"Les morts ont de la chance : ils ne voient leur famille qu'une fois par an, à la Toussaint." Pierre Dorris
Signe(s) Particulier(s)
Brune a deux tatouages, une clé de sol sous le poignet gauche et un signe chinois qui signifie "liberté" dans la nuque. Aucun piercing hormis les oreilles. Cependant, beaucoup, beaucoup de cicatrices sur le corps. (cf l'histoire).
Orientation Sexuelle
Brune se dit être une "hétérosexuelle aux penchants douteux". En gros, elle sort avec des garçons, mais elle ne dit jamais non à une petite expérience féminine. Cependant, elle ne l'assume pas extrêmement bien et ne le cri pas sur tous les toits.
Brune Joan Alphane
Physique & Caractère
Apparence & Style: Une grande blonde toute en rondeur, voilà ce qu'est Brune. Loin de ses filles filiformes, elle reste cependant svelte et très sportive. Elle pratique d'ailleurs beaucoup de sport et notamment de la natation, de l'escalade et du judo. C'est une fille très active et pétillante. Le regard malicieux, un sourire éclatant. Ses lèvres pulpeuses la rende sensuelle bien malgré elle. Sa blondeur accentue le côté enfantin qu'elle arbore naturellement. Mais il arrive que sur un coup de tête, elle reprenne sa couleur originelle, et devienne brune. Ça la vieillit et la rend plus mâture. Mais ça ne dur jamais bien longtemps, que ce soit à cause de son prénom ou de l'effet que ça donne, elle se préfère en blonde. Pas toujours très féminine dans son comportement, heureusement pour elle, elle détient une grâce naturelle qui rattrape et compense son manque d'assurance. Digne d'une italienne, elle parle "avec les mains" comme on dit. Elle est incapable de rester stoïque lorsqu'elle raconte quelque chose, son corps parle en même temps qu'elle. Habillée souvent décontracté, elle adore les tuniques légères et les jeans clair. Elle porte principalement des vêtements colorés et à toutes sortes d'accessoires. Écharpes, chapeaux, bijoux, sacs... Loin d'être une férue de mode, elle reste cependant une accroc du shopping. Cependant, elle sait également sortir le grand jeu et lorsqu'il s'agit de séduire quelqu'un, elle se transforme alors en femme fatale, portant des robes bustiers et des talons à vous donner le vertige. Dur de réaliser qu'il s'agit de la même personne. C'est ça le charme de Brune, cet art pour la surprise, ce côté imprévisible qui lui va si bien.
Caractère: Brune est une fille très compliquée. Au fond, elle a un cœur d'or, mais elle l'offre trop rapidement, s'éparpille et finit toujours par souffrir. De ce fait, on ne la prend pas trop au sérieux, elle dit des "je t'aime" à tout va, en oubliant presque sa signification. On pourrait la prendre pour une véritable adolescente travaillée par ses hormones. Mais cette souffrance et toutes ces déceptions l'ont blasé et lui ont forgé une personnalité difficile. Très susceptible et colérique, elle perd vite patience et s'emporte pour un rien. Et souvent, ses crises n'auraient pas lieu d'être. Ombrageuse et violente, elle a la bagarre facile que ce soit vis-à-vis d'une femme comme d'un homme. Mais la plupart du temps, c'est à elle qu'elle se fait le plus de mal. Elle s'est longtemps mutilée et prétend avoir cessé aujourd'hui. Seulement, lorsqu'elle s'énerve ou qu'elle est à bout, elle va avoir tendance à taper dans tout et rien, à violenter son corps contre tout et n'importe quoi. Et d'une certaine façon, c'est encore une "mutilation". Assez instable et ingérable, ses sautes d'humeurs sont épuisantes autant pour elle que pour son entourage. Un jour, elle sera douce, aimante, ayant envie de rire pour un rien, un sourire détendu scotché aux lèvres. Le lendemain elle sera agressive, méfiante, solitaire. Et encore après, elle boira jusqu'à tomber ivre morte, se brisant la bouteille sur les jambes. C'est pourquoi elle a du mal à se lier avec les gens, la plupart finissent toujours par vouloir s'éloigner d'elle. Elle se détruit et à tendance à emmener les autres avec elle, dans sa descente vers les enfers. Romantique, elle rêve de se marier, d'avoir des enfants, elle rêve d'un homme qui l'aimera jusqu'à son dernier souffle. Mais tout dans son comportement attire les hommes à problèmes. Elle n'a aucune confiance en elle et de ce fait, en fait des tonnes. Elle batifole d'un homme à un autre, incapable d'être fidèle. Et pourtant, c'est sûrement elle qui en souffre le plus. Un peu trop franche sur les bords, son parlé effraye un peu les autres parfois. Et ayant quelque peu perdu sa moralité, elle n'hésite pas à manipuler les gens. Elle ne fait pas ça pour le but de faire du mal, c'est juste sa façon à elle de continuer à se détruire, à se faire rejeter par les autres.
