«Je déteste mon passé et celui des autres. Je déteste la résignation, la patience, l'héroïsme professionnel et tous les beaux sentiments obligatoires.» de René Magritte
Signe(s) Particulier(s)
Une cicatrice le long de son tibia gauche, due à une fracture ouverte.
Orientation Sexuelle
Hétérosexuelle
Burberry Victorine Da Vindicci
Physique & Caractère
Apparence & Style: Burberry a toujours été considéré comme une beauté à part entière. Les jumelles étaient toutes les deux appelée "les petits anges", à cause de leur cheveux blond comme les blés et de leurs grands yeux bleu-gris. Durant de longues années Esperanza et Burberry étaient habillées de la même façon, ce n'était non pas le choix de leur mère, comme dans beaucoup de cas, mais bel est bien le leur. On voyait souvent deux blondinettes, d'une incroyable beauté, habillées comme des vestales, dévaler les rues de Rome. A l'adolescence, Esperanza fit une crise identitaire et se teignit les cheveux en noir. Burberry était restée longtemps sous le choc, pendant plus d'un mois, sa soeur avait décidée de se transformer en gothique, elle s'était faite percer et tatouer un peu partout, entraînant parfois Burberry dans ses frasques. La jeune fille s'était donc retrouvée avec un tatouage représentant la silhouette d'un oiseau au creux du poignet, avec les initiales E. et B. inscrite en petits caractères. Contrairement à ceux d'Esperanza, son tatouage se voyait à peine, encore aujourd'hui Burberry l'apprécie, il lui rappelle les bons moments qu'elle a partagé avec sa jumelle. L'éclat de Burberry ne fit que s'accroitre au fil des années, elle fut élue reine du lycée, contrairement à sa soeur, qui était plus introvertie qu'elle à l'époque. Ce fut une sorte de pseudo-révélation pour la jeune fille, qui se lança quelques mois dans une carrière de mannequin junior, avant d'être lassée par les règles strictes que cela lui imposait. Elle fut heureuse de retrouver ses fast food, et le nutella qui lui avait tant manqué. Car malgré sa ligne svelte, Burberry n'a jamais suivi aucun régime, elle est même très gourmande de nature. Lorsque les jumelles ont été séparée, Esperanza retrouva la couleur normal de ses cheveux, et se fit enlever quelques tatouages au laser. Les deux jeunes filles avaient des cheveux plutôt long, et très blond, à première vue, on leur aurait donné des origines suédoises plutôt qu'italiennes. Burberry les avait porté court quelques années au collège, mais elle n'avait pas tenu longtemps, elle aimait avoir les cheveux long. Pour ce qui est du style vestimentaire, Burberry a toujours lu des magazines de modes, essayant de débusquer les nouvelles tendances. Une fois par mois elle se rendait à Paris avec sa soeur et sa mère pour faire du shopping, et elle revenait toujours avec des énormes sacs. Elle appréciait le fait d'être toujours à la page, et même en avance parfois. Au début elle appréciait le style un peu "rock", c'est-à dire des Perfetto en cuir, des chaussures clouté, des jean bruts. Puis après son arrivée à New York, elle opta pour un style plus bobo, en portant des vêtements à motifs ethniques, des montagnes de bracelets indiens, des plumes. Mais Burberry est capable de changer de style du jour au lendemain. Elle peut arboré une robe Chanel un samedi soir, et porter un jean troué le lendemain matin.
Caractère: L'accident de Burberry a en parti changer son caractère. Auparavant calme, elle est aujourd'hui plus anxieuse, et s'énerve plus facilement. Durant l'année qui a suivit l'accident elle a été très introvertie. Alors que tout le monde connaissait la Burberry qui avait des milliards d'amis, qui parlait toujours à tout le monde, se revirement choqua ses proches. Au fur et à mesure, après son arrivée à NYC, son caractère sociable et enjoué refit surface, malgré la profonde mélancolie qu'elle ressentait. La seule manière qu'elle avait trouvé pour s'en sortir à ce moment là, était de draguer tous les garçons qui passaient sous ses yeux, de coucher avec eux, de boire et de faire la fête, c'est pour ça qu'elle fut cataloguée "Rebelle". Ce travers disparu peu de temps après qu'elle est rencontrée Andrea. Pour ce qui est du travail, Burberry a toujours été distraite, elle a des problèmes de concentrations, ce qui lui a valu pas mal d'échec dans sa vie scolaire. Mais lorsqu'elle est vraiment passionnée par quelque chose elle a la capacité de pouvoir y mettre tout son coeur et son énergie. Curieuse de tout, elle adore voyager, découvrir, aller dans les musées, lire, tout ce qu'elle peut apprendre, elle l'absorbe telle une éponge. Cette curiosité l'a menée vers une créativité qui lui est propre. Son esprit farfelu lui fait parfois produire des tableaux ou des scultures délirantes, mais le résultat est toujours appréciable. Depuis qu'elle a commencé des études d'arts, elle réussit tout ce qu'elle entreprend, ce qui lui fait reprendre un peu confiance en elle. Profondément marquée par son accident, la jeune fille est devenue assez peureuse, et cède à la panique facilement. Elle ne peut pas monter dans une voiture sans avoir vérifier que chaque passager soit bien attaché, et que les airbags soit enclenchés. Elle ne peut plus conduire.
