avait été trop forte. Une fois son diplôme en poche, elle avait annoncé à ses parents qu'elle partait pour un petit bout de temps, qu'elle quittait New-York pour un temps indéterminé. Ceux-ci avaient été très en colère contre leur fille, mais ils n'avaient pu rien faire. Ils savaient que leur fille était bien trop têtue pour se laisser dicter quoi que ce soit. « Mademoiselle, je vous dépose quelque part ? » La vieille voiture qui venait de s'arrêter à son niveau était la première voiture qu'elle voyait depuis près de deux heures. Elle tourna donc la tête et aperçut un charmant jeune homme à l'intérieur. Un pure texan, comme elle les aimait. Juno ne se fit pas prier et mit son sac à l'arrière avant de pénétrer dans la voiture. « Vous venez d'où comme ça ? » « New-York. » « Vous ne ressemblez pas à une new-yorkaise. » « Tant mieux. » Sans le savoir, il venait de lui faire le plus beau des compliments. Les deux jeunes gens apprirent à se découvrir le temps de la route, Juno ayant demandé de la conduire au prochain village qui était à une bonne heure de route. Andreas, le nom de son conducteur, avait deux ans de plus qu'elle. Il bossait comme garagiste dans une petite concession de son village. Rapidement, Juno fut passionnée par lui. Elle buvait chacune de ses paroles, le trouvait tellement intéressant qu'elle ne cessait de lui poser des questions. Lorsque la voiture s'arrêta, c'est des étoiles plein les yeux que la jeune femme descendit du véhicule. « Tu sais où dormir, au moins ? » « Heu... Je pensais dormir à l'hôtel. » avoua-t-elle. Andreas lui adressa un charmant sourire et réouvrit la portière en lui faisant signe de grimper dans la voiture. Cette nuit-là, elle dormirait chez lui. Cette nuit-là, dans ses bras, elle découvrit le sens du bonheur. Une romance qui commença vite, certes, mais une romance passionnée comme elle en avait lu dans ses bouquins préférés. Pendant un an, Juno avait vécu près d'Andreas. Elle avait été embauchée comme serveuse dans le bar du coin, tandis qu'il continuait à réparer les voitures. Pendant un an, ils vécurent la belle vie, celle dont Juno avait toujours rêvé. Ils dansaient sous la pluie, faisaient des repas autour d'un grand feu, partaient en week-end sur la plage,... Un jour, un dimanche de septembre, le téléphone de Juno sonna. Sur l'écran, elle vit s'afficher : Morrison. Intriguée, elle décrocha. Ce soir-là, Andreas ne la trouva pas à la maison lorsqu'il rentra. Sur la table, une seule assiette et un mot : « Je suis désolée. Je t'aime. ».
« C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité. » — Le cercle des poètes disparus.
New-York t'ouvre toujours les bras. N'importe d'où tu viennes, New-York t'accueille. « Bienvenue chez toi, Juno ! » s'exclama son père lorsqu'il vit sa fille sur le pas de la porte. Une bière à la main, il semblait déjà bien saoul. La jeune femme posa sa main sur l'épaule de son père qui se mit à sangloter. Morrison l'avait bien prévenu que son père était entrain de tourner fou. Elle ne faisait qu'en constater les dégâts. « Ta mère est morte Juno. Et toi, toi... Toi tu étais on ne sait où. Elle n'a jamais voulu t'appeler quand on a appris sa maladie. Elle voulait te laisser vivre ton rêve, ta liberté chérie. Et elle est morte. Tu étais même pas là. » Juno sentit les larmes lui monter aux yeux. Morrison lui avait bien appris que sa mère était décédée, quelques jours plus tôt, d'un cancer foudroyant. Elle s'en voulait tellement de ne pas avoir été là. Elle ne savait pas quoi dire à son père pour le rassurer, pour le réconforter. Elle se sentait tellement indigne, tellement horrible. Son père retira la main de Juno de son épaule et la regarda avec un air dédaigneux : « Tu nous as abandonné, Juno. Tu n'as pensé qu'à toi. A tes envies de liberté. Ta vie était ici. Avec ta mère. » Juno ne pouvait plus contenir ses larmes, elle se mit à pleurer. Elle ferma les yeux pendant de longues secondes en espérant que ce ne soit qu'un cauchemar. Pendant une année entière, elle avait été coupée de la vie réelle. Elle pensait qu'elle ne serait jamais revenue à New-York City. Les aléas de la vie l'en avait obligée. Aujourd'hui, elle se rendait compte qu'elle n'aurait jamais du quitter cette vie. Elle était l'incomprise mais ils avaient tous raison. Juno embrassa son père et sortit de la maison. A toute vitesse, elle courut dans les rues de la ville, qu'elle connaissait encore par coeur malgré l'année qui avait passé. Elle passa devant l'appartement de Morrison et s'engouffra dans l'entrée. Elle sonna. Lorsqu'il ouvrit, elle se jeta dans ses bras. Il passa sa main dans ses cheveux et respira cette odeur qui lui avait tellement manqué. Dans ses bras, elle pleura à chaudes larmes : « Je suis un monstre. » Morrison la fit entrer et lui servit une tasse de café bien fort, comme elle l'aimait. Pendant des heures, ils ne parlèrent pas. Il resta là, à la regarder pleurer et à la prendre dans ses bras. Cette année de liberté ne l'avait pas changé. Elle était toujours le même bout de femme qu'il adorait.
