Sujet: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 19:05
rainymonday
Age: Date de naissance: Lieu de naissance: Métier/Etude:
J'appartiens au groupe des Outsiders
Personnage:Poste VacantScénarioInventé
"Tout est plus glamour quand vous le faites sur votre lit. Même peler des pommes de terre." de Andy Warhol
Signe(s) Particulier(s)
Un tatouage juste au-dessus du cœur qui dit : « Real ». Je ne sais pas ce que j’ai voulu faire comprendre par là, ne me le demandez pas, s’il vous plaaaait...
Orientation Sexuelle
Je vais pas y aller par quatre chemins, j’aime les deux. Parce qu’un homme a tout ce qu’une femme n’a pas. Et inversement.
Gwayne Yahto Sinclair
Physique & Caractère
Apparence & Style: Question de goût. On aime ou on n’aime pas, ce n’est pas lui qui va s’en soucier. Malgré ses vingt-six ans, on le traite souvent de « mignon », ce qui a le don de l’agacer. Il est un peu vieux pour ce genre de commentaires. D’accord, il fait tout pour, avec ses cheveux châtains mi-bouclés, mi-pas-coiffés, qui donnent terriblement envie de les toucher, son rasage nickel et sa peau de bébé. En plus, il a cessé de grandir dès le début du lycée : il n’atteint même pas le mètre septante-cinq, à son grand désarroi. Son atout majeur, ce sont ses yeux d’un bleu translucide, qui en ont déjà hypnotisé plus d’un, il suffit de consulter la liste de ses conquêtes. Quand il sourit, c’est rarement avec toutes ses dents, sous prétexte qu’il a une incisive de travers, il se contente d’une esquisse de sourire, du bout des lèvres. Lorsqu’il va au boulot, il s’habille de façon très stricte, en costume simple, sans parler de sa combinaison qui ressemble à celle des chirurgiens dès qu’il s’occupe de ses « clients », comme il dit. Autrement, les chemises et les pantalons droits côtoient des vêtements beaucoup plus cools : jeans troués, t-shirts à l’effigie de chanteurs (en particulier de Jim Morrison, son idole), blousons en cuir et baskets pourraves. Il est aussi dans son délire de mettre un foulard dans ses cheveux, à la Jimi Hendrix.
Caractère: Aux premiers abords, il peut paraître très timide. Mais c’est juste qu’il respecte de vieux conseils maternels, il est tout à fait capable de vous sortir un : « je n’ai pas le droit de parler aux inconnus », même à son âge. Au début d’une relation avec quelqu’un, il n’engage jamais la conversation et répond toujours par des signes de tête. Il faut s’acharner pour qu’il prononce un son et surtout, le mettre à l’aise. Peu désireux de s’attirer des ennuis, il est souvent d’accord avec tout le monde et retourne sa veste dès que la situation lui semble inconfortable. Généralement, il dit oui à tout ce qu’on lui demande et après il se retrouve dépassé par toutes les promesses qu’il a faites. Pourtant, on peut toujours compter sur lui, s’il dit qu’il viendra à un rendez-vous, il ira, même si c’est le lendemain à six heures du matin parce qu’il n’a pas eu le temps avant. Très concentré et sérieux au travail, il en est tout autrement dès qu’il quitte la morgue. Il ne craint pas le regard des gens autour, il peut chantonner et sautiller comme un lapin en pleine rue sans que cela ne le gêne, tant qu’on ne lui adresse pas la parole. Là, il virera instantanément au rouge tomate. Il ne parvient à se lâcher complètement qu’avec ses amis et, dans ces moments-là, il devient clairement taré. Le pire étant sans doute quand on le fait boire, car s’il ne se saoule pas tout seul, il se laisse toujours influencer durant les fêtes. Il a aussi une manière dérangeante de dévisager les gens qu’il trouve beaux. A vrai dire, il tombe amoureux tous les quarts de seconde environ. Il ne sait pas trop comment l’expliquer, mais ce sont des mini-coups de foudre en série qui ne durent jamais longtemps. Si vous voulez l’énerver, il suffit de dénigrer son métier, il est très chatouilleux sur ce sujet et là, seulement, il défendra corps et âme son opinion.
