Apparence & Style: L'une des premières choses que l'on peut citer par rapport au physique d'Adriane, c'est qu'elle n'est pas très grande. ça a d'ailleurs était plutôt compliqué au niveau de sa carrière en mannequina puisqu'elle n'avait pas toujours la taille requise et elle s'est longtemps battue pour obtenir tut de même sa place ! On l'a finalement acceptée car elle est certes petite mais elle a un corps plutôt... eh bien plutôt parfait. Elle n'est pas maigre sans être non plus grosse, elle est normale comme on pourrait dire dans des termes assez généraux. Mais plus particulièrement, Adriane est une jeune femme à la peau un peu foncée, elle a les yeux marron, les cheveux châtain foncé et une bouche aux lèvres pulpeuses qui affichent très souvent un sourire rayonnant de dents parfaitement alignées ( travail d'années avec un appareil dentaire qu'elle détestait vraiment étant petite mais qu'elle aime maintenant de lui avoir donné ce sourire ! ). Au niveau du style, Adriane n'aime pas du tout se fringuer comme toutes les filles qu'on voit dans les lycées qui portent toute le même style et donc les mêmes fringues. Elle trouve ça particulièrement triste et elle fait donc tout pour l'éviter. d'ailleurs, quand elle allait faire du shopping avec ses amies et que celles-ci lui proposaient toujours des fringues "à la mode", elle les refusait. Et puis comme elle fait du mannequina, elle découvre des styles peu classique qui lui plaisent beaucoup ! Elle aime donc les superpositions. Elle ressort parfois des fringues qu'elle n'a pas mises depuis un moment et elle les customise pour les assortir avec de nouvelles.

Caractère:Le caractère est la partie la plus compliquée d'une personne à définir. Et il est vrai qu'on demande souvent l'aide de quelqu'un pour se décrire soi-même, mais dans le cas d'Adriane, c'est plus compliqué étant donné qu'elle ne donne pas beaucoup sa confiance aux autres. Alors, personne ne peut connaître complètement Adriane. De nombreuses personnes ont pourtant essayé comme ses propres amis, ou bien même son agent à Paris. Mais ils n'ont jamais rien réussi à tirer d'elle. Cette complexité vient des évènements traumatisant qui ont rythmé sa petite vie. Ses parents sont tous les deux morts dans d'atroces souffrances et quelques fois, en y repensant, elle se sent très mal. C'est cette partie de sa vie qui a rendu Adriane fragile et douce. Elle va ainsi proposer son aide à beaucoup de monde. Elle veut que les gens se sentent le mieux possible et si elle voit quelqu'un qui souffre, que ce soit physiquement ou bien plus physiologiquement, elle va faire de son mieux pour arranger les choses. Mais une fois qu'elle a apporté son aide, elle ne veut surtout pas aller plus loin. Elle referme son esprit et sa confiance pour retourner dans son cocon. Mis à part ce côté très renfermée sur elle, Adriane est une fille qui respire la vie. C'est son côté extravagante. Elle aime faire la fête, déconner sur n'importe quoi, critiquer les gens, s'amuser dans tous les sens du terme. Elle essaie de croquer la vie à pleine dent.

Tout comme ce récit, ma vie a très mal commencée. Et comme elle n'est pas terminée, je ne sais pas si c'est le pire que j'ai jamais vécu, mais en tout cas, ç'en a tout l'air. Je l'espère du moi. Je ne me souviens de rien du tout. Mes premiers souvenirs remontent à lorsque j'avais à peu près 7 ou 8 ans alors autant dire que je ne serais pas capable de tous vous raconter dans les détails. Ce qui va suivre m'a été raconté de mon père adoptif. Un jour où j'ai décidé de connaître ma vraie nature. C'était un dimanche, nous avions à peu près 13 ans, et nous n'avions pas école et Rose et moi jouions sur l'ordinateur au nouveau jeu que nous avions eu à Noël, les Sims 2. Nous avions créé notre propre famille avec mon père, ma mère, Rose et Moi. Et à un moment, Rose fixa l'écran sur les sims qui me représenter et se mit à la faire parler avec un accent coupé au couteau. C'était mon accent. Au début c'était rigolo. Puis j'ai commencé à poser des questions. Pourquoi je ne parlais pas comme les autres ? C'était étrange pourtant j'ai toujours crus avoir grandi avec Rose, ma soeur jumelle, et avec mes deux parents. Alors pourquoi j'étais aussi différente d'eux. Je suis donc descendu au rez-de-chaussé. Mon père était assis à la table de la cuisine avec un journal dans une main et une tasse de café dans l'autre. Je m'approchai alors de lui. « Papa je peux te poser une question ? » « Bien sûr chérie qu'est-ce qu'il y a ? » « Pourquoi parle pas comme maman, toi et Rose ? » A partir de ce moment, mon père fut figé de surprise. