Le signe que l’on peut le plus distinguer chez notre jeune homme est son col de prêtre. Il ne le porte pas tout le temps mais, la plupart du temps, il l’a. Et donc, on reconnait rapidement sa condition. Après, il n’a pas vraiment d’autre signe particulier.
Orientation Sexuelle
Étant donné que Mathias est un jeune prêtre, il ne possède aucune orientation sexuelle. Et oui, pour lui, cela est un pêché ! Il a d'amour que pour son Dieu et sa religion. Après, si on souhaite chercher un peu plus, vous pourrez apprendre que Mathias est un homme attiré par les hommes et donc, homosexuel. Mais, ça, il ne le saura jamais n'est-ce pas ?
Mathias Dean
Physique & Caractère
Apparence & Style: Mathias est une personne qui mesure un peu prêt un mètre quatre-vingt. Il pourrait être plus grand comme plus petit. Enfin, pour lui, c'est une taille bien suffisante. Elle ne mérite pas d'être gênante. En fait, on pourrait même la considérer dans la moyenne ! Enfin, il n'y a pas vraiment grand-chose à dire sur cela. On peut rajouter que cette taille est accompagnée d'un corps particulièrement entretenus et fin sans pour autant trop l'être. Soixante-huit kilos. C'est son poids. Un poids banal et qui lui va bien. Donc, il ne s'en plaint pas, se contentant juste d'en prendre soin et de le garder toujours aussi en forme !
Il est un bel homme, oui, il faut l'avouer, la nature a été gentille avec lui. Possédant des trais doux tout en restant masculins, son corps est très bien entretenu par des heures de sports ce qui fait que, sous cette soutane, cet habit liturgique, se trouve un homme particulièrement séduisant aux formes plus que belles et sensuelles. Malheureusement, rare sont les fois où on peut avoir l'occasion de le voir. Presque jamais vêtu de vêtement moulant en dehors de l'église, rare sont les personnes qui ont eu l'occasion de voir une partie de ce joli corps. Enfin bon, cela n'est pas vraiment très important pour notre prêtre. S'il s'entretient, c'est tout simplement pour rester en forme et non pour faire de son corps un objet de séduction. Donc, pour dire vrai, il ne sait même pas vraiment à quel point il peut être beau. Enfin bon, comme dit plutôt, oui, la nature l'a gâté et, beaucoup seront d'accord sur ce point-là. D’ailleurs, ce corps, il lui convient parfaitement et, s'il n'aurait pas été un prêtre, il l'aurait même bien plus qu'apprécié, car, il n'y manque rien, que ce soit en musculature qu'en forme. Enfin, cela n'est surement pas le plus important mais, il faut bien passer par les petites choses. Des petites choses, il y en a d'ailleurs une multitude, on pourrait dire que la peau de notre jeune prêtre est douce et possède une délicate odeur sucré mais, cela importe peu, car, jamais personne n'aura l'occasion d'aller la toucher où la gouter, pourtant, on peut également rajouter qu'elle est très sensible. Enfin, passons.
Pour ce qui est du visage de Mathias, on pourrait le dire assez carré. Masculin, on peut y voir dessiner de douces lèvres, souvent souriantes, elles sont très belles mais, interdites à tous. Jamais elles n'ont été touchés et, peut-être que d'un côté, c'est pour cela qu'elles sont si belles. Pour continuer, nous pouvons y voir un nez, cette chose bien banale et qui ne mérite aucune intention. Et bien oui quoi ! Ne me dite pas qu'un nez est joli, ce n'est pas vrai ! Cette chose grande ou petite posée en plein milieu d'un visage n'est personnellement pas très attirante. Par contre, les yeux, ses yeux en formes d'amandes et aux cils fins sont une chose qui peut faire chavirer n'importe qui. De couleur azur, ils sont pourtant très envoutants et profonds, pouvant capter le moindre regard, la moindre attention. Extrêmement sincères, ils ne mentent jamais et disent toujours la vérité. Puis, enfin, nous voyons les cheveux de notre jeune prêtre, coupés assez court, ils sont châtains clair, même blonds, s'accordant parfaitement à sa peau et à ses yeux. Cours sans trop l'être, ils sont toujours bien coiffés et sont d'une douceur extraordinaire mais, comme pour tout le reste, ils sont inviolés.
