Apparence & Style:
' Clélia? Cette fille est tout simplement magnifique et je tuerai pour avoir un corps pareil. Bien sûr quand on lui fait un compliment, elle fait comme si elle n'avait pas remarqué que la nature l'avait gâtée. Peut-être qu'elle ne s'apperçoit pas qu'elle est belle ou alors elle fait juste semblant pour ne pas blesser les filles comme moi. Bref, elle a un corps parfait. Elle est un peu plus grande que la moyenne, elle doit faire dans les alentours d'un mètre septante. Elle est de poids normal et elle possède une paire de jambes à faire retourner tous les hommes sur elle. Ïl paraîtrait d'ailleurs qu'elle ne fait aucun sport pour entretenir son corps et qu'elle ne fait même pas de régime particulier, mangeant un peu du n'importe quoi. Mais moi, ça j'y crois pas. Elle ressemblerait à une baleine sinon. Enfin, pour revenir à Clélia, elle a de beaux cheveux longs et chatains avec des reflets de blond. Elle a des yeux bleus clairs qui reflètent toujours toutes ses émotions et un sourire est souvent présent sur ses lèvres. Si seulement je pouvais lui ressembler' Clélia, décrite par une fille envieuse.

'Si je devais vous parler de l'apparence de Clélia, je devrai vous dire qu'elle est assez imprévisible à ce niveau là. Le jour où vous pensez qu'elle va être ultra féminine, elle apparaitra dans une tenue sportive et décontractée et vice versa. Donc, Clélia peut s'habiller ultra féminine quand elle le veut. Elle adore porter des mini-jupes et des talons hauts. Mais les fois où elle s'habille sportivement, on dirait une bad girl et à vrai dire elle est aussi sexy comme ça. Ce qui me plaît le plus chez la jeune fille c'est qu'elle ne se maquille que légèrement. Elle met ses yeux bleus en évidence et juste un peu de gloss sur ses fines lèvres et elle est prête. Oui, elle me plaît vraiment Clélia' Clélia, décrite par un ancien colocataire interessé.

Caractère:
'Clélia est tout simplement un ange. Mon petit ange. Clélia est l'aînée de mes enfants et elle est toujours présente quand ses frères et soeurs ont besoin d'aide. Un devoir non compris? Une sortie qui fini trop tard pour reprendre les transports en commun? Clélia sera toujours là pour sortir ses frères et soeurs. D'accord, elle est souvent moralisatrice et un peu paresseuse. Je me souviens qu'il était rare quand elle passait le balai dans la maison. Mais depuis qu'elle se prend en charge toute seule, elle grandit énormément. Je suis si fière de ma petite puce' Clélia, décrite par sa mère.

'Clélia? Je n'ai jamais vu une fille aussi souriante qu'elle. J'oserai même vous dire qu'elle est un peu fofolle. Je me souviens d'un jour où, pour fêter Pâques, elle avait porté un bonet en forme de poule sur la tête pendant toute une journée. Ha ça, elle n'a pas peur du ridicule. Elle me dit toujours que cela ne tue pas puisqu'elle n'en est toujours pas morte. Clélia est imprévisible et avec elle, on est certain de ne jamais s'ennuyer. Elle adore faire la fête & boire. Avec modération. Car elle est marrante Clélia. Elle ne tient pas l'alcool et après un verre elle est déjà dans l'ambiance. Sinon, elle a bien sûr quelques défauts. Elle veut toujours avoir le dernier mot, toujours avoir raison. Et c'est terrible comme elle est rancunière. Une fois, il lui a fallu des jours pour m'adresser la parole alors qu'on s'était disputé et que j'avais fait le premier pas pour m'escuser. Ho Clélia c'est un sale caractère. Mais il n'y a pas plus loyale qu'elle. Une très bonne amie pour moi, je ne voudrais la perdre pour rien au monde.' Clélia, décrite par une de ses amies.

'Mademoiselle Brookens est une jeune fille ordonnée et appliquée. A l'écoute, elle n'a jamais hésité à participer. Il est dommage qu'elle soit partie de la section de mannequinat car elle avait énormément de potentiel.' Clélia, décrite par un de ses anciens professeurs de mannequinat

'Clélia? Je ne veux plus jamais entendre parler d'elle. Vous savez quoi? Cette fille il veut mieux la regarder et ne pas l'approcher et encore moins s'accrocher à elle. Car elle a l'art de vous mettre à l'aise, de vous faire attendre, de vous faire courir et vous, comme des idiots, vous vous accrochez à elle. Elle crée une dépendance et après elle vous laisse tomber. Elle prétexte très souvent une incompabilité niveau caractère. C'est ce qu'elle a fait avec moi. Mais je sais que c'est parce qu'elle n'a jamais oublié son premier amour qu'elle est comme ça. Une allumeuse qui finit par ne rien donner en retour. Un jour, à force de jouer avec le feu, elle se brûlera elle-même. Et elle ne viendra pas se plaindre. Moi, j'en rigolerai!' Clélia, décrite par un ex