L'histoire
Saturday, September 25th, 2008 New York, une salle d'attente au 4ème étage d'un immeuble de Manhattan
Des journaux sont éparpillés sur une table basse à roulettes en verre dépoli, on peut lire sur les couvertures "Comment réussir sa vie amoureuse?", "Êtes-vous stable?", "Avez-vous des relations saines avec vos proches?" et en gros caractères: "Psycho Mag". De larges fauteuils en cuirs brun, vieilli, l'encerclent de façon inégale, certains sont collés au mur près de la porte, un, solitaire, est à égale distance de la fenêtre et de la table. Une fenêtre haute offre une vue imprenable sur Central Park, c'est l'automne, les enfants sautent à pieds-joints dans les feuilles mortes. Les arbres sont colorés de rouge, de jaune et d'orange. Burberry ne put s'empêcher d'imaginer amèrement aux flammes de l'enfer en les observant, et que toutes ses petites personnes étaient des diablotins sorti de leur boîte, pour ruiner la vie des autres. Elle détourna le regard, et s'enfonçant plus profondément dans le cuir mou de son fauteuil, elle approcha son pied de la table et la fit rouler de gauche à droite pensivement, laissant les marques de ses semelles sur le verre. Elle fut tirée de ses rêveries par la voix fluette d'une jeune femme rousse, son visage était constellé de tâches de rousseurs, et ses petits yeux perçants fixaient les "saletés" qu'avait laissé Burberry.
« Mademoiselle Da Vindicci, le Docteur Donaghan vous attend. »
Elle avait prononcé cette phrase en détachant les syllabes les unes des autres, comme si la personne qu'elle avait en face d'elle avait une déficience mentale, elle regarda les chaussures criminelles de Burberry avec insistance, jusqu'à ce que la jeune fille se lève majestueusement, et lentement. Burberry aimait faire des gestes lents, cela lui donnait, selon elle, de l'allure. Elle pouvait passer pour mélancolique, lasse, ou mystérieuse. Elle jeta un regard de haut à l'assistante, puis son regard vagabonda vers la fenêtre: deux fillettes, blondes comme les blés, sautillaient joyeusement, main dans la main dans les allées rougeoyantes du parc.
« Ah! Mlle Da Vindicci, j'espère que vous ne patientez pas depuis trop longtemps. Je suis le Dr Donaghan, enchanté! Entrez, je vous prie, installez vous à votre aise, il y a un divan... ou un fauteuil. »
Devant le regard sceptique de la jeune fille, le docteur avait immédiatement montré le fauteuil d'un geste bref de la main. Pour Burberry, il n'y avait que dans les films que les patients s'allongeaient sur les foutus divans de ces satanés psys. Le Dr Donaghan ferma la porte derrière elle, et resta près de celle-ci jusqu'à ce qu'elle se soit assise sur le fauteuil en cuir noir, c'était le même modèle que ceux de la salle d'attente, excepté la couleur. Il contourna ensuite son bureau en bois laqué noir et s'assit à son tour. Il abaissa ses lunettes à la Woody Allen sur son long nez fin, avant de fouillé dans les dossiers rangés dans des boîtes en cartons étiquetées sur des étagères noires accrochées au mur en face de Burberry. Il ouvrit une boîte verte, à cette distance la jeune fille ne pouvait pas lire l'écriture allongée qui recouvrait son étiquette mais elle imaginait facilement ce qu'elle pouvait dire: "Cas désespérés", "Suicidaires", "Fous"... Bref, des qualificatifs qui lui faisait mal mais qu'elle s'attribuait volontiers, en riant, lorsqu'elle discutait avec des amis. Il sorti un dossier rouge sang, et l'entrouvrit entre ses doigts fins, avant de le poser doucement sur son plan de travail, il en lissa ensuite méticuleusement les pages du plat de sa main droite. Il parcourut, avec une lenteur extraordinaire, les nombreuses pages, avec un air à la fois intéressé et distrait. Après quelques longues minutes, il releva la tête et entrouvrit ses fines lèvres.
