Apparence & Style: Fergus, sans être l’incarnation même de la beauté masculine, est plutôt beau gosse. En le regardant de près, impossible de ne pas être, l’espace d’une seconde, envoûté pas ses yeux colorés d’un bleu azur qui vous fixent, et qui virent au bleu gris à l’approche de l’hiver. Un regard qui se détache d’un visage plutôt carré, sur lequel sont joliment dessinés un charmant petit nez et de fines lèvres rosées. Certains disent, au plus grand désarroi de notre jeune homme, qu’il a de très discrètes taches de rousseurs au niveau des pommettes. Diantre, non ! Après tout, il n’est pas roux !

Ses cheveux, parlons-en. Très blond lorsqu’il était plus jeune, Fergus a aujourd’hui des cheveux mi blonds mi châtains. Ou plutôt, très clairs au niveau des pointes et d’avantage foncés au niveau des racines. Peu importe, car toujours est-il qu’il ne se coiffe jamais ; cet effet « décoiffé » qu’on lui connaît que trop bien lui convient à merveille. Mais n’allez pas croire qu’il est du genre à ne jamais prendre soin de sa chevelure. Au contraire. Pour des rares occasions, il lui arrive cependant de se coiffer. Mais ça reste modéré. Après tout, il faut rester « cool » en toute circonstance, non ?

Si on observe maintenant le jeune homme plus globalement, on voit qu’il s’agit d’un garçon aux airs sportifs, plutôt musclé, qui possède une silhouette fine et élancée mais qui est surtout très bronzé. Un peu dans le style de ces playboys qui se pavanent sur la plage, lunettes de soleil, torse nu et entourés de jolies filles. Fergus, lui, peut se vanter de mériter son teint : il est Australien et a grandi près de l’océan, quoi de plus logique ? En hiver, même si c’est beaucoup moins flagrant, il reste relativement « bronzé ».

Question style, Fergus aime avant tout être bien dans ses basquets. Raison pour laquelle il porte généralement des vêtements décontractés, baggys ou tout ce qui rentre dans la catégorie du « streewear ». Là encore, pour quelques rares exceptions, il pourra faire un effort et s’armer de courage pour sortir en chemise « classe », bien que cela reste extrêmement rare. Les tenues formelles ou traditionnelles, très peu pour lui !

Caractère: De manière générale, Fergus est un garçon d’une ambivalence remarquable, qui peut se montrer colérique ou au contraire très serein selon les situations auquel il fait face.
Il faut savoir avant tout que Fergus a tendance à être solitaire sur les bords. Sans être marginal pour autant, il aime souvent s’isoler pour réfléchir aux choix auxquels il est confronté ou, parfois, pour extérioriser des émotions qu’il ne souhaite pas exposer à ses proches. Des proches qu’il pense ainsi épargner, car Dieux sait que le jeune homme déteste être plaint et n’hésitera pas à envoyer promener ceux qui viendront lui dire « je suis vraiment désolé » ou encore « s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire ». Non, chacun ses problèmes, à chacun la tâche de les régler. Vous l’aurez donc compris, la compassion et la commisération ne font pas partie de ses principes, et il n’est pas près d’en changer. Ça n’est pas pour autant qu’il s’agit d’un jeune homme dépourvu du moindre sentiment ou antipathique. Considérez juste qu’il ne souhaite pas étaler ses émotions aux yeux du public, comme la grande partie des ados de nos jours.

A côté de ça, notre jeune homme est un ami fidèle, qui entretient des liens fraternels avec les gens qu’il connaît depuis un certain temps. Tellement fraternels qu’il n’hésitera pas à faire preuve d’une franchise sans limite avec ces gens-là, sans se soucier des conséquences. Mais, d’un côté, il est assez doué pour les excuses, hormis lorsqu’il s’agit des filles. Avec elles, il a souvent du mal à s’exprimer clairement (j’entends, exposer ses sentiments, ses vrais sentiments…), et au final, ça tourne souvent très mal. Mais à quoi bon insister ? Après tout, il est jeune, il a la vie devant lui, et aura certainement bien des occasions de rencontrer d’autres filles. Autant profiter des avantages d’être célibataire tant qu’il en est encore temps, non ? En revanche, Fergus est très possessifs avec ses proches. Donc gare à celui qui titillera une personne qu’il chérit. Il n’hésitera pas à frapper.

