"L'amour est clair comme le jour, l'amour est simple comme le bonjour, l'amour est nu comme la main, c'est ton amour et le mien..." de Jacques Prévert
Signe(s) Particulier(s)
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Orientation Sexuelle
hétérosexuel
Sirius Whiskey De la Vega
Dernière édition par Sirius W. De la Vega le Ven 11 Fév - 20:52, édité 2 fois
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 20:44
Physique & Caractère
Apparence & Style:
Sirius a un style classique, il est très bon chic bon genre, souvent en costume pour son boulot d'avocat ou alors avec des chemises ou des pulls, il n'essaye pas spécialement de se démarquer plus qu'un autre. Cela dit, l'homme a ses marques de prédilection et il a un faible pour les habits Calvin Klein.
Sirius fait vraiment attention à son style, il doit convaincre sur celui-ci d'éventuel futur client. Après, il se dégage de lui une certaine assurance qu'il entretien parfaitement.
D'un point de vue physique, Sirius a 25 ans et il fait toujours beaucoup de sport pour entretenir sa ligne, il a toujours pour objectif de "séduire" le jury ou un client et le physique qu'il a l'aide plus qu'autre chose. Sinon, Sirius est assez grand, il a les yeux bleus ainsi que les cheveux châtain clair ou foncé en fonction des saisons.
Caractère: Sirius est profondément gentil & tendre, il pense beaucoup aux autres, il se dévoue sans hésitation pour autrui, il a un esprit chevaleresque, idéalement, il aimerait protéger la veuve et l'orphelin. C'est pour ça qu'il s'est lancé dans le droit aussi. Aussi non, Sirius est affectueux et tendre, il aime les câlins et le fait qu'il ait 3 soeurs l'a toujours aidé à en obtenir énormément.
Très proche de ses parents et de ses frères et soeurs, il a un esprit familiale exacerbée. Il ne supporte pas qu'on s'en prenne à eux ou qu'on les critique. C'est le seul moment où il peut perdre le contrôle de ses nerfs et pour défendre sa famille, il est prêt à se battre sans hésitation.
Cela dit, Sirius est loin de n'avoir que des qualités, il est aussi incroyablement arrogant et possessif, il n'aime pas partager, il n'aime pas ne pas avoir les choses tel qu'il le souhaite. Il aime avoir le contrôle sur tout ce qu'il fait. En plus, Sirius est quelque peu rancunier et il est parfois incapable de voir ce qu'il se trouve juste en face de lui... il se laisse aveugler par des choses ridicules.
Dernière édition par Sirius W. De la Vega le Lun 14 Fév - 5:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 20:48
L'histoire
ONCE UPON A TIME
La nuit tombait sur New York, le jeune Sirius couché dans son lit attendait patiemment l’arrivé de son père pour qu’il lui lise son histoire du soir. James avait suivi son cours de natation et il était tellement sur les rotules qu’il s’était aussi tôt endormi à peine rentrer. Sirius lui se forçait à rester réveiller, et son père après avoir fait le tour des chambres arriva finalement dans la sienne. Tenant le livre entre ses mains, le brun lui tendit simplement, Pedro De la Vega prit le livre tout en faisant une caresse douce sur le haut de la tête de son fils. Il s’installa dans le lit et se mit à lui raconter l’histoire de Zorro.
A l’époque où il n’était pas encore Zorro, l’époque où il n’était qu’un enfant téméraire, un peu égoïste et arrogant, un garçon à qui on apprenait petit à petit les notions de justice, Diego De la Vega apprenait à se battre, à avoir un sens des responsabilités, un charme et une assurance certaine. Sirius du haut de ses sept ans aimait beaucoup le jeune Zorro, il était drôle, il faisait des choses amusantes, Sirius aussi voulait partir en mer pour voyager et faire des acrobaties sur le mât d’un bateau. Il voulait aussi apprendre à faire de l’escrime et devenir une fine lame. Zorro était son héros, son modèle. Une fois que le chapitre fut terminé, Pedro ferma le livre et déposa un baiser sur le front de son fils avant que celui-ci ne le retienne par le col, depuis un temps, il avait une question qu’il n’avait jamais réussi à vraiment formuler jusqu’à présent, l’histoire de Zorro avait bercé toute son enfance, et il la connaissait par cœur. « Papa… pourquoi Diego cache ce qu’il est vraiment ? Pourquoi ne montre-t-il pas qu’il est Zorro… enfin, il aurait pu avoir tellement plus s’il avait assumé ce qu’il était… non ? »
Pedro De la Vega se releva alors, il était grand, quand Sirius était près de son père, il se sentait protéger du reste du monde, son père était son roc, son exemple, son Zorro des temps moderne. « Diego avait une image à respecter hijo… » commença à dire faiblement Pedro en se réassayant sur le coin du lit de Sirius. « Tu sais, l’époque où il a vécu… il était dur d’éprouver du respect pour les plus humbles ou encore pour les gens d’une autre culture. Je sais que ça peut te paraître étrange, mais par son sang, Diego se devait d’agir de façon supérieure… mais dans son cœur, il n’oubliait pas ce qu’il était, un mélange de deux cultures, européen et indien de part sa mère… et il a toujours su qu’il voulait protéger les innocents et les plus faibles. Mais il ne pouvait le faire sans heurter les mœurs de son temps… alors il a porté un masque pour protéger ses convictions profondes… mais aussi sa famille d’éventuelles critiques. Tu comprends ? »
Sirius fronça les sourcils et pencha la tête, tentant d’analyser sereinement la réponse de son père. Il avait beau être jeune, il avait toujours été très éveillé et vif d’esprit. Et le fait qu’il voulait toujours plaire à son père ou ses grands frères l’avaient rendu un peu plus mâture que les autres enfants de son âge. « Papa, est-ce que tu crois que je pourrais être Zorro un jour ? Mais juste Zorro, je veux pas cacher mes actions moi. » Pedro éclata de rire et embrassa son hijo sur le haut de son crâne les yeux brillant de fierté. « Evidemment ! Tout le monde a besoin d’un Zorro qui défend les bonnes causes ! » « Cool, je mettrais les méchants en prison. Je demanderais à James d’être Bernardo, il faut juste qu’on apprenne à parler avec les mains pour communiquer. » Pedro eut un petit sourire, tentant de ne pas ricaner pour ne pas vexer son fils, il lui caressa simplement les cheveux « Et qui fera Isabella ? » Sirius prit la peine de réfléchir, instinctivement, il aurait dit Sofia, mais sa jumelle était un peu trop… douce et gentille pour être une Isabella digne de ce nom. « Eli ! » « Elinor » répéta alors Pedro avec un sourire en coin.
