Apparence & Style:

« Notre apparence n'est pas le reflet de qui l'on est vraiment, ce n'est qu'un masque. »

Rainbow n'aimera sûrement pas qu'on la décrive physiquement, elle pense que ce n'est pas du tout important et qu'il n'y a que l'aspect spirituel qui compte. Mais on la décrira quand même. Karley est assez petite de taille elle ne mesure qu'un mètre soixante pour quarante cinq kilos. Elle a un joli teint dorée, et elle semble assez fragile en apparence, mais comme ont dit il ne faut jamais s'y fier. Elle est rousse de nature, et ses cheveux sont légèrement ondulés, mais il lui arrive de les teindre des fois en blond, en les laissant très souvent détachés, ou alors en les tenant de façon assez négligée. Rainbow a aussi de beaux yeux bleus verts, qu'elle aime maquiller avec un crayon bien noir, pour intensifier un peu plus son regard. Elle a aussi de petites lèvres légèrement pulpeuses, et un joli petit nez. On peut donc dire qu'elle est très mignonne.

Passons maintenant au style vestimentaire, et le sien je dois dire est assez peu commun. Elle aime porter des couleurs, et fait souvent des mélanges assez improbables de tissus. On aime ou on aime pas. Elle aime porter de jolies robes hippies, elle est aussi une fan du tissu liberty. Elle aime mélanger les style, par exemple un t-shirt rock avec une jupe fleurie ou autre. Elle porte aussi beaucoup de foulards, de bracelets, de colliers ou de grosses bagues. Elle est généralement souvent en talons hauts, mais il lui arrive aussi de porter de jolies basket ou des ballerines. Rien n'est à exclure dans sa façon de s'habiller, elle peut tout porter de façon assez originale, et c'est ce qu'il la distingue des autres.

Caractère:

Décrire mon caractère en quelques lignes n'est pas chose aisée pour moi. J'ai une personnalité assez complexe, on ne peut pas vraiment me comprendre, ça serait un peu difficile. Je suis avant tout quelqu'un de calme, très calme voir même froid parfois. Je ne le fais bien sûr pas exprès, mais c'est dans ma nature, je garde mon sang froid dans n'importe quelle situation, je trouve que ça ne sers à rien de s'agiter sans raison. On ne peut rien résoudre en stressant, il faut donc avoir une attitude assez cool quoiqu'il arrive. Je suis aussi très gentille, enfin c'est ce qu'on dit de moi, je peux paraître un peu snobe par moment, mais je ne le suis pas du tout, quand on apprend à me connaître, on se rend compte qu'en fait, je peux me montrer aimable, et aussi très souriante. Enfin avec les personnes qui le méritent, parce que si je trouve qu'il y'a quelque chose qui cloche avec quelqu'un, je n'hésite pas à lui faire la remarque. Je n'ai jamais été douée pour mentir ni pour faire l'hypocrite. Mais il ne faut tout de même pas hésiter à venir me parler, ou sympathiser avec moi. Parce que malgré ça, vous n'avez pas à vous inquiéter, je suis peut-être franche ou directe mais j'ai une attitude assez pacifiste, faisons l'amour pas la guerre (a) je n'aime pas me battre, ou me disputer avec les gens, j'essaie au maximum d'éviter ça, je n'aime pas non plus la compétition, vouloir à tout prix gagner et voir les autres perdre, ça ne sert à rien je trouve. Je préfère laisser les choses se passer naturellement. Sinon, j'aime rêver, mes pensées me transportent bien souvent dans un autre monde, et je ne sais pas vraiment si c'est positif ou pas. Je suis aussi quelqu'un de lunatique, mais ça c'est un défaut j'imagine. Je change assez souvent d'humeur, je peux avoir envie de parler à tout le monde un jour, et me renfermer complètement le lendemain. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi, peut-être est ce les astres qui ont une mauvaise influence sur moi? Peut-être Oui qui sait. Je ne crois pas vraiment en l'astrologie, mais c'est fort probable, la vie est après tout un vrai mystère, on ne peut être sûr de ce qui existe vraiment ou de ce qui n'existe pas. Je suis aussi rancunière, enfin je pense, j'aimerais ne pas l'être pourtant, pour me considérer à 100% comme quelqu'un de pacifiste, mais ce n'est malheureusement pas le cas. J'aime me venger quand on me fait du mal, mais en même temps, je peux aussi facilement pardonner si on me présente des excuses. C'est assez complexe à expliquer, mes actes sont inexplicable des fois et pas du tout logique. En tout cas une chose est sûre, je ne l'oublie que très rarement quand on me fait du mal.

