Apparence & Style: Roman est un homme assez grand. Il mesure un mètre quatre-vingt. Il est plutôt musclé, pratiquant régulièrement le surf quand la température le lui permet ... et quand son budget n'est pas trop restreint. Il a les cheveux bruns assez courts et les yeux marrons. n'est pas particulièrement fan de mise en forme, mais aime quand même prendre soin de lui. Après tout, quand on doit se promener torse nu l'été, avouez mesdemoiselles que c'est plus agréable à regarder qu'un corps tout maigre et pas musclé Côté style, disons que Roman n'est pas fan des grandes marques, n'ayant jamais été habitué à porter des vêtements griffés, il sait se contenter d'un jeans sans nom identique à celui d'une grande marque et qui lui coutera peut-être le quart du prix. Il a un style assez conventionnel. Il aime bien les vêtements confortables comme un jeans et un t-shirt. Il raffole cependant des chaussures de marque converse et vans. C'est probablement son seul péché mignon. Il se sent bien dans ces chaussures et ne sont pas nécessairement plus chers que d'autres chaussures du même style.

Caractère: C'est un garçon étrange et mystérieux, sans doute est-ce lié au fait qu'il est fortement introverti et secret, mais aussi parce qu'il possède un très grand empire sur lui-même. Timide et peu enclin à communiquer, c'est quelqu'un d'hypersensible et d'émotif qui se dissimule le plus souvent derrière une façade d'insensibilité et de distance. Cette attitude lui est sans doute plus confortable à vivre, mais ne lui permet pas de se sentir véritablement compris. de son entourage, qui le qualifie un peu trop souvent d'indifférent. En apparence calme et réservée, de caractère plutôt flegmatique, Roméo donne souvent l'impression d'être distant ou hautain. Pourtant, il est plutôt du genre simple, timide et modeste, doutant assez facilement de ses capacités et cherchant avant tout à se protéger. Dès qu'il est en confiance, il reprend son naturel et se montre plus ouvert. Assurément, il est une personne sérieuse, honnête et consciencieuse, non dépourvue de grandes qualités morales. Patient, stable, discipliné, volontaire et persévérant, il est néanmoins inquiet, mal assuré, enclin au pessimisme ou au doute... Introverti, il ne redoute pas la solitude et préfère toujours une relation unique privilégiée à plusieurs moins authentiques : très éloigné du superficiel, il ne s'attache véritablement qu'à ce qui est profond et réel. Si vous faites partie de ses amis, c'est que vous êtes digne de confiance... Peu spontané ni démonstratif, il est pourtant sensible et on ne fait pas en vain appel à lui. Fier et orgueilleux, il se débrouille seul, sans rien demander aux autres, et perd ainsi beaucoup de temps. Mais comme la patience est une de ses vertus, ils est gagnant au final, car sa réussite, même si elle est parfois tardive, n'en est pas moins plus appréciée puisqu’elle est due à son seul mérite... Rationnel, pratique et pragmatique, Roméo a bien les pieds sur terre et s'appuie sur sa raison, sa logique et, s'il lui arrive parfois de rêver, il retrouve bien vite le sens des réalités... Travailleur, il se montre souvent perfectionniste, ordonné, économe et sérieux. Il a l'esprit critique et une certaine tendance au scepticisme, arborant parfois un petit sourire dubitatif ou ironique au coin des lèvres.

20 avril 1986 ; Nouvelle-Zélande, une journée plutôt banale pour la plupart des habitants, mais qui changea la vie de Jack et Holly Edington, respectivement PDG d’une entreprise de châssis et coiffeuse. Pour quelle raison cette journée n’était pas comme les autres? Parce que c’est en cette journée ensoleillée que les deux jeunes adultes, alors âgés respectivement de vingt-six et vingt-cinq ans devinrent parents. Un petit garçon de six lbs et quatre, mesurant 19, 5 pouces en santé vit le jour. Ses parents voulant tous deux donner leur prénom fétiche à leur garçon, le poupon porta alors deux nom, soit Roman et Jude. Pendant deux ans, le petit bonhomme grandit seul, puis, au mois de juin mille neuf cent quatre vingt huit, une petite fille que l’on nomma Elisa naquit. Ce fut ensuite au tour de Lola, la petite dernière, à pointer le bout de son nez quelques mois plus tard. Ce fut dans un environnement plutôt modeste que la petite famille vécu. Ils n’ont jamais manqué de rien, mais n’ont pas pour autant croulé sous l’argent. Dans cette famille, ce n’était pas l’argent qui importait, c’était plutôt les valeurs que les parents ont inculquées à leurs enfants, soit l’importance de la famille, l’amitié et l’honnêteté, valeurs qui tiennent toujours très à cœur à Roman. Alors qu’il croyait mener une vie qui, sans être parfaite, était suffisante pour le combler, un drame tragique le secoua.