« C’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu. » — Very bad trip.
« Les Beatles. » Le jeune homme face à Juno pesta. Il lui fit un baiser sur le front, pour bien lui monter qu'il abdiquait : « Okay, je me rends. Mais un jour tu avoueras que les Stones est le meilleur groupe du monde. » Juno haussa les épaules tout en souriant. Paul vint lui voler un baiser. A 22 ans, Juno s'accordait enfin un nouveau destin amoureux suite à Andreas. « Tu veux fumer un joint ? » demanda-t-il soudain. Juno n'avait jamais touché à ce genre de produit. Elle n'en voulait pas. D'ailleurs, elle était déçu que Paul soit un de ces fumeurs d'herbe. Elle fit non de la tête mais sortit tout de même le joint de sa poche. « Tu sais, ça peut pas te faire de mal. » Juno le regarda avec un air dégoûté et lui dit : « Si t'as besoin de ces trucs pour te sentir bien, t'es qu'un crétin et j'ai rien à faire avec toi. » Il ricana et tira sur son joint, pensant qu'elle rigolait. La jeune femme se leva, prit ses affaires et une fois à la porte, elle hurla : « En plus tu préfères les Stones ! Crétin ! » Et elle claqua la porte.
« Paul est un con. » « Il t'a quand même fallut trois mois pour t'en rendre compte. » « Ta g*eule et fais moi rentrer. » Morrison ne se fit pas prier face au charmant sourire de sa meilleure amie. Elle s'installa sur son canapé, tandis que celui-ci sortait deux bières du frigo. Juno expliqua l'histoire à son ami. Histoire qui le fit beaucoup rire, ce qui énerva un peu plus Juno, qui lui balança un oreiller en pleine figure. « J'ai envie de dire un truc débile. » dit-elle soudainement. « Vas-y, je suis plus à ça près. » plaisanta-Morrison devant l'air sérieux de son amie. « Si à trente ans, on n'est pas mariés... Marions-nous tous les deux. » « Merde, tu me fais le remake du "mariage de mon meilleur ami". Tu crains. » Juno lui adressa un grand sourire. « Alors, t'es d'accord ? » « OK. » Il n'avait pas fallut bien longtemps pour le convaincre. Juno s'approcha de lui et lui embrassa la joue. Puis, taquine, elle ajouta : « Tu sais, on sera pas obligée de coucher ensemble, on pourra adopter un petit cambodgien. » Morrison lui balança à son tour un oreiller sur la figure avant de dire, avec le même air taquin : « Bien sûr qu'on couchera ensemble. Je vais pas passer ma vie sans sexe, rêve. »
« Après tout ce que les hommes ont fait pour lui, Dieu aurait tout de même pu se donner la peine d’exister, vous ne croyez pas ?» — 99F.