Caractère: Dévoué à sa religion, il est facile de voir que cet homme aime ce qu'il fait. Il est un bon prêtre. Beaucoup le disent. Doux, calme et droit, il est toujours là pour aider, écouter et pardonner. Il va même jusqu'à se déplacer chez les uns et les autres pour aider son prochain, glissant quelques mots et prières pour un homme mourant, cherchant à réconforter un jeune homme perdu. Mais, Mathias n'est pas seulement cela, malgré cette grande dévotion, il a également une vie en dehors de l'église. Oui, une vie érigée par de nombreuses règles mais, une vie tout de même et, il possède donc des amis. Il sort de temps en temps, profitant d'une soirée avec ceux-ci, rigolant et souriant. Car, malgré son calme, Mathias est un jeune homme plus que souriant, tout son être cri sa joie de vivre et, cela se voit dans ses sourires et ses rires. Malgré certaines règles, en dehors de l'église, on pourrait le considérer comme tout homme de son âge. Sortant et discutant entre amis, cherchant à caser l'un ou l'autre, rigolant, souriant. Oui, sa compagnie est très agréable et, sa sociabilité ne fait qu'aider en cela. Mathias n'a jamais eu aucun problème à approcher les gens, leurs parlants, les invitants en toutes modesties. Enfin, il y a tout de même une chose qui régit sa vie et son 'métier', jamais, oh non jamais il ne se permettra de chercher à savoir qui est derrière le confessionnal. La vie privée et une chose qu'il respecte plus que tout et, jamais en dehors de son église il permettra à quelqu'un de venir se confesser au prêt de lui. Comme dit plutôt, sa vie est régie par des règles, celle-ci et l'une des plus importantes.
A part ça, il est un homme au cœur très grand, toujours ouvert à quiconque, toujours prêt à offrir son amour et son amitié mais, c'est un cœur qui ne reçoit pas d'amour, qui ne l'accepte que de son Dieu et, d'un côté, peut être que cela l'attriste un peu, il ne le sait pas, il ne se le demande pas. Il ne veut pas faillir à sa tâche, il ne veut pas se détourner du droit chemin alors, il offre tout ce qu'il peut aux autres, faisant leurs bonheurs. Lui, il se contente de son Dieu et de l'amitié de ses proches. Au cœur très grand, à l'amitié extraordinaire, il possède tout de même une confiance qui ne se laisse pas facilement adopter. Mais, ses amis la possèdent, son Dieu également. En fait, on peut le dire quelque peu méfiant mais, ce n'est pas une grande part de lui. Non, la plus grande et sa bonté. Enfin, n'allez tout de même pas le croire naïf, cela n'est pas le cas. Oui il est dévoué à son Dieu, oui, il vit de sa religion mais, il connaît le monde extérieur, il connaît sa douleur et sa noirceur par endroit. Il ne se fait pas berner facilement et ne se fait en aucun contrôler. Non, il est un homme au caractère relativement puissant qui sait se défendre lorsqu'il le faudra. Bien-sûr, moins il s'en sert mieux il se porte, car, l'insulte et la violence est un pêché qu'il ne peut se permettre de penser et de faire.
Sinon, pour rajouter une dernière petite chose, on peut dire de notre prêtre qu'il est relativement prude. La sexualité qu'elle soit théorique ou physique, il ne la connaît pas et, même s'il ne se mettra pas à rougir, il pourra se sentir quelque peu gêné fasse à des propos crus ou gênants. Oh, il ne sera surement pas choqué mais, il ressentira surement un léger malaise. Enfin, il est adulte et, sait bien que les relations physiques sont courantes de nos jours et de plus, elles sont en quelque sorte un devoir envers Dieu. La procréation pour la survie de l'espèce est une obligation. Donc, il ne se mettra pas en quatre pour de simple mots, qu'ils soient prononcés par ses amis ou dans son confessionnal !
Enfin, notre jeune homme est une personne sûre de lui et de sa voie. Jamais il n’a douté et jamais il ne doutera de la voie qu’il suit…enfin, surement…
L'histoire
Zaragoza, Espagne le 25 juin 1991.