L'histoire
Toutes les histoires que je connais débutent par une histoire d’amour. Sauf la mienne. C’est idiot, je ne comprends même pas comment c’est possible. On n’a pas idée d’unir deux êtres diamétralement opposés s’ils ne s’aiment absolument pas. Pourtant, mes grands-parents ne se privèrent pas. Ils firent venir d’Amérique une jeune Apache adoptée par un riche propriétaire agricole. Ils l’habillèrent comme une dame, lui apprirent les coquetteries de la petite aristocratie et la présentèrent à leur fils. Ils passèrent quelques minutes dans la même pièce et ils avaient déjà compris : jamais ils ne s’aimeraient. Elle, Ashenalee, malgré ce qu’on lui avait inculqué dès son arrivée en Ecosse, conservait le côté sauvage de sa beauté naturelle et ne se pliait pas à toutes les exigences de son nouveau rang, en bref, elle était un exemple d’indépendance. Lui, Archie, manquait cruellement de maturité et restait encore dans les jupes de sa maman, comme qui dirait, toujours coiffé et vêtu selon les attentes de la maison Sinclair. Ni pour mon père, ni pour ma mère, ce ne fut le coup de foudre. Et l’amour ne vint pas avec le temps. Ils se supportaient, dans la mesure du possible, dormaient dans le même lit, mais sans jamais se frôler. Bien sûr, ils s’étaient mariés durant l’été, comme l’avaient souhaité leur famille respective.
C’est à se demander de quelle façon j’ai pu naître. Je vous rassure, ce n’est pas l’immaculée conception. Mes parents avaient dû se dire que je comblerais l’immense vide que causait leur absence d’amour l’un pour l’autre. Archie et Ashenalee décidèrent donc de me concevoir et je ne trouve aucune autre manière de qualifier cela, car il n’y avait nul romantisme dans ce choix. Mes grands-parents furent évidemment ravis de cet héritier sur le point de voir le jour. Ce que je fis le 13 mai 1985, en avance sur la date prévue, mais en bonne santé, au final. Toute la famille, proche comme germaine, fut néanmoins au rendez-vous dans l’immense demeure Sinclair dans les heures qui suivirent les premières contractions. Ce qui était, d’après moi, extrêmement malsain, vu que ma mère avait préféré accoucher à la maison avec l’aide d’une sage-femme et qu’une quarantaine d’invités attendaient deux escaliers plus bas que je naisse.
Niveau prénoms, la sentence était déjà tombée quelques jours plus tôt : ce serait Gwayne, avec un y, parce que c’était plus stylé. On aurait pu croire que des gens aussi distingués que mes géniteurs ne s’abaisseraient pas à ce genre d’orthographe purement stylistique, mais… si. C’est certainement à ce même moment qu’ils ont omis que Gwayne sonnait très féminin… Mon deuxième prénom, lui, n’est apparu, selon la légende, que lorsque ma mère a pu me prendre au creux de ses bras et qu’elle a vu mes yeux bleus. Elle se serait alors écriée « Yahto », ce qui signifie « bleu », of course, et mon père lui aurait souri pour la première et dernière fois de toute leur vie commune. Je sais que ce conte pour auditeurs naïfs est stupide, mais cela me plait de penser qu’il est véridique. Même moi, après l’avoir quémandée à corps et à cri, je n’ai pas eu droit à la vérité sur ce récit. A mon humble avis, mes parents l’ont raconté tellement de fois qu’ils ne se souviennent plus de la version originale.
Je n’eus ni frère, ni sœur, car Ashenalee avait décrété que je lui suffisais amplement. J’eus donc des montagnes de jouets, de vêtements et de bonbons pour moi seul, et le manoir Sinclair comme lieu de toutes mes aventures imaginaires. J’avais d’ailleurs un ami invisible, comme la plupart des enfants de mon âge, que j’avais baptisé Cormag, en mémoire de mon arrière-arrière-arrière-grand-père qui avait érigé la bâtisse dans laquelle je grandissais et dont le portrait surplombait l’escalier de l’entrée. Cependant, je devais être plus capricieux que les autres bambins puisque je faisais des scènes atroces quand on oubliait de mettre une assiette à table pour Cormag ou qu’il n’y avait pas de place pour lui dans la voiture. De six à onze ans, mon éducation fut établie à la maison, parce que ma mère refusait que l’on m’éloigne d’elle. J’avais un professeur particulier pour chaque matière et je dois dire que je me débrouillais assez bien. L’unique détail qui inquiétait la famille était que Cormag persistait malgré les années qui défilaient et il semblait même devenir de plus en plus important pour moi, au lieu de s’estomper comme pour tout le monde. On demanda les services d’un psychologue, et il fut sans appel : je devais me faire des copains en chair et en os, aller à l’école. On m’inscrivit dans un collège privé, la Calan Barclay Academy, les Barclay étant de grands amis de notre famille.