« -La clinique Marciella Mazzala m'a fait parvenir votre dossier. -Ah... -C'est le Dr Francini qui m'a contacté, elle est très impliquée dans votre cas. Votre départ précipité de la clinique, et d'Italie, l'a quelque peu inquiétée. Et avec elle, et vos parents, nous nous sommes mis d'accord pour que vous veniez ici trois à quatre fois par semaine, pour un suivi constant. Et surtout pour que nous puissions terminé le travail que vous avez commencé avec le Dr Francini au cours des six derniers mois. -Je suppose que je n'ai pas le choix... -Non, effectivement, vos parents m'ont dit que vous viendriez à chaque séance. -Sinon ils me renvoient à l'hôpital psychiatrique... -Je connais votre dossier, je l'ai longuement étudié. Évidemment il y a un monde entre des mots tapés sur un ordinateur et les paroles d'un patient. Je vous laisse donc vous exprimez librement, avant que nous ne ciblions plus les séances. »
Burberry laissa transparaître des premiers signes d'angoisses; elle tripotait nerveusement les fils qui dépassaient de son short en jean brut, taille haute, elle eut une légère bouffée de chaleur, ses joues rosirent, et elle sentit la sueur perler sur son front. Elle ôta sa veste en velours côtelé couleur chocolat, et la déposa soigneusement sur l'accoudoir du fauteuil. Elle croisa, puis décroisa les jambes, puis cala ses cheveux blonds derrières ses oreilles. Elle laissa échapper un soupir.
« -Je ne sais pas...souffla-t-elle -Vous ne savez pas? -Non, je ne sais pas quoi vous dire... -Ne cherchez pas à me dire ce que, selon vous, je veux entendre. -Je suis perdue... »
La jeune fille plongea son regard dans celui du docteur. A travers les épais verres de ses lunettes on pouvait apercevoir ses petits yeux couleurs noisettes, qui semblaient se poser avec grande douceur sur les traits parfaits de Burberry. Ses cheveux "poivre et sel" recouvraient difficilement son crâne blanc, ils étaient ébouriffés, et lui donnait un air sympathique. Il portait un col roulé bordeaux, accordé à ses chaussettes. Burberry inspira une longue bouffée d'air, ses yeux s'humidifièrent presque indiciblement.
« Je ne pourrai jamais m'arracher à cette solitude qui me déchire de part et d'autre. Elle est ancrée en moi, pour toujours, je serai toute seule toute ma vie. Je le sais, je le sens. Les thérapies, même les meilleures, ne me rendront jamais ma sœur. C'est un fait, c'est sans espoir. Je n'ai plus vraiment d'espoir. Je ne me vois pas heureuse, je ne vois pas pourquoi je le serai. Il me manquera toujours un morceau de moi. Elle est morte. Je ne m'en remettrait jamais, je pourrais peut-être arriver à le supporter un jour. Je ne sais pas trop comment, mais c'est apparemment à ça que servent les thérapies. J'ai pourtant eu une enfance joyeuse, pleine de malice et de jeux. Mes parents m'aimaient. Esperanza était là, tous les jours, elle me tenait par le bras, par la main... par les cheveux... Parce que qui dit "inséparables" dit "disputes". Et on se disputait pas mal avec Espé. Enfin bon... c'est le lot de toutes les relations fusionnelles. Il n'y a jamais vraiment eu de compétitivité entre nous, jusqu'à l'adolescence en tout cas. On était des fillettes gâtées, mon père était un riche et célèbre industriel, ma mère une grande journaliste. On avait tout ce qu'il fallait, et, contrairement à pas mal de "gosses de riches", nos parents nous donnaient tout leur amour. Nous étions heureuses. Puis à l'adolescence on a sérieusement déconné. Je me rappelle encore descendre par le balcon de ma chambre, ma sœur restant les bras tendus en dessous pour me rattraper au cas où je tomberai. Je ne tombais jamais, et on prenait nos jambes à notre cou dès que les chiens commençaient à aboyer dans le jardin. On