Sirius & Elinor, Elinor & Sirius. Que ça plaise ou non à leur parent –et plus particulièrement leur mère respectives–, les deux enfants marchaient en duo, continuellement, ils s’étaient directement bien entendu, et Sirius quand il ne voyait pas Elinor la journée, demandait pour lui sonner pour quand même entendre sa voix. Il lui racontait toujours tout ce qu’il avait fait de sa journée, que ce soit intéressant ou non, et elle semblait tout aussi enthousiasme que lui d’apprendre qu’il avait réussi à sauter 4 marches sans tomber ou qu’il avait dansé sur Hakunamatata. Parfois, il arrivait à Pedro de s’interroger sur leur relation plus tard quand ils grandiraient, quand leurs hormones les auraient travaillé… mais pour l’instant, ils étaient juste adorables. Pedro embrassa une dernière fois Sirius et se leva.
Et alors qu’il éteignit les lumières, il entendit la voix de Sirius s’élever. « Dis papa, je pourrais aller chez Elinor demain ? Je dois lui dire qu’elle est mon Isabella De la Vega ! » « D’accord fils, dors maintenant. Je t’aime. Repose-toi. »
Please don't leave me
Le réveil s’enclencha. Sirius les yeux déjà ouverts tendit juste la main pour éteindre l’appareil sans aucune emphase. Il avait des poches sous les yeux énormes, il n’avait pas su fermer l’œil de la nuit. Trop occupé à réfléchir. Son cœur était lourd et il avait l’impression d’avoir un goût métallique dans la bouche. Il ne savait dire quel sentiment l’habitait le plus. La frustration, la colère, la rancune, la tristesse, la déception ? Il poussa un soupire et se passa la main dans les cheveux. Il se leva et se mit face au miroir de sa chambre, il grimaça en voyant sa tête, il était affreux. Il commença à s’habiller précautionneusement. Quand quelqu’un rentra dans sa chambre sans toquer, il roula des yeux, il n’était pas d’humeur à discuter avec qui que ce soit. Et lança donc un regard assassin à l’intrus (qui était plutôt une intruse) mais celle-ci fit comme si de rien était et alla ouvrir les tentures avant de se jeter dans le lit encore chaud de son grand frère.
Sirius grogna. Rosalie rigola. « Tu as une tête affreuse mon pauvre, on dirait qu’un camion t’es passé dessus ! » « Merci, gentil Rosa ! » grinça des dents Sirius. Rosalie était la benjamine de la famille De la Vega. Diego était à la tête de la fratrie, suivi de Fred, d’Elena, des jumeaux Sofia & Sirius, puis James et finalement Rosa. C’était une peste. Tout le monde la détestait autant qu’il l’aimait, hormis les parents qui avaient pour elle un amour inconditionnel évidemment. Rosalie était une sorte de disfonctionnement familial. Une peste dans toute sa splendeur, arrogante, cassante, sarcastique, elle était manipulatrice et se pensait être le centre du monde. Une De la Vega dans toute sa splendeur clamait-elle quand on lui faisait la moindre remarque sur son comportement détestable avec autrui. De façon générale, avec les membres de sa famille, elle était affectueuse, mais elle était trop franche pour ne pas critiquer leur comportement quand ceux-ci agissaient de façon… qui ne lui plaisait pas.
Rosalie, on pouvait le dire, avait la grosse tête et le fait qu’elle soit un géni avec deux ans d’avance sur le reste de ceux de son âge n’arrangeait rien. Elle s’était lancée dans des études de médecine pour pouvoir être appelée « Docteur De la Vega » avait-elle expliqué en ricanant comme si c’était la chose la plus normale du monde et comme si cela ne demandait aucun effort. Parmi les étudiants les plus brillants, elle avait réussi à décrocher un Mercator en Europe pour aller à Oxford, pour se rapprocher de ses racines anglaise avait-elle expliquée dans un haussement d’épaule indifférent. Parfois, il se demandait comment sa sœur savait tout ça… il vivait avec elle et il voyait bien qu’à part lire des magazine, elle n’étudiait jamais, elle regardait tous les matins les dessin animés pour enfant et faisait encore la sieste au milieu de la journée… elle ne semblait pas tellement brillante quand elle se mettait à chanter les chansons pour enfant ou quand elle jouait avec ses « cousins » très petits. Et pourtant, ses résultats frôlaient la perfection et quand on faisait mine d’être surpris, elle se vexait et sortait une phrase assassine du genre « Ne soyez pas surpris de ma supériorité, on dirait que ne vous croyez pas en moi ! »
Contrairement à ses frères et sœurs, elle avait réclamé d’aller à Harvard, plus indépendante et plus téméraire, elle s’en fichait d’être seule ou non, tout ce qu’elle voulait c’était faire comme bon lui semblait. Elle ne pensait jamais réellement aux impacts de ses paroles sur les autres… ou si, elle y pensait, mais elle estimait avoir toujours raison.