« On dit de moi que j'ai une vide de rêve, seulement vous n'avez aucune idée de l'enfer caché que je suis obligée de supporter au quotidien. »

« Je suis née un 31 otobre 1991, il ne faisait pas vraiment chaud ce jour là, bien au contraire, le froid était au rendez-vous. L’accouchement ne s’était pas vraiment déroulé comme prévu pour ma mère, je manquais d’oxygène à ma naissance, et j’étais obligée de rester à l’hôpital durant plusieurs jours. Enfin c'est ce que ma mère me dit. En y repensant et en voyant la vie que je mène aujourd’hui, j’aurais préféré ne jamais naître, ne jamais exister, il ne faut pas croire ou penser que je suis suicidaire , loin de là, mais je n’aime pas vivre voilà tout. La seule chose qui me rend quelque peu heureuse d’exister, c’est le dessin, j’aime dessiner des vêtements et ce depuis que je suis en âge d’écrire. J’ai toujours rêvé de faire ma propre ligne de vêtements, et d’apparaître sur un podium à la fin de mes défilés, en remerciant les personnes qui m’applaudissent. Seulement, tout cela reste un rêve, qui se réalisera je l’espère peut-être un jour. Bref, parlons de ma situation financière et familiale, on peut dire que j’appartiens à un milieu aisé, mon père possède plusieurs entreprises, et ma mère quant à elle a abandonné son métier de journaliste pour être femme au foyer, c’est d’ailleurs l’une des femmes les plus parfaites que je connaisse. Elle fait de son mieux pour satisfaire les besoins de tout le monde à la maison, et s’occupe extrêmement bien de notre chez soi familiale. Mon père quant à lui est toujours occupé avec son travail, enfin c’est ce que j’ai toujours cru. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, mon enfance n’a pas été des plus heureuses. En apparence, notre famille semble unie, et elle pourrait plutôt bien refléter l’idéale qu’on aperçoit des fois dans des publicités à la télévision, où l’on trouve une famille heureuse et soudée faire la promotion d’un quelconque cornflakes. Seulement la vérité est toute autre, car derrière tout ça, se cache une femme meurtrie par l’infidélité constante de son mari, un époux toujours insatisfait et beaucoup trop soucieux de la réputation de sa famille, et bien sûr moi, une petite fille seule et perdue vivant dans un milieu où seule l’hypocrisie règne. Etant enfant, je ne comprenais pas vraiment tout ça, d’ailleurs pour y échapper, je me contentais de dessiner, je passais tout mon temps libre à faire ça, un moyen plutôt efficace pour moi de m’échapper et d’oublier le monde dans lequel je vis. Bien sûr, à l’école, il fallait que j’ai de bonnes notes, que je me montre toujours gentille et polie avec tout le monde, on aurait pu penser que j’allais être entouré d’amis mais malgré ça, j’étais tout le temps seule, la solitude semblait m’apprécier, en classe j’étais toujours celle qui restait dans son coin, même à la cours de récré. Je ne voulais pas communiquer avec des enfants comme moi, ils ne comprendraient sûrement pas ce que je vis ni ce que je ressens.

