Apparence & Style: J'ai la peau assez blanche, et des yeux verts assez clairs. Cela peut devenir parfois même captivant. J'ai des cheveux bruns ondulés, s'arrêtant au milieu de mon dos. Il peuvent devenir très clairs au soleil. Je suis maigre et grande - me dit-on- . Mes mains sont constamment gelée, tout comme mes pieds. J'ai un style vestimentaire plutôt simple, même si je m'habille avec des vêtement qui penchent vers le punk. En fait, je porte principalement des fringues créées par Vivienne Westwood, une styliste que j'admire. Je déteste mes taches de rousseurs que je m'efforce de cacher grâce à du font de teint. J'assume mal mon corps que je trouve disproportionné alors qu'en réalité, il est trop maigre pour ma taille trop grande. J'ai des épaules toutes frêles, et des hanches très démarquée. Mes bras sont tous fins et mes mains sont semblables à celles d'un squelette.

Caractère: Je ne suis pas du genre émotive et montre très rarement mes sentiments. Froide, déterminée et mysterieuse sont mes principaux traits de caractère. Je suis solitaire et indépendante. Je suis souvent neutre et même si mon apparence peut laisser penser que je suis sage et gentille, ce n'est pas le cas. Mes paroles sont souvent cassantes. J'ai pour habitude d'encaisser les coups durs car ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort. Je déteste l'hypocrisie. En somme, je suis quelqu'un de plutôt complexe. J'aime la solitude et peut me passer d'une présence réconfortante pour respirer. Je suis associable, j'analyse, essaye de comprendre les comportements et d'aider ceux dans le besoin. Je suis une personne utopiste, rêvant d'un monde meilleur et ne supporte pas les inégalités, sous toutes ses formes, si bien que ça me donne envie de frapper. Psychologiquement instable, il m'est déjà arrivé de me tailler les veines lors de mon adolescence. Aujourd'hui, j'essaye d'affronter le présent et de ne pas vivre dans le passé.

Une nuit d'hiver, je suis née. Un cinq janvier mille neuf cent quatre-vingt-treize à deux heures trente-sept dans un petit quartier de Londres. Jour de ma naissance mais également celui du décès ma mère. Elle est morte après l'accouchement. Mon père ne s'en est jamais remis et a sombrer dans l'alcool. J'ai suivit une scolarisation à peu près normale même si les autres enfants m'évitait car leurs parents leur interdisait de m'approcher, pour cause de l'alcoolisme de mon père. Alors, je travaillais dur pour pouvoir réussir mes études et faire plaisir à mon père, espérant qui lui restait un semblant de lucidité. Nous habitâmes dans un vieille appartement en haut d'un immeuble délavé sans un ascenseur. Je livrai des journaux tôt le matin, avant de partir à l'école pour aider mon ivrogne de géniteur à joindre les deux bouts. Il était dépressif et moi, je passais mes journées à étudier dans ma chambre. Notre voisine de palier m'a appris à jouer du piano pendant onze année consécutives. Et puis elle est partie. J'ai vu en elle une mère. Je ne l'ai plus jamais revu depuis. Mon adolescence fut chaotique. Ma maigreur, ma personnalité, mon père... Tout me faisait défaut. J'éprouvai un profond mal être sans jamais le montrer. Malgré ça, je réussis à me hisser en tête de classe. J'avais un seul ami. Ulrich. J'ai toujours eu une certaine préférence pour les hommes rebelles, qui n'ont pas froid aux yeux. Et puis, il avait de la classe; ses cheveux négligemment coiffés en pics, son air espiègle lorsqu'il souriait. Et puis, il avait un groupe de punk, dont il était le bassiste. Alors, nous sommes devenu amis proches. On écoutait les Sex Pistols en boucle en fumant des Black Stones sur le toit du bahut. Ce mec me comprenait parfaitement. Pour une fois, il me semblait que j'avais une famille. Jusqu'à il y a à peu près une dizaine de mois. Alors que je revenais du lycée et comme d'habitude, mon père avait bu plus que de raison. Il était dans sa chambre sur, son lit, sa bouteille de Vodka à la main. J'ai essayé de le sermonner un peu, encore une fois sans résultat, puis je suis partie de ma chambre. Je me souviens que je m'étais un peu plus énervée que d'habitude ce jour là. Mon père n'a pas voulu me laisser partir. Il était en colère. Il m'a pris le poignet, très fermement et il m'a plaqué sur son lit. J'ai essayé de me débattre mais il était trop lourd pour moi. Il sentait si fort l'alcool. Je voulais fuir. J'avais peur. Il a commencé à balader ses mains un peu partout et puis il m'a dit que je n'aurais jamais du naître. Que c'était de ma faute si ma mère n'était plus de ce monde. J'étais tétanisée. Il m'a déshabillée et m'a violée de sang froid. Alors, j'ai pris mes clics et mes clacs. J'ai vécu une semaine chez Ulrich et suis partie pour New York car j'avais mis un peu d'argent de côté. Aujourd'hui, j'essaye désespérément de réussir de le stylisme.