Apparence & Style: Cody aime se distinguer. Sa pire crainte serait qu’un jour on puisse le confondre à quelqu'un d'autre, qu'on ne remarque pas sa personnalité extravagante dès le premier abord. Il ne se vêtit peut-être pas comme un clown, mais il aime se différencier par certains accessoires, des vêtements de bon goût et un style bien à lui. D'ailleurs, il porte beaucoup d'attention à son apparence ; pour lui, bien paraître est essentiel. C'est d'ailleurs la seule raison qui l'empêche de s'habiller de façon trop excentrique chaque matin. Il souhaite tout de même qu'on le prenne au sérieux, puisqu'il aspire à de grands projets musicaux. En fait, Cody est le new yorkais parfait : toujours à la mode, il se rend dans les boutiques les plus coûteuses pour acheter ses fringues. Le mot d'ordre : toujours avoir la classe et, dans l'idéal des mondes, se faire complimenter pour son style.

Caractère: Qui est cet adolescent à l'apparence excentrique et sûr de lui ? Un petit new yorkais gâté et bourgeois ? En réalité, ce ne sont pas les mots qui décriraient le mieux Cody S. Michaels. Il est d'une famille fortunée, certes, mais sûr de lui ? Un peu moins. Indéniablement choyé sur le plan matériel, ce fut tout autrement pour son caractère. Cody a eu, dans son histoire, plusieurs troubles de personnalité, dû à son orientation sexuelle, entre autres. En fait, il a toujours difficilement accepté sa différence étant plus jeune, ce qui a creusé un trou béant dans son estime de lui-même. Cette différence l’a à un tel point atteint qu’il s’en est retrouvé dépressif au début de son adolescence. On lui découvrit par la fait même une bipolarité, qui rend son caractère assez instable. Même s’il est sous médication et que ses sautes d’humeurs se font ainsi plus rares, il reste qu’il lui arrive parfois de changer radicalement d’attitude sans avertir.

Malgré cela, il s’est sortit de sa dépression grâce à la musique, qui lui a aussi apprit à accepter son orientation et s’exprimer. C’est ainsi qu’il est devenu celui qu’il est aujourd’hui : extravagant, dynamique et jovial. Certes, son estime est encore sa faiblesse et les mots peuvent facilement le blesser même s’il ne le montre pas. D’ailleurs, il a beaucoup de difficulté à exprimer ce qu’il ressent. Son réflexe en période de trouble est de se renfermer sur lui-même ; c’est la pire chose à faire on en convient. Or, il demeure un garçon qui aime rire et passer du bon temps avec ceux qui le veulent bien. Certains lui reprochent d’être un peu trop ambitieux et rêveur, mais il préfère vivre sa vie à plein rythme que d’être de ces personnes amorphes qui ne font rien de bon. Disons-le, son caractère compliqué le rend plutôt attachant, malgré ce côté instable, incertain et parfois hésitant lorsque vient le temps d’être plus sérieux ; ce qui requiert beaucoup plus de confiance.

Cody est né dans une famille aisée, fils unique, de son père Shaun et sa mère Evelyn, qui se séparèrent seulement deux ans après sa naissance. C’est Evelyn qui hérita de sa garde, son père ne le jugeant pas assez important pour en prendre soin. Sa mère étant avocate, le travail était sa priorité, bien qu’elle eut toujours voulu donner à son enfant tout ce dont il avait besoin. Ainsi, Cody grandit laissé à lui-même, même si plusieurs nounous se succédèrent pour s’occuper de lui en l’absence de son seul parent. Il passa toute son enfance dans le quartier le plus fortuné de la ville de New York : l’île de Manhattan.

C’est lors de son entrée à l’école élémentaire que sa véritable histoire commença. Cody est un garçon bien ordinaire, certes, mais dès son jeune âge, il démontra certaines aptitudes plus développées dans la musique. Sans être un prodige, il apprit tout de même rapidement à démêler les touches d’un clavier et à se débrouiller plutôt bien avec un piano. Il commença par le fait même à chanter quelques notes et se développa ainsi un hobby, qui deviendra éventuellement une passion pour lui.

Mais c’est aux alentours de sa cinquième année (10-11 ans) que Cody découvrit que la vie n’était pas qu’un simple enchaînement d’événements agréables et de journées heureuses. Alors que lui et sa mère déménagent à l’autre extrémité de l’île de Manhattan, Cody tombe en amour pour la première fois. Tout ça aurait pu être mignon, si son coup de foudre n’aurait pas été un garçon de son âge. Il s’éprit de ce jeune garçon ce qui le déstabilisa durement. Étant très jeune, il comprenait plus ou moins pourquoi c’était ainsi, mais il s’aperçut bien vite qu’il ne pouvait faire autrement. Et qu’il était différent des autres.

C’est pourquoi, à l’aube des ses douze ans, il tomba en dépression. Qui aurait cru qu’à un si jeune âge c’était possible ? Certes il ne fut pas diagnostiqué « dépressif », mais la déménagement, ses sentiments envers cette personne du même sexe et la puberté qui s’annonçait ; ce fut trop pour lui. Angoissé face à ce lourd fardeau, il se confia à sa mère qui, craignant pour sa vie, lui paya une session de thérapie. Il rencontra alors l’homme qui allait changer sa vie. Un simple thérapeute qui, constatant son état, lui donna un seul et unique conseil : se réconforter dans ce qu’il aime. La musique. L’homme conseilla à Cody de faire de la musique sa raison de vivre, puisqu’il s’en cherchait une.

Souhaitant rien d’autre que le mieux pour son fils, Evelyn obéit aux conseils du thérapeute de Cody et envoya une demande d’admission à une des plus prestigieuses écoles d’art de la ville : LaGuardia High School. L’attente de la réponse fut des plus pénibles, mais celle-ci s’avéra finalement positive. Ainsi, Cody fit son entrée dans le programme de musique de LaGuardia à sa neuvième année, à l’âge de 14 ans. Cette nouvelle école lui permit de se sortir de son anéantissement et il parvint bientôt à regagner le goût de vivre et de s’exprimer par ce qu’il savait le mieux faire : chanter et jouer du piano.

Depuis, Cody s’est découvert des rêves et des ambitions ; il souhaite faire de la musique sa vie, sa carrière. Broadway représente pour lui l’objectif ultime. Même s’il n’a toujours pas parfaitement accepté sa différence, même si son caractère est instable et que sa confiance, si mince soit-elle, ne tient qu’à un fil, il parvient aujourd’hui à se débrouiller dans la vie et à performer à LaGuardia, là où il se sent le mieux.