Lorsque l’on regardait de loin, de l’autre côté de la rivière, on pouvait la voir, là, surplombant le reste, perchée sur une petite colline. Elle était entourée d’arbres et de verdure. D’elle, on ne pouvait apercevoir que le haut. Grande et de toute beauté, oui, on le devinait en voyant le toit et le balcon qu’elle nous laissait entrevoir. Un balcon, qu’une balustrade de fer ornait d’arabesques toutes plus belles les unes que les autres alors qu’au-dessus de lui glissait en douceur le toit, le recouvrant en partit, laissant des statues et arabesques de marbres se dessiner sous la voute. Belle elle l’était, riche également. Elle possédait un toit de couleur grise alors que sa façade se laissait glisser dans la simplicité, n’étant recouverte que d’une fine couche de crépis saumon clair. Tout le monde la connaissait. Peu importe comment on la décrivait, tout le monde savait où elle se trouvait et à qui elle appartenait. Il suffisait de dire « la maison au balcon de fer » et on vous disait de suite que cette maison était la demeure des Dean. Mais, maintenant, rien n’était plus pareil. Maintenant, cette maison éloignait les gens. Elle n’était plus que silence. La seule chose que l’on pouvait entendre dans cette grande demeure. Une demeure où l’on ne voyait ni personnes, ni lumières. Tout semblait mort, éteint. Mais, n'était-ce pas vraiment le cas ? Si, surement, car, cette demeure n'était plus habitée. Ici, on la nommait 'La maldición', 'la maudite'. Elle portait le sceau du malheur, du diable. Pourtant, cette maison avait été si belle et si paisible. Oui, à une époque on ne voyait que bonheur et sourire dans cette demeure à la richesse éblouissante. Pourtant, contre toute attente, le bonheur avait disparu, subitement, sans que personne ne le comprenne, ne le voit. On ne comprenait pas. Les voisins, les amis, les collègues, personnes ne comprenaient comment tout cela avait pu arriver. Comment cette demeure avait pu être abandonnée ainsi, avait pu être souillée ainsi. Mais, cela était arrivé et maintenant, on ne pouvait que la regarder de loin, du scotch jaune bloquant l'accès au trop curieux. Et dire qu'elle avait tant accueillit en son sein, dire que tout le monde avait déjà mis les pieds dans son jardin, dire qu'on l'avait aimée plus que jamais, oui, on l'avait aimée elle et sa famille. Cette famille si douce et si parfaite, toujours souriante et toujours prête à aider son prochain... Plus jamais cette demeure n’allait pouvoir accueillir quelqu’un, plus jamais on n’oserait l’approcher. Pas après ça. Pas après le malheur. Elle était regardée de loin et encore les larmes coulaient en repensant aux évènements passés. Si soudainement, si douloureusement. On n’avait pas compris et, on ne comprendrait surement jamais. Mais, ce n’était plus le bonheur qu’elle offrait aux yeux, non, c’était le malheur, un malheur bien plus énorme que tout le reste, bien trop douloureux pour cette ville qui avait perdu un maire et une famille d’une grande bonté.
Zaragoza, Espagne le 20 mai 1991.
La nuit était maintenant tombée depuis quelques heures mais, la maison n'était pas encore endormie non, elle était bien éveillée, laissant voir un charmant couple enlacé sur un canapé. Un couple qui n'était pas inconnu pour le petit garçon, qui lui, venait de partir au lit. Obéissant simplement à son papa. Six ans étaient son âge et, il était un petit garçon bien gentil, sage et obéissant. Pourtant, ce soir, contrairement à d'habitude, lorsque son corps pénétra dans sa couette, il ne ferma pas les yeux. Pourquoi, il ne le savait mais, il y avait quelque chose qui n'était pas normal. Une impression de malaise l'envahissait. C'était bizarre et douloureux, l'enfant ne savait pas pourquoi. Mais, au lieu d'aller demander à son père pourquoi il se sentait mal, il était resté au lit, sachant pertinemment que s'il se relevait, il dérangerait son papa et...l'inconnu du nom d'Ans. Un jeune garçon qu'il aimait bien mais, dont-il se demandait la raison de sa présence. Enfin, il n'avait que six ans et, il ne se posait pas plus de questions que cela, sachant pertinemment qu'il ne devait pas se mêler des affaires des grands. C'est d'ailleurs ce qu'on lui disait souvent. Allongé dans son lit, il remonta doucement sa couette jusqu'à son nez et doucement, il ferma ses petits yeux, s'endormant malgré la drôle d'impression qui restait dans sa gorge. Il était persuadé que quelque chose n'allait pas et pourtant, il ne savait pas quoi. Non, il ne savait pas, car, il était trop petit et qu'il n'avait pas vu l'ombre qui venait de pénétrer dans la maison. S'il l'avait vu, peut-être qu'il aurait compris et qu'il l'aurait dit à son papa mais, il n'avait pas vu et, il s'endormit, oubliant le monde qui l'entourait.