On pouvait détester Rosa pour ça… ou l’aimer. Tout dépendait des situations et aussi si on était la victime de ses remarques ou non. « Tu ne te prépares pas pour aller lui dire au revoir ? » fit mine de se désintéresser Rosa tout en jouant avec ses doigts, elle faisait des ombres chinoises sur le mur et elle avait un sourire enfantin inscrit sur son visage. Du haut de ses 17 ans, elle faisait tellement moins en ce moment. « Pourquoi devrais-je y aller, ce n’est pas comme si elle me demandait mon avis… elle a décidé de partir, pourquoi devrais aller lui dire au revoir ! C’est elle qui s’en va ! » grogna avec amertume Sirius.
Evidemment, ça n’avait pas manqué, Rosalie avait appuyé là où ça faisait mal. Le sujet sensible du moment : le départ d’Eli pour l’Europe. Sa sœur le jugea de ses yeux bleus, elle se redressa sur le lit et secoua sa chevelure blonde avec ennui. « Toujours toi Sirius. Tu es d’un égoïsme ! Et pas la peine de prendre cet air scandalisé, tu sais que j’ai raison. Tu sais parfaitement pourquoi elle part, et toi comme un con, tu penses à tes pauvres petits sentiments, t’es tout simplement incapable de comprendre qu’elle fait ça pour mieux se retrouver ! Tu ne crois pas qu’elle s’est assez perdue ici entre toutes ses conneries ? » Sirius serra les mâchoires. Là tout de suite, il ne portait pas sa petite sœur dans son cœur… elle venait de toucher son point sensible… lui dire qu’il était égoïste… c’était un comble, il avait toujours tout fait pour Eli et elle… elle partait, elle s’éloignait, elle mettait un océan entre eux et c’était lui le méchant !
Il avait le droit de ne pas bien prendre cette histoire ! Quand il revenait les week-end de Yale, c’était en partie pour voir sa famille… mais il venait aussi pour Eli, il voulait désespérément voir sa meilleure amie, dormir avec elle comme lorsqu’ils étaient plus jeunes, rattraper sur une ou deux journées ce qu’ils ne pouvaient pas vivre la semaine… et là, elle le laissait, encore une fois… en ce moment, il avait le sentiment désagréable de la perdre, de la laisser filer entre ses doigts. Ils s’étaient éloignés à cause du départ de Sirius pour Yale… le jeune homme avait voulu suivre ses études de droit là, et il était en deuxième année déjà… et sur les deux ans, Eli l’avait à chaque fois snobée et avait refusé de venir le voir… il lui avait même payé des billets mais elle refusait… pour elle, il l’avait abandonnée… tout n’était qu’une question de ça entre eux… Sirius avait commis le premier abandon en choisissant sa sœur il y a de cela des années et Eli lui remémorait dès qu’elle en avait l’occasion… mais il avait changé, évolué, et c’était elle qui l’avait abandonné en sortant avec de Seth durant deux ans ! Écourtant de ce fait encore plus leur retrouvailles du week-end… et Sirius avait détesté ce type pour ça ! Et maintenant que c’était fini avec lui, maintenant qu’il pourrait l’aider complètement… elle fuyait… ils auraient pu se retrouver ! N’être qu’eux deux, ils auraient pu…
Sirius se passa la main dans les cheveux… ils auraient pu retrouver leur complicité. Il aurait pu veiller sur elle, être « son » homme… il s’assit sur son lit. Rosalie l’entoura de ses deux bras et déposa tendrement sa tête sur les épaules de son frère. « Vas lui dire au revoir où tu le regretteras toute ta vie, vas lui dire que tu l’aimes, rappelle-lui qu’elle compte pour toi, offre-lui ton cadeau que tu as caché dans ta commode… » « Comment tu… ? » « Sirius, je suis un géni… et j’ai eu le temps de vous étudier par cœur, toi et les autres… alors lève-toi, prends le cadeau et vas lui dire au revoir ! » Sirius se leva, soudainement motivé, il alla vers sa commode, prit le cadeau emballé et alla embrasser la benjamine sur son front. « Merci » « De rien, j’aime bien dormir dans ton lit et tu as tendance à trop coller quand tu es là » « Evidemment, tu ne perds jamais le nord. » « Jamais en effet. » Sirius secoua la tête amusé avant de s’éclipser, il demanda à son père pour emprunter sa voiture, celui-ci lui tendit les clés et déposa une main fière sur son épaule. Sa mère lui caressa la joue, les lèvres pincées. Felicity De la Vega avait toujours un peu de mal à accepter le lien étroit entre son fils et la fille de son ennemie… Pedro arriva pour l’entourer de ses bras et l’embrasser dans le cou avec douceur. Comprenant instinctivement sa frustration malgré son manque de mot. Quand Sirius arriva dans la voiture, il fut surpris de voir sa sœur déjà installée et habillée de façon classe. Il alluma le moteur et regarda Sofia. « Tu viens avec moi ? » « Elle est ma meilleure amie, j’aimerais lui dire au revoir… »
Sirius se mit à conduire dans les rues de sa ville natale pour se retrouver à l’aéroport, il se stationna rapidement, Sofia et lui marchèrent rapidement entre les gens regardant le panneau d’affichage pour voir à quelle porte d’embarquement il devait se rendre pour dire au revoir à Elinor… le cœur se Sirius se serra, la main de Sofia se glissa dans la sienne, il n’avait jamais eu besoin de parler à Sofia, elle l’avait toujours comprise instinctivement. Finalement ils aperçurent l’attroupement de Reagan-Williams autour de l’aînée… quand Eli rentra dans son champs de vision, il s’arrêta brusquement. Sofia le regarda étrangement avant de soupirer, de lâcher sa main et de rejoindre le clan d’Eli.