On lui connaît d’autres qualités comme son sérieux ou sa capacité à s’investir à fond lorsqu’il s’agit de quelque chose qu’il lui tient à cœur. Hélas, les études ne font pas partie de ces choses-là, c’est pourquoi ses résultats sont souvent moyens. Disons qu’il a quelques acquis et qu’il en profite ; à quoi bon réviser des pages de charabia sans intérêt quand on peut aller surfer toute l’après-midi ? Je vous le demande.

Né le 28 Août 1989, rien ne laissait penser que le jeune Fergus Samuel puisse un jour atterrir à New York City. Pour étudier, qui plus est. Après tout, mieux vieux un futur imprévisible qu’un futur imposteur, non ?

Fergus, né à Sydney et élevé à Newcastle, a grandi avec une passion qui est aussi celle de son frère ainé : le surf. Pourtant, Dieu sait qu’il est difficile de nos jours de vivre de se passions, et si le jeune homme ne s’en rendait pas compte, ses parents l’ont très vite voulu le remettre sur le droit chemin. Têtu, perdu dans ses espoirs de gloire nourris par sa bande d’amis, Fergus refusait d’écouter ses parents, et préférait découcher plutôt que de se disputer une fois de plus avec eux. Pourtant, au fond, ils ne voulaient que son bien, il en était conscient. Raison pour laquelle il maintenait un niveau correct au lycée, sans dépasser la normale. Disons que pour apaiser les tensions entre ses parents et lui, c’était bien la moindre des choses. Malheureusement, les années lycées arrivent rapidement à leur terme, soulevant une question encore plus pénible pour le jeune Fergus : et après, je fais quoi ?

Travailler ? Hors de question. Avec le chômage, il n’y a que les diplômes qui font la différence. Mais, allez faire comprendre ça à un jeune homme en pleine crise d’hormone et qui, à plus forte raison, éprouve un désintérêt particulier pour les études. Les disputes firent leur retour, au plus grand désespoir de notre jeune homme, qui songeait sérieusement à tout plaquer. Hélas, ce genre de lubie, il n’y a que dans les films que ça existe. Fergus, armé de patiente, décida qu’il était temps d’en discuter, posément et sans s’emporter, avec ses parents. Après tout, ça n’était qu’une mauvaise étape de plus à passer, non ?
« Tu as une idée de ce que tu voudrais faire. Ce que tu voudrais vraiment faire ? ». Cette question résonnait dans la tête du jeune Australien, en proie au doute et à l’indécision. Non, non, bien sûr que non, il ne savait pas. Qui sait ? Bah, pas lui, en tout cas. « Aller à l’université serait pas mal, non ? » fut la seule réponse qu’il parvint à formuler. L’université, c’était une étape logique. L’occasion d’être encore plus libre, de sortir autant qu’on veut, de sécher les cours sans s’inquiéter des répercussions. Mais, à ce rythme-là, où allait-il ? A l’échec, inéluctablement. Il fallait prendre les choses en main, et sérieusement.
Conscients des risques que courrait leur fils en entrant à l’université dans un tel état d’esprit, ils durent faire un choix qui bouleverserait leur vie mais surtout celle de leur fils. Le séparer de cette ville, de ce pays, cet endroit de tentations qui lui empêchait de voir le monde tel qu’il est. Difficile, Meurtri. « Mais bordel ! Vous vous payez ma tête, c’est ça. Partir aux Etats-Unis ? Pour étudier ? Plutôt crever » voilà ce qu’en disait notre jeune homme, animé par la colère et la peur. Peur de quitter cet endroit où il été né, avait grandi, avait connu gloire, joie, échecs, désespoir, tristesse. Non, ses parents ne pouvaient définitivement pas lui faire ça.

« P*tain, mec ! Les Etats-Unis ! Le rêve quoi ! T’es pas sérieux ? ». A entendre ses potes, pourtant, ça n’était pas si terrible que ça. Au contraire, ces idiots étaient jaloux. Mais de quoi ? Fergus n’y comprenait décidemment rien. Après tout, ça valait peut être le coup d’essayer. Et puis, il rentrerait dès qu’il le voudrait, c’était ce que lui avaient dit ses parents. Le surf, la bande lui manqueraient terriblement mais qui sait, peut-être qu’il découvrirait mieux la bas. Le rêve américain, comme ils disent.

Finalement, c’était décidé, il essaierait. Ses parents avaient fait énormément de sacrifices pour pouvoir l’inscrire dans cette université que Google décrivait comme « l’une des plus prestigieuse du pays ». Un large panel d’options se présentait à lui, mais il opta finalement pour les Arts du Spectacle. Un intitulé qui lui parlait, d’autant plus que sa culture Cinématographique était assez conséquente. Pour le reste, il ne restait plus qu’à improviser.