Un peu plus loin dans la maison, une femme venait d’ouvrir la porte du salon, se figeant devant le tableau qui s’offrait à elle. Son époux était en train d’embrasser un autre homme. La première chose qui arriva fut le bruit de sa mallette contre le sol. Une chute faite de surprise. La seconde chose…La seconde chose qui se produisit ne fut pas aussi douce que cette petite chute non, la jeune femme aux cheveux ébènes s’approcha doucement de l’inconnu qui s’était trouvé dans les bras de son époux quelques secondes plutôt. Elle s’approchait encore et encore, son regard se noircissant sous la colère. Son époux connaissait ce regard, il savait que rien de bon n’allait arriver mais, il était bien incapable de bouger, regardant sous la peur son amant se faire attraper par sa femme, dans sa main un pique-feu... Ce ne fut qu’à cet instant qu’il revint sur terre, sursautant alors que le pic s’apprêtait à frapper son amant.
« NONNNNNNNNN »
Ce fut le premier cri qui raisonna dans la demeure, un cri qui ne se termina pas, il venait de tomber. Il était tombé contre le corps de son amant, le serrant contre lui alors qu’il sentait un liquide poisseux et chaud se répandre contre sa poitrine. Non, c’était impossible. Sa femme n’avait pas pu faire une telle chose, elle n’était pas aussi violente, elle n’était pas capable de…Un nouveau cri alors que ses cheveux de blé, long et fin se faisaient tirer en arrière, presque arrachés alors que son propre corps se faisait projeter contre un mur. Que ce passait-il ? Qu’arrivait-il ?
Ce ne fut que lorsqu'un cri bien plus violent que les autres raisonna dans la maison qu'il rouvrit les yeux, tremblant. Non, ce n'était pas un rêve, il en était sûr. Alors, à qui appartenait ses cris ? Le petit garçon ne mit pas bien longtemps à le savoir, d'un seul coup la porte de sa chambre s'ouvrit, laissant son papa passer dans la pièce sombre où seul la lueur d'une veilleuse pouvait montrer ce qu'il se passait. L'enfant hurla alors qu'une main ensanglantée l'attrapait, le forçant à se lever et à avancer vers la fenêtre. Le protéger. D'une façon surement quelque peu expéditive mais, il savait, sa femme le tuerait s'il le voyait, car, elle était devenue folle, folle au point de commettre l'irréparable... et, il devait à tout prix le protéger. Les volets furent ouverts et, en un dernier geste, il laissa son fils basculer dans le vide. Il hurla, l'enfant hurla jusqu'à s'en briser les poumons alors que devant lui le sol s'approchait. Allait-il mourir ? Non, et, c'est pour cela que son père l'avait laissé tomber par la fenêtre, c'est pour cela qu'il se trouvait maintenant les yeux ouverts sur le vide, le pique dans le ventre, une femme à ses pieds. Son épouse. Oui, ils étaient morts. Dans un dernier élan de protection, il avait attrapé un ciseau, l'enfonçant dans le cou de sa femme devenue folle, laissant ensuite la mort l'attraper. Il serait mort sans cela, mais, au moins, maintenant, tout allait bien. Il avait pu protéger le dernier être à qui il tenait vraiment.
Là, en bas, se trouvait un petit garçon étalé sur le sol, le visage tourné vers le ciel, du sang perlant de ses lèvres. Non, il n’allait pas mourir mais, il allait passer quelques temps à l’hôpital. Là, allongé sur le sol, il entendit des voitures et des pas arriver, il vit un visage se pencher au-dessus de lui alors que tout se mettait à briller, alors que tout se mettait à bouger. Il ne comprenait pas, il n’avait pas encore comprit ce qu’il était arrivé. Pourquoi son papa l’avait-il jeté par la fenêtre ? Pourquoi des gens l’entouraient ? Pourquoi… L’enfant ferma les yeux, obstruant définitivement ces évènements de sa mémoire, ne souhaitant se souvenir.
New York, Etats-Unis le 24 décembre 2010.