Behind the computer
Prénom: Mathilde Âge : 18 ans Avatar choisi : Scarlett Johansson Comment as-tu connu ce forum ? : Sur PRD Ton avis (design, contexte, ...) : J'adore, vraiment ! (bon logique hein, sinon je ne serais pas là ahah xD) AHEM. Non vraiment magnifique design, quoi que je trouve que les boutons "old" charge un peu trop le forum, mais bon, voilà quoi ^^ Présence sur le forum : 7j/7 Autre(s) compte(s) : Non =) Exemple de RP :
Spoiler:
Pourquoi avait-elle accepté ? Dana ne cessait de se répéter cette question dans sa tête. Elle allait devoir quitter son petit nid douillet et luxueux pendant quelques jours pour aller dormir chez Kevin. Le problème ce n'était pas Kevin, loin de là même ! Non, le problème c'était son appartement. Enfin... Si on peut le qualifier ainsi ! Aux yeux de la jeune femme ça ressemblait plus à un tas de misère qu'autre chose. Elle se demandait encore comment il tenait debout ce vieux truc. Et puis c'était petit, pas très bien chauffé, je ne vous parle même pas de la douche... Et puis même, les meubles étaient bon marché quoi. Le matelas un peu usé. Bref, c'était pas un hôtel 4 étoiles. Alors pourquoi diable avait-elle acceptée ? Ils auraient pu aller squatter chez elle, ça aurait été tout aussi bien. Ou même mieux qui sait. Mais non, il lui avait proposé et Dana avait accepté sans tenter de polémiquer. Chose rare d'ailleurs. Elle avait accepté pour lui faire plaisir, pour pouvoir passer du temps avec lui. Et puis aussi parce qu'elle avait conscience qu'elle sorte avec Kevin Evans, et non pas avec le Prince Charles ! Elle n'avait pas le droit de lui demander plus. Elle l'avait choisit pour ce qu'il était et malheureusement certes, mais son appartement allait avec, pas moyen d'y échapper. Et bien qu'à cela ne tienne ! Elle ferait avec, elle supporterait ces horribles changements de température quand elle prenait sa douche, parce que c'était la douche de Kevin et puis voilà. Dana était une fille très exigeante et en règle générale elle ne supportait pas tout ce qui ne valait pas au moins 300$. Mais avec Kevin, c'était différent. Quand elle était avec lui, elle se fichait bien d'être riche ou non. Il la rendait heureuse et pourtant comparé à elle, il n'avait pas un sous. Preuve que l'argent ne faisait pas le bonheur. Ou du moins pas totalement, n'exagérons rien. Sans son argent Dana ne survivrait pas. Mais dans les bras de son petit-ami, il lui semblait qu'elle voyait les choses différemment. La vie semblait plus simple, plus agréable. Lui, il n'avait pas besoin d'argent pour lui donner la sensation de voyager loin, très loin d'ici. Avec lui, elle n'avait pas besoin de passer 4h dans la salle-de-bain pour se sentir belle. En fait, elle se sentait vivante, entière. Elle n'avait plus l'impression de devoir être superficielle pour être Dana Chelslock. Elle était plus spontanée, bien qu'elle l'était déjà pas mal à la base. Enfin bref, jusque là Dana n'avait côtoyé que des fifils à papa, nickel du matin au soir, aussi superficiels qu'elle si ce n'est plus. Alors elle avait toujours eu la sensation de devoir en faire plus pour rester au top. Alors que là, avec Kevin pas du tout. Elle se contentait d'être nature et elle savait qu'elle lui plaisait. Et c'était bien là l'essentiel.