Cormag disparut très vite. Pourtant, ce ne fut pas à cause de mes nouveaux amis – inexistants –, mais plutôt parce que je stressais trop toute la journée et que je n’avais plus de temps à lui consacrer en rentrant, tellement j’étais épuisé par tout ce que j’apprenais. Le rythme était beaucoup plus conséquent qu’avec mes précepteurs et ces huit heures d’affilée me vidaient de toute énergie. Evidemment, j’étais premier de classe. Aucun surdoué à l’horizon pour dépasser un garçon qui étudiait non-stop de sa sortie d’école jusqu’au dîner. Quand tous pensaient aux fêtes durant jusqu’à pas d’heures, j’écoutais attentivement le professeur. Mon avenir promettait de crouler sous une montagne de boulot. J’adorais cela. Il me semble que ce fut à quinze ans que je vécus mon premier rêve érotique, en compagnie du proviseur. Je tiens à préciser que ce n’est pas un de ces vieux croutons postillonnant, il était plutôt « la trentaine, charismatique, à tomber. » A son insu, il nourrit plusieurs de mes fantasmes adolescents. Mais peut-être était-il trop autoritaire et sadique, et c’est pourquoi il fut rapidement remplacé lorsque j’entrai au lycée.
A présent, l’unique objet de mes désirs était un jeune homme à peine plus âgé que moi-même, portant le terrible nom de Sike Barclay. Il était charmant, plus encore que son cousin tyrannique qui dirigeait l’établissement scolaire. Je découvris Sike sous le pommier de la cour, plongé dans Dickens. J’en suis tombé fol amoureux dès la première seconde, et je n’en retirais aucune honte. Cependant, il s’avéra qu’il n’était pas dans ma classe et les journées me paraissaient longues et ennuyeuses à mourir. Mon seul moment de plaisir était les sonneries qui nous priaient de nous rendre dans une autre salle et, quelquefois, au détour d’un couloir, je croisais le bleu vif de ses yeux.
Les mois passèrent et Sike se révéla tout à fait différent de la vision intime que j’avais de lui. Moi qui le voyais comme un doux intello un peu rêveur et taiseux, je me heurtai à une énergumène débordante de sociabilité, aimant les jeux emplis de testostérone tel le rugby, auquel il était d’ailleurs un adversaire redoutable, limite teigneux. L’intello timide, c’était plutôt pour ma pomme, comme toujours. Je n’avais qu’une seule amie, la gentille Shelly. Blonde, menue. Insipide, au fond. Elle m’aimait. Je le savais, car elle me l’avait dit, un soir où l’on se bourrait la gueule – pardonnez-moi l’expression – sur le balcon de ma chambre, alors qu’on était censé étudier les vies trépidantes des Reines d’Angleterre. Le lendemain, elle n’avait plus aucun souvenir de la soirée, ce qui nous évita malaise et conversations hasardeuses. Environ trois semaines plus tard, je vécus ma première fois avec Shelly et nous ne réitérerions jamais l’expérience, à mon grand soulagement. Il est clair que notre amitié en fut définitivement brisée, puisque, par la suite, je ne pus plus jamais la regarder en face.
Détrompez-vous, pas une seule seconde, je n’avais oublié Sike. J’en étais venu à dessiner son visage et à tracer les lettres de son prénom dans les marges de mes feuilles ou même au beau milieu d’un cahier. C’était un comportement enfantin et surtout indubitablement pathétique, mais cela m’aidait à calmer mes ardeurs. Je craignais de me jeter à ses pieds, un de ces jours, en le suppliant de m’aimer en retour. Et je savais pertinemment qu’il ne le ferait jamais, de toute évidence, il était un de ces hétéros fermés à toutes les propositions décalées. Et mon hypothèse me fut confirmée lorsque je tombai sur lui tripotant une brune sulfureuse dans les vestiaires. Il m’avait vu et je ne m’en sentais que plus mal, je n’attendais plus que juillet pour enfin quitter cette mini-société hiérarchique qu’est le lycée dans laquelle je n’étais jamais parvenu à me faire accepter.
