" Il y a dans le cœur d'une femme qui commence à aimer un immense besoin de souffrir. " de Nodier
Signe(s) Particulier(s)
Ses doigts pianotent incessamment de la musique lorsqu'elle est anxieuse.
Orientation Sexuelle
Hétérosexuelle, même si selon son échelle de priorité du moment, les hommes arrivent aisément derniers.
Madailéin Seena O'Gríobhtha
Physique & Caractère
Apparence & Style:Un ange ? Certes, elle est bien plus que simplement jolie, entrant dans les archétypes même de la beauté primitive. Pas de cette beauté sous-entendant iris bleus, chevelure blonde platine et bonnets de soutien-gorges bien au-dessus de la norme, non. De cette beauté aussi flamboyante que le miroitement d’une pierre précieuse au soleil, aussi attirante et repoussante que peut être la sensation éprouvée lorsqu’on est au bord d’un éminent précipice, la bourrasque fouettant notre dos et l’intrigue du saut comme hantise. Une merveille de beauté à son état brut voire sauvage, éclatante telle l’orage, ce genre de chatoiement qu’on ne croise qu’une seule fois et qui nous change à jamais. Les femmes l’envient et les hommes la veulent comme trophée.
Son faciès semble pour ainsi dire ne pas découdre des élémentaires enjambements génétiques tant la méticulosité de ses traits paraît avoir outrepassé les imperfections typiquement humaines qui auraient dû s’ériger sur son visage les années passant. Quant à ses lèvres, pulpeuses et d’un rose velouté, elles ne peuvent que donner un effet cuisant à n’importe quel homme y posant son attention pour un quart de seconde. Mince, voire maigre au point qu’elle donne l’impression de vouloir se casser à chaque fois qu’elle se penche, c’est une des choses qu’elle déteste le plus chez-elle. Cette idée de fragilité qu’elle donne à tous, si seulement elle ne s’attardait qu’à son physique encore. Ensuite, viendrait son manque cruel de poitrine, qu’elle se doit d’assumer avec son corps de gymnaste. Ses paupières par contre, dissimulent au sommeil un pétillement donnant à ses yeux d’un noir profond cette vénusté farouche qui la caractérise elle-même. Ceux-ci contrastent avec le lustre doré, quoique un moindrement cendré de sa tignasse bouclée.
Sinon, Madailéin, de part son ascendance et son milieu, apprit à accorder mode, toilette, accessoires et événements particuliers dès son plus jeune âge. Sans faire de ses vêtements une fixation constante, il est devenu pour elle une normalité de fréquenter les meilleures boutiques à New York pour refaire sa garde-robe suivant les tendances du moment. L’argent ne lui manque pas et sa carte platine, alliée à son corps de mannequin, lui offre ainsi un accès illimité aux chaînes des designers de l’élite. Côté maquillage, elle y alloue un certain temps dès qu’il s’agit de rencontrer untel ou de sortir de chez-elle. Cependant, outre ces occasions, elle erre toujours pieds nus, les cheveux défaits, la musique à fond et en simple robe de chambre dans son appartement.
Caractère:Bien loin de l'ange. Croisez quelqu’un dans un couloir quelconque de Fordham et demandez-lui qui est Madailéin O’Gríobhtha. En quelques mots jetés à la bafouille, il pensera avoir fait le tour en mentionnant que c’est une des jeunes femmes connues de l’élite, très riche et découlant d’une famille puissante en ville, qu’elle est d’origine irlandaise et qu’elle est surdouée par-dessus le marché, sans parler de sa beauté. Le pauvre petit qui ne tiendra compte que de ces moindres qualifications et ira le premier chercher à faire la conversation avec elle se verra renvoyé chez les siens en quelques mots tout aussi exempts d’attardements : « J’ai mieux à faire. »
Qu’a-t-elle de mieux à faire ? Qu’est-ce qui fait prendre le cap à l’amour et à certaines amitiés ? Son avenir, ses études. Bien plus qu’intelligente, elle brillerait sur la scène des résultats scolaires sans trop d’efforts, si elle ne recherchait pas davantage que de simples gratifications. Ambitieuse, elle veut être la meilleure dans son domaine, maintenant et plus tard, simplement. Acharnée, déterminée, sa vie sociale en aurait pris un coup si depuis son jeune âge, elle ne s’était pas elle-même déclarée comme celle qui demande les autres et non pas comme celle qu’on a le loisir de demander à sa guise. Jouant ainsi de la renommée de sa famille, elle ne compte que très peu d’amis, majoritairement aussi influents qu’elle sur la sphère publique. Manipulatrice, prête à tout pour arriver à ses fins, elle ne se gênera pas pour briser les gens qui se mettent en travers de son chemin.