Chapitre I: Baby is born

Je n'étais pas un enfant voulu, ou je devrais plutôt dire que nous n'étions pas des enfants voulus, puisque ce jour-là, nous étions deux à montrer le bout de notre nez. Mais pour comprendre toute l'histoire, il faut que je vous la raconte dès le début. Mon père est un célèbre journaliste télévisé. Depuis très longtemps, il s'occupe des informations et c'est une grande icône de la télévision américaine. Mais mère elle, est une puéricultrice australienne qui n'avait pas bougé de son pays avant de rencontrer mon père. Rien ne semblait destiner ces deux personnes à se rencontrer. Car déjà à l'époque, mon père commençait à percer dans le monde de la télévision et ma mère faisait ses études. L'un habitait New-York, l'autre Sydney en Australie. Rien n'était prévu pour qu'ils se rencontrent. Et pourtant. Ma mère devant payer ses études - à l'époque elle rêvait de devenir avocate-, elle fut obligée de se trouver un petit travail pour les vacances. C'est de cette manière qu'elle fut engagée dans une grande chaîne d'hôtel. Elle s'occupait des animations enfants. Et vous vous demandez ce que mon père faisait là? Il accompagnait sa soeur, mère célibataire, en vacances. Ils avaient choisis cet hôtel. Norida -ma mère- s'occupa donc des enfants de la soeur d'Achille -mon père-, croyant que c'était les siens. Charmé par cette jolie demoiselle australienne, Achille dragua Norida. Au départ, ma mère ne s'en rendit pas compte. Mais Achille était fort persistant. 'Vous croyez vraiment que vous m'interessez? Vous n'avez pas honte? Me draguer au nez de votre femme et de vos enfants!' Elle ne devait pas l'agresser, elle le savait et pourtant elle n'avait pas pu empêcher de remettre cet homme à sa place. Contre toute attente, il éclata de rire, lui expliquant qu'il ne faisait qu'accompagner sa soeur en vacances. Pour se faire pardonner du mal entendu, Achille invita Norida à dîner et c'est ainsi que naquit leur idylle. Au départ, ce ne devait être que pour les vacances. Pas de sentiments, les deux jeunes adultes reprendraient leur vie tranquillement après les vacances. C'était sans compter sur les sentiments qui grandissaient en eux. Sans compter sur l'imprévu. Et l'imprévu c'était moi, ou plutôt nous. Quelques semaines après le départ d'Achille, Norida se rendit compte qu'elle avait du retard dans ses règles. Prise de panique, elle prit un rendez-vous chez son gynécologue, qui lui apprit -à son grand désarroi- qu'elle était enceinte non pas d'un mais de deux enfants. Elle téléphona à Achille qui ne voulu rien entendre. Il ne voulait pas d'enfants, c'était trop tôt, sa carrière avant tout. 'Non mais tu te rends compte Norida? Un jour peut-être mais pas maintenant. Je ne peux pas me payer le luxe de tout lâcher pour venir te rejoindre maintenant. Et ne crie pas, bien sûr que je t'aime mais ma carrière est très importante aussi' Il conseilla à la jeune femme d'avorter. Chose qu'elle refusait de faire. Elle le lui fit savoir et ne répondit plus à la tonne d'appel qu'il lui fit, ni même aux messages qu'il lui laissait. Elle joua à la morte, c'était plus facile. C'était plus facile de noyer ses larmes que d'affronter la vérité. Achille ne l'aimait pas plus que cela sinon il n'aurait pas réagi ainsi. Elle le laissa s'échapper, et inconsciemment, c'était la seule chose à faire pour qu'il revienne. 9 mois plus tard, la porte de la salle d'accouchement du petit hopital de Sydney s'ouvrit précipatement. 'Monsieur, puis-je savoir ce que vous faites là!' 'C'est ma femme sur cette table!' Il s'approcha de Norida et lui prit la main. D'un seul regard il lui fit comprendre qu'il était là pour elle quoiqu'il arrivait. Et d'un seul regard elle lui pardonna. C'est à ce moment que je suis née. J'était la première à montrer le bout de mon nez, la première à qui Achille coupa le cordon, la première à être posée sur le ventre de Norida. Thalia arriva quelques minutes plus tard. Et dire que nous n'étions pas désirées... D'ailleurs, ma mère ne su jamais comment mon père fut au courant de l'endroit où elle se trouvait. Il ne voulu pas lui révéler mais moi je sais que c'est ma grand-mère qui lui a tout raconté.

