Apparence & Style: Du haut de son mètre soixante-dix, c'est une beauté véritable Alexandra, et on ne se lasse pas de le lui répéter. Elle a été généreusement gâtée par Dame Nature, c'est clair. De son point de vue, elle se trouve tout à fait normal, bien qu'elle soit consciente qu'elle a un pouvoir de séduction, malgré tout. Elle sait qu'elle est pas moche non plus quoi (a) même si cela importe que peu pour elle. Une peau au teint de porcelaine. De longs cheveux naturellement bruns, qu'elle n'hésite pas à teindre pour éclaircir, qu'elle laisse souvent ondulé, un visage aux traits fins, de beaux yeux marrons-verts, un petit nez, et des lèvres plutôt attirantes. Et pourtant, elle n'a pas tendance à passer une heure dans sa salle de bain pour se préparer. De toute façon, elle n'en a pas vraiment besoin, elle est jolie au naturel, mais elle fait quand même attention lorsqu'elle sort à se maquiller un minimum. Elle aime bien ça, le maquillage, surtout au niveau des yeux. Bref, en plus de son visage de poupée, elle a un physique assez irréprochable également, pratiquant régulièrement du sport. Une taille de guêpe la McKinley. Et elle n'est pas de ces filles qui, pour garder la ligne, s'abstiennent de manger. Car la bouffe et elle, c'est une grande histoire d'amour. Quoi de plus bon qu'un bon gros Cheesburger, à McDonalds ? (a) Elle s'empiffre, étant donné que de toute façon, elle sait qu'elle va brûler tous ses calories dans son jogging matinal, qu'elle pratique quotidiennement. Et même si elle prend du poids, ça ne la dérange absolument pas. Elle a bien d'autres choses à penser que le nombre qui va s'afficher quand elle va monter sur la balance.
Alexandra accorde une place primordiale au physique et au style. Surtout ne pas ressembler aux personnes qui l'entourent. Elle adore tout ce qui ne se porte pas par tout le monde, comme par exemple les marques telles que Chanel, Gucci, la haute couture & compagnie, ce qui est plutôt étonnant de sa part, car lorsqu'on la connait de caractère, on a plutôt tendance à la prendre pour une rebelle des quartiers. Comme si elle n'était pas beaucoup mieux que ça. (a) Tout ce qui est blazer, chemisier chic, et le reste, elle adhère. ♥ De plus, elle a un physique tout à fait adapté pour ce genre de vêtements. Vous la verrez difficilement habillé de manière indécente, vulgaire. Elle aime faire attention à son apparence, au moins un minimum.

Caractère: Commençons par ses défauts. Si Alexandra fait partie du groupe des Rebels, ce n'est pas pour rien. Pourtant, ça n'aurait pas dû être ainsi. Lorsqu'elle était encore qu'une enfant, Alexandra était adorable : vous savez le genre de petites filles que l'on voit à la télévision dans les téléfilms chiants à mourir, qui écoutent à la lettre ce que ses parents lui disent, qui obéissent sans rechigner, qui font sagement leurs devoirs et tout. Et bien, elle était exactement comme elles. Sauf qu'en grandissant, ça a changé. Radicalement. Le point de départ ? Le divorce de ses parents lorsqu'elle n'avait que onze ans, et qu'elle ait du quitter son Australie natale pour l'Amérique, pays de sa mère. Et à partir de là, elle a commencé à partir en vrille. Elle s'est renfermée sur elle-même, et se montrait désagréable envers tout le monde. Une attitude de garce finie. Elle s'est mise à fumer très tôt, vers l'âge de treize ans, et depuis, a même attaqué les substances