Quand elle s’approcha, les deux filles se jetèrent dans les bras l’une de l’autre. Sheyenne, la mère d’Eli eut un sourire forcée qui rappelait celui de Felicity quand elle voyait Eli… Sirius lui regardait Eli… ou enfin, il la dévorait du regard… dans combien de temps aurait-il la chance de la revoir ? Aurait-elle changé d’ici là ? Il ne sut jamais ce qu’Eli et Sofia se murmurèrent, mais à un moment donné, les yeux bruns profond d’Eli rentrèrent en contact avec les siens. Il retint sa respiration. La tension qui l’habitait augmenta. Il fit inconsciemment un pas dans sa direction. Le monde autour de lui avait disparu, il n’entendait plus aucun bruit d’agitation, il ne voyait plus que les yeux sombres d’Eli… elle allait partir, elle allait le quitter. Son visage se ferma mais il fit un nouveau pas. Elle allait tellement lui manquer, elle était… sa meilleure amie, la fille qu’il aimait le plus… il enregistrait tout ce qu’il voyait, les traits de son visage, sa tenue, son sourire forcé, sa main qui se glissait nerveusement dans sa chevelure, son premier pas dans sa direction à lui… quand il fut plus proche d’elle, le parfum d’Eli l’engloba totalement… il voulait se rappeler d’elle à cet instant… il ne voulait pas oublier comme elle semblait belle aujourd’hui, jamais elle ne lui avait sembler aussi… désirable… et sans qu’il ne le réalise pleinement il était là, devant elle, attendant…
Les bras d’Eli se refermèrent sur sa nuque, il la sera fort contre lui. Son odeur, la douceur de ses cheveux, de sa peau, la régularité des battements de son cœur, il voulait se rappeler de tout. « Je t’aime… » souffla-t-il contre son oreille incapable de dire autre chose, son cœur se serra… il prit son visage en coupe, il était si désespéré, il aurait voulu qu’elle reste… pour lui. Pour eux, leur amitié… pour leur lien, ce lien qu’il chérissait plus que tout et qu’il n’avait avec personne d’autres. Il sortit alors de la poche de sa veste le cadeau d’Eli, il lui tendit, sans dire un mot, la gorge trop serré, le cœur trop lourd, il avait peur que sa voix le trahisse. Elle prit le cadeau sans un mot et l’ouvrit, un collier. « Accroche-le moi Sirius… » le jeune homme prit le collier, souleva les cheveux d’Eli et il accrocha son cadeau, il lui caressa le cou du bout des doigts en même temps. Le bout de ses doigts le picotait, il ne comprenait pas pourquoi, il n’avait jamais essayé de comprendre ses réactions physiques lorsqu’il était trop proche d’Eli de toute façon. Quand elle se retourna finalement, il plaça ses doigts sur le collier. « Ne m’oublie pas. » elle lui caressa le visage du bout des doigts, il ferma les yeux, profitant de sa douceur une dernière fois… il déposa son front sur celui d’Eli. Ils étaient si proches, si liés… elle allait lui manquer, elle lui manquait déjà alors qu’il pouvait encore la toucher… il n’osait imaginer ce que son absence allait provoquer chez lui…
Elle était la première personne à qui il voulait sonner quand quelque chose se passait dans sa vie, déjà petits c’était ainsi que les choses marchaient entre eux. « Sirius… Eli… » soupira tristement Sheyenne, les deux amis réalisèrent soudainement qu’ils n’étaient pas seuls, qu’ils avaient des spectateurs pour voir leur proximité. Sirius recula d’un pas… il regrettait déjà sa chaleur. Il la regarda une dernière fois dans les yeux avant de faire demi-tour. Il n’avait pas su lui dire « au revoir ». ça faisait trop mal. Il ne voulait pas dire ces mots à Eli, jamais… il marchait vite, il ne voulait pas la voir partir, il ne voulait pas… il sentit la main de sa sœur se glisser une nouvelle fois dans la sienne. « Je t’aime Sirius, je suis là moi. Je reste là. Toujours. S & S frangin. »
Sirius regarda sa sœur avant de la serrer contre lui. Sofia restait, Sofia était là… elle ne l’abandonnait pas elle. Et quelque part, il en fut rassuré… mais cela ne comblait pas le vide de son cœur qu’Eli venait de faire.
Dernière édition par Sirius W. De la Vega le Lun 14 Fév - 1:22, édité 5 fois
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 20:49
24 mars 2003
« Chère Eli,
tu es un monstre… alors explique-moi pourquoi tu me manques autant ? J’aimerais tellement t’oublier parfois, oublier que tu es partie et que tu me manques. Mais dès que quelque chose m’arrive, c’est à toi que je veux le dire. Du coup, le ¾ du temps je me retrouve à composer ton numéro avant de me rappeler que tu as un numéro français désormais. Alors comme un con, je me retrouve à fermer mon cellphone et je me rappelle à quel point tu me manques…
Je me demande comment tu vas, ce que tu fais, avec qui… est-ce que tu as trouvé un type bien là-bas ? Un type qui te fasse m’oublier ? Est-ce qu’un français passera avant moi dans ton cœur ? ça m’obsède cette question, j’aimerais tellement savoir… est-ce que c’est mal d’être jaloux d’hypothétiques amis ?
Le pire, c’est que je me retrouve à fouiller les magazines idiots de Rosa dans l’espoir de tomber sur un article qui parle de toi…
Est-ce que tu es mieux là-bas ? Est-ce que tu es heureuse ? Est-ce que je peux l’être sans toi ? Est-ce que je te manque autant que toi tu me manques… ? J’ai pas l’impression…
Tu sais, une fois, j’ai réservé un ticket d’avion pour la France, juste pour pouvoir aller te voir… j’avais tout préparé, je n’avais rien dit à personne, je voulais te faire une surprise… et quand je suis arrivé à l’aéroport je me suis dit « pourquoi moi ? »… des fois, je me demande si tu tiens autant à nous, notre amitié que moi… tu es un monstre et malheureusement pour moi je t’aime…
Sirius. »
13 avril 2003
« Chère Eli, Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Et le seul cadeau que je veux c’est toi. Un de tes sourires, une de tes moqueries, un de tes câlins…
Et t’es la seule chose que je ne pourrais pas avoir… et le seul fait d’y penser me déprime tellement.