traversait un sous-bois obscur, en se serrant fort l'une contre l'autre, on se changeait dans une clairière, enfilant des tenues tapageuse, et on allait dans les bars branchés de Rome. Bien sûr nos parents l'ont découvert, cela se remarquait des gamines de 17 ans faisant la une des tabloïds. Les gros titres du genre "Seulement 17 ans et déjà alcoolique, les jumelle Da Vindicci se dévergondent!" ont eu notre peau. Nos parents nous ont séparés, je me suis retrouvée dans un coin paumé en Angleterre, tandis qu'Esperanza recevait le même sort, mais en Allemagne. On s'appelait tous les soirs en larmes, pour se conter notre malheur. On envoyait des lettres incendiaires à nos parents, je pleurais à chaque cours, pour que les professeurs les appellent et les fassent culpabiliser. Bon, il faut dire que ce petit jeu n'a pas fonctionné, et surtout qu'on a fini par s'en lasser, l'une comme l'autre. Arrivées à la période des vacances, nous étions si heureuses de nous retrouver que nos parents nous laissaient faire à peu près tout ce que nous voulions, en même temps, nous étions majeures, et nous leur avions bien fait comprendre qu'ils devaient nous laisser profiter de ces moments rares et précieux. Durant deux longues années, je n'ai pas beaucoup vu ma sœur... Pas assez, quand j'y pense rétrospectivement. On s'était organisé des vacances de folies l'année de nos 19 ans, nos parents nous lâchaient enfin un peu la grappe, parce que nous avions (presque) toutes les deux de bons résultats scolaires. Petite j'avais appris à conduire sur les genoux de mon père, alors que ma sœur au même moment, avait décidé qu'elle ne conduirait rien d'autre que des Vespas, comme pour marquer notre différence. J'avais eu mon permis quelques temps avant ces vacances, et mon père était très fier de moi, clamant à qui voulez l'entendre, que j'étais la meilleure conductrice de la famille. Ce soir là, je n'avais pas bu une seule goutte d'alcool, j'avais fait particulièrement attention, parce que la veille j'avais osé boire un verre, et j'avais culpabilisé de prendre la voiture pour rentrer. Ce samedi 28 mai 2005, j'avais vraiment mis toutes les chances de notre côté, je conduisais prudemment, les yeux rivés sur la route, tandis que Esperanza, totalement ivre, divaguait sur le siège passager de ma décapotable. J'avais ouvert le toit car elle s'était renversé de l'alcool fort sur son haut en dentelle blanche, et l'odeur, trop forte, m'indisposait. »
Burberry décida de marquer un temps de pause, elle n'avait pas raconter cette histoire à voix haute depuis quelques temps, mais depuis l'accident, le déroulement de cette soirée tournait en boucle dans son cerveau. Elle avait chaque détail marqué au fer blanc dans sa mémoire. Et chaque mot qu'elle prononçait ravivait l'étrange brûlure qui lui lancinait le cœur. Elle respira profondément, tentant de chasser la douleur aigu qui lui parcourait le corps. Sa souffrance morale était telle qu'elle se propageait dans ses organes, créant une douleur bien réelle dans chacun de ses membres. Elle posa ses doigts fins sur ses tempes et ferma les yeux. Le film de la soirée se déroula alors dans sa tête.
FLASHBACK Sabbato 28 Maggio 2005, peu après minuit Petite route de campagne en périphérie de Rome.
La petite route est longue et sinueuse, des arbres la bordent de part et d'autre. Il fait très sombre, c'est une nuit sans lune, et aucun lampadaire ne l'éclaire. Cette route mène vers un domaine privé, celui des Da Vindicci. Elle est habituellement déserte à cette heure de la nuit. Mais des phares blancs se détachent dans l'obscurité. Un cabriolet flambant neuf, roulant à une allure modeste, traverse la campagne romaine. Burberry lança un regard bref et furibond sur sa sœur.
