Apparence & Style:Grand, mince, plutôt trop d'ailleurs, on peut dire que Vitaly possède le physique type du russe de base, même si vous avez du mal à l'imaginer en train de vous torturer après des histoires de mafia douteuses mais ne vous fiez pas à son côté mince et inoffensif ou presque, il sait très bien se battre contrairement à ce qu'on pourrait croire. Un visage émacié, des yeux bleus glacés à vous couper le souffle, oui, Vitaly a ce petit quelque chose qui fait toute la différence et qui fait tourner plus d'une tête sans qu'on comprenne bien pourquoi... Du charisme à en revendre, il n'en use pourtant pas à l'excès, on va dire que ça lui vient naturellement, c'est tout et après tout, Vitaly ne s'en soucie pas spécialement. Il possède pourtant un grand nombre d'expressions faciales assez drôles mais il impressionne cependant sans parfois s'en rendre compte.. Sans doute le côté russe aussi qui joue là-dedans. Autrement? Eh bien, niveau style, il n'a pas un style à proprement parlé... Il a l'habitude de s'habiller en jean et t-shirt sans vraiment se prendre la tête, quoiqu'il ait de l'allure avec un costume mais il préfère rester simple.

Caractère: Mystérieux et complètement hors contexte, c'est souvent le terme qu'on emploie pour définir Vitaly qui s'est construit une mentalité à part au fil des années mais bon, c'est sans doute le résultat d'une éducation pour le moins primitive. Non, il ne faut pas exagérer non plus, ses parents ne sont pas des monstres... Du moins, sa mère ne l'était sans doute pas et son père, nous y reviendrons plus tard. Tout ça pour dire que Vitaly est loin d'être issu du commun des mortels niveau mentalité... Vous savez, le caractère russe, sa force, etc etc, il a bien hérité mais il est loin du cliché mafieux où le type vous sort un couteau dés que vous lui dîtes une phrase de travers ou qui se paie une horde de putes le samedi soir. N'exagérons rien, il ne fait pas partie de ces clichés sur son pays adoré. Au contraire... Mais bref, Vitaly ne parle pas beaucoup, sans doute un défaut diront certains mais il préfère écouter les gens (pas étonnant qu'il ait choisi psycho dans ce cas vous en conviendrez mais bref)... Parler, c'est un peu pour dire des choses superficielles qui n'ont pas grand intérêt et pour lui, ça ne présente pas grand intérêt à part dire des conneries sans nom et non, il n'est pas fait pour ça... Oh ça lui arrive de s'enflammer pour ses propres causes mais pas dans des cas où il n'a pas à le faire alors il se contente juste de se taire et d'observer à l'aide de sourires énigmatiques pour rythmer la conversation. Méticuleux, il adore le travail bien fait et non, je ne parle pas de découper quelqu'un à la hache et de ranger soigneusement son corps dans des sacs poubelles noires qu'on découvre le lendemain matin au ramassage des ordures (quoiqu'on le voit très bien exécuter la besogne avec un long manteau et des gants noirs mais moi je dis ça, je ne dis rien) ... Travailler, c'est un peu son credo mais il est loin d'être austère, je vous arrête tout de suite, il ne joue jamais les rabat-joie de service mais se fout complètement qu'on puisse lui dire de se laisser aller et de ne pas travailler quand il le faut ,il ne vous écoutera pas et au pire des cas, si vous insistez, il vous enverra paître... Peu enclin à la bagarre, il lui arrive cependant de se retrouver dans des situations où il est obligé de lever la main sur quelques personnes pour se faire comprendre. Vous savez, Vitaly a ce vilain défaut ou une bonne qualité d'ailleurs de vouloir toujours dire ce qu'il pense, malgré qu'il ne parle pas beaucoup... Quand on lui pose une question, il vous répondra franchement, sans détour et sans gêne alors n'hésitez pas à le faire... Mais bon, ne vous attendez pas à ce qu'il vous passe de la pommade, il déteste ce genre de choses et qu'on lui fasse aussi. Doté d'un charisme assez étonnant, il tombe les filles (et les garçons muahaha) comme des mouches, cela va sans dire et bon, parfois, ok, il a un peu tendance à en user pour parvenir à ses fins mais rien de bien méchant, ne vous en faîtes pas... Il est loin du psychopathe manipulateur à souhait... Non, vraiment pas. Vitaly est toujours dans quelques rêves venus d'un autre monde, ce qui n'en fait pas pour autant un taré, il est juste disons, excentrique et un peu trop centré sur lui-même parfois ce qui peut se révéler un défaut mais bon, on ne lui en veut pas spécialement, il a juste tendance à jouer dans le paradoxe sans promiscuité. Loyal , il n'hésitera pas à aller jusqu'à la mort pour vous si il tient beaucoup à vous cela va sans dire... Mais bon, ne le trahissez pas, ce serait sans doute le pire coup de couteau que vous pourriez lui faire et qu'au final, il finirait par vous assener. Si Vitaly n'est pas un accro à la bagarre, il a cependant une très forte rancune à l'égard des gens qui le trahissent et malgré tout ce que vous pourrez faire, si vous ne vous rachetez pas à ses yeux et à son jugement, il la gardera toujours et vous la fera payer d'une manière ou d'une autre. Ah, la vengeance russe, un plat qui se mange froid sans aucun doute possible. Mais bon, à part ça, il est un peu insouciant, souvent... Pas dans ses études, bien sûr mais par rapport aux gens, il laisse des situations s'envenimer et laisse de drôles d'impression et des cœurs brisés mais après tout, qu'est-ce qu'il y peut vraiment si il plaît autant hein? Pas grand chose bien sûr.