Sirius. »
17 octobre 2005
« Chère Eli,
En fait, ça sert pas à grand chose d’indiquer ton nom sur ces lettres, tu ne les recevras jamais. Je les entasse dans une boîte à chaussure, j’en ai rempli 3… j’écris trop sans doute…
Mais j’aurais tellement besoin de toi… en ce moment je me sens complètement perdu, j’aimerais que tu sois là, que tu te moques de moi, que tu me dises quoi faire d’une de tes petites remarques perfides… j’ai toujours crû aimer le droit. Vraiment. J’ai toujours voulu être Zorro et j’ai toujours voulu que tu sois mon acolyte, mon Isabella, tu te rappelles ?
Aujourd’hui, j’ai assisté à une plaidoirie affreuse… un homme avait tué sa femme… crime passionnel… il a pleuré, s’est excusé, à exprimer la peine qu’il avait, il a expliqué à quel point il aimait sa femme et que la savoir avec un autre l’avait tué… tellement qu’il avait dû mettre fin à ses jours mais qu’il regrettait, qu’il vivait avec le sang de la femme qu’il aimait sur ses doigts… tout le monde a pris pitié de lui, tout le monde a été touché par son discours… pourquoi Eli ? Moi si je devais pleurer c’est pour cette pauvre femme morte ! Cette femme incapable de se défendre face aux larmes de son mari parce qu’elle n’est plus… et s’il était violent ? Et s’il n’était qu’un idiot qui passait trop de temps dehors ? Et si elle était négligée et qu’elle avait simplement trouvé de la consolation là où elle pouvait… qui défend ses droits à cette femme morte ? La réponse est simple : personne !
Je ne veux pas me battre pour des hommes ingrats. J’aime la justice. Mais pas la justice à laquelle j’ai assisté aujourd’hui… cet homme va passer 2 ans en prison puis sortir… et je trouve ça horrible ! Il a ôté la vie d’une femme par jalousie… quel homme peut tuer la femme qu’il aime pour une raison aussi minable ?
Et moi, qu’est-ce que je dois faire ? Je ne veux pas défendre ce genre d’homme ! Je veux défendre ces voix qu’on ne peut plus entendre… mais ne serais-je pas tout le temps frustré ? Est-ce que ça ne veut pas dire que je vais perdre presque tous mes procès ?
Je veux faire le bien… mais est-ce réellement faisable ? J’aimerais que tu sois là, j’aimerais pouvoir me coucher à côté de toi et fermer les yeux pour dormir, j’aimerais que tu caresses mon visage et que tu me serres contre toi. Dans tes bras je finis toujours par retrouver du courage… là je me sens juste tellement… vide…
Sirius. »
1 mars 2006
« Chère Eli,
Aujourd’hui, je fouillais les albums de notre passé, tu sais, sur la plupart de nos photos de groupe, on est l’un à côté de l’autre, à se tenir la main et à se regarder comme si rien à part l’autre existait… est-ce que j’existe encore dans ton cœur ?
On était si jeune, c’était si facile, mon cœur était tellement simple à comprendre à l’époque. Aujourd’hui, tout est compliqué. Tout est si… difficile. Quand on était ensemble, tout me paraissait tellement simple…
Reviens, rends-moi les choses faciles… s’il te plait.
Sirius. »
30 juin 2006
« Chère Eli,
Aujourd’hui, en passant par Central Park, j’ai entendu un type qui jouait de la guitare comme personne… je me suis arrêté pour l’écouter jouer et mon cœur s’est serré. La musique me manque tellement… quand est-ce que j’ai arrêté de jouer ? Entre mes cours sans doute…
Parfois je me demande ce qu’aurait été ma vie si j’avais suivi une autre voie. Un chemin plus artistique. J’ai toujours joué de la guitare mais je n’ai jamais crû avoir ce qu’il fallait pour monter un groupe… et j’ai toujours eu peur de ne pas être pris au sérieux par mon père…
Mais est-ce qu’en arrêtant, je n’ai pas arrêter mon rêve ? Tu crois que je dois recommencer ? Tu crois que la musique est faite pour moi ? Plus que le droit je veux dire…
Sirius. »
1 mars 2009
« Chère Eli,
je t’ai vu et je te déteste. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’on s’est disputé ? Pourquoi après tout ce temps on n’a pas su juste… faire comme tous les autres et profiter ?
T’es tellement… !!! Y a pas de mots, je te déteste de me faire ça, de nous faire ça !
S. »
2 décembre 2009
« J’aimerais un jour me réveiller et réaliser que je ne t’aime plus. J’aimerais un jour me réveiller et réaliser que tu ne me manques plus.
Mais tu es mon passée. Tu es… tout le début de mon histoire. Tu es mes jeux d’enfants, mes meilleurs souvenirs, tu es ma meilleure amie.
Une femme m’a dit qu’elle m’aimait aujourd’hui. Et j’ai été incapable de lui dire quoique ce soit… et je m’en veux tellement. Parce que tu n’es pas ici et qu’elle, elle est là, avec moi, elle me soutient, elle partage mon quotidien, elle est là à mon réveil, elle est là tout le temps, quand je compose son numéro, je sais que je vais tomber sur elle. Je sais qu’elle ne va pas partir sur un coup de tête en Europe, je sais que ne vais pas me disputer avec elle pour un oui ou un non et pourtant…
Tu me manques, affreusement… j’aimerais que tu viennes, j’aimerais que tu me rejoignes. J’aimerais qu’on redevienne amis… j’aimerais que tu sois là et qu’on joue… au jeux que tu veux.
Toi et moi. Nous. »
14 août 2010
« Chère Eli,
j’ai toujours crû que devenir oncle se ferait tôt. Et j’avais raison, ma nièce est née le 13 août et elle est magnifique. T’aurais dû voir mon père et ma mère. Ils sont aux anges. Toute ma famille l’est. Et je ne sais pas trop… je crois que… ça m’a fait pensé à toi.