« -Oh mais allez, Bub, pourquoi tu boudes? -Ne m'appelle pas Bub, j'ai plus 6 ans. -Bub bub bub bub *buuurp* -Espé, je te jure que si tu vomis dans MA nouvelle voiture, je t'arrache la tête et la prochaine fois tu rentres à pied! -Hahahaha, toi? Tu vas m'arracher la tête? Hahahaha, quelle drôle d'idée! Tu m'imagines arrivé à la maison sans tête, aaaaah mais imagine la scène! Oh ça serait hilarant! -Tu es totalement bourrée! -Je suiiiiiiis pompette seulement, promis juré! On croise les petits doigts? -Je regarde la route. Je suis sobre et raisonnable, moi! -Quoi? Je suis pas raisonnable? C'est ça ouais, tout de suite tu prends tes airs supérieurs parce que c'est toi qui conduit, tu sais, c'est pas parce que t'as le permis que t'es mieux que moi! -Je n'ai jamais dit ça. Et attache ta ceinture! -Je ne suis pas un bébé, tu ne me donnes pas d'ordre! Et puis il n'y a personne sur cette foutue route! Pourquoi j'attacherai ma ceinture? -Parce que si un animal traverse la route, je freinerai, et si tu n'es pas attaché tu passeras à travers le pare-brise. -Ouais... Je risquerai d'abîmer ton petit bijou, TA nouvelle voiture! -N'importe quoi, tu sais très bien que ce n'est pas pour ça, arrête de faire ta chieuse! »
Burberry vit une ombre débouler à une vitesse incroyable en face d'elle, elle plissa les yeux pour mieux discerner l'objet. Elle n'eut quelques secondes pour se rendre compte que c'était une voiture, qui roulait à plus de 100km/h, les phares éteints. Elle n'avait même pas eu le temps de l'apercevoir que la voiture était déjà seulement à quelques mètres de leur voiture. Burberry pressa son pied pour freiner, elle trouva la pédale, tourna le volant, autant qu'elle pu pour essayer d'échapper à la collision. Son dernier réflexe, avant le choc fut de projeter ses bras devant Esperanza, pour la retenir, car elle n'avait pas attaché sa ceinture! Les deux voitures se percutèrent, le choc fit perdre connaissance à Burberry.
FIN DU FLASHBACK
Saturday, September 25th, 2008 New York, un cabinet de psychiatre au 4ème étage d'un immeuble de Manhattan
« Lorsque j'ai ouvert les yeux, je ne voyait rien, une épaisse colonne de fumée s'échappait du capot de la voiture du chauffard, me bouchant la vue. Une douleur atroce me parcourait tout le corps, je pensais que je ne pourrais plus jamais bouger, j'étais comme paralysé. La collision avait fait un bruit si phénoménal que mes tympans se sont déchirés, je n'entendais plus rien, sauf un vague grondement. La tête appuyé sur l'airbag blanc, je voyais mon propre sang se répandre autour de mon visage. Après avoir repris mes esprits, j'essayais de faire fonctionner mon bras droit, je n'arrivais pas à tourner la tête, alors je tendis mes doigts jusqu'au siège passager, je sentis le cuir froid glisser sous mes doigts, Espé n'était plus là. Dans un délire j'imaginais qu'elle allait bien, et qu'elle appelait déjà les secours. Je trouvai enfin la force de tourner la tête, je posa mon regard sur le siège à mes côtés. Avec horreur je me rendis compte que le choc en avait arraché plus de la moitié. Une peur panique s'empara de moi. Je releva la tête brusquement, regardant partout autour de moi, dans de grand mouvement de cou, malgré ma nuque très douloureuse. J'aperçus une forme noir au sol. J'ouvris la portière avec fracas, sortis tant bien que mal de la voiture et me précipita dans l'obscurité. Ma jambe gauche me faisait très mal, mais je n'osais pas baisser les yeux de peur de m'évanouir, j'entendis un déchirement sonore et je m'effondrai sur le sol. Après avoir respiré de grandes goulées d'air, je me trainais à plat ventre sur le bitume luisant, tentant d'approcher de cette forme floue. Le sang me battait dans les tempes, m'empêchant parfois de voir. J'atteignais enfin la "chose", je reconnus les lambeaux du hauts en dentelles blanches maculé de sang, je touchais du plat de la main les cheveux blond, comme les miens, qui restait sur le crâne ensanglanté. Je voulu gémir, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je sorti mon téléphone de ma poche et composa le numéro d'urgence. D'une voix faible je donna notre position au SAMU. Après quelques secondes d'horreur, j'osai enfin poser mes doigts sur son cou, pour sentir son pouls. Rien. Je me mis à genoux difficilement, et passa ma main devant les lèvres entrouvertes de ma sœur, pas de souffle. Je vis alors le visage tuméfié d'Esperanza. Plus aucun de ses traits ne me rappelais les miens. Je me détourna, nauséeuse, et m'évanouis. Lorsque les urgences arrivèrent ils ramassèrent d'abord mon corps, ce corps qui semblait ne plus m'appartenir plus car je voyais la scène comme si je la regardais