Elle ne cherche pas l’amour, voire le fuit en général. Avant qu’on la voie au crochet d’un homme, elle se sera déjà fait un nom dans la société. C’est du moins son plan. Sinon, en-dehors de certaines journées où elle joue les associables de service, la belle Mady peut se montrer particulièrement douce, voire d’humeur idéaliste et romantique, même si c’est une facette d’elle-même qu’elle préfère garder pour les intimes. Dure oratrice, fervente de ses idées, elle ne traîne qu’avec ceux ayant quelque chose à lui apporter. Que ce soit du temps, des avantages sociaux, des conseils ou un exemple à suivre de leur comportement. Sévère avec les gens autant qu’elle l’est envers elle-même, elle ne mâche pas ses mots en général, ayant droit au but avec ceux sans notoriété particulière. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’acquérir quelque chose ou de concourir à un titre, elle peut se montrer doucereuse comme personne, laissant l’intimidation comme technique pour les histoires de vestiaire. Sinon, habituée à ne compter que sur de très rares personnes hormis elle-même, ce fait devient largement un problème lorsque quelqu’un cherche véritablement à se mettre de son côté ou à lui venir en aide. Sans qu’on puisse la qualifier de pure paranoïaque, elle se méfie tout de même généralement de son entourage et confie ainsi ses problèmes à peu de gens. Idéalement, elle garderait toutes ses faiblesses pour elle-même, de peur que quiconque puisse les exploiter un jour.
Behind the computer
Prénom: Sarah Âge : 17 ans Avatar choisi : Anne-Marie Van Dijk ♥ Comment as-tu connu ce forum ? : Un tutoriel sur bazzart qui donnait l'adresse comme exemple (: Ton avis (design, contexte, ...) : Trop beau, vraiment trop beau (a) Présence sur le forum : 6 jours sur 7 (sauf dans les périodes d'examen) Autre(s) compte(s) : Nope! Exemple de RP :
Spoiler:
Du plus loin que mes souvenirs puissent remonter, les feuilles avaient toujours sifflé la même rengaine, les teintes avaient toujours été les mêmes, la température pareille, cette matinée d’octobre comme toutes celles que ma vie avait étreintes ensuite. J’aurais cessé de retenir les différences entre les rafales d’hiver et les effluves plus douces de printemps sur ma peau. Les saveurs se seraient retouchées en se banalisant insensiblement, les tableaux se rapportant dorénavant de plus en plus à d’autres déjà éprouvés, chaque repère perdant de sa fraîcheur et chaque trouvaille négligeant de même d’innover. La témérité m’aurait aveuglée comme mon audace avait déjà cédé sa place à la pure inconscience. J’aurai changé. Je m’aurai dès lors moins permis d’espérer et m’aurai confortée dans un réalisme conditionnel, vacillant davantage d’une conviction à l’autre qu’autrefois, mais m’accrochant tout de même tangiblement à celles qui me tomberaient sur la main au hasard. J’aurai changé de couleur dans le même laps de temps que la flore prenait pour troquer sa pigmentation pour une autre et aurait perdu de mes dogmes comme elle de ses feuilles. Puisque si, auparavant, il m’aurait été aisé de trouver fin heureuse et griefs déterminants à n’importe quelles circonstances graves, la fatalité devrait bientôt heurter le romantisme qui m’avait tant caractérisée naguère, et il m’en coûterait beaucoup de rêves et d’attentes. On m’a un jour dit qu’on n’a jamais complètement vécu avant d’avoir connu la véritable passion, celle qui dérive de la souffrance et non des douces chimères qu’on inculque aux enfants. Ainsi dit, c’est après avoir vécu au point de m’y être brûlée, de m’y être consumée de telle sorte que de mes fantaisies idéalistes de l’amour il n’aurait plus dû me rester que des cendres, que Jayson entra dans ma vie. Je l’aurai rencontré. Son sourire, ses yeux, sa façon d’être et d’évoluer comme s’il n’existait pas réellement, comme si le monde dans lequel nous vivions n’était pas le sien, mais celui d’un autre de qui il se jouait, de qui il tenait les ficelles. Je le regardais, et tout ce qu’il me laissait entrevoir par la suite me fascinait littéralement. Il chamboula ma vie sur une échelle de minutes et me fit négliger les blessures qu’avait créées Roman sur un laps se comptant en semaines. Déjà à l’époque, je me doutais que de l’oublier me prendrait plus d’une vie. Aujourd’hui, je doute carrément de la possibilité de la chose après avoir vécu cent fois. Je l’aimais comme je n’avais jamais aimé personne, je l’aime encore et sais bien que je l’aimerai toujours, aussi naturellement et essentiellement que s'impose le besoin de respirer. Le fait est que c’est en une intermittence se chiffrant en secondes que j’ai moi-même tout gâché.