Parce que je ne sais pas trop comment le dire. Mais j’espère que cette petite princesse aura un ami pour partager ses jeux d’enfants… j’espère quelque part qu’elle aura un « Sirius » à elle… et mes neveux (si un jour j’en ai), j’aimerais qu’ils aient une « Elinor ». Parce que malgré tout ça… tu es tellement importante à mes yeux et dans mon cœur.
J’aurais voulu fêter la naissance de ma nièce avec toi, on aurait été dans l’appartement de l’un ou l’autre, on aurait bu, on aurait dansé, j’aurais fait ce que tu voulais et on aurait fini par s’endormir dans les bras l’un de l’autre et j’aurais été heureux. Parce que… je n’arrive pas à retrouver notre complicité avec quelqu’un d’autres. Je n’arrive pas à… être en phase avec quelqu’un d’autre que toi…
Et… ce n’est pas bien… n’est-ce pas ?
Sirius. »
Dernière édition par Sirius W. De la Vega le Lun 14 Fév - 2:31, édité 4 fois
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 20:49
C’est une caresse furtive sur son visage qui réveilla Sirius. Ses yeux papillonnèrent, la fatigue était encore imprimée sur son visage. Il sentit alors la bouche d’Elizabeth embrasser sa mâchoire, il sourit, elle lui caressa tendrement le torse, il se laissa faire. Lui qui n’avait jamais été du matin avait appris à profiter des réveils câlins d’Elizabeth. Et dans un grognement, Sirius inversa les positions se retrouvant avec Elizabeth sous lui, ils s’embrassèrent passionnément avant que ne débute une danse corporelle entre eux. Au moment critique, Elizabeth approcha sa bouche de l’oreille de Sirius et lui murmura un « je t’aime » dans un gémissement profond. Sirius l’embrassa avant de finalement se lâcher en elle, ils se détachèrent et il écarta tendrement une mèche brune du visage de Lizzie avant de l’embrasser une nouvelle fois. « Joyeux anniversaire ».
Ça faisait deux ans aujourd’hui qu’il partageait la vie d’Elizabeth Carter, une journaliste pour le Times. Au début, Sirius n’avait pas vraiment pris cette histoire au sérieux, il la trouvait vraiment gentille… mais le fait qu’elle tienne à ce qu’il l’appelle Eli… ça lui avait juste rappelé son Eli. Mais elle s’était accrochée, elle avait su le charmer par sa simplicité. Du coup, il avait bien fallu que Sirius l’appelle par un surnom et après quelques jours de « lutte », ils avaient convenu qu’il l’appelle Lizzie même si elle ne comprenait pas pourquoi il refusait de l’appeler par son surnom de toujours. Sirius n’avait jamais pu raconter qui était Eli pour lui. Il n’y avait pas de mot pour décrire sa meilleure amie, il n’y avait pas de mot pour décrire ce qu’il ressentait pour elle. Alors à la place de s’embrouiller il avait tout simplement tut son histoire. Une fois elle avait vu une photo d’Elinor dans ses affaires et elle l’avait regardée étrangement avant d’éclater de rire en disant qu’elle ne s’imaginait pas Sirius fan d’Elinor Reagan-Williams… tout le monde connaissait ses exploits… et après tout, Elizabeth était journaliste donc elle savait également qui elle était et qui était ses parents… il n’avait rien dit mais juste le fait d’entendre le nom complet de sa meilleure amie lui avait donné envie de lui écrire une lettre.
C’était étrange mais il avait l’impression qu’elle ne le connaissait qu’à moitié du coup. Caché son passé avec Eli c’était comme caché une partie de sa personne… et sa famille gardait le secret avec lui… en quelque sorte. Ils évitaient le sujet, sa famille ne lui parlait que très rarement d’Eli, voir pas du tout en fait. Même s’il savait que Sofia avait de temps en temps de ses nouvelles… même s’il savait qu’elle avait déjà revu James. Même s’il savait qu’elle avait déjà correspondu avec Diego… même s’il savait que Rosalie était allée régulièrement la voir durant son année à Oxford, ils n’osaient pas lui en parler devant lui, elle était devenue le sujet tabou de Sirius. Tout le monde était persuadé qu’il la détestait. Sauf Rosalie et à vrai dire, Sirius ne voulait pas entendre ce que la benjamine avait à dire sur le sujet…
Sirius reporta son attention sur Elizabeth qui s’était levée afin de mettre ses vêtements, Sirius la regardait étendu sur le lit, les bras derrière la tête avec un sourire apaisé sur le visage. Depuis un an, ils avaient emménagé ensemble. Elizabeth était une femme très gentille, douce et intègre, elle aimait les enfants, elle rêvait d’une grande famille… Sirius lui souriait quand Elizabeth lui parlait du futur. Il faisait un blocage mais il n’osait en parler à personne. Tout le monde adorait Lizzie dans sa famille… sauf Sofia évidemment. Et Rosalie la snobait beaucoup mais c’était Rosalie aussi. « Tu ne te lèves pas ? » « J’ai pas le droit de regarder ma petite amie tranquillement ? » soupira exagérément Sirius.
La brune lui lança un drôle de regard avant de quitter la pièce. Sirius fronça les sourcils et s’habilla avant d’aller la rejoindre dans la cuisine, elle préparait le petit-déjeuner mais elle semblait… bizarre… et il avait du mal à comprendre, il avait toujours eu du mal à comprendre les sautes d’humeur des femmes à vrai dire. « J’ai dit quelque chose de mal… ? » demanda le jeune homme en prenant place à la table.
