Hayley, abandonnée par ses amies partis à la "chasse à l'homme", part au bar s'occuper un peu en dehors de la foule sur la piste. Elle y voit un jeune homme de son université qu'elle reconnait bien vite comme étant un grand dragueur. Peu après que celui-ci se soit moquer d'un pauvre garçon sur la piste, James la tire dans un coin de la piste et danse avec, sans même lui avoir demander son avis, ne tardant pas à essayer de charmer la vampire.

Tandis que j'avais fini par me laisser allé à mes pensées, le jeune homme que j'avais remarqué précédemment me tira sur la piste de danse sans même me demander si je souhaitais danser. N'ayant nulle autre occupation, je me laissa faire sans un mot, mais aussi sans lâcher mon verre. Je commença dés lors à me déhancher au rythme de la musique qui commençait tout juste sans cesser de le fixer. Par déduction, à partir de ses gestes ou regards, il était évident que ma première impression sur lui était fondée: c'était un grand charmeur, et qui disait grand charmeur, disait aussi sûr de lui, trop peut-être. Cependant, je le laissa poser ses mains sur moi, lui laissant la douce illusion qu'il menait la danse et que j'étais sa chose. C'était assez amusant de faire croire certaines choses tandis que le résultat sera bien moins plaisant. De plus, je n'étais pas une proie, mais un prédateur. Mais jouer de ses talents de comédienne acquis avec un certain nombre d'année était toujours un plaisir pour moi, jouer des autres. C'était un rien sadique, mais que voulez vous, j'avais l'éternité, et il fallait bien que je tue le temps, surtout pour mon anniversaire... En plus, je devais avouer que j'avais une longueur d'avance sur n'importe quel humain, pouvant manipuler leur mémoire comme je le souhaitais, leur faire oublier, leur faire croire, c'était un don particulièrement utile, notamment pour me nourrir. D'ailleurs, en parlant de me nourrir, je commençais à avoir un petit peu faim... Cependant et heureusement, avec la pénombre de la salle, les veines sous mes yeux ainsi que leur couleur n'était pas franchement visible. Mais pour en revenir au jeune homme face à moi, je ne mentirai pas en disant qu'il était séduisant et que ses parents l'avaient bien conçut. Je regarda un bref instant ses mains vagabonder de mes hanches à ma taille ainsi que le regard qu'il me lançait, attendant une réaction de ma part. Je me mordit la lèvre inférieur avec un regard malicieux, étant très certainement la réaction qu'il attendait, tandis que je déposais mes mains sur son torse, y découvrant une musculature lui allant plutôt bien. Intérieurement, je m'amusais, jouer une fille banale, naïve et allumeuse à la fois... C'était à la fois horrible -car je détestais ce genre de fille- et amusant, bien que je ne ressentit pas ce qu'elles elles pouvaient ressentir en réalité. Par la suite, il se pencha légèrement vers mon oreille et y glissa quelques mots afin de se présenter et me demander mon nom. Une fraction de seconde, j'hésitai à lui donner mon vrai nom, si je lui en donnait un faux, il ne me retrouverait pas à l'université, et le jeu ne continuerait que quand bon me semblera, mais pour moi qui aimait les surprise, j'aimais mieux savoir si lui pouvait me trouver et le continuer de son propre chef, et surtout, s'il avait de réels chances de me faire succomber. Par conséquent, je décida de lui donner mon vrai nom, tout comme lui.

_ Hayley. Hayley Selena Williams, dis-je au creux de son oreille, de façon suave tout en restant sur une tonalité assez élevée pour qu'il entende.

Puis, le dénommé James se déhancha plus sensuellement contre moi, progressivement plus charmeur. Je répondais à son jeu et entama un coller/serrer tandis que la musique laissa place à une autre musique, bien plus endiablée. L'une de mes mains vint se perdre dans ses cheveux châtains, tandis que l'autre vint se déposer sur son bras m'entourant, tattant avec un certain intérêt ses muscles, cette même mains remontant progressivement à son cou, suivit de sa joue, tandis que mon pouce vint caresser sa lèvre inférieur, délicieusement chaude. Mon visage s'était progressivement approcher du sien, mes yeux se perdant un certain temps dans les siens avant de venir s'attarder sur son cou. Là, plusieurs scénario vinrent se loger dans ma tête, comme par exemple le tuer en lui arrachant la carotide au passage. Mais ça aurait été mettre fin à mon jeu. Alors plutôt que de réfléchir à tout cela, je me dis la fameuse phrase "Advienne que pourra" et planta à nouveau mon regard dans le sien. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, et de me dire que j'avais bien fait de me laisser emporter par ces allumeuses qui me servaient de meilleures amies. Arrivé au milieu de la musique, nos visages étaient assez proches pour démontrer une envie, celle d'un baiser, mais au tout dernier instant, par pur amusement, je détourna la tête et porta mon verre à mes lèvres, buvant une petite gorgée du liquide. Ah! Sadisme quand tu nous tiens...

ok by Dylan