Je donnerais tout pour revenir à cette soirée où je trouvai le moyen d’atterrir en larmes dans les bras de Roman pour y finir soûle et désabusée plus tard dans la nuit. Une vraie garce, je sais. Loin d’être acrimonieuse et ne cherchant pas à être cruelle, mais finissant tout de même à l’être au bout du compte. Soit trop molle, soit trop fougueuse, mais jamais pondérée, déloyale par intérêt, certainement inconsciente et aisément détestable, mais pas malintentionnée, non. J’aurais préféré me briser moi-même plutôt que d’avoir à affronter une seule fois le visage démoli de Jayson, mais à croire que la vie te renvoie toujours les coups que tu lui donnes, je serai décidément arrivée aux deux. Comme Roman m’avait meurtrie autrefois, j’avais blessé le seul homme avec qui j’aurais pu entrevoir un avenir un jour. Blessé à un point tel qu’il s’éloignerait de moi comme jamais il ne l’avait fait auparavant, je le savais bien. J’avais abusé de sa confiance et si une chose était certaine, c’était qu’il ne pourrait jamais me le pardonner. Comment, dans ces conditions, aurais-je dès lors pu rester seule ? La nuit, je faisais des cauchemars à m’en écorcher les sens. Le jour, il me semblait que les fantômes de notre passé dansaient continuellement devant mes yeux, du café où je travaillais jusqu’aux replis de ma chambre. Puis, n'ayant que des regrets à offrir à ces hantises, mon esprit engourdi par la présence qu’il s’illusionnait, ceux-là même me chuchotaient doucement à l’oreille que ce n’était plus le moment d’agir, mais d’attendre. Attendre quoi au juste ? Qu’un espoir me revienne ? Non, c’était de lui que j’avais besoin, de lui et de personne d’autre.
Je dirais à ce moment de l’histoire que je reviendrais avec Roman à la toute fin qu’on ne me croirait pas. Pourtant, c’est bien ce qui s’est passé, si ce n’est que c’est loin d’être la fin, croyez-moi. Bon, j’imagine que deux personnes esseulées peuvent se sentir des milles à la ronde, mais Roman et moi, c’est plus compliqué que ça à vrai dire. Je peux certainement affirmer qu’autrefois, j’ai été amoureuse de lui, d’un amour d’enfant, simple et sans ambiguïtés. Il aura été mon premier amour, mon premier tout. Ensuite, il m’aura jetée pour une fille ressemblant à une poupée plastifiée, Davenport. Puis, suivant l’éternelle roue des relations de couples, il l’aura jetée à son tour, voilà. Comme quoi c’est beau l’amour chez-lui, je sais. On n’en a pas la même définition, mais entre nous, ce n'est pas tant un problème à suivre. L'amitié se tient bien loin des voies qu'emprunte l'amour. Ok, je vous arrête déjà, n’allez pas croire que je n’aime pas Roman. Je l’aime, énormément. Comme on aime le plus proche de ses amis, celui à qui tu peux tout dire, celui qui sait tout de toi, mais qui aime jusqu’à ton plus hasardeux défaut. Oui, j’aime Roman. Et c’est pourquoi j’ai accepté de le soutenir, moi, la bouée de sauvetage de tous, parce que je ne crains plus la noyade. Nous deux ensemble aujourd'hui, ce n'est toujours qu'une sorte d'alliance. Je ne suis plus seule, il se venge de l'autre pimbêche blonde, tout est bien qui finit bien, même si on sait bien que ça devra s'arrêter un jour ou l'autre, avant qu'on finisse par s'y perdre tous les deux de préférence. Même si je dois avouer qu'au fond, je ne suis pas pressée.