Elizabeth se tourna alors vers lui et se passa la main dans les cheveux hésitante… « Est-ce que je serais toujours ta petite amie Sirius ? » « Pardon ? » « Ton frère a eu une fille… et à chaque fois que je la vois j’ai envie de… d’avoir un enfant aussi… et les photo du mariage de ta sœur et de ton frère dans la salon de tes parents… je t’aime Sirius… mais j’ai 24 ans, ça fait 2 ans aujourd’hui qu’on est ensemble et j’ai besoin de savoir si tu m’aimes assez pour vouloir t’engager avec moi… » « Pour toujours… ? » elle eut une sorte de sourire désabusée. « Un mariage c’est pour toujours dans mon esprit… pas dans le tien ? »
Si. C’était ça. Sirius ferma les yeux. Le futur… il évitait le sujet. Il ferma les yeux. Dans ses rêves du futur, il avait toujours imaginé ses enfants avec d’adorables fossettes sur les joues et de magnifique yeux sombres… il regarda Elizabeth… elle avait les yeux bleus… il baissa la tête. D’où venait les yeux sombres ? Il secoua la tête. « Vu ta tête, je suppose que la réponse est négative… Sirius, je t’aime mais je ne veux pas perdre mon temps… si tu ne veux pas… » Sirius releva la tête, elle allait partir, elle allait l’abandonner aussi ! « Restes » ordonna-t-il. Il avait laissé partir Eli… il ne pouvait pas… « D’accord. » « Vraiment ? » « Oui. »
Elle fit le tour de la table et l’embrassa profondément. « Je t’aime », Sirius sourit et lui caressa la joue avant de déposer ses lèvres sur les siennes. « Je dois le dire à Sofia. » Elizabeth éclata de rire et elle prit aussi son téléphone pour le dire à sa mère ou quelque chose ainsi. Quand il sonna à Sofia, celle-ci ne répondit pas, sans doute à un entraînement, il soupira. Il devait le dire à quelqu’un non ? Il hésita. Diego le tuerait s’il réveillait sa fille… Fred bossait. Elena aimait profiter du matin. Il composa le numéro de la benjamine qui répondit à la première sonnerie « Divine Rosalie à ton service Sirius, alors, comment tu te sens ? Tout excité, tu peux me le dire à moi ! » Sirius fronça les sourcils, de quoi parlait sa sœur ? « Pardon ? » « Tu n’as pas lu le journal ? Tu n’as pas vu la photo ? » « Désolé mais je ne lis pas les magazines people, ce n’est pas ma passion secrète ! » « Ce n’est un secret pour personne dans mon cas ! Mais soit, Eli est dedans. Un bel article, elle a composé des chansons, elle va sortir un album ! » « Eli… ? » « Elinor… pas ton… Elizabeth… je ne vois pas pourquoi elle aurait une photo d’elle dans un journal people, elle est d’un ennui. » Sirius ne releva pas… Elinor dans un article ? Il allait pouvoir regarder si elle avait changé, vieillit. « Enfin, là Sofia est allée la rejoindre pour boire un café. Et sous prétexte qu’elle la connaît depuis plus longtemps, elle s’est arrangée pour ne pas que j’aille avec elles ! Franchement Sirius, moi aussi j’ai envie de profiter de la popularité d’Elinor ! Dis à Sofia de partager avec moi, toi elle t’écoute au moins ! » Sirius se tut… est-ce que ça voulait dire… si Sofia buvait un café avec Eli… et Sofia était à New York… est-ce que… ? « Sirius, réveille-toi, c’est le matin, Elinor Reagan-Williams est de retour au bercail ! Donc je sais pas, fais semblant d’être intelligent et dit quelque chose de sensé ! » « Je viens de me fiancer… » « Oh ouch, bad timing. Pourquoi t’as fait un truc aussi con ? T’aimes pas Lizzie en plus et elle est totalement saoulante. » « Tu deviens insultante. » « Je n’aurais pas employé le terme devenir. » « Je raccroche. » « Ok ok, mauviette. »
Sirius raccrocha et ferma les yeux, Eli était là. Eli était à New York. Dans son monde. A porté de main… et elle ne l’avait pas appelé… Elizabeth revint finalement dans la cuisine avec divers magazine, Sirius prit aussi tôt celui qui annonçait un article d’Elinor en exclusivité. Il dévora l’article sans dire un mot. « La Reagan-Williams est revenue, je me demande quel scandale elle va déclencher. » dit simplement Elizabeth en le regardant étrangement, Sirius n’avait jamais agi si… étrangement. « Oui, je sais, Eli est de retour. »
Elizabeth écarquilla les yeux, il avait employé « Eli » pour la première fois et ce n’était pas pour elle… Sirius ne le remarqua même pas, un sourire rayonnant s’était dessiné sur son visage… un sourire qu’il n’avait pas eu quand il avait accepté de se fiancer avec elle.
Dernière édition par Sirius W. De la Vega le Lun 14 Fév - 4:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 20:49
Behind the computer
Prénom: Alex Âge : 17 forever Avatar choisi : Andrew Cooper Comment as-tu connu ce forum ? : Bah ~ c\'est un forum élite du mien Ton avis (design, contexte, ...) : bien Présence sur le forum : 4/7 Autre(s) compte(s) : non Exemple de RP :
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Jamais Luke ne s’était senti aussi serein d’aborder l’avenir avec quelqu’un. Bon, dire qu’il était parfaitement à l’aise sur le domaine serait mentir. Mais il n’avait pas bégayer, il n’avait pas paniquer non plus, il était juste resté là, à se permettre d’imaginer des enfants potentiels avec Ambre. Et ce n’était pas désagréable comme pensée. C’était même plutôt un avenir tentant, il ne voulait pas plein d’enfants, mais un ou deux en plus d’Ana lui semblait pas mal. Il n’avait pas de préférence pour le sexe, du moment qu’ils soient en bonne santé c’était tout ce qu’il demandait. « Avec toi j’y pense sérieusement, d’ici quelques années… si tu veux évidemment ! » ajouta-t-il avec un sourire timide, elle l’embrassa sagement, montrant qu’elle était contente de ses propos, il passa sa main dans ses cheveux fins, il passa sa main sur la peau lisse de sa joue, il connaissait les courbes de son visage par cœur, il les avait étudiées dans son sommeil.