illicites et les alcools forts. Elle ne supporte pas qu'on lui dise quoi faire, qu'on lui donne des ordres, et agit toujours comme bon lui semble. Une indépendante quoi. Mais c'est une femme forte. Quoi qu'il se passe, elle se laisse difficilement abattre. Un vrai mental d'acier, et heureusement car avec tout ce qu'elle a vécu... N'ayant pas vraiment appris à partager, étant fille unique en plus, on peut dire qu'Alexandra est quelqu'un de plutôt égoïste, qui aime bien passer avant, et qu'elle n'est franchement pas généreuse. Tant qu'on la laisse tranquille, tout va bien, elle n'est pas du genre à chercher la petite bête. Impatiente. C'est clair. Ce qu'elle a horreur par dessus tout c'est d'attendre. Elle déteste ça, et ce, dans n'importe quelles situations : que ce soit attendre derrière une file, attendre une commande... Lorsqu'elle veut quelque chose, ça doit être fait maintenant et tout de suite. Patienter, elle connait pas, et si elle n'a pas ce qu'elle désire dans les temps, elle abandonne. Manipulatrice, la McKinley. Elle sait comment utiliser les gens pour arriver à ses fins, et cela ne la dérange aucunement. Froide, arrogante, et surtout franche, trop franche même peut-être : lorsqu'elle veut dire quelque chose, elle n'y va pas par quatre chemins, elle le dit directement, à la figure de la personne concernée, parce que l'hypocrisie, elle déteste ça. Malgré tout, ce n'est pas le genre de filles qui se croient supérieures à tout le monde, qui se la pètent, bien au contraire. Elle reste plutôt simple. Alex' est quelqu'un de très impulsif : elle réagit sur un coup de tête. Du coup, cela n'apporte pas forcément que de bonnes conséquences.

Mais malgré tout cela, Alexandra est intèrieurement quelqu'un de sensible : c'est juste qu'elle n'aime pas montrer ses sentiments. En manque d'amour, surtout de celui de ses parents, elle n'est pas très affective, ce qu'on lui reproche fréquemment, mais elle pense que si elle dévoilait ses sentiments, cela la rendrait faible, ce qu'elle ne veut surtout pas. Mais il n'empêche qu'elle a un coeur, et lorsque des personnes qu'elle apprécie sont dans le besoin, elle n'hésite pas à les aider, et à courir à leur secours. Serviable quand il le faut, et oui. Elle n'accorde pas facilement sa confiance, mais une fois qu'elle le fait, elle le fait à fond. C'est une bonne amie, elle aime bien écouter les problèmes des autres, ce qui peut paraitre surprenant, car ainsi, elle oublie les siens aussi. Très intelligente McKinley, ses professeurs le lui ont souvent répété. Mais voilà, elle n'est pas motivée pour étudier, elle s'en fiche complètement même, et pense juste à profiter, ce qui est dommage car elle pourrait accéder à des hauts postes. Vraiment, les études sont le dernier de ses soucis, elle se montre à peine en classe même, mais que pourtant, si elle se boostait, elle récolterait d'excellentes notes. Il y a en réalité, une belle personnalité sous ses apparences de ' méchante ' mais elle préfère que ça reste ainsi, elle trouve ça plus simple de ne s'attacher à personne, ni rien. Perséverante; jamais elle ne laisse tomber quand elle entreprend quelque chose. Elle est déterminée à atteindre les buts qu'elle se fixe et surmonter tous les obstacles. Alexandra c'est un tourbillon de caractères, finalement.

L'histoire s'est passé il y a vingt-trois ans de cela et avait débuté tel un conte de fée.
