Apparence & Style: Alors, alors, mon apparence physique...Pour faire simple je dirais que je suis quelqu\'un de très grand: je mesure en effet 1m91 et d\'assez costaud, robuste(94kg). J\'ai donc un corps massif, imposant qui risque d\'en effrayer plus d\'un. je suis assez musclé, fruit de plusieurs heures passées dans la salle de musculation. J\'ai aussi la peau noire dû à mes racines africaines. Pour ce qui est de mon visage, j\'ai exactement celui de mon père: une grosse tête, un nez épais, des lèvres charnues, des yeux sombres, un regard doux qui vient trahir mon apparence de gorille sans pitié et un sourire d\'un blanc éclatant qui subjugue plus d\'une femme. Pour ce qui est du style, je m\'habille souvent à la mode afro-américaine et porte surtout des vêtements de football américain ou de basket. Il m\'arrive de porter des baggys tel un rappeur américain mais également de m\'habiller classe notamment pour les grandes occasions.

Caractère: Mon caractère...Difficile de se juger soi-même non? Si je m\'attribue trop de qualités, je crains de passer pour un narcissique et si je m\'attribue trop de défauts comme un homme qui manque de confiance en lui. Que chosir? Bon, on va peu étoffer et survoler la précision. De toute manière, je n\'arriverai jamais à me décrire entièrement. Bon voilà comment mes proches me voient. Selon eux, je suis quelqu\'un d\'attachant. J\'ai apparemment un côté paternel. Les hommes me prennent pour leur grand-frère, les femmes pour leur garde du corps. En même temps, se trouver devant un bloc de 1m91 et qui pèse 90kg cela peut en effet paraître effrayant et imposant. Je suis aussi en apparence quelqu\'un que l\'on ose peu approcher de peur de réveiller la bête qui sommeille en moi. Pourtant, ceux qui me connaissent savent que je n\'ai jamais fait de mal à personne à part casser quelques crânes quand un homme draguait ma petite amie mais sinon à part cela, je suis un gros nounours, nounours avec lequel les femmes aiment dormir. Et oui, je ne vais pas me vanter mais de nombreuses femmes ont eu le plaisir de partager le même lit et les mêmes draps que moi. Une sorte de playboy? je n\'en sais rien et à vrai dire je ne me pose pas trop de questions sur qui je suis, ce que je représente pour les autres. Certains me disent doux, gentil, drôle et souriant. D\'autres me disent féroce, effrayant, agressif, impulsif. Deux visages différents! Je suis le beau et la bête rassemblés en un seul corps! Sinon, je suis également quelqu\'un de poli et de respectueux, histoire de montrer que mes parents n\'ont pas effectué tout ce gros boulot dans le vent.Ah oui avant que j\'oublie...je suis un grand fêtard! Les soirées sont symbole pour moi de défoulement total. Je me déchaîne sur le dancefloor, je bois beaucoup peut-être même un peu trop et je fais pas mal de coups vaches qui me valent quelques mauvaises répresailles mais bon en général je m\'arrange toujours pour les faire taire x) Oui, j\'ai le sens des négociations, pas mal hein?