Chapitre II: A petit enfant, petits problèmes.

L'endroit où le jeune couple allait vivre posa vite problème et une disputa éclata entre Norida & Achille. Norida ne voulait pas quitter son Australie et Achille ne voulait pas renoncer à sa belle carrière. Quand on aime il faut faire des compromis et c'est Norida qui en fit cette fois-là. Elle fini par accepter de suivre Achille, Norida renonça à ses études d'avocate, préférant suivre des études un peu plus courtes et être présente pour ses deux filles. Ils se marièrent au printemps suivant et quelques mois plus tard Norida fut une nouvelle fois enceinte. Il semblerait qu'Achille ne savait faire que des petites filles puisque Thalia & moi accueillirent la petite Athéna neuf mois plus tard. Nous entrions en maternelle quelques mois plus tard et ce fut comme un soulagement pour moi d'avoir Thalia à mes côtés. Tout vivre à deux, c'était beaucoup plus facile que de se retrouver toute seule dans un endroit encore inconnu pour nous. Malgré nos différences -Thalia a toujours été beaucoup plus calme et beaucoup plus renfermée que moi- nous étions très proches. Ce fut d'ailleurs elle ma meilleure amie. Les autres enfants ne semblaient pas comprendre le lien qui nous liait. C'était d'ailleurs inexplicable. Nous avions cinq ans quand maman mit au monde notre petit frère. Le premier et le dernier garçon de la famille. Celian fut de suite très bien accepté par nous deux. Même si à cet âge là, Thalia & moi, on voyait mal ce qu'on allait faire avec un deuxième bébé qui pleurait tout le temps. Mais bon. C'est aussi à cinq ans que j'eu mon premier amoureux. Enfin mon premier amoureux comme une petite fille de cinq ans. On se tenait main dans la main, on se faisait des petits bisous sur la joue. A cet âge là, l'amour c'est si facile. Et ça s'oublie si facilement. Il fallu deux mois de vacances pour que j'oublie ce petit garçon, qui entre temps avait déménagé. Je n'ai d'ailleurs plus jamais eu de nouvelles de lui. Je me demande d'ailleurs ce qu'il devient. Ensuite, Thalia & moi nous avons grandit et nous sommes vite arrivée à l'âge des leçons et des devoirs. C'est à six ans que nous fumes séparées. Le directeur nous mit dans des classes différentes, pour que nous nous épanouissions mieux. Je ne sais pas si il eut raison mais il est vrai que j'ai de suite eu beaucoup d'amis. Etonnemment, la petite fille sage que j'étais en cours, jouait avec les garçons à la récréation. Je ne parlais qu'à une seule fille, qui par la suite, devint ma meilleure amie. A cet époque, j'étais loin de me douter qu'on se perdrait de vue le jour où l'on rentrerait au collège.

Chapitre III: A grand enfant, grands problèmes.

'Vous vous foutez de moi Brookens? Ca vous amuse d'inventer des phrases au lieu d'écrire ce qu'il est noté au tableau?' J'ai toujours eu une grande imagination mais cette fois-là, comme toutes les autres qui suivirent, ce n'était pas ma faute. Enfin, c'était ma faute indirectement. Ce n'était pas parce que j'avais envie d'inventer pour faire ma rebelle et ennuyer le professeur. Non, j'avais 11 ans et je n'arrivais plus à lire les écritaux au tableau. J'ai tout de même finit par en parler à mes parents et je dus porter des lunettes pour voir de loin. En effet, je souffrais de myopie. Et je ne vous raconte pas dans quel état cela m'a mis. Je rentrais au collège quelques mois plus tard avec des lunettes affreuses qui me cachait presque tout le visage. Les boutons n'arrangèrent rien. Ce fut la période où je me sentis réellement mal dans ma peau. Je voulais me rebeller, je me sentais moche et je mettais le moins souvent possible mes lunettes, juste pendant les cours en fait. Les cours étaient d'ailleurs la seule chose que je voulais réussir coute que coute. Il fallait dire que j'avais des grandes ambitions à cette époque. Je voulais devenir pédiatre, parcourir le monde pour soigner des enfants malades. J'avais donc pris la section latin et j'avais énormément de mal à suivre. 'Allez Clé, juste un jour et je suis certain que tu ne pourras plus te passer de moi. Sois ma princesse!' 'Mais ça va pas la tête? Tu es mon meilleur ami, je ne veux rien gâcher entre nous. Rêves pas loulou' Déjà à l'époque j'avais mon petit caractère et je savais ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. En l'occurence, je ne voulais pas avoir de petit ami. J'avais quatorze ans, je me trouvais beaucoup trop jeune pour ça. Les études avant tout.