La neige tombait doucement sur la ville qui clignotait en tous sens et qui riait de tout son être. Noël. Dans les rues enneigées, on pouvait voir des adultes avec des cadeaux, des enfants courir sous la neige et des amoureux se promettre l'amour à vie. Dans ces rues, on pouvait également voir un homme marcher calmement. Une veste marron foncée le protégeant de la neige qui tombait doucement. Il aimait la neige, il trouvait celle-ci des plus reposantes. Oh, bien-sûr, il ne pourrait pas en profiter bien longtemps mais, cette simple marche lui suffirait. Car, contrairement à d'autre, en cette soirée du réveillon, cet homme travaillait mais, c'était avec le sourire et la joie qu'il se rendait sur son lieu de travail. Souriant aux enfants et couples qu'il croisait. En ce soir-là, rien ne pouvait être plus beau que les sourires que l'on offrait à son prochain et, c'est ce qu'il allait faire dans une petite heure, offrir la joie à son prochain et ce, en célébrant la messe de Noël. Oui, vous l’avez bien comprit, cet homme recouvert d’un manteau, le sourire aux lèvres et les mains dans les poches étaient prêtre. D’ailleurs, cela se voyait, son col apparaissant au-dessus de sa veste, montrant à tous qu’il était un serviteur de Dieu. Tournant dans une petite ruelle un peu plus discrète, il laissa à son passage quelques pièces tomber dans un verre tendu devant lui et ce, avant de se retourner et de proposer le gîte à l’homme sans abris et gelé. Malheureusement, comme bien des fois, celui-ci refusa. C’était une chose qu’il n’arrivait pas encore à comprendre. Pourquoi refuser l’aide que l’on pouvait donner ? Insistant tout de même, ajoutant que peu importe l’heure, il serait prêt à ouvrir les portes de l’église pour lui, pour lui offrir le gîte ne serait-ce que pour un soir. Se redressant, il laissa un chaleureux sourire se dessiner sur ses lèvres et ce, avant de continuer sa route, ses yeux montant vers le ciel, regardant la neige tomber avant de retourner sur sa route.
Depuis qu'il était arrivé à New York, il était heureux, il vivait bien de son métier et faisait tout pour distribuer le bonheur autour de lui mais, il n'était pas aussi naïf qu'on le croyait et, il voyait bien la supercherie de beaucoup et les moqueries des autres. Oui, pour lui le doute n'était pas présent, mais, pour ses fidèles, c'étaient parfois toutes autres choses. Des enfants forcés par des parents trop religieux, des adultes ne comprenant pas pourquoi prier et encore bien d'autres choses et personnes. Il avait mal en découvrant que la foi se tarissait au fil du temps pourtant, il continuait de faire son métier, de renforcer sa foi, n'offrant son amour qu'à son Dieu. Oui, il était un de ces prêtres droits et fidèles. Un de ses prêtres qui croyaient vraiment en sa religion et qui ne se moquait pas de son prochain et pourtant, pourtant parfois, il était aussi mal vu que ceux que l'on voyait passer aux informations.
Stoppant doucement ses pas, il glissa son regard sur l’église où il officiait. Souriant doucement, il monta les marches et, il ouvrit les portes, laissant l’entrer ouverte à tous dans ce lieu saint. Allant rapidement dans la pièce du fond où étaient entreposés ses habits liturgiques, il attrapa son surplis qu’il passa au-dessus de sa soutane, posant délicatement son manteau sur une chaise. Vêtu ainsi, il prépara doucement son étole pour la messe de Noël et ce, avant de ressortir dans l’église se dirigeant vers le confessionnal. S’asseyant à l’intérieur, il attendit simplement.
« Pardonnez-moi mon Père car j’ai péché. »
Se redressant doucement, Mathias ouvrit la petite porte qui fermait la grille et, doucement, il prit la parole. Demandant ce qu'avait bien pu faire ce jeune homme en ce jour. Et doucement, calmement, il laissa sa voix expliquer et pardonner le jeune homme. Car, il n'avait pas pécher, il était juste perdu. Alors, doucement, Mathias lui expliqua ce qu'il devait faire ou ce qu'il devait se demander. Un 'amen' et, doucement, le garçon partit, laissant le prêtre seul une nouvelle fois. Il eut droit à dix confessions avant de devoir se préparer pour la messe. Fermant le confessionnal, il retourna dans la réserve et passa son étole avant de préparer l'autel. Lorsque ce fut fait, les premières personnes entrèrent dans l'église, s'installant doucement sur les bancs. Ce ne fut que lorsque les cloches finirent de sonner que la messe put commencer.
« En ce doux soir de Noël…. »
Zaragoza, Espagne le 10 août 1992.
