Apparence & Style: Physiquement Jean est une belle femme… Elle à cela dit un rapport très conflictuel avec son physique, étant enfant elle n’était pas particulièrement gâtée par la nature, ou plutôt elle l’était un peu trop si vous voyez ce que je veux dire… Non ? Vous ne voyez pas ? C’est pourtant clair, elle était grosse ! Enfin, grosse, plutôt ronde mais quand on fait de la danse classique il n’y a pas de différence entre avoir des formes et être obèse. Les moqueries fusaient donc au sein de ses cours de danse et ce durant toute son enfance, ce qui l’a profondément marqué, au point de lui faire croire qu’elle était réellement et excessivement énorme alors que c'était loin d'être le cas. Quoi qu’il en soit ses années passés dans le monde du « surpoids imaginaire » l’ont conditionné, résultats des courses même si aujourd’hui elle a un corps plus que parfait la belle n’arrive pas toujours à le mettre en valeur. Exit les robes moulantes et les décolletés plongeant, bonjour les jeans et les t-shirt. Ho bien sur elle ne se néglige pas, loin de là, elle aime la mode et fait plutôt attention à ce qu’elle met, mais en règle général elle arbore un look plutôt décontracté, pour ne pas dire banale alors qu‘elle pourrait faire bien plus. Pour cause, et je l’ai dit, physiquement Jean est une jeune fille ravissante et avec un certains charme. Du haut de ses un mètre soixante deux elle est loin de dominer le monde, c’est vrai, mais elle a tout de même une silhouette fine et élancé ainsi que des courbes avantageuses. Évidemment la belle est loin d’avoir une poitrine énorme et des fesses à la Jennifer Lopez (mais au fond qui as de telle forme hormis la concernée ?), malgré tout notre italienne a des atouts même si elle peine encore à les mettre en valeur.

Passons au reste maintenant. « Capilairement parlant » Jean à toujours prit grand soin de ses cheveux, ils sont même la partie préféré de son corps, cela dit, cette envie et ce besoin de s’en occuper c’est ternis avec les années. En règle général ses cheveux sont plutôt long, légèrement ondulé et châtain clair, mais il y a un an un peu près la demoiselle à prit une espèce de coup de folie (à la Britney Spears en moins médiatique, quoi que…), décidant comme ça, du jour au lendemain, de ce couper les cheveux vraiment très court, à la garçonne. Heureusement le résultat fut moins catastrophique qu’on pourrait l’imaginer, et aujourd’hui ils ont légèrement repoussé, même ils restent très court, ce qui lui donne, au fond, un air plutôt sophistiqué. Que dire d’autre… Jeannie a un visage fin et ovale, un large sourire enjôleur et une peau plutôt claire sans pour autant être de porcelaine… Je crois que c’est tout et c’est déjà pas mal non ?

Caractère: Ce qui frappe le plus chez Jean…. Ce sont ses mains. Oui, la belle à tendance à se montrer violente, bien sur ce n’est pas une psychopathe accro à la violence, loin de là, mais disons que parfois, dans certaines situations, elle a tendance à ne pas hésiter et à user de ses poings. Pourtant elle n’aime pas particulièrement faire du mal aux autres, au contraire, au fond elle est une personne douce et attentionnée, cela dit, elle a un fort caractère et elle déteste faire face à des injustices sans rien faire, qu’elle en soit la victime ou simple témoin. Elle n’est pas non plus peureuse, elle a même tendance à foncer tête baissé dans le tas, prônant le « on fonce d’abord et on pose les questions après ». Mélangez cette spontanéité presque malsaine avec son gout de la justice et vous obtiendrez une fille qui met des coups de poing à des types sans aucune hésitation. Peu importe que l’ennemie soit un ogre de deux mètres pesant 120 kilos, si c’est pour défendre une personne qu’elle aime ou elle-même, elle ne prendra aucunement le temps de la réflexion, fonçant sans attendre dans le tas , au sens propre comme au figuré. Pire encore, Jean est une personne très susceptible qui peut prendre rapidement la mouche et qui interprète souvent très mal ce qu’on lui dit, ce qui n’arrange rien à ses excès de violence. Enfin dit comme ça, ça pourrait faire peur, la jeune femme pourrait presque donner l’impression d’être une sauvage psychopathe qui tabasse les vieilles mémés à la sortie d’Ikea, mais non, en fait, elle est plus une espèce de petite boule d’énergie concentré incontrôlable en apparence mais au final plutôt docile. Un petit Pikachu plus mignon qu’effrayant en fin de compte, d’où son surnom d’ailleurs « PIKAJEAN ».