Donc, Dana allait passer quelques jours chez Kevin. Et celui-ci avait jugé préférable que Dana vienne avec lui pour faire les courses. Faire les courses, elle ? Et dans un super-marché en plus ? Alors là, c'était le comble ! Vous savez, vous sortez parfois avec des gens qui vous font découvrir des choses extraordinaires : le saut à l'élastique, un voyage dans la forêt amazonienne, manger des sauterelles etc, etc. Et bien là, ce n'était pas tout à fait ça. Kevin faisait découvrir à la jeune fille les choses du quotidien. Des choses qu'elle n'avait jamais pratiqué. L'autre jour elle s'était même retrouvé à passer le balais, c'est pour dire ! Oui voilà, elle s'était ça les choses extraordinaire qu'elle découvrait grâce (ou à cause, tout dépend comment on voit les choses) à son petit-ami. Ce n'était pas choses courantes et c'était le moins que l'on puisse dire en effet. Enfin bon, Kevin tenait le chariot -bah oui, n'exagérons rien non plus !- et Dana trottinait devant, se pavanant dans les rayons comme si ceux-ci lui appartenaient, tout simplement. Kevin semblait désespéré par la situation. Sûrement n'avait-il pas l'habitude de rester aussi longtemps. Mais il allait devoir s'y habituer, Dana n'avait pas dit son dernier mot ! Elle voulait voir tous les rayons, regarder tout ce qu'il y avait dans chacun, inspecter les prix et aussi... Critiquer les gens qu'elle croisait. Bah oui, forcément... Dana restait Dana malgré tout. Enfin bon, la demoiselle mettait du temps à choisir ce qu'ils pourraient bien manger. Déjà que Dana ne mangeait pas grand chose, mais si en plus ce n'était pas bio alors là... Impossible de la nourrir ! Elle farfouillait donc de tous les côtés, sentant bien qu'elle exaspérait Kevin. Tant pis pour lui, la prochaine fois ils iraient chez elle et il n'y aurait pas ce genre de problème. Et là, elle arriva aux rayons vêtements ! Dana ne put se retenir. Elle se lança aussitôt à l'assaut des fringues et en choisit une multitude. Au départ, elle ne fit pas attention à la qualité de l'habit. Elle prenait ce qui lui plaisait et c'était tout. Puis elle installa Kevin devant une cabine, lui faisant comprendre qu'elle allait lui montrer tout ce qu'elle essayait. Seulement voilà, Kevin ne se montra pas très coopératif sur ce coup, ce qui eu le don de l'énerver quelque peu. Il était là avec ses : beurk j'aime pas, ou, si ça, ça va etc... Sympa ! En plus, Dana découvrait au fur et à mesure que les fringues étaient de mauvaise qualité, mal coupé etc. En même temps, à 12$ le tee-shirt... Elle trouvait ça à la limite de l'inconcevable qu'il existe des tee-shirt à ce prix là. Elle hésita même à le signaler à une vendeuse, voulant lui préciser qu'ils avaient dû se tromper en mettant les étiquettes. Mais vu que personne ne semblait choqué par un tel prix, elle garda le silence.
Et puis, alors qu'elle allait se rhabiller, Kevin glissa un ensemble dans sa cabine en lui disant de l'enfiler et de l'appeler quand c'était bon. Dana attrapa le mini bout de tissu qu'il lui avait donné. Elle soupira en rigolant. Au moins, ça il ne pourrait pas lui dire qu'il n'aimerait pas ! Bon, Dana n'était pas excessivement fan de la parure léopard, mais si ça plaisait à Kevin... Alors pas de problème ! Elle retira ses vêtements et enfila le petit ensemble. Puis d'une jolie petite voix, elle l'appela. Monsieur ne se fit pas prier et soudainement, il semblait avoir retrouvé le sourire. Qui a dit que les hommes étaient compliqué ? En quelques secondes, Kevin se retrouva torse-nue face à elle. Il voulait le faire maintenant ? Et bien c'était partit ! Ce n'était pas Dana qui allait le repousser. L'adrénaline quand on fait l'amour, c'est sensationnel. Ils se jetèrent l'un sur l'autre à l'unisson, et Dana le recouvrait de baisers. Finalement, Kevin n'aurait que très peu profité de la vue du petit ensemble léopard. De toute façon, auprès de Kevin, Dana était bien mieux sans qu'avec. Et voilà, encore un autre lieu marqué du passage de Kevin & Dana en folie. A croire qu'ils devaient absolument "baptiser" tous les endroits où ils passaient. Elle ne l'avait jamais fait dans une cabine, et même si niveau confort ce n'était pas le must, c'était drôlement amusant ! De toute façon, ils pouvaient bien le faire n'importe où, à chaque fois c'était mieux, plus intense. Vraiment, elle s'éclatait avec Kevin. Si tous les couples ressemblaient à ça, il y aurait bien moins de problèmes conjugaux dans le monde, c'était certain. En tout cas, Dana n'aurait jamais pensé dire ça un jour. Mais il y avait tout de même un problème. Il lui avait semblé entendre une voix insistante et grésillante, comme si elle parvenait d'un micro. Et puis par la suite, elle n'avait plus entendu qu'eux. Au départ, elle avait pensé que c'était à cause de ce qu'elle était en train de faire. Car oui, à chaque fois qu'ils le faisaient, Dana était dans une bulle, où il n'y avait plus que lui et elle. Mais quand la lumière s'était subitement éteinte, elle avait comprit que quelque chose clochait.