Au bal de fin d’année, Sike m’embrassa du bout des lèvres, il fut très fier de lui, et pour cause, il venait de gagner cent livres sterling. Je m’en contentai très bien et m’empressai de le chasser de mon esprit durant les vacances. En septembre, j’étais d’ores et déjà installé à Londres, là où je poursuivrais mes études. La capitale du Royaume-Uni, trop vaste, trop peuplée, m’offrit de nombreuses aventures amoureuses et je découvris d’ailleurs que j’étais très doué au jeu d’aimer et désaimer. Il y eut Keiko, Jack, Louis, Mona, Mary, Murdoch, Sam, Karim, Debbie, Lily, Ezra, Freya, Winona, Barbara, Cynthia et j’en passe énormément. Tous ces gens défilant dans mon lit pour disparaître sans laisser de traces quelques jours plus tard, maximum deux semaines. Tous des hommes et femmes de ma vie, je sortais cette même rengaine à chaque fois. Je devais être le pire amant et amoureux du monde.
J’achevai mon cursus universitaire et décidai de partir travailler aux États-Unis, à New York, là où mon métier est beaucoup plus répandu. Ah, mon job, parlons-en. Je crois qu’il contribue fortement à me rendre marginal aux yeux de mon entourage. A l’annonce de ce que je fais, suit toujours ces phrases : soit « Tu parles la même langue que moi, là ? », soit : « Oh my Gosh, c’est horrible ! ». J’ignore ce qui m’a poussé à faire ça. J’aurais pu vivre aisément avec mon héritage, rester chez mes parents, épouser une gentille fille. Au lieu de ça, j’ai choisi d’étudier la thanatopraxie, pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, en gros, j’embaume les morts, je leur reconstruis le visage s’ils sont amochés, etc., pour que la famille puisse exposer le corps lors de l’enterrement. Non, je n’ai pas de pensées morbides, et oui, j’aime mon travail.
Londres et New York ont réellement amélioré ma sociabilité, et mon réseau social s’est étendu à plus d’un ami, bien qu’aucun d’entre eux n’arrive à vraiment me comprendre. Au fil des années, je suis devenu un de ces marginaux difficiles à fréquenter pour les gens normaux, que l’on trouve complètement à côté de la plaque mais qu’on a tout de même envie d’aimer. De plus, la séparation entre mon boulot et ma vie privée est tellement flagrante que ça peut effrayer. Pour certains, notre travail est ce que l’on est, or, je suis tout à fait détaché de l’image du croque-mort en dehors de la morgue. Cette dualité est bien présente en moi, je ne suis pas le même homme, suivant que je marche dans la rue ou que je parle à mon patron. Si jamais vous pensez que je suis bon pour l’asile, sachez juste que je ne fume pas, ne bois pas, ne me drogue pas, un modèle de vertu, en somme. C’est dans ma nature, c’est tout.