Altruiste et protectrice, Jean à tendance à penser davantage aux biens êtres des autres qu’au sien, surtout lorsqu’il s’agit de sa famille ou de ses amis proches. Elle est capable de tout abandonner pour aider un ami dans le besoin, ce qui lui coute parfois cher, mais tant pis, si c’est pour un ami ça vaut forcément le coup, c’est en tout cas ce qu’elle se dit à chaque fois. Déterminée, elle l’est. Notre italienne ne lâche jamais rien, quand elle fait quelque chose, elle le fait à fond, quitte à souffrir le martyre pour y arriver, elle n’abandonnera jamais, la preuve en est avec la danse. Il lui arrive souvent de danser jusqu’à l’évanouissement simplement pour être la meilleure et prouver qu’elle peut y arriver. C’est d’ailleurs l’un de ses plus grands défaut, toujours vouloir prouver qu’elle peut le faire, relever les défis, aussi improbable ou dangereux soient-ils. Peut-être est-ce une preuve de son manque de confiance en elle au fond… Un sujet compliqué. D’un côté on a une Jean déterminée, forte de caractère, qui ne lâche rien, de l’autre, on peut voir une petite fille perdu, solitaire et détestant le reflet qu’elle voit tout le matin dans son miroir. Elle-même n’est pas sur de la façon dont elle se perçoit… Ce qui est au fond une réponse quand on y pense.

Bon, c’est vrai, la demoiselle à pas mal de défaut -bien qu’on puisse les voir aussi comme des qualités-, cela dit, elle a aussi de bon côtés. Jeannie est par exemple particulièrement créative, elle aime l’art sous toutes ses formes, pouvant même paraitre poète, ou en tout cas à défaut d’écrire des vers elle rêve sa vie plus qu’elle ne vit ses rêves. Rêveuse, voilà un terme qui lui convient, souvent elle se retrouve toute seule à fixer le ciel ou un point invisible devant elle, imaginant mille et une histoire fantastique dans lesquelles elle serait une espionne durant la seconde guerre mondiale ou encore une guerrière de l’époque romaine. Oui, Jean a une imagination débordante et tous les livres qu’elle dévore ne font que nourrir davantage cette imagination. En parlant de lire, c’est sa seconde passion. La belle aime particulièrement apprendre de nouvelle chose, découvrir de nouveaux horizons, ce qui fait d’elle une oreille attentive. Elle écoute tout et n’importe quoi, avide d’élargir sa culture général, même si parfois les sujets peuvent prêter à rire, comme ce jour où elle a passé sept heures à écouter un Geek parler de l’elfe de la nuit qu’il avait créé et des aventures qu’il vivait dans un jeu en ligne… Jeu qu’elle a rapidement rejoint d’ailleurs, histoire d’en savoir plus. Influençable ? Peut-être, même si moi je dirais plutôt curieuse de la vie, elle aime simplement partager ses passions ou plutôt partager celle des autres. Étrangement, malgré cette envie de partage, Jean est une personne plutôt solitaire, qui ne se confie pas facilement et qui préfère régler ses problèmes seules plutôt que les imposer aux autres, elle ne se plaint jamais mais écoute toujours les autres le faire. Au final, Jean Coal est une jeune femme pleine de mystère et de surprise, qu’il faut apprendre à connaitre et surtout à supporter.