« Euh... c'est normal ça ? » Dana chercha son regard dans l'obscurité, signe qu'elle n'était pas franchement rassurée elle non plus. Elle profita que Kevin s'était reculé pour attraper ses vêtements également. Et tout en se rhabillant elle répondit : « Je ne pense pas non... » Kevin finit de se revêtir en premier, il sort voir ce qu'il se passe. Et c'est pendant qu'elle finit d'enfiler ses chaussures qu'elle l'entend dire : « Euh.. Dana... T'es pas clostro, rassure moi ?! » Hein ? Dana se redresse, ne comprenant pas franchement de quoi il parle. Elle ouvre grand le rideau et le spectacle qui s'offre à lui la refroidit assez. Enfin, si on peut appeler ça un spectacle... Il n'y a rien. Les rayons sont vides, il n'y a pas de bruits à par le ronronnement des rayons frais qui fonctionnent toujours évidemment. Elle entrouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Alors là, c'est la meilleure... On les a oublié, on les a enfermé dans cet immense super-marché qui ressemble d'ailleurs plus à une galerie marchande. Enfin qu'importe ! Ce n'était pas le moment de débattre là-dessus. Elle fait quelques pas, le son de ses talons raisonnent largement. Elle soupire : « J'y crois pas Kevin...! Non mais c'est hallucinant quoi. » Elle soupire encore quelques fois, regarde autour d'elle. Non vraiment, il n'y a plus personne. Ils sont seul, tous les deux. D'abord elle a envie de s'énerver, de faire une crise, d'appeler les flics et de coller un procès au cul du magasin. On le sent qu'elle est énervé, même si on la distingue mal, ça se sent à 10km que mademoiselle Chelslock est furieuse. Et puis, elle se calme. Elle se met à réfléchir. Un mince sourire apparaît même sur son visage. Et finalement, elle se met à rire. A rire "fort", à rire de bon cœur ! Elle retire ses chaussures aux talons interminables et retourne vers Kevin, se blottissant contre lui. « J'espère que tu ne comptais pas te coucher trop tôt... » Elle se met sur la pointe des pieds, l'embrasse doucement, échappant quelques rires au passage. Puis elle lui attrape la main et l'entraîne avec elle en lançant : « Vient ! » Ils ont le magasin pour eux tout seuls ! Ils sont libre de faire ce qu'ils veulent pendant toute une nuit. Enfin peut-être pas TOUT ce qu'ils veulent, mais bon. Dana s'en contrefiche à cet instant. Elle n'a qu'une envie : s'amuser. En passant dans les rayons, elle dégote une bombe de paillette, le genre de truc qu'on balance dans les anniversaires. Elle l'attrapa rapidement et puis se retourne et la met en marche, visant Kevin. En quelques secondes, le voilà aspergé de paillette. Dana rit encore, elle se tient le ventre tellement elle rit. C'est rare de la voir rire autant. Certainement l'euphorie de l'instant. La nuit risquait d'être longue, et Dana n'avait pas l'intention de dormir ou de s'ennuyer...! Oh ça non, pas du tout même. « Cette nuit... Tout est permis Kevin ! Tu vas voir, ça va être super en fait. » Dana se sentait comme une petite fille au royaume de l'enfance. Et qui plus est, elle était coincée avec Kevin... Le rêve !
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Dernière édition par Brune J. Alphane le Mer 12 Jan - 15:38, édité 13 fois
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 21:41
L'histoire
SOIT BELLE ET TAIS-TOI La beauté des choses existe dans l'esprit de celui qui les contemple.