Comme on pouvait s’y attendre, à l’adolescence, ça avait bien sûr empiré. J’étais au collège à l’époque, j’avais quinze ans et c’était le jour d'halloween, qui est aussi le jour de mon anniversaire. Comme je n'avais pas cours et que j'avais beaucoup de temps libre, j’ai décidé d’aller voir mon père à son bureau pour lui faire la surprise et lui montrer mon tout nouveau déguisement. J’avais tout mis en scène, tout préparé, je voulais que cette journée soit spéciale. Je suis donc rentrée à son bureau, comme je ne trouvais pas la secrétaire pour m’accueillir et me dire s’il était bien là ou pas, j’ai décidé d’aller voir ça moi-même en entrant. Plus je m’approchais de la porte du bureau, plus j’entendais des bruits bizarres, comme des gémissements très discrets. J’eus donc tout de suite des doutes, était-ce mon père trompant ma mère avec une autre femme ? Je ne voulais pas vraiment y croire, mais dans ma tête tout s’expliquait. J’avais finalement compris pourquoi ma mère pleurait souvent sans raison dans la salle de bain quand j’étais petite, pourquoi elle semblait aussi triste à chaque fois que je lui montrais des dessins de notre famille unie et juste à côté notre maison. Au fond de moi, j’espérais que tout cela n’aie aucun sens, je voulais croire que derrière cette porte il n’y avait que ma mère et mon père entrain de faire leur truc – même si au passage, c’est dégoûtant – . Je finis donc par rentrer chez moi pensive et choquée, j’éspérais ne pas voir ma mère à la maison, mais malheureusement, elle était là à m’attendre, elle avait même préparé un gâteau rien que pour moi, et m’avait acheté la machine à coudre que je voulais. Mes larmes se mirent à couler sans que je ne puisse les contrôler, ce n’était pas très grave, elle ne se doutera de rien et pensera que c’est des larmes de joie. Je me demandais si lui dire ce que j’avais vu ou plutôt entendu était une bonne idée, ça ne ferait que lui gâcher sa journée. Voyant mon beau déguisement, elle finit par me complimenter me disant que mon père trouverait ça très joli aussi. Ne pouvant pas garder ça pour moi, je me suis retrouvée obligée de lui dire la vérité, je ne pouvais pas mentir « maman, papa te trompe. » Je m’attendais à ce qu’elle réagisse, à ce qu’elle pleure, à ce qu’elle soit triste, mais je n’eus droit à rien de cela, juste un petit sourire en coin et un regard profond et extrêmement mélancolique. « Tu sais Rainbow, j'ai décidé de t'appeler comme ça, pour que tu puisses illuminer même les journées les plus sombres de ma vie. Il faut que tu saches qu'il y’a des personnes qu’on ne peut pas changer, et ton père en fait parti. Il faut donc que tu oublies ce que tu as pu voir, tu ne dois te soucier que de tes études . » Elle savait donc déjà qu’il la trompait toujours, qu’il n’avait pas arrêté. j’étais encore plus choquée par sa réaction, la vie s’était donc ça ? elle n’était basée que sur des apparences, la mariage n’est donc qu’un mensonge ? Ce jour là fut sûrement le pire de tous, j’aurais préféré ne rien savoir, ne jamais me réveiller, et vivre dans cette hypocrisie le plus longtemps possible.

Depuis ce jour, j’ai décidé de ne plus totalement faire confiance aux hommes, de fermer mon cœur, et de ne vivre que pour ma passion, j’ai d’ailleurs aussi décidé de ne plus jamais fêter ma date d’anniversaire, j’aurai d’ailleurs préféré être orpheline et pauvre que d’avoir à vivre ça. J’avais hâte de sortir de cette vie, de ce mensonge, de vivre chez moi toute seule. On dit que le temps guérit les blessures, mais dans mon cas, elles n’en étaient que plus profondes. Mais je voulais quand même vivre normalement, comme toutes les autres adolescentes, j’ai d’ailleurs déjà eu quelques petits amis, peut-être trois ou quatre, mais ma relation ne durait pas plus d’un mois, je finissais par leur briser le cœur à chaque fois. Après ça, j’ai décidé de laisser tomber, je ne suis sorti avec personne, j’ai toujours trouvé que ça ne servait à rien, encore une question d’apparence, ça doit sûrement faire plus « cool » d’avoir un beau petit ami. Plus je grandissais plus j’avais du succès avec les garçons, et plus je les repoussais, je ne veux surtout pas finir comme ma mère. J’ai d’ailleurs maintes fois essayé de la convaincre pour qu’elle divorce de mon père, mais en vain, elle ne voulait pas, d’ailleurs le fait même d’en parler la dérangeait. Ayant eu mon diplôme à 17 ans, j’étais finalement libre de décider de ce que je voulais faire de ma vie, j'avais mûri, et même si je rêvais d'être créatrice de mode, je voulais d'abord avoir mon diplôme de philosophie. Je finis donc par m'inscrire dans la plus grande université de New York, où je fus accepté. J'étais désormais une étudiante en philosophie, j'aime beaucoup cette filière, et je suis d'ailleurs assez sérieuse dans mes études.

Maintenant j'ai 19 ans, et je suis en deuxième année de philosophie. Je vois la vie autrement, un peu comme un rainbow, avec pleins de couleurs, celles que l'on aime et celles que l'on aime pas, mais qu'on supporte quand même. Je suis très peace & love, et j'aspire à un monde où il n'y a que la paix qui y règne, sans aucune guère, où les gens s'aiment et se respectent. Vous pouvez dire que je ne suis pas réaliste, mais qu'importe, je suis fière d'être une éternelle rêveuse. »