« Alors, vous êtes là pour le boulot de serveuse ? Vous vous sentez capable de marcher dans le bar toute la journée et de servir les piliers de bar ? » Juno leva les yeux au ciel. Cette question était vraiment débile. Si elle ne s'en sentait pas capable, elle ne serait pas là. D'ailleurs, elle faillit lui dire qu'elle avait connu les piliers de bar du Texas alors les piliers de bars new-yorkais ne l'effrayaient pas le moins du monde. Juno se contenta de sourire et de répondre : « Bien sûr. » Le patron parut content et lui tendit la main, comme pour sceller un pacte : « Vous commencez demain, alors. Vous avez de l'expérience, vous êtes souriante, dynamique... Vous êtes la serveuse parfaite. » Juno sortit de cet entretien heureuse et soulagée. Elle n'en pouvait plus de demander de l'argent à son père pour payer le loyer. Enfin elle allait devenir un peu plus autonome. A 24 ans, sans aucune année d'étude universitaire, elle compte bien sur ce genre de petits boulots pour réussir sa vie. Elle a mis de côté son envie de liberté. Elle n'a plus jamais donné de nouvelles à Andreas et sa vie est désormais à New-York. Car à côté de ça, il y a aussi sa passion, l'écriture. Elle passe des heures à écrire et espère bien réussir un jour à être publiée. Elle ne désespère pas. Et si Dieu existe, elle est sûre qu'il entendra un jour son souhait.
Dernière édition par Juno Hildebrant le Dim 26 Déc - 23:55, édité 17 fois
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 20:47
Emma Stone
Bienvenue & bonne chance pour la suite de ta présa
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 20:48
Merci charmant jeune homme Ton avatar est à croquer.
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 20:50
Bienvenue & Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 20:51
Mais de rien, le tiens l'est tout autant
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 20:55
Merci, jolie Kaitlynn Je vais m'appliquer pour cette fiche Owen, je sens que l'on va bien s'entendre toi & moi. :rock:
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:02
EMMAAAAAAAA. très bon choix (au fait, ta signature est juste trop choue. ) bienvenue by the way.
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:04
Merci, merci, et re-merci Tu es adorable, autant que ma signature (oui, ça c'est un compliment de la mort qui tue, avoue-le !)
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:09
Bienvenue parmi nous. L'avatar est juste
Je te réserve Emma pour une semaine -jusqu'à dimanche prochain donc. Bonne continuation pour ta fiche.
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:12
Merci pour tout Gabrielle (tiens, tu viens de me mettre la chanson de Johnny H. dans la tête ) L'avatar n'est pas de moi, quand je saurais en faire des comme ça, je serais une déesse *sbaff* :^^: Je peux te retourner le compliment en tout cas (:
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:14
Emmaaa Très bon choix d'avatar & de prénom. Bienvenue et bonne chance pour ta fiche babe ! ♥
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:17
JUNO/JONO, je sens qu'il se passe un truc entre nous là *sbaff* Merci pour tout (aa) Ta signature me fait rêver, je l'adore
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:39
Owen, t'as fini de draguer ? Je vais le dire à ta femme!
Bienvenue parmi nous sinon
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:41
Mais non, il ne drague pas, il est très sage :^^: Merci à toi pour cet accueil
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:42
Juno Hildebrant a écrit:
tiens, tu viens de me mettre la chanson de Johnny H. dans la tête
Je sais, je fais souvent cet effet là... malheureusement
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:44
Bienvenue ici
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Dim 26 Déc - 21:45
OH GABRIELLE, tu brûles mon esprit, ton amour étrangle ma viiie. MOURIR D'AMOUR ENCHAIIIINE !
J'arrête le flood, mais nomdediou, cette chanson me hante maintenant
JUNE, Bilson est tellement, tellement canon Merci beaucoup
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Lun 27 Déc - 1:48
"Depuis que les gens sont devenus paranos, merci beaucoup Ben Laden!" Tu cites VBT Je t'aime déjà (a) Tu aurais du retourner chercher Andreas Bref j'arrête mes commentaires xD
Validée. Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour t'intégrer et/ou mieux comprendre le forum, un tout nouveau sujet de parrainage a été créé ici. Surtout n'hésite pas à envoyer un mp à un membre du staff si jamais tu as des questions ! Je te conseille également de faire un petit tour sur la chatbox ou dans la partie flood du forum pour te familiariser avec les membres. Bon jeu !
& Pense à voter de temps en temps sur les top sites, principalement celui d'Obsession, merci.
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée) Lun 27 Déc - 1:52
VBT, c'est juste un film merveilleusement drôle, je ne m'en lasserais jamais Je sens que toi et moi, on va s'entendre à merveille Je vais essayer de me familiariser avec le forum dans les premiers temps & si je vois que je peine à m'intégrer, je ferais appel au système de parrainage Bref, merci pour tout, la validation rapide, les compliments et les conseils
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Sujet: Re: JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée)
JUNO ♫ F*ck everything and become a pirate ☀ (fiche terminée)
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