C’était devant ce bâtiment gris et terne qu’attendait ce petit garçon, un homme d’âge mur à ses côtés. Il allait s’en aller aujourd’hui, on ne voulait pas de lui, ça, il l’avait compris. Par contre, il se demandait bien où est-ce qu’on allait l’emmener. On lui avait dit qu’un monsieur allait venir le chercher mais, qui était-il ? Et pourquoi lui voulait-il bien de lui alors que l’orphelinat ne voulait pas le garder ? Il ne comprenait pas bien et, d’un côté, il ne se creusait pas plus la tête que cela. Il avait sept ans et, il ne se souciait pas plus que ça des affaires des grands. On lui avait dit qu’il allait aller avec un monsieur et bien, il irait avec le monsieur. S’il pouvait vivre mieux qu’à l’orphelinat alors tant mieux, sinon, tant pis. Finalement, l’homme arriva et, il ne fallut pas plus d’une minute pour que Mathias comprenne qui était cet homme. Tout en lui le disait, sans parler de ses vêtements. Bon, et bien, pourquoi pas. Attendant que l’homme arrive prêt de lui, il se mit à le détailler doucement sans vraiment se préoccuper des paroles des adultes. Ce ne fut que lorsqu’une main se posa sur son épaule que Mathias revint sur terre, posant ses yeux azurs sur le visage de l’homme avant de lui sourire, attrapant la main qu’on lui tendait. Bon et bien, il avait l’air gentil, tout allait bien se passer, il en était sûr ! Marchant doucement sur le chemin qui le séparait de l’église, il écoutait avec attention les paroles du prêtre, comprenant qu’il allait devoir l’aider dans son travail. Non, ça ne le dérangeait pas. Pour dire la vérité, Mathias ne connaissait rien à la religion. Ses parents ne lui en avaient jamais parlé, ou, si c’était le cas, il ne s’en souvenait plus vraiment. D’ailleurs, il l’avoua timidement au prêtre qui lui sourit sous cette confession.
« Et bien je t’apprendrais ne t’en fait pas ! »
Un doux sourire lui fut offert et Mathias répondit tout aussi doucement à celui-ci, reportant son attention sur la route. Oui, il allait être bien avec ce monsieur. Il avait l’air tellement gentil, bien plus que les hommes à l’orphelinat. Finalement, ils finirent par arriver devant l’église. Abasourdit par sa grandeur, Mathias entra timidement en son sein, regardant tout autour de lui avant de sourire. C’était beau. Oui, il aimait bien la couleur que reflétait le soleil dans les vitraux. C’était beau et doux. Oh, oui, il faisait un peu froid mais, ce n’était pas bien important.
« C’est là que je vais habiter ? Avec vous ? »
Il s'était retourné vers le prêtre, curieux et quelque peu impatient. D'ailleurs le prêtre le remarqua et, alors, commença la première leçon. La patience, vertu importante dans la vie d'un homme. Ce fut alors tant bien que mal que Mathias essaya de rester assis sur le banc que lui avait indiqué le prêtre, attendant de voir son retour et ce, sans bouger ! Il réussit, enfin, pas totalement. Il n'avait pu s'empêcher de tourner sa tête de droite à gauche tout en balançant ses petites jambes dans le vide. Mais, le début de l'apprentissage avait commencé. Bientôt, surement, il comprendrait tout ce que lui dirait le prêtre.
Burgos, Espagne le 7 janviers 2009.
Il y était arrivé. Il était enfin reconnu à part entière comme un prêtre. Et d'ailleurs, il en était plus qu'heureux et ce, malgré le fait que cela signifiait quitter Burgos. Mais, pour l'instant, il ne s'occupait pas de cela. Non, il parlait simplement, enterrant son Père. Priant pour lui et son repos éternel. Oui, le lendemain de son anniversaire son Père était décédé. Jeune sans trop l'être, on pouvait dire qu'il avait bien vécu et, d'après ses dernières paroles, il avait fait tout ce à quoi il avait aspiré. Malgré cela, Mathias était triste. Triste de voir son Père, son père, partir dans l'autre monde. Il avait l'impression d'avoir encore besoin de lui et ce, malgré le fait qu'on l'appelait mon Père maintenant. Enfin, Mathias n'eut pas le temps de pleurer ou de se poser plus de questions que cela, car, bien rapidement il dût faire ses valises, disant un dernier au revoir à l'église qui l'avait vu grandir et qui lui avait montré sa voix. Il partait. Juste après l'enterrement de son Père, on lui avait annoncé sa mutation. Loin, oui mais, il en était content, car, il allait pouvoir découvrir le monde, voir d'autre chose alors, il ne pouvait être qu'heureux. Se retournant une dernière fois, il regarda son pays rétrécir de l'avion, approchant doucement de sa nouvelle route...