Comme pour tout le monde, l’histoire de Jean commence avec celle de ses parents et plus précisément l'histoire de leur rencontre…. Sa mère, Allegra Demetria Acciari, était une jeune étudiante italienne, pleine de rêve et d’espoir, voyageant aux Etats-Unis pour la première alors qu’elle n’avait que dix neuf ans. Née de parent plutôt modeste elle avait longuement économisé pour effectuer se séjour linguistique qui allait lui offrir bien plus qu’elle n’aurait osé l’espérer, un investissement qui allait s'avérer rentable mine de rien. Son père lui, était un jeune étudiant aussi, la seule différence était que son avenir était déjà tout tracé, étant fils d’un chef d’entreprise plutôt prospère, il était destiné à reprendre le flambeau. Malheureusement quand l’amour s’en mêle les plans d’une vie font généralement grise mine et pour preuve, alors que tout lui souriait le jeune étudiant en commerce tomba éperdument amoureux de la belle italienne, et lorsque cette dernière dut rentrer subitement en Italie à cause d’un parent malade, il décida de tout plaquer pour l’accompagner. Quelques mois plus tard le couple prit la décision -rapide- de se marier, sur d’être destiné l’un à l’autre… Et leurs premières années de mariage prouvèrent qu’ils n’avaient pas eut tort. Ce fut surement les plus beaux moments de leur vie, complice, amoureux et déterminée à combattre tous les obstacles ensemble, et dieu seul sait qu’à l’époque il y en avait. Entre leur problème d’argent et leur famille parfois envahissante, les jeunes mariés avaient de quoi faire. Ils n’ont cela dit jamais baissés les bras… Tout du moins au début. Bien vite, l’envie d’avoir un enfant ensemble, une preuve vivante de leur amour, c’est fait ressentir… Ils ont alors essayé, encore et encore, mais la méthode « traditionnelle » ne semblait pas vraiment marcher… Ils ont vus des médecins, des guérisseurs recommandés par la grand-mère italienne, fervente pratiquante, mais rien n’y fit… Rapidement ils ont commencé à s’éloigner l’un de l’autre, prenant tout deux des amants, plus par désespoir que par réel amour, essayant d’oublier que leur grand amour ne semblait pas suffisant pour supporter l’épreuve qui leur faisait face depuis si longtemps.

Pour être honnête, à ce moment-là Allegra avait perdu tout espoir d’enfanter, elle imaginait déjà le divorce pointer le bout de son nez ou pire, vivre une vie de couple insipide, dans laquelle l’amour s’estomperait avec le temps, laissant place à l’indifférence totale. A cette époque, son désespoir était si grand qu’elle ne semblait plus vraiment faire de choix cohérent ou tout simplement se montrer prudente, même avec son amant. Et c’est grâce à ce manque d’attention que la jeune femme tomba enceinte…. Évidemment la nouvelle la transporta de joie et elle mit rapidement fin à sa relation extraconjugale, sans un mot, sans une explication, après tout, il n’avait été qu’un passe-temps, un moyen d’oublier ses soucis et ironiquement celui qui allait sauver son couple. Il n'était rien et son futur grandissait en elle, c'est tout ce qu'elle voyait. Allegra mit tout en œuvre pour faire croire à son époux qu’il était le seul et unique père, poussant même la nature afin d’accoucher plus tôt, histoire de voir les dates concorder… Elle voulait sauver son mariage à tout prix, peu importe les moyens utilisés. Bien sur le futur papa fut tout aussi euphorique à l’idée de devenir père et la naissance de sa petite fille fut le plus beau jour de sa vie. Si il se doutait de quelque chose? Surement, mais il était bien trop heureux pour y penser réellement. A partir de là, le couple se retrouva, retombant amoureux, et la famille s’efforça de vivre heureux ce qui fut loin d’être difficile, au contraire, après tout, rien ne pouvait ternir leur vie à présent. Et le père biologique dans tout ça ? Hé bien, sans surprise il a bien vite découvert la vérité, au début il demanda à pouvoir voir l’enfant, mais un chèque plutôt conséquent eut raison de ses motivations. Quel père hein…Il quitta Florence et n’essaya plus jamais de revoir sa fille, recevant tous les mois une rente capable, apparemment, de lui faire oublier ce détail de son existence. Il n’était à ce moment-là qu’un secret du passé, oublié et enterré…

Cinq ans après la naissance de Jean, le couple décida d’adopter un petit garçon. Leur finance allait de mieux en mieux et leur envie de fonder une famille n’avait pas disparut, il était donc normal d’offrir un petit frère à leur princesse. Et puis, avoir un garçon c’était aussi un moyen de perpétuer le nom de la famille… Comme toute petite fille qui se respecte, Jeannie n’a au début pas apprécier la présence de se petit bambin, il monopolisait toute l’attention et recevait tous un tas de jouets magnifiques. Elle a donc essayé de le boycotter quelques mois, mais rapidement, un véritable amour fraternel naquit entre ses deux là et c’est surement à cette époque que la belle devint une espèce de bête féroce, protectrice, usant de ses poings pour défendre son petit frère des moqueries et autre insultes en tout genre. Hé oui, ça attire souvent les foudres des enfants un petit asiatique qui prétend être le frère d'une américano-italienne.