« Brune, tu viens mon ange ? » ... « Brune dépêche toi voyons ! » .... « Ne m'oblige pas à monter ! Tu sais très bien que je suis fatiguée ! » On entendit subitement des petits pas dévaler l'escalier. Brune apparut dans l'entrée, revêtue d'un pantalon clair et d'un pull assez large. Les yeux de sa mère s'écarquillèrent devant ça. « Mais... Brune !! Tu t'es changée ? Je n'y crois pas ! Tu es infernale bon sang. Remonte vite te changer et remettre ta robe. C'est pas possible ! » Furieuse, sa mère le foudroya du regard. Elles étaient attendues à un repas important organisé par le patron de son père et la petite Brune avait apparemment décidé que la robe donné par sa mère ne lui plaisait pas. Du haut de ses 7 ans, l'enfant rétorqua : « Non ! Je n'veux pas mettre la robe ! Elle me sert et c'est trop court. » Brune aimait être libre de ses mouvements. Pouvoir vaquer à droite à gauche sans être gênée par quoi que ce soit. Avec l'immonde robe -qui se rapprochait plus d'un costume selon elle-, c'était tout bonnement impossible. Et puis, Brune était plus du genre garçon manqué à sauter dans les flaques avec de vieilles baskets usées. C'était bien plus drôle et confortable. Mais ses parents n'étaient pas de cet avis. Brune avait le malheur d'être une jolie poupée blonde et ils comptaient bien exploiter ça au maximum. Elle présentait bien -quand elle savait se tenir- et c'était important pour eux. Voyant que ses ordres n'aboutissaient à rien, la mère de Brune employa la menace ultime : « Si tu ne montes pas te changer tout de suite, je le dirais à ton père. » Soudainement au bord des larmes, l'enfant fit demi tour et remonta se changer, forcée et contrainte. Furieuse, elle redescendit quelques minutes plus tard, toute pimpante dans sa robe bleue électrique, faite de froufrous. C'est vrai qu'elle était belle comme ça. Une adorable petite fille. Mais Brune n'était pas une "adorable petite fille". Elle refusa d'ouvrir la bouche toute la journée, ne regardant personne. Sa mère s'excusait autant qu'elle pouvait auprès des gens à cause de son impolitesse, en sortant des phrases du genre : « Je suis confuse, mais Brune est très timide et elle est impressionnée car il y a beaucoup d'adultes. » Et les gens riaient, expliquant que ce n'était pas grave, et qu'elle était à croquer. Chose qui ne la rassurait pas vraiment d'ailleurs. Plongé dans une sorte de mutisme pour la journée entière, l'enfant maudissait en silence ce repas et tous ces gens qui y étaient convié. Elle voyait bien que la plupart riaient faux, que de nombreuses tensions existaient entre les gens. Ils avaient beau faire semblant, elle, du haut de ses 7 ans elle ressentait tout ça. Entre le fromage et le dessert, Brune s'éclipsa, fuyant tout ce brouhahas. Elle sortit et resta sur les marches toute l'après-midi. Il fallut attendre que 4 longues heures passent avant qu'un adulte vienne la chercher en lui disant que sa mère la cherchait depuis 20 minutes déjà. Juste 20 minutes ? Brune, plus triste que jamais ne décrocha pas un mot pendant 3 jours. N'inquiétant que très légèrement ses parents. Son père essayant de la faire parler par ses propres moyens. Moyens qu'elle ne supporte pas d'évoquer encore aujourd'hui.
C'EST POUR TON BIEN QUE JE LÈVE CETTE MAIN Il faut couper le mal dans sa racine.