de l'extérieur. On me transporta sur un brancard jusqu'à l'ambulance. Ils allaient fermer les portières arrières lorsque mon père grimpa, il s'agenouilla en larme à côté de mon visage, et agrippa mes mains avec force. Les secouristes me donnèrent des sédatifs pour que je souffre moins, mais mes lèvres continuaient de remuer, formant le mot "Espé" inlassablement. Je ne me rappelle plus de grand chose ensuite. Je suis passée sur le billard, à cause de ma fracture ouverte, puis le lendemain matin je me suis réveillée dans un lit d'hôpital, la jambe dans le plâtre, et le corps endolori. J'appris la mort d'Esperanza à mon réveil, mais je le savais déjà, juste après l'accident, je l'avais senti, ce vide indescriptible qui me remplissait. Je sentais le lien si puissant qui nous reliait, ma jumelle et moi, rompu. J'ai hurlé, pendant des heures, plongée dans un délire affreux. Puis j'ai fini par me calmer, et j'ai pleuré, tellement longtemps. Durant les semaines qui ont suivis l'accident je suis restée enfermée dans la chambre d'Esperanza. Je ne parlais plus, je ne voulais plus manger, plus sortir, plus bouger. J'étais morte, je devais mourir, sans ma soeur, je ne devais plus exister. Environ un mois après l'accident, j'ai ingurgité des doses de médicaments assez conséquentes pour que cela me plonge dans le coma deux semaines. Mes parents ont décidés de me placer dans une clinique, pour me protéger. Ils m'ont forcé à parler. Lorsque les psychiatres furent sûr que je n'avais plus d'idée suicidaire ils me laissèrent quitter l'hôpital pour passer quelques jours chez mes parents. C'est là que je les ai convaincu de me laisser venir aux États-Unis. Maintenant je suis ici, j'essaye de me reconstruire. »
AUJOURD'HUI
Le Dr Donaghan continue à suivre une thérapie avec Burberry, qui commence à l'apprécier. La jeune fille étudie les arts plastiques à l'université de Fordham, où elle s'est liée d'amitié avec pas mal de monde. Elle compte parmi eux de très bons amis, mais peu sont au courant de son accident. Elle rencontra Andrea un soir où elle avait un atroce cafard, peu de temps après son arrivée à New York. Elle avait vagabondé dans les rues inconsciente du danger qui aurait pu la toucher. Elle ne connaissait pas cette ville, elle ne connaissait pas les mauvais recoins d'aucune ville au monde, même de Rome, sa ville natale, elle en avait toujours été préservée. Lorsqu'elle arriva dans le Bronx, elle remarqua à peine que ça n'avait pas la même allure que Manhattan, et fatiguée de marcher, elle atterrit dans un bar miteux. Elle s'installa au comptoir, tout en entendant, juste en bruit de fond, les sifflements qui avait accompagné son entrée. Après quelques verres d'alcools forts, Burberry sentait qu'elle commençait à être saoul, et cela la déprima encore plus. Des hommes, voyant son état d'ébriété, s'approchèrent d'elle et commencèrent à lui parler. Trouvant enfin un moyen de se distraire, Burberry répondit aux questions, plaçait quelques mots en italien "histoire de", et souriait à longueur de temps. Des mains baladeuses commencèrent à la tripoter, et la jeune fille commença à être effrayée. Un grand blond ténébreux, ce qui est plutôt rare, avait remarqué Burberry, s'interposa, une bagarre faillit éclaté dans le pub mais Andrea calma tout de suite le jeu, faisant passer Burberry pour sa soeur. D'un geste protecteur il se posta près d'elle, puis lui proposa de sortir prendre l'air. Dehors, la jeune femme senti les effets de l'alcool se répercuter sur elle, ses gestes, et ses paroles. Elle faillit s'étaler sur le sol à maintes reprises, et finalement, ne se rappelant plus son adresse elle n'avait pu renseigner le taxi que lui avait appelé Andrea. Il décida alors de l'emmener chez lui. Arrivé sur le pas de la porte, elle commença à avoir une attitude aguicheuse, elle se pressait contre lui, l'embrassait, mais il ne réagissait pas. Il ne la touchait pas, ne lui retourner ni ses caresses, ni ses baisers. Burberry se sentit très mal d'un coup après ce rejet et éclata en sanglots. Andrea, plus sensible à ses larmes qu'à ses lèvres, la poussa amicalement à se confier. Elle lui raconta son histoire, combien elle était blessée, seule et perdue. Burberry s'endormit paisiblement ce soir-là, elle ne fit pas de cauchemars. Andrea était la première personne, en dehors des psychiatres, à qui elle se confiait, et cela l'avait soulager d'un gros poids. Le lendemain matin elle avait quitter l'appartement du jeune homme, honteuse et à la fois soulagée. Avant de partir elle s'était penché sur le visage du jeune homme endormi et lui avait murmuré qu'elle l'aimait bien en italien, de peur qu'il ne se