Apparence & Style:

Elizabeth est une personne plutôt commune, une femme passe partout. Son visage vous est surement familier, on le lui dis souvent peut-être un peu trop ? Ses cheveux n'ont pas encore choisis quelle couleur ils arboreront, châtains parsemés d'une multitude de mèches blondes pour la plupart naturelles. On en conclut qu'elle est blonde, son teint pâle et sa chevelure blonde parfois lisse, ondulée ou bouclée font ressortir ses yeux d'un bleu profond (qu'elle relève d'un trait d'eye-liner, de mascara enfin bref...Le tout est de ne pas se faire passer pour un camion volé non ?) qui peut-être vous marqueront. Du haut de son un mètre soixante-sept, elle est dans la moyenne, un peu petite certes pour ses 21 ans. Tout chez elle est fin. Ses lèvres, son nez, ses doigts, sa taille et j'en passe. Mais son poids tout a fait convenable lui permet de garder des formes qui ne rebute pas la gente masculine [Jusqu'à ce qu'ils apprennent son handicape]. Son style ? Son look ? Ses vêtements ? Son allure ? Tout à fait banal, une petite femme. Des vêtements pour la majorité clair mais pas voyant, elle privilégie les couleurs pastelle et neutres, faciles à oublier. Elle ne cherche pas à se faire remarquer, au contraire. Des robes, des jeans, la petite robe noir que toute femme a, le top blanc du samedi après-midi, le pyjama grotesque et la veste dix fois trop grande, tout y passe dans son placard et dans ses tiroirs. Cependant, jamais vous ne la verrez en talons, les chaussures plates lui vont parfaitement. Mais bien sûr, elle n'a rien à se mettre !



Caractère:

Parce qu'il y a celle d'avant puis celle d'après. Il n'était pas très difficile de comprendre Elizabeth, on lisait en elle comme dans un livre ouvert, seulement les temps ont changé et vous l'aurez compris, ce n'est plus le cas. Il y avait l'Elizabeth blagueuse, espiègle, bavarde, compréhensive et ouverte, maintenant il y a celle qui ne mime que le rire, celle qui ne s'exprime plus que part l'écriture et le dessin, celle renfermé, pessimiste mais obstinée. C'est comme si, d'un coup d'un seul, l'on avait enlevé la joie de vivre pour la remplacer par le combat quotidien qu'était d'affronter les regards ettonés des autres. Parce qu'il y a ceux qui vous plains, ceux qui vous méprise et le peu qui vous comprennent. Jones (quel drôle de second prénom me dirait vous) n'est pas du genre à se laisser marcher dessus, malgré son incapacité, elle reste humaine et terriblement têtue. Elle n'accepte pas l'aide des autres, pas de pitié...plutôt mourir. Inconsciente ? Très. Jo' n'est pas si seule que ça, pas si renfermée qu'on peut le penser aux premiers abords car au fond, les gens ne changent pas vraiment non ? [Docteur House quand tu nous tiens.] Elizabeth aime donner un coup de main lorsqu'elle le peut, elle aime "discuter" avec ceux qu'elle apprécie et sourire aux petits plaisirs de la vie. Lorsqu'on ne s'entend plus que penser, il est difficile de s'exprimer et de montrer ses sentiments. En réalité, son "mutisme" n'est pas définitif. Dû à une erreur de la part de son -ancien- médecin et d'une infection pas soignée à temps, les -autres- médecins croient encore qu'elle pourra parler. Ce qui pour Elizabeth est peine perdue. Elle n'a plus la force d'y croire, après 4 ans rien n'a changé. Vous l'aurez constaté, Elizabeth survit sous sa carapace, mais le plus important, c'est qu'elle sourisse encore.