C’est dans un environnement plutôt favorisé que Jean grandit, vivant dans les beaux quartiers de Florence, jouissant des meilleurs professeurs de danse (passion qui lui était venue subitement après avoir vus une vieille comédie musicale) et ne manquant de rien, tant matériellement que sentimentalement. C’est vrai qu’elle était une jeune fille de caractère, pas facile à vivre et souvent seule hormis chez elle, mais malgré ça, sa vie était au fond plutôt belle et épanouissante… Tout du moins, jusqu’à ses quinze ans. Du jour au lendemain ses parents ont annoncés leur divorce, sans donner de réelles explications… La belle essaya de comprendre, d’arranger les choses, mais ce fut sans succès. Pire encore, ce fut son père qui obtint la garde des deux ados, ce qui ne la gênait pas au fond, car même si elle aimait sa mère, elle était particulièrement proche de son géniteur, le seul problème c’est que lui ne désirait qu’une chose ; Retourner aux Etats-Unis pour y vivre au côté de sa famille. Plus d’une fois elle était allée à New York, pour quelques courtes semaines, passer des vacances chez ses grands parents, mais les occasions avaient été plutôt rares et de ses souvenirs, elle n’avait pas gardé une très bonne image du pays. Alors forcément, l’idée d’y vivre ne l’enchantait pas vraiment. Malheureusement elle n’eut pas le choix, la jeune fille fut donc obligée de suivre son père là-bas et de s’adapter à sa nouvelle vie. Son frère y parvint étonnement rapidement, surement parce qu’il était plus jeune, par contre pour Jean, ce fut un véritable calvaire… Son accent italien ressortait parfois trop, elle avait du mal à supporter la plupart de ses camarades de classe et l’ambiance générale à la maison commençait sincèrement à lui peser. Heureusement, avec le temps et l’aide de nouveaux amis, l’italienne parvint à s’adapter et surtout à accepter sa nouvelle vie, considérant New York comme son second chez soi… Florence restant tout de même la ville de son cœur, une ville dans laquelle elle va d’ailleurs souvent, ne serait-ce que pour voir sa mère.

Aujourd’hui Jean à réalisé son rêve, elle est entré à l’Université pour étudier la danse classique, elle s’en sort d’ailleurs plutôt bien ou plutôt, elle s’en sortait jusqu'à ce qu'un bloc de roque lui tombe sur le coin de l’œil, sans crier gare... Un bloc de pierre nommé Dylan. Cette fille c’est présenté à elle, comme ça, de but en blanc un beau jour et au fil de la conversation elle lui a avoué être la fille de son père,... la fille de son père biologique... donc en toute logique sa demi-sœur, et c’est qu’elle avait des preuves la bougresse ! Au début elle n’y a pas crut mais bien vite la jeune femme à comprit que Dylan ne mentait pas… Évidemment elle s’est emporté et elle est partit sans demander son reste. Elle a quitté l’appartement familiale en faisant une scène pas possible à l’homme qu’elle avait prit pour son père durant tant d’année et elle a bien sur fait de même avec sa mère, ne supportant pas le mensonge dans lequel elle était née et dans lequel elle avait vécus tant d'année. Durant pas mal de semaine elle erra de canapé d’amis à canapé d’amis, refusant tout contacte avec sa famille, hormis son frère bien sur, cependant, elle se rendit compte qu’au final, son père, celui qu’elle considérait comme son seul géniteur, avait lui aussi était trahit au fond et qu’il n’était responsable de rien. Jean décida donc de lui pardonner d’une certaine façon, ou en tout cas de revenir vers lui. Cela dit, avec sa mère le contacte est totalement rompus et pour l’instant elle se refuse à la voir ou simplement lui parler… En ce qui concerne cette demi-sœur sortit de nulle part… Hé bien, elle ne veut plus la voir non plus. Au fond elle n’a rien contre elle, mais tisser un lien avec Dylan serait admettre que son père, n’est au final pas celui qu’elle imagine, et qu’il s’agit d’un parfait inconnu dont elle ignore tout… Une chose trop dure à encaisser maintenant. Entre sa boulimie chronique, ses entrainements ultra-intensif et ses déceptions amoureuses, elle n’a clairement pas le temps de penser à cette famille biologique inconnu … La vie est belle à New York n'est-ce pas?...