Mes paupières papillonnèrent sur ces pensées alors que je m’efforçais de me concentrer sur le décompte des minutes qu’il me restait à passer sur mon lieu de travail. À force de verser du café à tort et à travers, j’avais l’impression que ma tête s’inclinait de plus en plus vers le niveau du sol, lasse autant que je l’étais d’avoir à supporter le poids de ma raison. Il me semblait qu’à l’instant, rien ne m’aurait plus fait plaisir que d’envoyer promener mon employeur, mon uniforme, ce client pervers à ma gauche qui ne manquait pas une occasion de me lorgner les fesses, et de débarrasser le plancher pour courir le plus loin qu’il me soit jamais possible d’aller. J’en avais assez. De mes obligations financières, de mes études, de mon minuscule appartement et sa douche qui ne semblait pas vouloir comprendre le sens des mots « eau chaude » autant que de mon boulot. Toutes ces choses, je les avais autrefois supportées avec Jayson en arrière-plan. Aujourd’hui, il me fallait réfléchir au troisième degré pour trouver une seule motivation nécessaire à ma présence à Stars Hollow. Mon père ? D’accord, il se faisait vieux, mais son autonomie était encore loin d’être menacée. Peut-être me restait-il encore ce vieil adage selon lequel je lui rejouerais l’abandon de ma mère d'il y a treize ans en quittant la ville, mais encore. Cette crainte était davantage une expression de mon subconscient qu’un raison tangible et déterminante. Roman ? Non plus, seulement l'espoir qu'il me revienne, le seul qui comptait vraiment. J'avais besoin de croire que je le retrouverais, sans quoi... non. Si un jour, ce même espoir se voyait réduit à néant, me filait entre les doigts comme ça, je crois que je ne lui survivrais pas. Il n'avait pas le droit, pas quand il savait que je l'aimais plus que ma vie.
À dix-sept heures exactement, je pris mes affaires et filai directement vers celui chez qui j'allais toujours quand j'étais au plus mal, Roman. C'était quand même rassurant de toujours pouvoir compter sur quelqu'un, lorsqu'il était entendu que l'emprise de cette même personne sur toi n'aurait jamais la portée requise pour te briser le coeur, mais serait toujours suffisamment grande pour t'atteindre sans te blesser. Je voulais me perdre dans ses bras, encore et encore. Je voulais parvenir à oublier Jayson l'espace d'une seconde, même s'il ne s'agirait jamais qu'une simple illusion, oublier la culpabilité et les regrets pour une courte heure peut-être. Mes talons tonnèrent de marche en marche alors que je grimpai l’escalier menant à son appartement, puis je cognai trois coups, sans réponse aucune. Pourtant, il avait répondu à mon message de toute à l’heure comme quoi il était bien chez-lui. Enfin, peu importe que ce soit parce que je ne reconnaissais pas cette nouvelle voiture stationnée devant chez-lui, qu'il me sembla entendre des éclats de voix un instant ou que je m'inquiétais trop pour lui en général, j'ouvris la porte, qui était alors légèrement entrouverte, et la scène sur laquelle je tombai me laissa d'abord de glace. Brooke Davenport ramassait ses affaires dans l'intention de s'en aller, ce qui était loin d'être une mauvaise idée. Même que c'était bien la seule chose à laquelle j'aimais la voir se prêter dorénavant, alors pourquoi est-ce que je l'en aurais seulement déconcentrée ? Je clignotai des paupières en direction de Roman, mais ne m'y attardai pas suffisamment pour cerner l'ampleur de ce qui avait dû se passer ici avant que j'arrive. En d'autres circonstances, j'aurais probablement crisé, mais là non. D'ailleurs, ce n'était pas ce dont il avait besoin de toute façon. Au contraire, je m'efforçai de ne pas plisser les yeux et d'étirer mes lèvres en un délicat sourire pour répondre à l'affable salutation de la garce de service. « Je te relaye Brooke… » Dis-je simplement en avisant le blessé du regard. « Sa jambe, pas vrai ? Je m’attendais bien à ce que tu passes pour en prendre des nouvelles… » Non, je n'allais pas faire une scène pour son bon