Micky entra alors dans son salon, qui résonnait sous ses talons plateformes. La jeun fille jeta les clés de sa voiture sur sa console en verre, ce qui produisit un bruit de glace se brisant violemment. Elle se retourna brusquement, ses cheveux bruns et ondulés claquèrent sur ses épaules nues et blanches. Elle fixa plusieurs secondes la table basse, sans un bruit. Le silence se fit dans le salon. Enfin elle se décida à se changer. Elle se remémora la soirée qu'elle venait de passer. Entre les plusieurs tentatives de certains hommes, les moritos bus un peu trop vite, et trop de cigarettes fumées, la jeune fille n'avait plus tous ses esprits. Elle été souillée, rongée à l'intérieur, par sa vie grisante, qui se répétait tous les soirs, ou presque. Micky retira alors son jean 'skinny' bleu jean, puis enleva sa chemise rouge a carreaux, dont elle avait pris soin, en début de soirée, de remontait les manches. Enfin, elle s'attacha les cheveux avec une pince. Elle resta pendant une vingtaine de minute, assise sur son lit, en regardant le sol, puis le plafond, puis encore le sol, avec le regard vide d'un automate. Elle se décida à mettre un tee-shirt, qu'elle mit d'ailleurs à l'envers. Enfin, elle s'allongea dans la couette bien chaude de on lit, ppuis alluma la télé. Elle zappa pendant de longues minutes, sans bien s'en rendre compte. Enfin, elle mit un film d'amour. Et regardait fixement. Jusqu'à sortir un " Merde, mais qu'est ce que tu foues ma pauvre fille". Elle se tourna un peu, et se regarda dans le miroir fixé sur le mur d'en face. Elle regarda son regard bleu cerné de noir, en se touchant le visage, d'un air de désespoir profond. L'aigreur de sa vie la poussait à bout de ses limites, et de sa solitude. Tous les soirs, elle sortait, buvait, fumait, rentrait, se couchait. Et tous les soirs, elle s'humiliée, devant son miroir, et tous les soirs, elle se parlait, en pensant s'en rappeler le lendemain matin. Mais tous les lendemains matin, elle se levait, et prenait un cachet contre le mal de tête. Elle s elevait de son lit, et se regardait à nouveau dans le miroir, et souriait, d'un air satisfait. Et puis elle se disait, tout en se regardant, et en se fesant rire elle même : " Et bien ma pauvre fille, tu as une tête encore pire que d'habitude." Elle tirait sur ses habits mis à l'envers, toucha son visage sec et rugueux, par le maquillage séché sur ses joues blanches et laiteuses. En allant dans le salon, elle observait le solei, qui l'éblouissait. Enfin, elle se tourna, et vit là sa colocataire, qui la dévisageait, en lui pointant du doigt les habits qu'elle avait laissé par terre, ainsi que son sac, dont toute la contenance s'était vidée par terre, telle les cendres de ses nuits trop chargées pour épargnéees une vie. Micky observa alors Jennifer, sa colocataire, brandit un petit pain de mie sur le comptoir où mangeait Jen'. Elle la regarda, fit un sourire, et dans sa gueule de bois qui l'assomait, l'assourdissait, mais qui au fond lui plaisait, et la fesait rire, dit à sa coloc en riant: " Alors, prête pour ce soir ?

OK by Macky