Behind the computer
Prénom: Mouhahahah ! Inconnu :p Je vous donne mon surnom, Zaza ^^ Âge : 20 ans ! Avatar choisi : Nicolas Bemberg. Comment as-tu connu ce forum ? : euh....au hasard je suis tombé dessus comme ça. Ton avis (design, contexte, ...) : Trop beauuuu, trop biennnnn, trop ! Sinon je serais pas inscrite XD Présence sur le forum : Bah, je dirais très souvent, après, tout dépend ^^ Mais un rp par semaine logiquement ! (sauf absence ^^) Autre(s) compte(s) : Non. Exemple de RP :
Spoiler:
Son regard fixait le paysage extérieur, son corps frissonnant rien qu'en voyant le vent déformer les arbres. Il faisait froid, il en était certain. Son petit appartement miteux ne faisait d'ailleurs pas exception à la règle, le chauffage en panne ne lui permettant pas de faire diffuser de l'air chaud dans la pièce. Il n'était pas frigorifié mais, il se demandait tout de même ce qui allait arriver lorsque la neige prendrait possession de la ville. Allait-il se geler tout l'hiver ? Fermant les yeux en soupirant à cette pensée, Luigi se mit rapidement debout pour se diriger vers la salle de bain. Aujourd'hui il avait rendez-vous chez le juge. C'était ainsi, il avait son suivi de liberté conditionnelle et, il avait régulièrement rendez-vous chez le juge pour vérifier que tout ce passe bien. Enfin Luigi n'était pas idiot, il savait que c'était surtout pour être sûr qu'il ne fasse pas de connerie, surtout celle appeler drogue. C'était risible. Comment la justice pouvait penser une seconde qu'il ferait une telle connerie !? Enfin...D'un autre côté, certain le faisait bien... Soupirant, il entra sous le jet d'eau chaude de sa douche pour se préparer calmement, il n'était pas en retard, pas en avance. Pile dans les temps alors, ce ne fut qu'une fois que son corps fut propre et dégourdit qu'il sortit de l'eau chaude pour ensuite enfiler sans grande classe un jean, un débardeur et un pull avec un col roulé. Le pull beige. Luigi n'était pas du genre à se prendre la tête pour s'habiller et, de toute façon, il n'avait que ce genre de vêtements. Alors, juge ou pas, c'était ça un point c'est tout. Passant une serviette avec vigueur sur ses cheveux, il les ébouriffa avec ses doigts et sortit enfin de chez lui après avoir enfilé une veste noire, se préparant à affronter le froid qui commençait à envahir l'air, l'hiver arrivant lentement mais, surement. Frissonnant, il enfonça ses mains dans ses poches et, d'un pas calme, une cigarette pendant au coin de ses lèvres, il prit la direction du palais de justice, espérant que tout ce passe bien... Apparemment on lui avait changé de juge... Il s'attendait au pire. Son ancien n'étend pas terrible...