réveille. Elle s'était en suite éclipsée pensant ne jamais le revoir. C'est avec surprise qu'elle le retrouva dans un cours qu'ils avaient en commun quelques jours plus tard. Ils se retrouvèrent à côté,par hasard. Pendant toute cette heure Burberry ne souffla pas un mot, à la fois heureuse de retrouvée son confident et honteuse de l'attitude qu'elle avait eu. Il finit par "briser la glace" en lui proposant un déjeuner. Ils se lièrent rapidement d'amitié, la jeune fille était éperdument amoureuse d'Andrea, mais n'osait rien dire de peur de perdre son précieux ami. Après plusieurs mois de silence, rongée par la jalousie, elle confia à Andrea ses sentiments. Contrairement à ce qu'elle pensait, elle ne lui était pas totalement indifférente, et ils se mirent ensemble, à la grande joie de Burberry.
Behind the computer
Prénom: Lou Âge : 16 ans Avatar choisi : Sienna Miller Comment as-tu connu ce forum ? : Il était dans mes favoris, héhé, magie Ton avis (design, contexte, ...) : Joli design, membres actifs, postes vacants peu nombreux, mais alléchants, hahaha Présence sur le forum : 4/5 jours par semaine Autre(s) compte(s) : Non Exemple de RP :
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« A Cup of Coffee, Please! »
{FREE}
Le réveil d'Elisa n'eut le temps de ne sonner qu'une fois, elle tapa immédiatement sur le petit bouton argenté pour l'arrêter et se leva vite. Elle n'aimait pas traîner dans son lit le samedi matin surtout lorsqu'elle avait beaucoup de choses à faire. Elle se précipita dans la salle de bain pour se faire couler un bain, puis en attendant qu'il se remplisse elle alla dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner. Elle se servit un bol de céréales avec un jus de pamplemousse, tout en avalant rapidement le contenu de son bol elle consulta l'heure sur l'horloge murale de la cuisine. Il était 9h04, les magasins ouvraient dans moins de deux heures. Tout juste le temps pour Elisa de se préparer et d'aller au centre commercial! Elle allait passé une bonne journée dans les magasins pour acheter de nouveaux et beaux vêtements. Elle était assez contente d'avoir réservé sa journée! Après avoir débarrassé la table elle retourna dans la salle de bain et se plongea dans l'eau chaude. Elle se prélassa longuement dans l'eau puis après être sortie elle enfila un peignoir confortable et tout doux pour aller choisir ce qu'elle allait mettre aujourd'hui. Après avoir étudié différents ensembles elle opta pour une tenue un peu bobo chic, une chemise à carreaux de bûcheron, un jean brut droit, un gilet sans manches en fourrure et des bottines à talons marrons. Elle était en plein dans la tendance, et vraiment belle. Elle sécha ses cheveux rapidement, sous le souffle chaud du sèche-cheveux ils reprennaient leur forme habituelle, un peu ondulés et surtout très soyeux. Elisa se regarda dans le miroir, elle murmura un "parfait", se maquilla un petit peu et prit son sac à main et sortie dans la rue. Le vent frais lui fouetta doucement le visage, et plaquèrent ses cheveux sur ses yeux, elle les repoussa gracieusement puis se dirigea vers le bord du trottoir pour héler un taxi. Elle attendit tout d'abord une dizaine de minutes avant qu'il y en ai un qui se profile à l'horizon et de surcroit il était déjà occupé. Elle pesta à voix basse et se dirigea vers l'arrêt de bus la plus proche, assise dans le bus elle regarda l'heure sur son portable: 10h45. Elle arriva enfin au centre commercial vers 11h10. Elle sortit de la navette et se dirigea droit vers les portes vitrées du grand centre commercial, mais lorsqu'elle tenta de la pousser elle se rendit compte qu'elle était fermée. Elisa ouvrit de grand yeux et lorsqu'elle releva la tête elle vit une feuille de papier vulgairement scotchée avec écrit dessus: "Centre commercial fermé du 8 au 10 décembre pour cause de travaux". Elisa regarda ce panneau avec peine... Elle soupira encore une fois et elle se sentit soudain très fatiguée. Elle était seule, dans le froid, elle s'était déplacée pour rien , elle avait vraiment besoin d'un café. Si elle avait un peu de chance elle trouverait un endroit où se poser avant de trouver autre chose à faire de sa journée. Son regard tomba sur le Starbucks Coffee, parfait, elle s'y dirigea à grandes enjambées. Arrivée à l'intérieur elle fut soulagée de la chaleur qui y régnait. Elle commanda un café et chercha une table pour s'y assoir. Elle regarda autour de elle... Plus AUCUNE place! Elle poussa un long soupir. Et prennant son courage à deux mains s'approcha d'une personne assise seule et demanda:
"Excusez-moi, est-ce que je peux m'assoir ici, s'il-vous-plait? Il n'y a plus aucune place..."