et unique plaisir. Je voulais simplement qu'elle dégage, voilà. Après tout, c'était Roman et seulement Roman que j'étais venue voir. D'ailleurs, mes pas me menèrent ensuite vers lui et avant de poursuivre, je passai mes mains derrière son cou et déposai un léger baiser sur ses lèvres, toujours aussi souriante il va s'en dire. « Bonjour toi... » Je ne savais pas du tout ce qui me prenait, à croire que je venais d'être touchée par le ciel quoi. « Maintenant ma belle, si tu veux bien me faire l’honneur d’aller voir ailleurs s’il y est, à la prochaine ou même à jamais, si tu tiens vraiment à rendre service à tout le monde autant qu'à lui. » Voilà, c'était fait, manquait plus qu'elle et sa prétention débarrassent le plancher pour que mon bonheur soit exhaustif. « T’inquiète, elle risque de trouver bien vite d’autres filles à qui pourrir la vie pour s’occuper. J’ai entendu dire qu’elle avait au pays de nombreux ex qui essayaient de refaire leur vie... » Murmurai-je ensuite à Roman, d'une tonalité juste assez forte pour qu'elle prenne connaissance du message. « Bye bye ! » Faisant alors dos à Brooke, je lui donnai mon plus beau profil et agitai une main, n'attendant plus que son départ pour cesser de me retenir de l'étrangler. Je voulais parler à Roman seul à seul.
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Dernière édition par Madailéin S. O'Gríobhtha le Ven 7 Jan - 10:29, édité 26 fois
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 10:14
L'histoire
I. « De sa naissance à ses 18 ans, il faut qu'elle ait de bons parents. De 18 à 35 ans, il faut qu'elle ait un physique agréable. De 35 à 55 ans, il lui faut de la personnalité. A partir de 55 ans, il lui faut de l'argent. »- SOPHIE TUCKER
Le dix-septième jour du douzième mois de l’année dix-neuf cent quatre-vingt-dix, Galway, Irlande. Monstrueuse tempête de neige, qui exploserait les records de précipitations jusqu’en 1997 et qui allait bientôt bloquer les routes comme provoquer une panne de courant générale. Pour cette femme enceinte de 9 mois, qui ne partageait sa demeure qu’avec les domestiques, et ce malgré les supplications qu’elle avait glapies à son mari quelques semaines plus tôt, cette nuit allait s’avérer un véritable cauchemar. La future mère était alors âgée de 26 ans et attendait des jumeaux, une fillette et un petit garçon ; l’idéal pour les deux jeunes adultes qu’étaient alors Caiterina et Finn O’Gríobhtha et qui rêvaient tout autant d’expansion familiale que d’expansion bancaire. Un héritier pour l'entreprise familiale, qui se transmettait de génération en génération depuis plus d'un siècle, et une poupée à coiffer qui occuperait la jeune maman tandis que le père serait à l'extérieur pour affaires ; la combinaison parfaite. Malencontreusement pour le couple, le programme allait subir quelques bouleversements. La belle Irlandaise allait perdre les eaux durant cette nuit froide d’hiver et l’accouchement se passerait mal. Son époux arriverait d’urgence, mais en retard, et celui-ci aurait à faire un choix qui le hanterait pour le restant de ses jours. Le travail serait déjà commencé depuis longtemps lorsqu’il interviendrait. Sa femme, ne semblant pas vouloir aller au bout de ses souffrances et expulser les nouveau-nés et les médecins et infirmières n’étant pas au bout de leur peine. Elle perdrait beaucoup de sang, trop de sang même. On perdrait du temps chaque seconde passant, bien trop de temps pour se permettre de réfléchir aux conséquences que pourraient avoir un accouchement de la sorte. Les médecins semblaient doucement perdre Caiterina. Une minute, elle implorait son mari de la pardonner, lui répétait encore et encore qu’elle l’aimait éperdument, qu’il devait ainsi lui pardonner et l’autre d’après, elle criait à s’en rompre les cordes vocales et commençait à halluciner. Enfin, la suivante, on demandait à Finn de choisir entre sa femme et ses enfants. Il choisirait son fils et sa fille, arrachant son épouse à la vie dès la sentence prononcée.