17 Juillet 1989 – Hôpital de Londres – Chambre 159

Mois de juillet, le soleil brille dans le ciel et pourtant la scène qui va suivre ne se déroule pas dans un parc, dehors ou même sur une terrasse. C'est dans la chambre 159 d'un hôpital anglais que Delphine Carter et sa fille Elizabeth Jones Pudd se reposent l'une sur l'autre. La mère et l'enfant. Après des heures de travail durant la nuit passé, Elizabeth Jones vit le jour le 17 juillet très tôt dans la nuit (ou très tard, chacun son point de vue), cependant, la famille Carter n'avait visiblement pas pensé que donner la vie était un dur travail et que venir 24h après l'accouchement n'était certainement pas une bonne idée. La -nouvelle- grand-mère s'approcha de sa petite fille, endormie dans ces espces de bôites en plastique, lit provisoire pour tout nourisson. Elle se pencha au deçu de celui-ci et souria. Mamie Carter se retourna vers sa fille, sa vraie et lui demanda en chuchotant.
-Alors, comment l'avez vous appellé ce petit ange ?
-Elizabeth Jones.
-Jones ?
-Beh quoi ? C'est bien non ? Elizabeth Jones Pudd.
-Ah non, vous n'êtes pas encore mariés ma chérie.
La jeune maman montra le cadeau que venait de lui faire son fiancé et futur mari. La grand mère, émotive se mise à pleurer à la vision de sa fille la bague au doigt, plusieurs échanges téléphonique et le tour était joué, la famille entière venait d'être prévenue. Quelques minutes passèrent et c'est alors que Mr. Pudd le futur mari entra accompagné de Thomas Jr. Pudd, le grand frère et surtout le petit blond intrigué par sa nouvelle petite soeur.

17 Juillet 1991 -Mairie de Londres – Mariage.

Deux ans plus tôt, Thomas Harold Pudd demandait Delphine Carter en mariage. Il était temps d'officialiser les choses et c'est ainsi qu'après passage à la Mairie, la famille entière se retrouva à l'Eglise pour célébrer l'union de Thomas et Delphine. La petite Elizabeth toute habillée de blanc fit son entrée,, main dans la main son frère et elle, suivie de peu par sa mère qui l'encourageait. Quelques longues minutes plus tard, la cérémonie commença et à la fin de celle-ci on s'échangea les alliances. En rentrant dans l'église, Delphine était encore une Carter et en sortant ce celle-ci, elle était devenue Pudd.

Rentrée des classes, première année.

-Non maman je veux pas y aller ! Je veux rester avec toi !
Elizabeth, les larmes aux yeux ne se sentait pas encore prête a lâcher la main sa mère mais celle-ci l'y força, voulant qu'elle devienne plus autonome.
-Mais maman !
Eli' s'accrocha à la robe de sa mère, la regardant sur le point de pleurer. La mère s'agenouilla et carressa le visage de sa fille, la repeignant par la suite.
-Ecoute ma chérie, tu es une grande fille maintenant, et où vont les grandes filles ?
Delphine attendait une réponse de sa fille, la regardant droit dans les yeux.
-A...A l'école ?
Madame Pudd esquissa a nouveau un sourire et déposa un baiser sur la joue de le petite blonde qui n'avait toujours pas l'air convaincue.
-Allez ma chérie, c'est l'heure pour Maman d'y aller. Tu l'aimes comment Maman ?
La petite fille écarta les bras de toutes ses forces et dit avec un sourire éclatant de ses petites dents.
-Comme ça ! Elle hésita. Dis Maman ? Tu viendras me chercher hein ?
La mère de l'enfant pouffa et enlaça sa fille.
-Mais bien sur ! Sois polie avec ta maîtresse et surtout sois sage. Maman compte sur toi, tu vas te faire pleins de nouveau copains. Et des vrais ! (ajouta-t-elle, Elizabeth collectionnait les amis imaginaires) . Allez, je t'aime.
-Je t'aime aussi Maman.
Elizabeh s'éloigna, son petit cartable sur le dos.

Rentrée des classes, primaire.