« Brune ?! BRUNE !! » La voix de madame Rockefeller raisonne dans la maison tandis qu'elle pénètre dans le salon en courant, à bout de souffle. Brune est installée sur le canapé, devant la télé. De dos, elle semble paisible, une enfant tout à fait normal de 12 ans qui passe son mercredi après-midi chez elle, avec son petit frère. Mais ce n'est pas du tout le cas. Sur la table, une bouteille à moitié vidée. Brune à les yeux dans le vague, elle ne perçoit plus grand chose. Et lorsque sa mère l'attrape et la secoue par les épaules, elle n'entend la mise en garde qu'elle lui hurle au visage : « Brune, bouge toi !! Ton père arrive, il est furieux ! Brune je t'en supplie, monte vite dans ta chambre ! BRUNE ! » Mais rien y fait. Brune finit par se dégager de l'emprise de sa mère et tente de se lever en râlant. Celle-ci attrapa sa bouteille et la fourra dans son sac à main pour la cacher. Mais Brune ne tient pas debout et s'écroule au sol, avançant alors à quatre pattes et marmonnant des choses incompréhensibles. Des bruits sourds viennent du garage on entend alors quelqu'un remonter l'escalier rapidement. La personne est furieuse, ça s'entend. La mère de Brune attrape son fils et l'emmène avec elle à l'étage, sachant pertinemment ce qu'il va arriver. « Où est-elle ??!! » C'est le père de Brune, il est en colère. Un professeur de son collège vient de l'appeler, se faisant du soucis pour Brune et voudrait rencontrer ses parents. Mais monsieur Rockefeller n'apprécie pas du tout. Il voit alors sa fille par terre, qui se traine comme une loque, ne sachant même pas où aller. Il se précipite vers elle en hurlant : « T'en as pas marre hein ?!! Ça t'amuse de nous faire chier jusqu'au bout ! Tu veux nous rendre fou comme toi hein ?! Salle gosse, tu nous emmerdes bon sang ! TU NOUS EMMERDES ! » Il l'attrape par les cheveux, violemment et lui secoue la tête comme si ainsi il allait la ramener à la raison. La première baffe s'écrase sur sa joue alors brûlante de douleur. Brune s'allonge par terre et se recroqueville aussitôt. L'alcool semble avoir disparu et elle prend parfaitement conscience de la situation. Et tandis qu'il la rue de coup de pieds, elle, elle hurle. Des cris déchirants, suppliants. Elle souffre tellement... Un coup de pied dans le ventre lui est fatal, avec l'alcool ça ne fait pas un bon mélange. Et l'inévitable se produit, elle vomit. Là par terre, devant elle, à bout de force, les muscles contractés par la douleur, le souffle saccadé, elle vomit. « J'y crois pas ?!! Tu le fais exprès c'est ça ?! Nettoie ! Tout de suite ! » Il lui attrape à nouveau les cheveux et lui met le visage dedans, en ricanant : « Ça t'apprendras à salir la maison que ta mère se tue à entretenir ! T'as aucun respect pour elle ! Sale égoïste !! » Il lui lâche violemment la tête par terre et s'en va, la laissant là, comme une pauvre fille. Elle reprend son souffle et dégage son visage de son vomit. Elle s'allonge alors et pleure doucement. Puis les sanglots se font de plus en plus fort et finissent en des cris violents. Elle passe ses doigts dans ses cheveux et tire doucement. Elle hurle de désespoir, de colère. Sa mère ne vient pas. Non, c'est Gabriel, son petit frère qui vole à son secours. Il nettoie le sol, puis le visage de sa sœur. Il n'a que 8 ans à l'époque. Puis, il attrape sa tête et la pose sur ses petits genoux. Il lui caresse la joue et lui parle pour l'apaiser. Les cris s'espacent et s'atténuent. Petit à petit, le silence revient, Brune se calme. Elle finira par remonter dans sa chambre et s'endormir. Mais elle sait que ça recommencera. Ça recommence toujours.
MA FILLE, CET ADORABLE MONSTRE Si l'on est différent, il est fatal qu'on soit seul.
