Ce jour là, j’avais pressentis dès le réveil que cette journée qui m’attendait n’allait pas être des plus faciles. Je n’arrivais pas à sortir de mon lit, et pourtant il le fallait, dans même pas une heure je devais être devant les grilles du lycée de la ville. Mais la motivation n’était pas présente. C’est sans doute pour cela que j’entendis des pas résonner fortement dans les escaliers, mon père arrivait à la rescousse, ou plutôt pour me bouger illico presto. « T’attends quoi au juste pour te lever ? » avait-il prononcé la porte à peine ouverte. Je ne tarda pas une minute de plus et me leva enfin, c’est pas le fait que j’ai une quelconque peur de mon patriarche mais il n’était jamais préférable de l’agacer dès le réveil. Mais c’était fichu car jusqu’à ce que je quitte le domaine familial pour rejoindre le lycée, papa avait cherché à me pousser à bout pour se venger de l’avoir obligé à l’avoir également se lever.

Et pourtant j’aurai pu être dès plus motivé aujourd’hui étant donné que c’était le dernier jour de la semaine avant d’être en week end, et bien non. J’ai passé une longue journée bien ennuyante dans cet abominable établissement scolaire. Car même si tous le monde me donne l’air d’être studieux, ce qu’ils ne savent pas c’est pourquoi j’étudie autant ? Tout simplement pour passer au plus vite le temps et sortir d’ici. Les lycéens m’ennuis, m’agacent et me font de la peine. J’ai toujours trouvé qu’ils manquaient de personnalités, de patience et de réfléchis quand on les voit se taper dessus pour un oui, pour un non. C’est pourquoi je préfère le plus souvent rester dans mon coin et éviter le regard des autres.

Ma journée d’étudiant studieux était enfin terminée et je me suis empressé de rentrer à la maison, mon père s’était calmé mais avait touché deux mots de mon dernier réveil à ma mère qui ne laissa pas cette occasion pour me passer un de ses petits savons. Je l’a laissai parler et l’on passa une bonne petite soirée en famille, ou du moins, jusqu’à ce que les voisins débarquent et ne vienne perturber notre petite vie bien organisée. Je préférai donc m’abstenir et décida de monter dans ma chambre pour y passer le restant de la soirée sur mon PC . Mais au moment d’aller dormir, impossible. Je ne trouvais pas le sommeil, je remarquai qu’il était bien tard, quatre heure du matin plus exactement, et il n’y avait plus un seul bruit dans la maison. C’était comme s’il n’y avait pas un chat, je me sentais seul et ça me faisait limite flipper. Mes yeux s’attardèrent à l’extérieur de ma fenêtre où j’observa alors la pleine lune et ses rayons qui traversaient les branches des grands arbres devant ma fenêtre. Cette vision me donna l’envie de sortir prendre un peu l’air, c’est pourquoi je me leva et descendit discrètement les escaliers afin de ne réveiller personne. J’enfila une doudoune assez chaude puis sortit enfin. Ma balade commença dans le quartier dans lequel je vis, ce grand silence glaciale pesait encore, j’en avais la chair de poule, en plus de ce froid saisonnier.

Seulement je me dirigea vers un nouveau chemin qui descendait le quartier, il menait à la forêt de la ville. J’ai l’impression d’être taré, j’ai déjà limite peur du silence, et il faut que je m’embarque dans la forêt. Mais pourquoi avoir peur ? Il n’y a rien d’effroyable ici, ce ne sont que des rumeurs qui circulent à Mystic Fall’s.

Soudainement mon pied percuta quelque chose et je me sentis partir en avant jusqu’à trébucher. Mon corps tomba sur cette chose et au moment où j’ouvrit les yeux je remarqua que c’était une femme, et nue. Je me leva alors aussi vite que j’étais tombé en plaquant ma main sur ma bouche pour m’empêcher d’hurler sous cette effroyable surprise. Je sentis mon sang se retourner dans mes veines et ma peau pâlir. La première question qui me vint à l’esprit en voyant cette femme fut : Est-elle morte ? C’est pourquoi je me suis alors penché sur elle en prenant mon courage à deux mains puis ai placé deux doigts au niveau de son coup pour contrôler son pou. Il battait, bizarrement mais il battait ! Et le simple fait de savoir que la jeune inconnue était en vie me réjouissait comme jamais. Je m’empressa alors de retirer ma grosse doudoune et de couvrir le corps nu de la jeune femme avec puis de soulever cette dernière afin de la prendre dans mes bras. C’est alors que sans réfléchir je retourna sur mes pas et la ramena avec moi à la maison. Je me fichais de savoir ce que pourrait penser mes parents, il était sûrement arrivé quelque chose de grave à la jeune femme et je me devais de m’occuper d’elle. C’est pourquoi une fois rentré à la maison je la monta jusqu’à ma chambre et la déposa dans mon lit, allant de mon côté m’allonger dans mon canapé de chambre en attendant le réveil de l’inconnue…

ok by Dylan