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que je lui pose une question comme ça, et il en était peut-être même effrayé. Ma mère est arrivée à ce moment-là et s'est approché de nous. « Chéri il est peut-être temps que nous lui expliquions tout cela.. » Mon père m'a alors demandé de m’asseoir en face de lui, je m'exécutai, il appela Rose et lui demanda à elle aussi de s'assoir et ma mère en fit autant. C'était clair que je flippais à mort. Ils avaient l'air tellement sérieux, et je ne pensais pas qu'une simple question toute courte comme celle-là aurait pu déclencher autant d'émotion chez eux. Je me pris donc de panique de ce que j'allais entendre par la suite, mais je me concentrai tout de même. Mon père commença son récit « Bien. Pour commencer, il faut que tu saches, ma chérie, que tu es né en Argentine. Ta maman s'appelait Katarina et ton père Joseph. Ils étaient adorables. Adorables, mais très pauvres. Ta mère était la fille d'un chauffeur de taxis à vélo et ton père d'un riche ingénieur, seulement, il a été banni de sa propre famille le jour où il a annoncé qu'il allait se marier à ta mère et qu'il allait fonder une famille avec elle. Ils se sont donc battus pour survivre et rien ni personne n'aurait pu les arrêter. Seulement ils étaient vraiment trop limite niveau argent. Ils trouvèrent donc une solution qui leur paraissait bonne. Ils se firent parrainer. Et par nous. Nous voulions aider au maximum les gens en difficulté et ta famille avait un trop bonne avenir devant pour qu'il soit gâché par l'argent. Pendant un an, nous vous avons parrainés. Seulement, la mafia argentine n'était pas de cet avis. Ils sont donc venus cambrioler la petite maison dans laquelle vous viviez et ont finis par tuer ton père. Katarina fut prise de terreur et nous demanda secours dans un courrier. Le temps que la lettre nous parvienne, il s'était passées déjà plusieurs semaines et nous avions peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Mais je voulais tout de même tenter le coup. Je suis donc parti pour l'Argentine. Une fois arrivé là-bas, je suppliai Katarina de venir avec toi. Elle attendit trop longtemps avant de me donner une réponse positive, et elle fut retrouvée noyée et.... noyée quelques jours plus tard. Je t'ai ramenée donc ici. » Pour une sacrée histoire, c'était une sacrée histoire. Et je comprenais maintenant pourquoi mes parents, enfin mes parents adoptifs, avaient réagis avec une telle émotion. Ma mère pleurait et Rose était autant choquée que moi. Je les remerciais de m'avoir dit la vérité. Les choses furent bizarres et très silencieuses pendant quelques jours, le temps que je me remette de tout cela, puis notre vie reprit son cours normal. Je repense souvent à cette histoire que mon père m'a raconté. Et je pense souvent à mes parents, ce qui me rends particulièrement triste...


Donc, mis à part cette partie de ma vie plutôt sombre et dont je me rappelle simplement parce qu'on m'en a parlé, ma vie fut un vrai bonheur. J'avais des parents supers et une soeur surtout, sur qui je pouvais compter à n'importe quel moment ! Une soeur qui était également ma meilleure amie, ma confidente, une personne qui me permettait de me remettre dans le droit chemin à chaque occasion que j'utilisais pour faire des bêtises. Un vrai bonheur. Nous étions dans la même école puisque du même âge et c'est ainsi que nous avons commencé notre vie d'étudiante ensemble. Nous avons donc fait tout le collège collée l'une à l'autre. On avait à peu près le même cercle d'amis et nous passions le plus clair de notre temps avec eux. Rose était cependant plus renfermé que moi. J'avais envie de bouger tout le temps, de faire la fête et je buvais bien plus que Rose ne l'avait jamais fait. Un jour, j'ai été invité à une fête par des camarades de classe avec qui je ne parlais pas souvent mais qui me paraissaient très sympa. C'était une soirée organisée en l'absence des parents de l'organisateur et il avait à vrai dire invité la moitié du lycée. On risquait donc de ne pas connaître grand monde, mais ça faisait pas mal de temps que je n'étais pas venu à une grosse fête et j'en avais vraiment envie. J'acceptai donc l'invitation et convainc également Rose de venir avec moi. Elle n'était pas très chaude au début, mais elle accepta finalement ! Les parents