II. « On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole. »- DOMINIQUE BLONDEAU
Ô jolie Madailéin, peut-être ta mère était-elle le prix à payer pour tout ce que la nature te donnerait ensuite ? À moins que ton paternel ait joué de ses talents à ta naissance et t’ait négocié un paiement en plusieurs versements ? La beauté, des capacités intellectuelles hors-norme, la richesse, Kean. Une mère aimante aurait été de trop dans le tableau, voyons. Qu’allait-on donc t’enlever ensuite ? Il fallait tout de même y aller doucement, ne pas trop te déboussoler. Puisque chez-toi, on y est toujours allé à coup de huit couverts au repas, tu allais commencer par goûter à l’Amérique. Plus rien ne retenait ton père à l’Irlande si ce n’était la brise qui l’appelait au nom de ta mère, ou les racines de son arbre généalogique, aussi il allait naturellement tout lâcher pour déporter ses projets d’avenir aux États-Unis, conférant son entreprise à un sous-fifre qui demeurait au pays pour continuer de gérer ses affaires et de lui envoyer chèque sur chèque. Toutefois, tu n’avais même à l’époque aucune raison de t’inquiéter. À New York City, la ville qui ne dort jamais, tu aurais dans l’Upper East Side des nourrices pour s’occuper jour et nuit de toi et ton jumeau, installée une demeure se jouant des termes « exagération » et « économies » par ses dimensions et son mobilier ; la beauté de la richesse. Ton père serait rarement présent. Drôlement, ça ne t’affecterait pas autant que ton frère. Tu t’attacherais aux nounous bien davantage qu’à ton paternel, il va s’en dire. Après tout, il avait choisi son job en fonction de ses habilités, et il serait toujours bien meilleur en homme d’affaire qu’en père de famille. Puis, on y va sans compter tu serais traitée comme une véritable princesse durant toute ton enfance. Dès la petite école, tu chercherais d'ailleurs à recréer la même ambiance de domination, donnant des ordres à qui voulait bien les écouter comme aux autres, jouant de tes privilèges comme on joue de ses cartes. Ton frère et toi étiez d'ailleurs inséparables, mignons comme tout et cruels comme seuls les enfants parviennent à l'être. L'un chercherait à se faire aimer de papa, l'autre à imiter son comportement, voire à le surpasser un jour. Naturellement, tu étais la deuxième. Puis, c'est assez tôt dans ton cursus scolaire que tes enseignants remarquèrent que tu assimilais l'information bien plus vite que la normalité, et que si tu ne te concentrais jamais sur ce qui se donnait dans la classe, tes résultats surpassaient toutes les attentes qu'on se faisait d'une élève de première. Ce fut peut-être un des rares moments où ton père s'est alors intéressé à toi en négligeant ton frère. Après t'avoir fait passé plusieurs examens, les psychologues diagnostiquèrent un quotient intellectuel se démarquant bien au-dessus de la moyenne, ce qui poussa ton paternel à te faire enchaîner cours privé sur cours privé, dépendamment de tes envies et des siennes. Tu fus ainsi initiée au piano, à la littérature et à quelques cours de maintien et de danse, tandis que Kean s'essayait à performer dans les sports ; l'une des plus belles périodes de ta vie, où tu te contentais simplement de te laisser vivre.