Brune a 16 ans. Enfermée dans la salle de bain, elle atténue la lumière et fait couler de l'eau brûlante à chaque robinet. Rapidement, la vapeur envahit la pièce. On ne voit plus rien sur le miroir, la température grimpe considérablement. Toute grignette à l'époque, elle retire doucement ses vêtements. Ses mains tremblent et son cœur se serre sous l'appréhension. Mais elle n'hésite pas, elle n'abandonne pas. Ce n'est pas la première fois qu'elle le fait, elle à l'habitude maintenant. Mais aujourd'hui, ça va être différent. Elle veut tenter autre chose. Que ce soit plus long, qu'elle ressente mieux. En sous-vêtement elle s'assoit par terre, s'adossant à la baignoire. Dans la main droite, elle a attrapé les lames de rasoirs de son père. Elle ouvre doucement la boîte. Il ne faut pas précipiter les choses. Surtout pas. Tout doit se faire lentement, calmement. Elle a bu, un peu. Elle se retrouve dans un état second, et la vapeur accentue cet effet. C'était comme si soudainement, elle se retrouvait dans un monde à part, en dehors de toute cette merde. La première lame en main, elle souffle. Puis, elle l'approche de sa jambe gauche et commence. A chaque coupure elle se mord les lèvres ou l'intérieur des joues devant la douleur assaillante. Elle se contracte, sa jambe tremble énormément, mais elle continue. Elle entend des cris derrière la porte. Mais elle ne comprend pas ce qu'ils disent, c'est loin, trop loin. Elle remonte le long de sa jambe, inlassablement. Et petit à petit, la douleur presque intenable pourtant, devient un plaisir et un soulagement. Elle sourit légèrement, ses lèvres sont pourtant devenues bleues. Ses gestes sont maladroits, mais elle continue encore et encore, comme si sa vie en dépendait. Et elle sait que sa vie en dépend d'une certaine façon. Elle sait que si elle continue, que si elle s'attaque à ses veines, elle risque de mourir. Encore une fois... Sa mère l'a déjà emmenée deux fois aux urgences pour ça. Mais son père refuse qu'elle se fasse aider d'une quelconque façon. Néanmoins, une assistante sociale commence à s'intéresser à eux. Son père panique, s'énerve et redouble de violence dernièrement. C'est devenu insupportable. Des filets de sang s'échappent de ses nombreuses coupures et coulent lentement le long de ses fines jambes. Elle remonte jusqu'à la cuisse et sursaute à chaque fois qu'elle plante la lame dans sa peau clair. Ça fait si mal ! Mais c'est si apaisant... Elle ne s'est même pas rendue compte qu'elle pleurait. Pas satisfaite, elle enfonce la lame plus profondément dans sa jambe. La douleur est alors intenable. Elle retire vivement la lame et échappe un cri. Pour calmer la douleur, il n'y a pas d'autre moyen que de se faire mal ailleurs. Elle plonge alors sa main dans l'eau de la baignoire. Eau brûlante. L'effet est immédiat, elle lâcha aussitôt la lame qui se perd dans la baignoire et cri de toute ses forces. Cette douleur la réveille. Elle retire sa main et la ramène contre sa poitrine en pleurant. Elle a mal, si mal. Elle entend alors tambouriner contre la porte. « BRUUUNE !!! JE T'EN SUPPLIE ARRÊTE !! BRUNE OUVRE MOI ! » C'est sa mère, qui complètement paniquée s'acharne contre la porte. Mais Brune ne bouge pas. Et même si elle le voulait, elle ne pourrait pas. Elle n'en a pas la force. Sa mère continue de crier. Tout ceci devient trop intense. Le bruit de l'eau, la vapeur étouffante, les cris de sa mère, la douleur, les bruits contre la porte... Brune a l'impression que sa tête va exploser. Elle pose ses deux mains sur ses oreilles et se met à crier : « Taisez-vous, taisez-vous !!! » La colère monte de plus en plus, son souffle s'accélère. Et puis, soudain, elle craque. Elle retire ses mains et redresse la tête et hurle de toutes ses forces : « STOOOOOOOOP !!! » Au même moment, la porte s'ouvre. Grâce à un couteau, sa mère à réussit à tourner la serrure afin de la débloquer. Elle échappe un cri en voyant sa petite fille dans cet état. Les larmes lui montent aux yeux, mais elle se reprend. Elle l'attrape dans ses bras, l'emmenant alors de toute urgence à l'hôpital.
Dernière édition par Brune J. Alphane le Mer 12 Jan - 17:28, édité 6 fois
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 21:42
Bienvenue ici
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 21:45
Scarlett Johansson
Bienvenue à toi.
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 21:47
Jeff, arrêter de saute-moutonner tout le monde!
Scarlett bienvenue
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 21:49
Saute-moutonner, j'adore quoi xD
Merci beaucoup à vous trois en tout caaaas
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 21:53
Scarlett
Bienvenue !
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 21:57
ASHTON *meurt*
Merciiiii
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 22:08
Scarlett qui a signé les papiers du divorce
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 22:09
Bienvenue !
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 22:10
bienvenue ^^ Scarlett
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 22:20
Merci, merci beaucouuup à vous trois
Ah juste une question, je ne parviens pas à trouver comment il faut faire pour "cocher" l'UFR ... *la boulette*
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Sujet: Re: BRUNE ❀ Oh la belle blonde ! (terminée) Lun 27 Déc - 22:24
Bienvenuuuue Trèèès bon choix d'avatar
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.