Elle esquissa un sourire chaleureux et attendit debout, son gobelet remplis de café brûlant entre les mains.
Code du règlement :
Spoiler:
The Big Apple
Dernière édition par Burberry V. Da Vindicci² le Jeu 24 Fév - 4:52, édité 16 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 1:05
Bienvenue
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 1:25
Bienvenue Une autre personne tente également pour le rôle, ça se décidera donc à la meilleure des deux fiches (:
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 1:36
Bienvenue
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 1:39
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 1:41
Bienvenue parmi nous ♥
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
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▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 13:21
Welcome here!
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 13:28
J'adore le prénom Bienvenue et bonne chance pour avoir le personnage.
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 14:12
Bienvenue parmi nous && bonne continuation
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 19:44
Merci à tous/toutes ♥ J'avais une petite question (héhé): je voulais savoir si le fait que j'ai présenté mon histoire comme un RP (relativement long) me dispensait d'écrire un exemple de RP? Parce que je n'en ai pas sous la main. Bien sûr je ne demande pas de faveur ni rien, mais si c'est pour prouver que je sais faire des RP, je crois que c'est bon, non? Et ça me permettrait de finir ma fiche plus vite Merci de votre réponse Ajout fait
Dernière édition par Burberry V. Da Vindicci² le Jeu 24 Fév - 4:54, édité 1 fois
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 19:50
Burberry Si tu as des questions sur quoique ce soit, n'hésite pas à m'envoyer un MP
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 20:06
Bienvenue a toi
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 20:10
Bienvenue ici
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Mer 23 Fév - 21:08
Siennaaaaaaaa ! *O*
Bienvenueeee !
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Jeu 24 Fév - 1:32
bienvenue sur nycl
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Jeu 24 Fév - 3:49
Merci à tous et à toutes pour votre accueil ♥
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Jeu 24 Fév - 4:32
L'exemple de RP est obligatoire même lorsque tu as présenté ton histoire sous la forme d'un RP. Si tu n'as pas de RP sous la main, je te conseille alors d'en rédiger un dont tu te serviras comme ouverture d'un premier sujet ici
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Jeu 24 Fév - 4:55
J'ai retrouvé dans mes documents un vieux RP que j'avais rédigé sur un forum qui est mort depuis. Oh la la ça date Voilà, j'ai rajouté l'exemple de RP Il me semble avoir fini. ♥
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Jeu 24 Fév - 20:49
J'attends l'avis d'Andrea par rapport à son scénario pour pouvoir te valider
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci» Jeu 24 Fév - 23:40
Validée. Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour t'intégrer et/ou mieux comprendre le forum, un tout nouveau sujet de parrainage a été créé ici. Surtout n'hésite pas à envoyer un mp à un membre du staff si jamais tu as des questions ! Je te conseille également de faire un petit tour sur la chatbox ou dans la partie flood du forum pour te familiariser avec les membres. Bon jeu !
& Pense à voter de temps en temps sur les top sites, principalement celui d'Obsession, merci.
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Sujet: Re: {FINITO} «Burberry V. Da Vindicci»
{FINITO} «Burberry V. Da Vindicci»
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