Lorsqu'il arrive une demi-heure plus tard devant le palais de justice Luigi laissa tomber son tube de tabac sur le sol et l'écrasa sous son talon, se baissant pour ensuite le ramasser et le faire tomber dans une poubelle. Oui, il avait prit l'habitude de ne pas les laisser trainer par terre. Il ne savait d'ailleurs pas pourquoi mais, au moins, comme cela, il ne salissait pas la ville. Il détestait devoir jouer à cloche pied sur les trottoirs ! Relevant son regard sur le bâtiment qui lui faisait face il frissonna violemment, une drôle d'impression lui remontant le long de la colonne vertébrale. Se devait-être cette impression de paraître minuscule devant un si grand bâtiment, il l'avait toujours ressenti, cette impression d'être tellement petit et ridule... Secouant la tête il se remit doucement et, calmement entra dans le palais de justice, se dirigeant vers le bureau où il avait rendez-vous. Il ne connaissait pas vraiment le bâtiment, il n'y était allé qu'une fois, un mois après sa sortie, là, ça faisait trois...Trois mois qu'il était libre. Ca lui faisait toujours bizarre, de ne plus être entouré de barreau. Tournant sur sa droite, il s’arrêta pour prendre le temps de regarder la carte du bâtiment avant de reprendre son chemin. Bien, le bureau était facile à trouver. Approchant de plus en plus du but, il avait de plus en plus cette drôle d’impression à la fois désagréable et… Il ne savait pas trop…
Arrivé au bureau il tendit calmement sa convocation au secrétaire, le saluant calmement avant d’être guidé vers une petite pièce adjacente, une salle d’attente surement. Remerciant le jeune homme, il alla calmement s’asseoir, attrapant un quelconque magasine. C’était la première fois qu’il entrait dans un si beau bureau ! Son ancien juge avec une toute petite pièce et pas de salle d’attente ! Qu’avait-il fait pour avoir un juge avec un si grand et beau bureau ? Ca le rendait légèrement anxieux, et si…s’il avait fait une bêtise ?! Il se prit à réfléchir avec force pour se rappeler d’une idiotie qu’il avait pu faire mais, rien ne lui vint à l’esprit alors, il se calma légèrement, se détendant un peu alors que ses yeux parcouraient sans vraiment lire les pages qu’il tournait distraitement devant lui.
- Monsieur Mezzadri ?
Sursautant un peu en entendant son nom il releva le visage puis, se leva tout cours, apparemment le juge allait pouvoir le recevoir. Le jeune secrétaire le guidant doucement vers le bureau. Toquant il lui dit qu'il pouvait entrer alors, hésitant, il obéit au garçon et, il pénétra dans le bureau, le secrétaire fermant derrière lui. Mince...il se sentait anxieux... Se mordant un peu la lèvre, la première réflexion qu'il se fit c'était que le bureau était très beau l'autre, que se devait-être un juge important et enfin la dernière, que cet homme était beau...
- M…monsieur le juge…Bonjour…
Il ne s'était jamais sentit à l'aise devant un juge et, ça n'allait surement pas changer aujourd'hui surtout que...Qu'il y avait un truc qui clochait...il...Secouant intérieurement la tête il s'approcha, d'un pas qu'il espérait sûr, vers le bureau, attendant la permission de l'homme pour s'asseoir. Il ne s'était jamais, oh jamais permis de s'asseoir à un bureau sans l'autorisation de son propriétaire !
Code du règlement :
Spoiler:
The big apple.
Dernière édition par Mathias Dean le Dim 6 Fév - 14:26, édité 7 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 13:59
+1
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:02
Bienvenuuue
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:07
J'aime le père de mon bébé. J'aime le père de mon bébé. J'aime le père de mon bébé. J'aime... C'est de la torture cet ava, sérieusement...
Bienvenue.
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:10
Bienvenue
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:18
NICOLAS. Dommage que tu sois prêtre d'ailleurs. bienvenue.
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:22
toi je te surveille ♫ è_é
Bienvenue (quand même (a)) & bon courage pour la suite de ta présa
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:23
Merciii =D
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:32
Bienvenue frère de prénom (a) excellent choix d'avatar ^^
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:35
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation - tu vas vraiment en faire des malheureux(ses) -
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:51
prêtre Bienvenue ici
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 14:57
Welcome !
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 15:00
Prêtre ? Wooo, la torture ! Bienvenue & bonne chance pour la suite de ta fiche
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 15:01
Merci tout le monde !
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 15:10
Un prêtre à détourner du droit chemin \o/
Bienvenue sur NYCL <3
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 15:15
Bienvenue sur le forum Amuse toi bien
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 16:36
Merci =D
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 17:48
Bienvenue
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 22:21
Merci beaucoup^^
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Sam 5 Fév - 22:23
Avec un prêtre pareil, on va aller à la messe tous les dimanches voire plus
Bienvenue
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Dim 6 Fév - 1:19
Hihi !! Merci =D
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée - Dim 6 Fév - 22:54
Validé. Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour t'intégrer et/ou mieux comprendre le forum, un tout nouveau sujet de parrainage a été créé ici. Surtout n'hésite pas à envoyer un mp à un membre du staff si jamais tu as des questions ! Je te conseille également de faire un petit tour sur la chatbox ou dans la partie flood du forum pour te familiariser avec les membres. Bon jeu !
& Pense à voter de temps en temps sur les top sites, principalement celui d'Obsession, merci.
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Sujet: Re: Mathias Dean - terminée -
Mathias Dean - terminée -
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