étaient de sortie cette nuit-la et nous pourrions donc rentrer bourrées, ils ne s'en rendraient pas compte. C'était parfait pour nous. De plus, ils laissaient la voiture et comme j'étais en plein en train d'apprendre à conduire, je savais comment marchait celle-ci et je pourrais nous emmener jusqu'à la maison du gars. Nous étions prêtes, et quand Rose se rendit compte que je conduisais, elle commença à paniquer. « Ecoute Ade ! Je veux bien être forcée à aller à cette fête même si ça ne me plaît pas du tout, mais je ne monterais pas dans cette voiture ! » « Quoi tu penses que je conduis comme un pieds ? Papa a dit que j'avais fait des progrès. Et puis c'est juste pour aller chez Thomas ! Je ne conduirais pas vite si tu veux ! » « Et si on se fait prendre ? T'y pense à ça ? » « Mais on se fera pas prendre ! T'as vu l'heure ? Les flics ont autre chose à foutre ! » Et après un bon moment de discussion, je réussis à convaincre Rose. Nous sommes donc partis. Seulement, mes phares de la voiture ne fonctionnait pas, et comme il faisait relativement nuit, on n'y voyait pas grand chose. Je me fiais donc aux bandes jaunes sur le sol. Soudain, j'entendis un énorme bruit. Une voiture arrivait à une intersection à toute allure, les feux grands allumés, le mec au volant n'avait pas l'air vraiment net et la voiture zigzaguait un peu. Mais elle arrivait droit sur nous. Aveuglée par les phares, je n'eu que le temps de me prendre le visage entre les mains et là, il y eu un immense choc.


Et après ça, j'ai un énorme trou noir. Et encore une fois, ma mémoire a été ravivée par un récit que l'on m'a dit plus tard. On me dit donc que le mec qui nous avait percuté cette nuit-la était complètement bourré. Lui et ses potes sortaient de la fête à laquelle nous devions nous rendre qui avait déjà pas mal battu son plein avant même que nous soyons arrivées. Donc la voiture du mec nous a percuté de plein fouet étant donné à l'allure où il était. Elle percuta le côté du chauffeur ce qui fit que je fus la première blessée, seulement, la voiture fit plusieurs tonneaux et Rose fut donc pas mal touchée aussi. Une fois les pompiers arrivés sur les lieux de l'accident, ils déclarèrent le chauffeur bourré mort, Rose avec des cottes cassées ainsi que sa cheville, une épaule démise et une ouverture dans le genou suite à l'explosion de la bouteille qu'elle tenait entre ses cuisses. Les passagers de l'autre voiture n'avait que des douleurs dans le cou et quelques égratignures. Je fus nommées comme cas critique. Ils m'ont alors évacuée dans l'hôpital de la ville qui ne savait pas ce que j'avais. Ils m'ont alors envoyée dans un hôpital de Bretagne qui savait parfaitement ce que j'avais. Mais contrairement à l'autre hôpital, ils découvrirent que je n'étais pas morte. Enfin pas complètement. Disons que j'étais dans une sorte de coma qui faisait que je ne réagissais plus à rien du tout. Je restais dans ce coma pendant quelques semaines. Et une fois que je fus réveillée, je perdis temporairement la mémoire. Juste le temps de tout me rappeler. L'accident avait causé un trouble dans mon cerveau qui faisait que j'avais du mal à assimiler les choses rapidement. Je récupérais ma mémoire entière après environ deux mois de thérapie. J'étais encore très fragile autant physiquement que psychologiquement ce qui m'obligea à rester dans l'hôpital le temps de me remettre complètement. C'est ici qu'on me raconta cette histoire.. Pendant l'année que je passais dans cet hôpital, j'appris que Rose était parti à New-York pour approfondir sa carrière de photographe. J'étais à la fois triste, fière et jalouse. Ma propre carrière de mannequin avait été réduite en cendres à cause de cet accident et j'avais perdue ma meilleure amie, ma soeur, la personne que j'aimais le plus au monde. Je me promis donc de retourner à Paris, de me remettre au mannequin par n'importe quelle manière possible et ainsi pouvoir me financer un aller simple pour New-York. Une fois sortie de l'hôpital, je pris la direction direct de Paris. Là-bas, je galérais quelques mois avant de retrouver mes agents et de les convaincre de me reprendre parmi eux. J'utilisais toutes les forces que je pouvais trouver en moi pour me remettre à travailler et c'est ainsi que je devins un mannequin reconnu dans Paris. Je gagnai alors pas mal d'argent et c'est ainsi que je pris mon billet pour NY. Une fois là-bas, je devrais me dépêcher de retrouver Rose et notre relation. NYC me voilà !