Luke était tombé amoureux d’Ambre pour sa gentillesse, sa douceur et sa loyauté en amitié, peu de filles avaient ce genre de valeur à l’heure actuelle. La plupart passait leur temps à se maquiller, à sortir pour faire n’importe quoi, à ne se préoccuper que de leur nombril. Hors Ambre était loin de cette image, il se dégageait une innocence d’elle, elle allait vers autrui et elle ne jugeait pas sur l’apparence mais plus sur la personnalité, elle était ce qu’il avait toujours cherché chez une femme mais qu’il n’avait jamais pu trouver. Elle était celle qu’il avait toujours attendue. Et bien qu’elle ait des défauts comme tout le monde, cela au lieu de le repousser lui donnait juste envie de la prendre plus longuement dans ses bras, son incertitude, sa jalousie et son côté enfantin l’attirait comme tout le reste chez elle.
Une fois dans le salon, tous s’étaient réunis pour boire le thé. Fred faisait encore le pitre, il faisait toujours en sorte de se faire remarquer en premier. Il était souvent le Cartwright le plus apprécié par son enthousiasme et son dynamisme constant. D’ailleurs, encore une fois ça ne manqua pas et Ambre lui avoue apprécier Fred, il lui rendit son sourire. Lui aussi aimait bien Fred, dommage qu’il parle parfois autant… Quant à Katherine… comme à son habitude, la mère de Luke avait fini par prendre les rênes de la conversation en main. Pas qu’Arthur n’avait pas la poigne pour le faire, mais il n’était pas à l’aise du tout avec les étrangers saint de corps et d’esprit, il était tellement plus habitué à parler à des malades que parler à des gens normaux lui demandaient toujours un certain effort. Katherine pour sa part avait ce côté strict et sérieux, elle analysait les gens d’un de ses regards perçant et quand on lui mentait, elle avait cette façon spéciale de plisser les yeux que la vérité finissait toujours par sortir, personne ne pouvant résister à son regard d’aigle. Elle n’était pas méchante, juste très curieuse et même si elle n’était pas souvent à la maison, elle aimait à savoir ce que faisaient ses enfants et avec qui ils étaient comme n’importe quelle mère.
Luke sentait que sa mère était entrain de se faire son opinion d’Ambre, il le voyait à sa façon de regarder la blonde, tentant de voir la sincérité de leur couple. Cela agaçait un peu Luke qui déposa de façon protectrice sa main sur celle d’Ambre, sa mère en voyant son geste eut une sorte de sourire en coin. « Elle est vraiment trop mignonne ! Elle a quel âge ? Je peux la prendre ? » quémanda Léa inconsciente du regard de leur mère, elle semblait avoir totalement fondu devant la petite, elle lui faisait des grimaces et des signes de main. « Tu sais Léa, pas que je ne doutais pas avant de ta folie plus qu’avancé… mais je crois que si tu continues de faire ce genre de grimaces, tu vas vraiment faire peur à la petite ! Je dis ça pour le bien de sa santé mentale à venir ! » soupira dramatiquement Fred assit sur l’accoudoir du fauteuil de leur père. La réaction de Léa fut instantanée, elle lui lança un coussin à la figure qu’il évita de justesse. « ça suffit, bandes de gamins immatures ! » roula des yeux Katherine en secouant la tête agacée par l’éternel comportement de gamin de ses deux autres aînés avec Luke.
Léa & Fred ne firent plus rien mais ne cessaient se s’observer en chien de faïence. « Ne faites pas attention Ambre… mes enfants sont tous… » « Parfaits » « Extrêmement beau » « Des dieux vivants ! » « Ta plus grande fierté ! » Katherine regarda ses enfants tout en fronçant les sourcils. « Là vous êtes juste tous complètement mythomane ! Enfin, ce que je voulais dire c’est qu’ils sont tous à ne pas tenir en place, un peu hyperactif sur les bords et avec un humour qui laisse parfois à désirer. » « HEY ! » se plaignirent en même temps tous les Cartwright avant de réaliser qu’ils avaient parlé en même temps, ils se regardèrent avant d’éclater de rire. Elle n’avait pas totalement tord après tout.
Luke se reservait une gorgée de son thé quand sa mère reprit. « Juste pour savoir, le père véritable de la petite est toujours dans le tableau ou pas ? » Luke avala de travers et il lança un regard embêté à sa mère. « Maman » « J’ai le droit de savoir dans quel genre d’aventure se lance mon fils ! » soupira alors Mme Cartwright en haussant les épaules. Luke lança un regard embêté à sa petite amie… espérant que sa mère ne lui fasse pas trop peur quand même…
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Dernière édition par Sirius W. De la Vega le Lun 14 Fév - 1:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 20:50
Et merci Matthias
Mais on peut dire que Marlon est un très bon choix aussi ^^
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 20:56
Bienvenuuuue *-*
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 21:05
bienvenue
so cute
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 21:19
ADREW Welcome
Bonne chance pour le reste de ta fiche
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 21:20
Hu hu, ça risque encore d'être long mais je finirais le plus rapidement possible
Plus vite que l'autre ~
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:03
Bienvenue & Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:25
bienvenue
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:32
J'ai supprimé le message de Matthias pour qu'il y ai une continuité dans ta fiche.
Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:40
Merci merci :')
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:43
ANDREW et do you remember (a) BIENVENUE
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:47
Heu '-'
Remember what?
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:49
La chanson dans l'histoire
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 22:56
Bienvenue
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Sujet: Re: I'm Sirius De la Vega. Ven 11 Fév - 23:14
Merci :')
Et oui --' je suis slow j'avance en slow motion, je suis comme les films
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.