« Tu m'aimes? Bien sûr cela coule de source Marouane! C'est pour cela que tu as préféré partir te faire consoler dans les bras d'une autre la dernière fois. Tu as une drôle définition du verbe aimer! ». Soazig m'en voulait donc encore. Elle avait la haine contre moi, mais jamais elle n'a voulait entendre ce que j'avais a lui dire. Jamais elle ne m'a écouté. J'aurais voulu lui dire qu'il n'y avait rien eu avec Sarah, mais jamais j'en ai eu l'occasion. En même temps elle n'allait pas me croire si je lui raconté tout. Soazig croyait être arriver au dernier moment, quand j'avais soit disant fais ce que j'ai a faire avec Sarah. Je considérais Sarah comme ma meilleure amie, enfin c'est ce qu'elle était avant de venir mettre la fouillis dans mon couple. Elle savait pas dessus tout que j'aimais Soazig, et elle ma prit dans un moment de faiblesse. Jamais elle n'aurait du faire ça. Soazig a vu ce qu'elle a vus: moi dans les bras de ma meilleure amie. Ce soir je venais de me disputer avec Soazig, pour des bêtises, que je ne pourrais même plus dire la cause de la dispute. Après plusieurs mots de travers j'avais pris la porte pour aller prendre l'air. Je ne voulais pas continuer de me disputer avec, donc j'ai préférais partir. Soazig savait très bien que je n'aimais pas me disputer avec elle. Je suis donc partis voir ma meilleure amie, qui aujourd'hui ne représente plus rien pour moi. J'étais avec elle dans le jardin. Elle me consolait de ma dispute, et n'a pas perdu de temps pour me dire « moi je t'aime » et me sauter dessus. Et c'est a ce moment la que Soazig est rentré dans le jardin. Quand elle nous a vu, Sarah venait a peine de frôler ses lèvres contre les miennes. Je n'ai pas eu le temps de la repousser qu'elle était déjà la. Soazig en a donc conclu que j'avais couché avec Sarah et donc que je l'avais trompé. Mais ce n'était pas le cas. Jamais de la vie je n'aurais fait une chose pareil. Surtout qu'avec Soazig on avait fait une sorte de pacte. Qu'on ne coucherait pas ensemble avant le mariage. On avait pris la décision de suivre ma religion. Une belle preuve d'amour que je pouvait lui faire. C'était en quelque sorte la promesse de l'amour. Malgré qu'elle m'attirait beaucoup et que j'en avais très envie, je respectais le choix que l'on avait fait ensemble. L'amour est plus fort que tout dans des conditions comme celle la. Avant Soazig j'ai eu peu de rapport, mais pour le peu que j'ai eu il n'y avait pas de sentiment. J'étais jeune et je jouais beaucoup avec les filles auparavant. Mais depuis ma rencontre avec Soazig je suis devenu un homme. Un homme qui a envie de fonder une famille et de faire des enfants a la femme qu'il aime. « Soazig je t'aime. Je te le promet, il ne sait rien passer avec Sarah, jamais tu ne m'a laisser le temps de t'expliquer, jamais. » Je repris par dessus. « Écoute moi. Le soir ou l'on s'est disputé, je suis sorti, comme tu le sais très bien je n'aimais pas quand on se prenaient la tête pour rien. Je suis donc aller voir Sarah, pas pour faire ce que tu crois et ce que tu as toujours cru, mais tout simplement pour parler. Je considérais Sarah comme ma meilleure amie mais je me suis trompé, j'aurais du remarquer qu'elle était amoureuse de moi, mais je n'ai jamais rien vu. Elle m'a prit dans un moment de faiblesse, elle ma tout d'abord dis qu'elle m'aimait et ma ensuite sauter dessus, au moment ou toi tu es arrivé. Je n'ai même pas eu le temps de la repousser que tu étais déjà face a moi. Je suis désolé, mais jamais, je dis bien jamais je t'aurais fais ça. » Face a Soazig je parlais toujours avec mon cœur, je n'ai jamais oser lui mentir, je m'en serais voulu de toute façon. Et la en pensant qu'elle croit que je l'ai trahi ça me fais beaucoup de peine. J'ai peur, peur pour la suite de ne plus l'avoir a mes coté. Soazig venait a l'instant de m'avouer qu'elle m'aimait encore, enfin elle ne me la pas clairement dis, mais elle me la fais comprendre. J'étais dos a elle, la main sur la poignée. J'hésitais encore partir ou rester. Après les paroles de Soazig je pu comprendre qu'elle n'avait personne d'autre. J'eus un petit sourire. Je lâche donc la poignée de la porte et me tourna vers Soazig. Ses yeux brillaient, mais en même temps rempli de colère. On étaient tous les deux énervés. Je ne savais plus comment réagir, la seule chose que je voulais faire c'est de la prendre a nouveau dans mes bras pour qu'elle se calme, comme je lui faisait avant, ou même danser avec elle. Au Maroc, Soazig et moi dansions souvent ensemble. Et quand elle était énervé on danser. Pareil pour moi, pour captiver ma colère je danser. Je m'approcha près de Soazig, j'étais proche d'elle. « Excuse moi ma belle. Je comprends ta colère, mais comprend la mienne, je n'ai rien fais, je te le jure. Ça fait plus de quatre mois que j'attends mon put*** de passeport pour te rejoindre ici. Depuis quatre mois je ne vis presque plus, tu hantes mes pensées. Tout les jours, toutes les nuits c'est a toi que je penses. Soazig pardonne moi. Ma vie sans toi et impossible. » Même si je n'avais rien a me faire pardonner je lui dis quand même. Ou peut-être me faire pardonner d'avoir était chez Sarah. Je ne savais plus quoi dire pour qu'elle me croit. Ça fais tellement longtemps que j'attends ce moment.

The big apple