Behind the computer
Prénom:Camille Âge : 18 ans Avatar choisi : Andrew VanWyngarden Comment as-tu connu ce forum ? : ça fait longtemps... Ton avis (design, contexte, ...) : I love, comme toujours, puis ce design, bah il est top. Présence sur le forum :; 7/7 Autre(s) compte(s) : nop. Exemple de RP :
Spoiler:
En fait, je n’ai jamais été très chaud pour apprendre à draguer, de quelque manière que ce soit. Les jumeaux diaboliques (mes frères) ont bien tenté quelquefois de me brancher avec des filles – ils n’étaient pas au courant que je n’étais pas de leur bord, à l’époque – juste pour se foutre de ma gueule, même s’ils présentaient leur machination du côté positif de la chose : on va te donner des tuyaux, tu vas voir. C’est ça. Heureusement, je n’ai jamais été assez débile pour accepter. De toute façon, je m’entendais trop bien avec les filles que pour avoir besoin d’eux. Alors, un bouquin pour m’expliquer ? Je m’en passerais, merci. Il y aura toujours des types suffisamment désespérés ou complètement à côté de la plaque pour m’emmener chez eux. Puis c’est pas comme si j’étais un coureur de jupons pantalons invétéré non plus – oui, c’est moi qui dis ça, no comment. Le jour où ce livre me sera nécessaire, ce sera quand j’aurai une panse à bière – ça ne m’arrivera probablement pas vu que je ne bois pas d’alcool –, le crâne dégarni et une bonne quarantaine d’années de plus qu’aujourd’hui. « Pas une seule. Je pensais surtout aux autres victimes que tu vas faire. Mais je t\'assure, t\'en as sérieusement besoin, mec. » N’empêche, je ne peux retenir un haussement de sourcil : aucune chance, vraiment ? Je suis déçu. Enfin, il serait surpris du nombre d’hétéros qui changent de bord après cinq bons petits verres. D’accord, pas des très résistants à l’alcool, généralement. Quoiqu’ils ne s’en sortent pas mal comparés à moi, qui ne tient même pas trente-trois centilitres de Guinness. Il a beau arborer un air assuré quant à ses préférences, je continue sur ma lancée. C’est que je suis tout ce qu’il y a de plus têtu, moi, je m’accroche toujours à mes espoirs d’illuminés. Je devrais peut-être arrêter la religion, finalement. J’en deviens trop crédule, à force. Il me somme de la fermer, parce que j’insiste, sans doute lourdement. Malheureusement, pour lui, je veux dire, je ne suis pas du genre à me taire quand on me le demande. Même à la synagogue, pendant la prière, je cause. Je suis même persuadé que je parle en dormant. Après tout, la liberté d’expression, le droit à la parole (c’est la même chose, je crois), ça n’existe pas pour rien, pas vrai ? Nan mais. Quand rien ne sort de ma bouche, c’est que je réfléchis, comme là. Mais bien souvent, ce laps de temps est de très courte durée. Réfléchir n’est pas l’activité que je pratique le mieux… Non, il n’y a aucun sous-entendu là-dedans. Ou pas. Après l’épisode du T-shirt soulevé, argument très persuasif, j’ai droit au plus merveilleux fou rire de toute ma vie. Si j’avais su que je pourrais faire rire quelqu’un pareillement, j’aurais créé un one man show beaucoup plus tôt. Evidemment, au lieu de prendre en compte qu’il est en train de se foutre de ma gueule, je considère ça comme un avancement dans notre brève relation. J’ai tellement l’habitude que j’adore ça. Il finit par se calmer. Je garde un sourire béat aux lèvres. Qu’est-ce que je peux être niais. « Franchement, merci, ça fait longtemps que je me suis pas tapé une barre comme ça. » Je ne manque pas de noter mentalement dans un coin qu’il n’a pas répondu à ma question, c’est bon signe. Il ne semble absolument pas dégoûté par moi, je ne sais pas trop comment je dois l’interpréter. Je n’ai jamais rencontré d’hétéros aussi ouverts, ils se barrent très vite, d’ordinaire. « Bah, de rien. Le plaisir, ça commence comme ça. » J’ai de ces réflexions profondes, des fois. Le pire c’est que ça sort tout seul. C’est certain qu’il ne faut pas cogiter longtemps pour lâcher des conneries pareilles. Je suis doué à ce jeu-là. Il choisit son moment pour tout gâcher avec une cigarette. J’ai horreur des cigarettes, je déteste l’odeur, la façon dont les gens en prennent pour se déstresser ou encore pour se donner un style mauvaise fréquentation. Je ne suis pourtant pas un garçon très difficile, mais là. Je passe mon tour pour fumer avec lui. J’agite l’air de la main histoire que la fumée âcre se dirige vers l’autre côté. Ça marche pas, bizarrement. « T\'es chiche de te désaper devant moi là ? Si tu me veux tant que ça. » Yeeeuh. C’est pas qu’une cigarette, son truc, on dirait. Je le dévisage, pas seulement parce qu’il est sex à crever, mais aussi parce que je me pose des questions quant à sa santé mentale. Franchement, il est sérieux, là ? Parce que je vois difficilement un type abonné aux donzelles proposer ce genre de choses à un homo. Surtout à moi, en fait. Car, moi, je