-Elizabeth Jones ! Veux-tu bien descendre ?! Tu vas encore manquer ton bus ! Tom ça compte aussi pour toi !
Elizabeth, impatiente de retrouver ses copines de classes oubliée durant un été descendit la première surexcitée. Elle passa a toute vitesse dans la cuisine et attrapa une tartine de beurre de cacahouete sur la table. Madame Pudd, pendant ce temps là, s'appliquait à rhabiller sa fille.
-Quand prendras tu le temps de t'habiller correctement Eli' ?! Regarde moi un peu comment tu as boutonné ta veste.
-Mais Maman...
-Pas de "Mais" mademoiselle. Allez, fais moi un bisous.
L'enfant s'exécuta.
-Sois polie et surtout sois sage. Je compte sur toi ma chérie. Maman t'aime fort.
-Maman...
-Qu'est-ce qu'on dit ?
-Je t'aime aussi !
Tom était le surnom et surtout la manière la plus simple d'appeller Thomas Jr. Celui-ci descendit en trombe, la mère exécuta les même gestes pour son fils et leur ouvrit la porte. Le bus claxonna et les enfants montèrent dedans.

Rentrée des classes, collège.

-Elizabeth ?! Tu as vu l'heure ? Réveilles-toi dessuite ! Tu ne peux pas te permettre d'être en retard le jour de la rentrée, même ton frère est déjà debout !
La jeune fille râla sous sa couette. C'est alors qu'une violente lumière suivit d'un vent frais s'engoufra dans la chambre de celle-ci. Les volets et la fenêtre étaient ouverts en grand, ce qui signifiait dans le language Pudd "Si tu ne te lèves pas d'ici 3 minutes, tu peux signer ton arrêt de mort." Eli' sauta du lit et fila se préparer. Une fois habillée, coiffé et petit déjeuné englouti. Sa mère la regarda de bas en haut, contente de voir sa fille parfaiement vêtie. Elle l'embrasse sur la joue, lui laissant une trace de roude à lèvres qu'elle essuya en humidifiant son pouce avec de la salive, elle frotta sur la joue de sa fille qui râlait, encore une fois.
-Maman c'est dégoutant !
-Eh ! On ne dit pas ça à sa mère jeune fille. Allez, dépêche toi, ton frère est déjà dans le jardin.
-Au revoir Maman !
-Hop hop hop ! Qu'est-ce qu'on dit ?
-Je t'aime.
-Je t'aime qui ?
-Maman.
La porte claqua et celles du bus s'ouvrirent. Elizabeth Jones secoua sa main passé par la fenêtre, saluant sa mère une nouvelle fois.

Rentrée des classes, Lycée, premier amour.

-Maman ! Je n'ai rien a me mettre !
-Il fallait y penser hier Eli' , tu es vraiment impossible !
Elizabeth s'inquiétait, mais sa mère revint avec une robe fraichement repassé.
-Pas de tâche !
-J'ai plus 5 ans.
-C'est ce que tu crois, tu en auras toujours 5 pour moi Elizabeth Jones.
Eli' enfila sa robe, ne prit pas la peine d'avaler quoi que ce soir, sentant qu'elle reverait son petit déjeuné si jamais elle prennait un, et pas de la manière la plus charmante. Une fois dans le bus, elle retrouve sa meilleurs amis, Daniel et Suzanne (Dit Suzie.) Celle-ci s'exclama.
-Ouh! La jolie robe ! Tu penses à qui la tout dessuite ?
-Hmm, je ne sais pas trop. Au prochain gars mignon que je croise ?
Daniel émmergeant se brusqua.
-Et moi je compte pour quoi ?
-Pour du beurre, t'es mon meilleur ami Dan' !
-Mouai...
Quelques heures plus tard, Eli' était déjà tombé sous le charme de plusieurs garçons mais un seul était resté encré dans sa mémoire, le beau Jules Dupuis, un français fraichement débarqué (deux fois plus de frais. Yeah).
Vous vous doutez surement de la suite, un regard, puis deux puis trois. Les sourires se suivent jusqu'au premier contact et là tout chamboule, elle ne craque plus, elle est amoureuse. Mais voilà, a peine atteint elle le bonheur à l'état pure, qu'il y a un problème. Un an passé et leur histoire dure encore, mais plus pour longtemps, Jules français, doit retrouner dans son pays d'origine pour des histoire de famille. Premier amour mais aussi premeir chagrin d'amour.