C'était un mois de mai, un jeudi, et Eileen Wildford était étudiante à l'université d'Harvard. Grâce au programme Erasmus que celle-ci présentait, elle avait eu le droit d'aller étudier pendant six mois dans le pays de son choix. Sa décision ne s'était pas faite attendre longtemps, elle avait choisi l'Australie, pays qu'elle avait toujours rêvée de visiter. C'était donc l'occasion rêvée. Avec sa classe, ils avaient donc embarqué dans l'avion, et direction Sydney. Elle se souvenait encore de son ébahissement devant toute la magnificité que le pays offrait. Grandiose. Ils avaient visité des monuments propres à leur histoire, fait du shopping, et restait dans leur université aux correspondants qu'ils avaient choisi. Mais durant cet après-midi ensoleillée, Eileen était descendue seule au café du coin, où elle s'était commandé un bon cappuccino. Plongée dans ses révisions, elle n'avait pas entendue les bruits de pas qui se rapprochaient de sa table, jusqu'à ce qu'une voix masculine, virile, résonne, et lui demande si la chaise d'en face était libre. Eileen avait alors relevé sa tête brune, et découvert un superbe jeune homme, de haute stature, qui lui souriait légèrement. Elle avait donc rapidement acquiescé, et il s'était installé, sa tasse de tilleul à la main. Elle se rappelait encore avoir trouvé ça curieux comme choix que le tilleul mais bon. Ils avaient commencé à parler, et le jeune homme s'était présenté, s'appelant comme Jayson McKinley, qu'il avait 20 ans, et était un élève de l'université où elle séjournait. La conversation avait donc continué, jusqu'au soir, où elle fut obligée de le quitter pour rentrer au dortoir. Il avait insisté pour la raccompagner, et elle accepta. Et les jours suivants se déroulèrent aussi ainsi, puis ils finirent inévitablement par sortir ensemble. Ils étaient si amoureux que la demande en mariage ne tarda pas, et à vingt-et-un ans, ils s'installèrent ensemble en Australie. Eileen quitta l'université, car il lui promit de travailler suffisamment pour que tout aille bien, bien que pourtant, les parents d'Eileen avaient refusé catégoriquement cette idée. Ils souhaitaient eux que leur fille termine d'abord Harvard, et aillent ensuite travailler à Sydney si elle le souhaitait. Mais n'écoutant que son coeur, la jeune Wildford abandonna tout, au grand désespoir de ses professeurs qui avaient détecté en elle, une excellente élève. Deux ans plus tard, elle tomba enceinte. Une grossesse pas forcément désirée dans la mesure où l'économie familiale ne battait pas des records. Jayson venait justement de se faire virer de son boulot actuel, et il se retrouvait sans emploi. Pas le meilleur moment pour avoir un bébé, et pour assurer tous ses besoins. Mais Eileen refusa l'avortement, et neuf mois plus tard, lé bébé arriva.

12 juillet 1991. Un temps magnifique à l'extérieur. Le ciel était d'un bleu limpide, dégagé, sans trace apparente de nuage. Les habitants de Sydney profitaient de cette chaleur estivale pour déambuler dans les rues. Toute seule dans sa maison à deux étages, Eileen regardait tranquillement la télévision. Jayson venait de claquer la porte après une autre de leurs nombreuses disputes, et il était probablement allé au café avec ses amis. Pourtant leur situation économique s'était nettement redressée : il avait trouvé un excellent boulot dans un cabinet d'avocats, et l'argent n'était plus leur souci principal. Mais malgré tout, ils trouvaient une occasion de se disputer pour chaque petit truc. C'était presque devenu invivable, et elle n'en comprenait pas la raison. Quoi qu'il en soit, depuis sa grossesse, elle faisait de moins en moins attention à ce qu'il racontait, et ne lui répondait pas. Elle le laissait s'énerver et sortir ensuite. Bref, elle était assise sur son canapé, quand soudain, de violents maux de ventre la saisirent. Elle comprit immédiatement, étant rendue à son neuvième mois que le bébé arrivait. Les contractions. Rapidement, d'une voix affolée, elle téléphona à sa meilleure amie, qui arriva la chercher pour la conduire à l'hôpital. Elles y furent à temps, et aussitôt, le travail le plus difficile commença. Deux heures quarante plus tard, le bébé arriva au monde. " oh, qu'elle est mignonne! " s'était écrié la sage-femme. Une fille, le rêve d'Eileen, et la voilà. Très claire, de grands yeux ouverts déjà, elle était tellement jolie quand on la lui donna dans ses bras. Quel magnifique sentiment que de devenir mère. Elle décida de l'appeler Alexandra, et Justine en deuxième prénom ainsi que le voulait son mari, pourtant pas présent. Alexandra Justine McKinley était née.