FLASHBACK

J’avais dix ans à cette époque. Je jouais au basket sur le terrain au bord du fleuve, non loin de la maison. Lola et Elisa étaient là, avec moi et elles s’amusaient à sauter à la corde. Papa et maman n’étaient pas là. Je ne sais plus trop où ils étaient. Ce n‘est pas important. Malgré le fait que je sois seul avec mes sœurs, nous n’avions pas à nous inquiéter puisque la maison n’était qu’à deux petites minutes de l’endroit où nous étions et ici, tout le monde se connaît. Je savais que si quelque chose arrivait, je n’avais qu’à accourir à la maison la plus proche pour recevoir de l’aide. Donc, je n’avais aucun soucis à me faire, jusque là, rien de dramatique. Et pourtant … Nous étions en pleine période d’ouragan, ce qui veut dire que le vent soufflait relativement fort. La main de Lola lâcha la corde un instant et, c’est à cet instant que le drame se produisit. Ma petite sœur, tentant de rattraper ce qui lui avait échappé, plongea dans la rivière. Je n’eus pas le temps de la retenir qu’Elisa plongea elle aussi pour aller secourir Lola. J’étais alors pris dans un dilemme et surtout pris de panique. Soit je plongeais et je tentais de secourir mes sœurs au péril de ma vie, soit j’allais chercher de l’aide. J’optai pour la seconde option qui s’offrait à moi. Je savais que je n’étais pas assez fort pour sauver mes sœurs et que le courrant allait nous emporter. Je me rendis donc à la maison la plus proche et toquai à la porte. C’était madame Parker qui répondit. Elle vit, à l’expression qui s’affichait sur mon visage que quelque chose clochait. Je dus m’y reprendre par trois fois avant de finalement pouvoir expliquer la situation clairement à la femme. Elle appela son mari à la rescousse et c’est au pas de course que monsieur Parker et moi nous dirigeâmes vers le terrain. Madame Parker, Mary si je me souviens bien, appela l’ambulance, la police enfin les personnes ressources qui pourraient nous aider. On réussit à sortir Lola après une heure de dur labeur de la part des sauveteurs et elle survécu. Ce ne fut pas le même destin qui attendit Elisa. Pendant quatre jours, nous nous sommes tous fait du sang d’encre et espérions tous retrouver ma petite sœur saine et sauve. Son corps fut retrouver sur une berge, inerte.

FIN FLASH BACK

Personne dans cette famille ne s’est réellement remis du drame qui les a secoués. Roman fut probablement celui qui eu le plus de difficulté à continuer sa vie. Après tout, il a cette impression qu’il est celui qui a causé le décès sa petite sœur. Bien qu’on lui ait déjà dit qu’il n’aurait rien pu faire de plus, il s’estime coupable de la mort de sa sœur. Il s’en veut terriblement de ne pas avoir plongé, tenté de la secourir plutôt que d’être allé chercher du secours. Malgré qu’on lui ait répété maintes fois depuis la tragédie qu’il avait fait le bon choix, l’image d’Elisa lui revient sans cesse en tête, le faisant culpabiliser chaque fois un peu plus. On a beau lui avoir dit que sans lui Lola ne serait peut-être plus de ce monde, elle non plus, rien à faire. L’année de ses dix-huit ans, il décida d’emménager à New-York, tentant ainsi de s’éloigner de cette ancienne vie qui le hantait et ainsi tout recommencer, se donner la chance de repartir à zéro. Malgré le fait que l’image de sa sœur ne quitte son esprit, Roman a réussi à se construire une nouvelle vie, à se donner une chance d’être heureux. Il l’est bien plus dans la Grosse Pomme qu’il ne l’était en Nouvelle Zélande,