Le jeune Jazz ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait entre la belle Adélaïde et lui. C'était comme si il n'avait plus le contrôle sur lui lorsqu'il était avec elle ; et cela le troublait réellement. Lui, qui pensait ne plus pouvoir tomber sous le charme d'une femme, et bien il se trompait à tous les niveaux, car au contraire, c'est ce qu'il se passait avec la jolie brunette. Seulement, est-ce que le beau Clifft avait le droit de s'accorder cela ? L'envie de se rapprocher d'elle, de la connaître plus était présente au fond de lui ; il savait pertinemment qu'il tombait sous son charme, un peu plus chaque minute. Mais sa vision très noire et pessimiste de l'amour l'empêchait de faire le premier pas vers elle. La peur de se tromper ou bien même de souffrir le terrifiait, Jazz n'avait aucune envie de retomber dans cette spirale de la dépression, comme lorsque son premier amour l'avait quitté, pour partir avec un autre homme. Les femmes ne sont pas toutes les mêmes ; essayez de lui faire comprendre ! Même si sa première rencontre avec la jolie O'connor ne fut pas de suite chaleureuse, D'ailleurs, Jazz se demandait toujours pourquoi elle avait été si froide au premier abord, il se rappelait de son regard noir lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois. Mais le jeune brun avait su apprendre à la connaître, et c'était d'ailleurs sans gêne, qu'il lui avait raconté son passé en détail, en lui parlant bien sur de son expérience amoureuse qui a très vite tournée au cauchemar. En réalité, Clifft avait connu l'amour lorsqu'il avait 16 ans, cette fille qui l'avait attiré devint très vite une obsession. Il se rappelait d'ailleurs le moment où il lui avait dit "je t'aime" pour la première fois ; un mot qu'il ne dira surement plus jamais. Après deux ans de vie commune, la jeune femme lui avoua alors qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble ; ce fut le véritable choc pour Jazz.

Secouant la tête pour chasser ses souvenirs, le jeune homme regarda alors la jolie surveillante, prenant ses feuilles et lisant attentivement le début de la dissertation du bel américain. Les yeux fixés sur elle, Clifft la regarda écrire quelques phrases sur ses feuilles ; il était persuadé que maintenant, son devoir n'allait pas passer inaperçu par le professeur de philosophie. Jazz était assez confiant sur ce que lui écrivait Adélaïde, ils avaient quelques points communs sur la vision de la vie, donc cela ne pouvait être que bénéfique pour la suite de sa disssert'. Quelques minutes plus tard, la belle brune lui rendit sa feuille, en lui disant qu'elle espérait que ce soit compréhensible. Un sourire aux lèvres, Jazz reprit sa feuille, et commença à lire les phrases de la jolie O'connor. En terminant de lire, Jazz regarda la surveillant dans les yeux, avec un sourire. « Ça va faire un carton ; merci beaucoup. »

Cette fille avait du talent, Jazz en était persuadé. Il la trouvait tellement différente des autres filles qui elles ne pensaient qu'à leur manucure. Le jeune Clifft commençait réellement à s'attacher à la demoiselle, et cela l'effrayait. Il n'avait pas envie de souffrir, et pourtant c'était comme si il ne voulait qu'elle. D'ailleurs, pendant de longues minutes, leurs yeux se croisaient, comme si le jeune homme scrutait chaque partie de son visage. La respiration saccadée et le cœur battant la chamade, plus rien n'avait d'importance pour le bel homme. Cet instant d'échange de regard fut stoppé par la jeune Adélaïde qui lui montra ses feuilles, en lui disant que c'était à son tour de l'aide à présent. Le jeune homme prit un stylo à son tour, et commença à lire le devoir sur la grande Coco Chanel. Dans la petite biographie, on pouvait voir à quel point la belle surveillante avait de l'admiration pour la grande styliste, et d'ailleurs, elle pouvait en avoir. Écrivant quelques lignes, le jeune homme rendit par la suite la feuille à Adélaïde. « J'ai écrit quelques anecdotes la concernant, j'espère que ça te plaira.» Lui dit il, en souriant.

Quelques minutes plus tard, on entendit la sonnerie de l'université résonner. Jazz avait compris qu'il devait quitter la belle brunette, et d'ailleurs, ça le rendait quelque peu triste.

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