Chapitre IV: L'adolescence, la pire période de la vie?

'Merci de me consoler mais je sais bien qu'il ne m'aime pas. De toute façon, avec la tête que j'ai, c'est pas étonnant. Non mais, tu m'as vu? Je n'ai aucune chance' J'avais dix-sept ans et l'adolescente que j'étais n'avait pas tellement changé. J'avais juste changé d'avis en ce qui concernait mon métier -et ce ne serait pas la dernière fois- je voulais devenir infirmière accoucheuse. Les études étaient moins longues et je pourrais avoir ainsi une belle vie de famille. Car ma première préoccupation à cet âge, c'était les garçons et surtout lui. Il était grand, beau et il était dans la même classe que moi. Nous étions très proches, trop proches. Il n'était pas rare de nous voir nous balader bras dessus, bras dessous. Mais pourtant, il ne semblait pas s'interesser à moi. Il sortait avec une bimbo et je n'étais que sa meilleure amie, celle à qui il racontait tout. J'en ai déprimé énormément. C'était notre dernière année au lycée. Après, ce serait le grand saut. Et je savais qu'il suivrait la même voix que moi, que nous serions dans la même université. La meilleure. Et à vrai dire, je n'avais pas envie de le fréquenter et de le voir aux bras de jolies jeunes filles. Avoir le même objectif niveau métier, il trouvait cela super mais moi pas. Bien sûr, il ne savait pas. Il ne savait pas que j'en pinçais pour lui depuis très longtemps. Je devais faire autre chose. Le souci c'est que je ne savais pas quoi. Ce fut pendant les vacances que j'eu une révélation. Nous étions parties faire du shopping Thalia et moi. Ce jour-là, il y avait un casting sauvage dans le centre commercial. Il cherchait des mannequins, de jolies jeunes filles de tous les jours. Thalia me poussa à m'inscrire et nous passèrent ensemble le casting. Etrangement, c'est moi qui fut reprise. Apparemment, c'était mon grain de folie qui avait plu. C'est à ce moment que je sus ce que j'allais faire de ma vie. Je m'inscrivis à Fordham dans le cursus mannequinat. Je fis deux années dans cette branche. J'avais vingt ans et je ne me sentais pas complètement épanouie. C'est là que je le rencontrais lors d'un voyage avec le boulot -je continuais le mannequinat en plus des études. Il n'était pas tout à fait américain mais habitait à New-York. Nous nous sommes de suite plu. A 21 ans, notre histoire s'arrêta et je ne sais toujours pas vraiment pourquoi. Peut-être qu'il avait peur de l'engagement, peut-être qu'il ne m'aimait pas assez. Peut-être... De mon côté je l'aimais toujours. Sans le savoir, il m'avait apporté beaucoup. C'était grâce à lui si j'avais renoncé au mannequinat pour réaliser mon premier rêve. Grâce à lui j'étais plus forte. Sans lui, je survivais. Il me manquait mais la vie devait continuer. Je suivais mes cours avec passion et j'enchaînais les hommes, sans jamais aller très loin. Je les allumais, les laissait courir. Ils s'accrochaient et à ce moment-là, je les lachais. Je n'arrivais plus à faire confiance en un homme. Aimer c'était donner son coeur à l'autre, en prenant le risque qu'il vous le rende en mille morceaux. Je ne voulais plus prendre ce risque.

Chapitre V: Il faudra bien un jour que la roue tourne.

A l'instant où je vous parle, j'ai 22 ans et je suis en deuxième année en infirmière accoucheuse. Il paraîtrait d'ailleurs que je suis très douée, que j'ai trouvé ma vocation. Moi, je sais juste que j'adore ce métier. Et je continue à vivre, en m'épanouissant. J'ai les amis que j'ai choisi. Et de nouveau, j'en pince pour l'un d'eux. Je suis incorrigible. Il faut dire que lui, il est différent des autres. Il me dépasse d'une tête, est vraiment très beau mais surtout c'est un ange niveau caractère. La complicité est énorme entre nous deux. Et c'est le genre d'homme à envoyer un petit sms pour vous dire 'Tu me manques' alors que vous venez de partir. Un homme parfait. Sa seule imperfection est qu'il aime les hommes. C'est du moins ce que je crois car il brouille très bien les pistes. A la fin, je ne sais pas trop son orientation mais je n'ai surement pas une seule chance avec lui. Alors, je me contente d'être là pour lui. Je suis incorrigible, je vous l'ai pas déjà dit?