Jayson arriva une demi-heure plus tard, ayant été prisé par son travail. Il alla déposer un baiser sur le front de sa femme, puis prit le petit bébé dans ses bras. C'était merveilleux, et il savait que cela allait être un moyen de ressouder son couple avec Eileen. Ce bébé allait leur porter bonheur, il le sentait. Quelques jours plus tard, ils regagnèrent donc leur maison. Alexandra était un bébé calme, ce qui était plutôt plaisant. Eileen s'en occupait très délicatement, et ne lâchait pas son attention, même une seule minute. De plus, tout se passait pour le mieux avec Jayson également. Que demander de plus ? La dernière des McKinley grandit donc un environnement stable, de parents aimants, qui la chouchoutèrent. Lorsque vint l'âge, la petite intégra donc la maternelle. Eileen se rappelait encore comment elle adorait lui coiffer ses jolis cheveux, qui s'étaient rembrunis, en les séparant en deux tresses, l'habiller de nouvelles robes qu'elle lui achetait, et le plaisir de l'emmener en voiture à l'école. Son début de scolarité se passa très bien. Ses professeurs étaient très contents d'elle, la qualifiant comme une élève dynamique, motivée et qu'il était agréable d'avoir en cours. En primaire, elle sauta sa classe de CP, car elle savait déjà parfaitement lire et écrire. Durant ces temps, son père devint un homme politique, bien qu'elle n'ait jamais vraiment compris ce qu'il faisait exactement, et étant donné qu'il était souvent absent, les disputes avec sa femme reprirent de plus belle. Eileen lui reprochait sans arrêt de ne jamais être là. L'ambiance à la maison était plutôt morose. Jusqu'à ce la mauvaise nouvelle qui leur parvint à propos de Jayson.

Alexandra s'en rappelait comme si cela s'était passé hier. En classe de sixième encore, elle rentrait donc chez elle, alors que la cloche venait de sonner, annonçant la fin des cours. Sur le chemin du retour, accompagnée de deux de ses amies, elle bavardait, inconsciente de ce qui l'attendait à la maison. Puis elle rentra. Il y avait des cris, qui semblait provenir du salon, et elle se dépêcha de s'y rendre, après avoir jeté son sac dans sa chambre. Une fois parvenue, elle constata que deux de ses tantes, et son tonton était là également, avec son père et sa mère. Cette dernière était en larmes, assise sur le canapé. Ils avaient tous des têtes sinistres, et lorsque l'un de ses tantes l'aperçut, elle vint immédiatement la prendre par la main, et l'emmena dans la chambre, à nouveau. D'une voix posée, douce, elle lui expliqua ce qu'il se passait :

- Alexandra ma chérie, je sais que tu es une grande fille. Il faut que tu saches que papa et maman ont des problèmes ces derniers jours. Mais ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.
- Pourquoi est ce que maman elle pleurait ?
- Parce que ton papa n'a pas été gentil avec elle. Mais ne t'en fais pas, va, ils vont se réconcilier.
- Il a fait quoi papa, à maman ?
- Tu es encore trop jeune ma chérie, pour comprendre.
- Qu'est ce qu'il a fait ?
- Bon... écoute... il s'est amusé avec une autre femme que ta mère.
- Il s'amuse pas avec maman, ils se disputent tout le temps. Et pourquoi il s'amuse avec une autre femme ?
- Ma puce, ça suffit comme ça. Je vais juste te demander de rester sage, et de ne pas t'en mêler. Ce sont des sujets entre adultes.