C\'est un mercredi 12 juillet 1989 que je naquis, moi,Moïse Bakari Mwenye, petit enfant noir né dans la grande ville anglaise de Birmingham. Fils de parents assez riches, je sais que durant mon enfance, sincèrement, je n\'ai manqué de rien. Tout ce qu\'un enfant avait besoin, je l\'avais. Je ne parle pas en matière de matériel même si cela s\'avère en effet vrai mais plutôt d\'un point de vue des valeurs humaines comme l\'amour des parents par exemple, chose qui ne paraît pas évident pour tous. Je n\'ai donc pas à me plaindre! Très jeune, j\'ai demandé à faire du sport! Oui, depuis tout petit, j\'ai montré une réelle volonté de pratiquer le sport! Le sport était ce qui me sortait de ce train-train quotidien de petit enfant. Je ne jouais pas avec les jouets comme la plupart des enfants, mais jouait avec un ballon de football! le football était ma passion! Courir après une balle, jongler, dribler, marquer des buts, arrêter les ballons était une partie de plaisir d\'autant plus que je le pratiquais avec mon père! Oui, oui je vous assure! C\'était notre moment à tous les deux. Parfois je tirais la balle dans les cages et il l\'arrêtait. parfois c\'était lui qui tirait. Nous passions des après-midi à nous essoufler, à nous lancer des défis peu importe si l\'on arrivait pas à relever le défi, l\'essentiel était de partager un intérêt commun avec mon papa. Mon père lui aussi était un fanatique du foot. Je pense que c\'est d\'ailleurs de lui que je tiens cette passion pour ce loisir. Il me procurait un plaisir hors de pair et je sais que mon père était ravi de me voir jouer. Il a d\'ailleurs insisté pour que dès l\'âge de mes 5 ans, j\'intègre une équipe de football. Bien entendu, je n\'ai pas récusé l\'opportunité. De nature timide, j\'ai fini par m\'intégrer dans l\'équipe de football. des affinités se sont crées et je sais que je ne serai jamais assez reconnaissant envers mon papa. Ma mère, elle, cela avait tendance à l\'agacer toute cette passion pour ce sport ou peut-être même le sport en général. Elle en avait plus qu\'assez d\'entendre parler de sport à table, de sport durant les réunions de famille et chaque fois qu\'elle nous le faisait remarquer, mon père et moi ne pouvions nous empêcher d\'esquisser un sourire complice. Elle, tout ce qui l\'intéressait était la cuisine et sa chorale de Gospel auquel elle avait inscrite à ma petite soeur, Ashanti. Tous deux avaient cette passion en commun. Mon père dit que maman avait un don. Je devais l\'avouer, elle avait une voix mélodieux et à en faire frissonner toute une salle de concert. Oui, elle était talentueuse et à couper le souffle. Elle dégageait une énergie incroyable et quelque chose me dit qu\'elle a transmi ce don à ma petite soeur. En réalité, ma mère s\'était mise au Gospel peu de temps après la mort de mon grand frère, Enzi. Je ne l\'ai jamais connu car lorsqu\'il était mort je n\'étais pas encore né.Sa mort, j\'ai dû l\'apprendre par l\'intermédiaire de mon père et bien que cela remonte à quelques années, mes parents restent beaucoup affectés. Je détestais les voir tristes mais bon que pouvais-je faire? Rien. Je n\'étais qu\'un petit enfant qui vivait par le foot. Parfois, je pense à ce grand frère que je n\'ai jamais connu et que je ne verrai jamais et mon père me laissait à penser qu\'il me préservait tout cela parce que j\'étais le seul fils encore vivant de la famille. Il devait sûrement attendre beaucoup de moi. « Il n\'y a pas qu\'un jour, demain aussi le soleil brillera. » proverbe africain « Espoir» . C\'était ce que je signifiais pour mes parents. \"Moïse\" aurait été choisi par ma mère. Ma mère, originaire de l\'Ouganda, pays d\'Afrique de L\'Est, aurait choisi ce prénom en l\'honneur de son arrière grand père, qui vivait parmi les tribus africaines de l\'Ouganda et qui avait été tué à coup de couteau par un homme fou. Mon père; lui, a choisi mon deuxième prénom. Né de parents Kenyans, il a décidé de me donner comme second prénom \"Bakari\" ce qui signifie en Swahili \"the one with great promise\" ce qui voudrait dire celui qui excelle, qui promet une réussite brillante. j\'étais donc celui qui signifiait un mot pour mes parents: espoir. Après la mort de mon grand-frère, je ne vous dis pas la joie de mes parents quand ils ont vu que leur prochain enfant allait être également un garçon. Bien sûr, je sais que je ne remplacerai jamais Enzi mais mon père était ravi et ne se gênait pas pour le montrer. Moi, j'étais bien décidé à ne pas les decevoir. A l'école, je travaillais dur et malgré des difficultés, j'ai réussi à compter parmi les bons élèves de la classe. Mes parents étaient si fiers que je n'avais pas intérêt à les décevoir. Au collège, ça se corssait un peu plus. Il fallait redoubler d'efforts mais j'atteignais tout de même une moyenne tout à fait acceptable. Je me suis très vite attaché à Birmingham et à ses habitants. Birmingham est là où je suis né, là où j'ai grandi et je ne me voyais pas habiter en dehors de cette ville et pourtant la vie nous réserve des imprévus..

«Ceux qui vont dans la même pirogue ont les mêmes désirs.» proverbe africain

Au départ, je n'étais pas forcément pour quitter Birmingham pour New York Oui, c'était dûr mais je savais que mes parents n'allaient pas répondre et se plier à mes moindres caprices. J'allais entrer au lycée lorsque je quittai l'Angleterre pour les Etats-Unis. Et vous savez quoi? Je me suis tout de suite très vite intégré. Qui l'aurait cru? Bon, de toute manière, je n'avais pas d'autres choix que de m'intégrer. Même si l'accent était différent, j'ai fini par le prendre cet accent! En peu de temps, je me suis entouré d'un cercle d'amis tous aussi fous que moi. Ils m'ont d'ailleurs fait découvrir la passion pour le football américain! Ah, le football américain et moi c'est une vraie histoire d'amour. Dès que je l'ai découvert, ça a été le coup de foudre. Je me suis laissé subjuguer par ce sport et depuis n'arrête de le pratiquer. Je suis sorti des années lycée, diplômé, avec des résultats tout à fait convenable et aujourd'hui j'étudie à l'Université de Fordham, la meilleure Université du coin. j'y étudie la gestion depuis maintenant trois ans mais cela ne m'empêche pas de me spécialiser dans mon sport favori, vous l'aurez compris, le football américain! Qui sait peut-être que je deviendrai un grand joueur!

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