suis juste totalement capable de répondre à ses désirs. « Wow, t’es vraiment sûr que t’es pas gay ? Parce que, j’veux pas te faire peur, mais t’es hyper convaincant dans le rôle. » Cela n’a aucun sens, n’est-ce pas ? De se lever, de se déshabiller simplement parce que ce gars s’imagine que je n’aurais pas le courage d’aller jusqu’au bout ? Je devrais probablement lui faire entendre raison, mais j’adore prouver aux autres qu’ils ont tort. Donc, je me remets sur mes deux pieds et bien en face de lui. Avant de m’y coller, je lance des coups d’œil alentours, pas trop de monde, seuls quelques pauvres piétons, j’y survivrais. Je me penche vers lui, m’empare de la cigarette qu’il a entre les lèvres, la jette sur le sol et l’écrase de la pointe du pied. « Je ne veux surtout pas que tu sois distrait, j’espère que tu comprends. J’ai pas envie de devoir le refaire une deuxième fois. En pleine rue, je veux dire. Dans une chambre, aucun problème, je pourrais recommencer autant de fois que tu le souhaites. » Sur ce, j’enlève ma veste, mon T-shirt, complètement cette fois, et les laisse tomber à sa droite sur le trottoir. J’ai oublié qu’il fait glacial aujourd’hui, je gèle encore plus qu’en arrivant. Bon sang, qu’est-ce que je suis con. Enfin, je me résigne pas, au contraire, je défait la braguette de mon jeans, puis marque un temps d’arrêt. On est en pleine rue, je viens de réaliser ce que ça signifie réellement…
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ok by Dylan
Dernière édition par Gwayne Y. Sinclair le Sam 7 Mai - 11:38, édité 2 fois
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
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▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 19:20
Bienvenue ! Par contre, c'est quoi ce job ? J'ai jamais vu ce mot (et la flegme de sortir le dico ^^)
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 19:27
Bienvenue
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 19:30
Sympa le job XDDDDD
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 20:46
Clair, certains sont serveurs, d'autres...thanatopracteurs. XD
En tout cas, ta fiche est superbement bien écrite. Bienvenue!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 20:57
le job
Bienvenue ici
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 20:58
Sympa l'avatar tout comme le job Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 23:30
Très original comme job
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Jeu 5 Mai - 23:39
Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fichette !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Ven 6 Mai - 0:55
Gaby, je sais que je suis trèèèèèèèèèès en retard, mais tu peux quand même ériger la statue à mon effigie, dis ? *ZBAFF*
Merci tout le monde. Y faut bien des gens qui fassent ce super job hein.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Ven 6 Mai - 13:35
OH. MON. DIEU.
Ok, bon tu seras obligée d'avoir un lien avec moi, putain mais ANDREW VANWYNGARDEN sur un fo' ! C'est juste mon rève !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Ven 6 Mai - 15:54
Quel job tu pratiques dis donc XD
Bienvenue à toi
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Ven 6 Mai - 18:41
mon dieu le métier... XD original. Bienvenue.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Ven 6 Mai - 18:52
Shelley : y'a... vraiment... pas... d'problème.
Merciii vous trois.
Dernière édition par Gwayne Y. Sinclair le Sam 7 Mai - 20:04, édité 1 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Ven 6 Mai - 19:40
bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Sam 7 Mai - 9:44
Bienvenue sur NYCL j'aime ton vava
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Sam 7 Mai - 19:31
Mercii.
Hugo : et moi j'aime le tien.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Dim 8 Mai - 17:32
Ta fiche me semble en ordre, un admin devrait venir te valider d'ici peu (:
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE. Dim 8 Mai - 18:09
Bienvenue parmi nous
Validé !
Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour trouver ta place sur le forum, le système d'intégration pourra t'y aider. N'hésite bien entendu pas à créer tes fiches de liens et de sujets ainsi qu'à faire toutes les demandes relatives à ton personnage. Si tu as la moindre question, tu peux t'adresser par message privé à l'un des membres du staff. N'hésite pas à venir faire un tour dans le flood, dans les jeux ou sur la chatbox pour te familiariser avec les autres membres. Et, finalement, n'oublie pas de voter de temps en temps sur le topsite d'Obsession, en commençant par cliquer sur Pikachu !
Bon jeu parmi nous !
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Sujet: Re: Kids aren't alright – GWAYNE.
Kids aren't alright – GWAYNE.
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