Alex' comme on la surnommait fréquemment, avait compris en grandissant que son père avait trompé sa mère. Et rien de ce que sa tante avait dit n'avait été vrai : rien ne s'était déroulé mieux, et ils ne s'étaient pas réconcilié. En effet, très vite, Eileen avait demandé le divorce, ce que Jayson avait parfaitement accepté, car cela lui permettrait de vivre tranquille, avec sa nouvelle chérie, une jeune femme blonde, pulpeuse. Lorsque celui-ci fut prononcé, sa mère s'empressa de déménager, pour retourner dans son Amérique natal, et Alexandra avait été bien obligée de la suivre. Et sa vie changea complètement. D'abord, sa mère changea de tout au tout. Lorsqu'elles furent installé dans un appartement à New York, celle-ci débuta rapidement à fréquenter des tas d'hommes. Elle sortait quasiment tous les soirs, laissant Alex' se débrouiller toute seule. Chaque soir, elle était invitée quelque part, que ce soit dans un restaurant chic, un hôtel luxueux... et sa fille le supportait pas. Elle prit donc la décision de déménager chez ses grands parents. Son père ? Elle n'en avait plus vraiment de nouvelles, sauf quand il daignait envoyer un cadeau ou une carte. Papi et mamie l'accueillirent donc chez eux.
En parallèle, la jeune McKinley reprit sa scolarité, mais l'école l'intéressait de moins en moins. En moins d'une semaine, elle se trouva des amis avec qui trainer après les cours, et ils l'orientèrent dans de mauvais chemins. Ainsi, petit à petit, Alexandra dérailla : elle commença par fumer, au point d'en arriver à un paquet par jour, alors qu'elle n'avait que treize ans. Puis, elle enchaina les fêtes chez les copains, et l'alcool devint un élément primordial dans sa vie. Elle ne trouvait que du réconfort dans une bouteille, et elle se rappelait encore cacher de la manzana dans son placard. Cela lui permettait de s'évader quelques heures de ce monde qu'elle détestait, pour oublier que sa mère avait perdue toute sa dignité, pour se foutre dans le lit de tout ce qu'elle fréquentait, que son père allait probablement se marier avec cette blondasse, qui n'était avec lui que pour son argent, et qu'elle se sentait horriblement seule malgré toutes les personnes qui l'entouraient. Elle haïssait cette vie. On lui avait volé son enfance heureuse. L'alcool devint insuffisant, et elle s'attaqua ensuite à la cocaïne et tout ce qui s'ensuit, en faisant bien attention à ne pas se faire choper par ses grands-parents. Alors qu'elle n'avait que quinze ans, un jour de lycée normal, la direction vint lui demander à fouiller son sac, ce que la jeune brune refusa. Mais on la força, et ils finirent par découvrir un sachet de marijuana, ce qui lui valut une exclusion définitive. Ses grands-parents avaient été choqué d'apprendre cela, et lui ordonnèrent d'arrêter la drogue immédiatement. De plus, ils durent lui trouver un autre lycée, ce qui ne fut pas tâche facile, mais ils finirent par y arriver, et Alex' tenta d'être plus prudente, sans pour autant arrêter toutes les conneries qu'elle faisait.

Aujourd'hui, elle est admise à Fordham, université prestigieuse de New York City, et essaie de se fondre dans la masse, étant donné tous les ennuis avec la justice qu'elle a eu auparavant. Elle daigne à peine se montrer en cours, et a complètement décroché, mais elle continue à y rester. Tout ce qui l'intéresse, c'est d'être sûre d'avoir son paquet de clopes dans son sac, et une fête de prévue le samedi. Le reste, elle s'en fiche, bien que pourtant elle sait que ses grands parents paient une fortune pour qu'elle puisse étudier ici. Mais sachant qu'ils sont loin d'être en faillite, elle s'en fout complet. Elle voit à peine sa mère, sauf quand celle-ci appelle de temps en temps pour prendre de ses nouvelles et organiser un dîner ' mère-fille ' comme elle aime les appeler. Dîner qu'Alex déteste bien entendu, étant donné que généralement, un homme est aussi présent. Elle se demande ce que l'avenir lui réserve, mais se dit que ça ne peut être pire que ceux qu'elle a déjà vécu. Enfin, elle l'espère.