" I wanna go home, I don't want to stay, Give up education as a bad mistake "



A trois, il irait, il en était sûr cette fois. On lui avait dix mille fois de ne pas s'en faire et que tout se passerait bien, qu'il aurait juste à tirer un coup franc et que tout serait fini. Non, vraiment, il n'y avait pas de quoi s'en faire. Silav déglutit et pointa l'arme vers un ennemi invisible. Il pouvait le faire maintenant que la peur ne l'engloutissait plus, elle avait encore assez de temps, il avait les tripes pour y parvenir et il le savait.
Allez, respire, mon grand. Sois pas con, fais-le.
Fais-le, ouais.

Silav s'avança en direction des rangées de voiture... La nuit était calme, froide. Moscou le regardait accomplir sa besogne et il n'en avait presque plus honte. Pourtant, il aurait dû. Qu'est-ce que sa mère aurait dit si elle le voyait là? Elle l'aurait sûrement insulté de tous les noms. Elle s'était battue pour ça, contre ça, pour se dire que son fils ne finirait pas en stupide malfrat bourré de fric mais au fond, Silav n'avait pas d'autre chose à aspirer devenir... Alors, la peur au ventre, il se contentait d'exécuter un ordre bête et méchant. Et si il fallait prendre la vie d'un homme pour cela alors pourquoi pas? C'était rien quand on y pensait, juste un coup tiré à bout portant, une légère pression du doigt et tout d'un coup, le souffle s'en allait, le coeur ralentissait, les yeux s'écarquillaient dans un dernier mouvement de surprise et tout était fini. Moins de trente secondes, plus d'une vie pour y réfléchir. C'était ce don il avait l'impression en tout cas. Son premier meurtre... Mais il savait très bien qu'en continuant sur cette voie, ou du moins en réussissant ce soir, ce ne serait qu'un petit coup parmi tant d'autres, qu'il aurait autre chose à faire entretemps... Il en avait vu d'autres opérer. Il avait vu son propre père mourir devant ses yeux comme dans un vieux film en noir et blanc où pour une fois l'orphelin, au lieu de se venger, rejoignait les meurtriers. C'était pas commun, fallait le dire... Il trahissait les siens et le savait mais quel choix lui restait-il? Crever dans la faim et rester misérable? Ca, pas question.

Non, il y allait. Le coeur battant, l'oeil déjà usé.
A quoi bon faire semblant? Il devait porter l'arme fièrement, comme si il l'avait fabriquée lui-même... Ne faire qu'un avec celle-ci sans trop se poser de questions, faire corps avec la machine pour qu'elle prenne possession de vous telle une reine invincible. La laisser vous contrôler, vous dire quoi faire. Savoir, ça ne voulait rien dire, il fallait seulement agir selon les situations et l'arme était là pour ça, prête, toujours chargée. Prête à enlever la vie et à ne jamais la rendre. On attribuait le jugement dernier comme des dieux terriens sans aucun culte présent. Et c'était une justice comme une autre apparemment, celle que Silav allait exercer.

Ses sombres pensées le menèrent à l'arrière d'une voiture luxueuse aux vitres teintées dont il s'approcha, l'air serein, le visage impassible. C'était maintenant, oui. Il se releva, se dirigea vers la fenêtre et la vitre s'abaissa devant lui, lentement, comme au ralenti... Ses yeux se fermèrent, son bras se tendit puis il appuya sur la détente avant de s'enfuir en courant.