Les problèmes s'enchainent...

A l'âge de 17 ans, Elizabeth Jones subit son premier chagrin d'amour mais aussi ses premières folies. Rien de bien mal jusqu'à ce qu'elle tombe malade.
-Une simple inflamation du larynx, donnez lui ces cachets pendant 2 semaines et si cela persiste, appellez moi.
-Merci Docteur.
Elizabeth sans voix, regarda sa mère d'un air de dire "Comme si cela ne suffisait pas". Après un bref passage à la pharmacie, elles rentrèrent chez elles. Deux semaines plus tard, le "mal" c'était a peine atténué, la mère appella le docteur "Poursuivez le traitement encore une semaine, cela devrait passer dans les prochains jours." Elizabeth fêta ses 18 ans. Elle apprit, le même jour que ses parents avaient décidé de vivre en Amérique après une longue discution qui pour Elizabeth c'était résulé a quelques hochements de tête. Toujours incapable de parler. La nuit suivante, la douleur était telle qu'elle se traina jusqu'à la chambre de ses parents, leur suppliant de faire quelque chose. Elle ne pouvait plus parler et respirer lui faisait mal. Les urgences. On apprit par la suite que l"inflammation c'était transformé en infection dû à un mauvais traitement. On admit Elizabeth en soins intensifs après l'avoir osculté. C'est ainsi que l'on apprit la nouvelle. Celle qui fâche. Il y eu des pleurs mais aussi des cris puis un coup de telephone. On faisait parraitre cette affaire au tribunal. Daniel et Suzie furent les premirs au courant -de ceux qui n'étaient pas de la famille- bien sur, de leurs côté aussi cela fut un choc mais ils étaient impuissant. Ils ne pouvaient que soutenir Eli' dans sa nouvelle vie. Elizabeth Jones ne s'en remetait pas. Ce n'était pas possible. Non. Il devait forcément y avoir une erreur. Elle ne POUVAIT pas être devenue muette. C'était...impossible ? Non ?

Débarquement à New-York, maison familiale.

L'on avait repoussé le départ à New-york d'un an. L'affaire était close et le médecin avait été sanctionné. Pour lui, s'en était terminé du travail de docteur. Pour elle, le calvère ne faisait que commencer. Madame Pudd était effondré, Tom hors de lui mais intérieurement blessé et son père...Ah son père. On ne savait jamais ce qu'il pensait vraiment, pas vraiment proche de sa fille. Son fils savait pourtant tout. Elizabeth avait enchainé les psychologues, les psychiatres. Elle était passé par la dépression pour enfin à 19 ans retrouver un calme parfois agité. La nuit, elle faisait des cauchemards dans lesquelles elle s'entendait parler, rire et même pleurer. Les dialogues avec sa mère lui manquaient mais elle voyait le bon côté des choses, elle avait toujours ces carnets dans lesquelles elle écrivait ne voulant pas apprendre le langage des signes. Tout été conservé et rangé. Pas question de perdre son nouveau moyen de communiquer. Elle suiva des cours à domicile mais à l'age de 20 ans, un an après son arrivé, elle décida de s'inscrire à Fordham pour suivre des études normales. Cela fait bientot 2 ans qu'elle y étudie l'art. Ce qu'on dit d'elle ? Oh, pas grande chose, elle n'est pas très bavarde vous savez..