III. « Le père est un miroir dans lequel la petite fille puis l'adolescente, peut discerner les prémices de la femme qu'elle deviendra.»- GENEVIÈVE BERSIHAND
« Puis, un jour, tout a basculé. Ma vie, mes principes, mon entrain et ma situation idéalisée. Un jour, Kean nous a tout simplement quitté, pour ne plus jamais revenir. Même pas un mot, une lettre. Seulement les traces d'un départ précipité. On allait bientôt célébrer nos dix-sept ans, tous les deux, et moi, je n'ai su que rester plantée là, anéantie. La douleur m'empoignait la poitrine et mes larmes sillonnaient ces traits que la culpabilité dessinait peu à peu sur mon visage. Je nous n'avais pas vus vieillir et maintenant, le fossé qui s'était creusé entre nous me sautait au visage, fatidique. Tout était de ma faute. Je l'avais laissé faire et mon père était d'accord. Celui-ci lança plusieurs détectives privés à ses trousses pour le retrouver, allant même jusqu'en Irlande, mais jamais l'un deux ne réussit à avoir de ses nouvelles. Quant à moi, je n'étais jamais étonnée de leur échec constant. Mon frère était brillant dans son genre et s'il avait prévu son coup depuis un certain nombre de temps déjà, ils n'avaient aucune chance. Je le savais bien. Plusieurs de ses amis vivaient bien au-delà de l'Europe ou de l'Amérique. D'autres lui devaient beaucoup d'argent. Je m'étais comportée comme une pauvre idiote en le négligeant, en oubliant de l'écouter, et j'allais devoir vivre avec ce fait jusqu'à ce qu'il se décide lui-même à revenir. Je ne pouvais rien faire de plus désormais, aussi j'allais me concentrer sur ce que je faisais de mieux ; étudier, encore et encore. Les livres deviendraient dès lors une sorte de rituel d'évasion, que ce soit pour parvenir à oublier ma mère perdue, mon père distant ou mon frère parti je ne savais où. Mon père me reprochait parfois d'avoir trop rapidement renoncé à retrouver Kean, mais je n'en avais plus rien à faire. Enfin, outre mes notes, qui réduirent mon admission à l'université de Fordham à une pure rigolade avec le doyen, mon adolescence se passa sans que je touche à la drogue, que je fasse une tentative de suicide ou bien que je fugue à mon tour quoi. Sans être pour autant sérieuse comme personne, je n'ai jamais été du genre à criser ni à gaspiller mon temps et ma salive, et peu importe l'importance des conneries que j'aurais faites, mon père n'aurait pour ainsi dire jamais levé le nez sur moi. Ainsi, j'allais à toutes les fêtes données par l'Élite comme je le fais toujours aujourd'hui, mais sans pour autant en abuser ou prendre le risque de salir ma réputation. Puis, mon avenir et mes études demeuront toujours la priorité de toute façon. »
Dernière édition par Madailéin S. O'Gríobhtha le Ven 7 Jan - 11:21, édité 26 fois
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 12:08
Bienvenue & Bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 12:43
bienvenue à nycl
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 12:46
Bienvenue
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 12:46
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation Je te demanderai juste de mettre ton pseudo sous cette forme prénom1 p2. nom
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 13:04
Bienvenue !
Je valide le code du règlement qui est le bon!
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 14:01
bienvenueeee (:
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 14:49
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 14:57
Bienvenue sur le forum Anne-Marie Bon courage pour ta fiche & éclate toi bien parmi nous (a)
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 15:13
Bienvenue ♥
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 15:56
Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 15:57
Bienvenue
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 18:51
Bienvenue
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 19:28
Bienvenue
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 21:09
AMVD *___* ♥
Bienvenue a toi & bon courage pour la suite
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 21:10
bienvenue
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 21:45
Bienvenuuuue
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 22:09
Welcome !
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Jeu 6 Jan - 22:21
WOW merci beaucoup tout le monde (: & j'ai modifié le format de mon prénom ! (a)
Dernière édition par Madailéin S. O'Gríobhtha le Ven 7 Jan - 19:16, édité 3 fois
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes » Ven 7 Jan - 13:26
Mon Dieu j'adore ton style d'écriture! Magnifique fiche
Validée. Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour t'intégrer et/ou mieux comprendre le forum, un tout nouveau sujet de parrainage a été créé ici. Surtout n'hésite pas à envoyer un mp à un membre du staff si jamais tu as des questions ! Je te conseille également de faire un petit tour sur la chatbox ou dans la partie flood du forum pour te familiariser avec les membres. Bon jeu !
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Sujet: Re: madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes »
madailéin s. o'gríobhtha ✬ « even angels have their wicked schemes »
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