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C'est en gros de cette façon que la vie de Vitaly a commencé, ou du moins celle de son père, montant d'échelon en échelon dans cette espèce de mafia étrange régnant en Russie. Bref... Silav a débuté comme ça et puis, on sait comment il a fini, en gros blindé de thunes et n'ayant pas à avoir les mains sales étant donné qu'elles l'étaient depuis longtemps mais bon... Quelle importance?

Il a rencontré Lena, sa femme, la mère de Vitaly quand il avait vingt ans et bien sûr, elle a fini par tomber dans ses bras à force qu'il lui fasse la cour... Oui, c'est à peu près comme ça que ça s'est passé. Et sinon? Sinon, que vouliez-vous d'autre? La vie n'a pas beaucoup changé et elle a suivi son cours. Autrement dit, ils se sont mariés et puis Vitaly a pointé le bout de son nez un jour comme ça dans le froid de Moscou, il faut dire qu'il était destiné à quelque chose de radieux as usual. Quand on a de l'argent, il paraît qu'on peut tout faire alors Silav n'allait rien refuser à son gosse, pas vrai? Tout ce qu'il n'avait pas vu, Vitaly l'aurait.

Et c'est comme ça que le train de vie sans fin de Vitaly a commencé... On lui achetait ce qu'il voulait, on lui donnait tout, on ne lui demandait pas grand chose au final, juste d'être un gosse et à part sa mère, personne ne s'en occupait vraiment mais quand on a à peine quelques jours, quelques mois, quelques années, on ne s'en rend pas spécialement compte. On ne se doute pas de ce que font les parents surtout... Quelle idée, franchement. Et puis un jour ça vous tombe dessus comme ça, quand on vous apprend un matin que votre mère est morte... Vitaly ne s'est jamais posé plus de questions que ça, on l'a emmené à l'enterrement et du haut de ses dix ans, on ne peut pas dire qu'il ait comprit ce qui se passait, juste son père en pleurs et sa mère qui n'était plus là... Non, vraiment, pas une idée de ce qui se passait.

La vie continuait et son père était toujours absent, oh bien sûr, il grandissait et parfois, il passait un week end avec lui et le reste? Oh, le reste n'avait pas grande importance, un gosse c'est heureux quoiqu'il arrive, non? Tant qu'on lui donne des jeux et le reste... Mais pourtant, on n'a pas besoin que de ça à ce qu'il paraît, il faut aussi de l'affection et un peu de courage pour affronter le regard de son fils, trop semblable à celui de sa mère. Alors oui, pour descendre un mec, il lui en avait fallu du courage à Silav mais il n'en avait aucun quand il s'agissait de Vitaly.
Ce dernier ne s'en préoccupait guère ou du moins il essayait... Au lieu de ça, il prenait soin d'autre chose, il lisait des livres, regardait des films, essayait d'être quelqu'un d'autre que ce père qu'il ne commençait trop bien à connaître, à cause de réputations, de parents effrayés en voyant leur gosse traîner avec Vitaly. C'était dur oui, mais fallait assumer apparemment.
Et puis l'adolescence est arrivée et plus les choses avancaient, plus Vitaly se séparait de son père pour se trouver une vie ailleurs... La vie nocturne de Moscou. Bien sûr, c'est la réput' de son père qui lui a ouvert toutes les portes du monde la nuit. A peine 17 ans qu'il se prenait déjà des cuites interminables, qu'il avait des filles comme il le voulait et ce genre de choses... C'est pas quelque chose qu'on donne tous les jours à son fils mais finalement, c'était la seule véritable chose que Silav pouvait faire. Alleluia huh? Sans doute.
Et ils ont continué à s'éloigner l'un de l'autre... Vitaly a rencontré des tas de gens qui ne ressemblaient pas à son père, a été à l'université, est devenu un mec cultivé et ne pense qu'à une chose : éviter de reprendre le flambeau. C'est sans doute pour ça d'ailleurs qu'il s'est barré à NYC, il n'avait que ça à faire de bien pour éviter le tout... N'empêche qu'il est censé être fiancée à une fille back in the U.S.S.R... Mais bon, quelques mois à NYC et il a déjà l'impression d'appartenir à la ville alors, vous pouvez toujours courir pour qu'il rentre. Haha.